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Mon weekend chez Monica

Chapitre 2

Suite du chapitre 14 de "Mon weekend chez Monica".

SM / Fétichisme
Chapitre 15
 C’est dans cette position de tendresse partagée que Monica nous retrouva, de longues minutes plus tard, lorsque son client fut reparti. Elle s’informa auprès de ses hôtes du comportement de « la bonne ». - « Elle a été impeccable, Monica. Cette fille-là, c’est une trouvaille ! J’espère que tu vas nous la garder longtemps en aussi bonne forme », répondit Ghyslain.— « J’espère moi aussi », dit Monica, avec comme une interrogation dans le regard. Je n’osai pas répondre. Tout était si confus dans ma tête. À mesure que les frissons de l’orgasme s’étaient dissipés, je recommençais à sentir la douleur de mes pieds, de mon sexe harnaché, de mon bas-ventre enfermé dans un corset tyrannique, de mes poumons qui avaient peine à pomper assez d’air, avec aussi dans l’estomac cet excès d’acidité, à cause de l’urine, ou simplement parce que j’avais trop peu mangé. J’avais mal à la gorge, mal aux joues distendues, et horriblement soif. Je sentais sur mes fesses la chaleur des lanières. Mes testicules étaient en feu. Tout mon corps était souffrance. Et pourtant, jamais je n’avais joui de manière aussi totale. Jamais je n’avais autant désiré subir toutes ces outrances!Je pris soudainement conscience qu’il s’agissait en fait d’un jeu très dangereux. J’eus alors envie que tout ça prenne fin. De crier « A l’aide ! » De sortir de la torpeur où je m’étais laissée emprisonner depuis deux jours.Mais en même temps, je revoyais mentalement tous les moments magnifiques vécus depuis ma rencontre avec Monica. Cet érotisme trouble quand elle m’avait lié les mains et maquillée dans les toilettes des femmes, puis forcée à sortir comme ça, en pleine rue, le premier soir. La fascination quand, le lendemain, elle avait fait de moi une femme magnifique, que nous étions sorties « en filles » dans un grand restaurant. Le plaisir unique de m’être sentie désirée par deux hommes, de les avoir fait jouir, et d’avoir découvert avec eux le plaisir de faire venir deux hommes en même temps, un sexe dans la bouche, l’autre dans les viscères. La découverte que je pouvais être plus heureuse encore, d’un orgasme plus total, en faisant venir un homme, enserré dans mes lèvres fessières, qu’en dispersant mon sperme. Et la fascination ressentie, toute cette dernière journée, devant ce corps si parfait de l’athlète noir.Une chose me paraissait claire. J’avais touché ce week-end le plus bas fond de la dignité humaine; j’avais connu les plus grandes détresses imaginables; j’avais même frôlé la mort et j’en portais encore la douleur atroce; mais j’avais réalisé mes fantasmes les plus intimes : j’étais devenue, totalement et entièrement, une femme-esclave, sans autre besoin que d’être prise, abusée, mortifiée, subjuguée, réduite à l’état de matrice sexuelle. Et d’en jouir. Pleinement. De toutes les fibres de mon corps.Et cette obsession, je n’allais plus jamais la perdre. Ça, je le savais. J’avais franchi une frontière irréversible.Je me relevai avec peine, me juchai sur mes souliers à talons acrobatiques, fit face à Monica en baissant les yeux aux sols. « Madame ! J’ai pris ma décision. Vous pouvez compter sur moi comme esclave, aussi longtemps que vous le désirerez. »— « As-tu bien réfléchi, Claudia ? » — « Je vous l’ai dit, madame… J’en ai horriblement peur… Je souffre énormément, dans mon corps et dans mon âme au moment où je vous parle. Mais ce que vous m’avez fait connaître, c’est comme une graine plantée au fond de moi. Je ne pense plus pouvoir l’arracher… »Alors, j’ai éclaté en sanglots. Incontrôlables. Je suis tombée à genou devant Monica et l’ai regardée, suppliante : « J’ai peur, madame Monica… J’ai peur…nnnff…nnnff…Je vous en prie…nnnff…protégez-moi. J’vous appartiens. »Alors, sans même me regarder, elle m’a repoussée du revers de la main. « P’tite braillarde, va ! J’ai d’autres choses à faire que d’écouter des états d’âme. Allez ! Déguerpis ! »Désespérée, perdue, souffrante, j’ai quitté la pièce en écoutant Monica parler et rire avec ses deux clients.
*    *     *Quand Ghyslain et Raoul furent partis, je n’eus même pas le bénéfice d’une relâche, nécessaire pourtant, tant j’étais épuisée. Mais Monica aussi se sentait fatiguée. Elle avait reçu deux clients en après-midi, deux hommes ayant sollicité ses talents de dominatrice, et elle avait besoin, pour récupérer, des soins attentifs de sa nouvelle esclave personnelle. « Il faut maintenant que tu me prouves que tu peux te rendre utile autrement que comme un cul ouvert à tous, ma petite ! Viens me donner un bain. Viens me déshabiller, me laver, me caresser... Et tâches d’être douce. Je suis morte !"  Elle était habillée dans un étrange attirail de cuir noir : à partir d’un cache-sexe décoré de rivets métalliques, des lanières parcouraient son ventre et sa poitrine, en encadrant ses seins dénudés. Elle portait aussi un collier de cuir, des bottes à talons aiguilles, des gants couvrant la totalité du bras, et une casquette. Menaçante amazone, image typique des filles sadiques qu’on voit dans les magazines spécialisés. Vision presque caricaturale. Elle ne ressemblait guère à la Monica, si délicieusement ambiguë que j’avais connue deux jours plus tôt.  « Ça, ma petite Claudia, c’est, comme qui dirait, mon costume de travail. Mes clients d’aujourd’hui, ils ne sont pas du genre subtil. Pas beaucoup d’imagination érotique. Pour jouir, il leur faut une maîtresse qui ait l’air menaçante, qui les insulte et qui leur donne de bonnes sessions de fouet."  Elle continua le récit de ses ébats « professionnels » tout en m’attirant vers sa chambre à coucher. Je la suivis avec peine, toujours juchée sur mes chaussures impossibles, emprisonnée dans mon corset de plus en plus intolérable, avec ce sexe encapsulé qui pendait sous ma jupe de soubrette. J’étais étourdie, malade. Mais il me fallait tenir dignement mon rôle devant Monica. Je l’écoutais en essayant d’oublier ma fatigue, ma douleur.  « Remarque bien, poursuivit-elle, que l’avantage avec ces hommes-là, c’est que ce sont des impuissants qui ne demandent pas à te foutre leur queue dans le vagin pour jouir. J’ai qu’à jouer mon rôle de tortionnaire et ils éjaculent comme des porcs. C’est mon système, maintenant : mes clients qui veulent user de leur foutre, ce sont des petites esclaves comme toi que je leur fournis. Des petites putes qui demandent que ça. Des petits culs qui aiment être défoncés. Des petites bouches suceuses qui font pas les difficiles. Des petites bouches qui prennent tout ce qu’on leur donne : des queues, des chattes, de la pisse, de la merde... Hein ? N’importe quoi qui vous fasse jouir, n’est-ce pas, Claudia chérie ? »  - « Oui, madame. » Ce qu’elle venait de dire était horrible. Et pourtant, je savais que c’était vrai. J’allais accepter n’importe quoi dans ma bouche, dans mon cul. N’importe quoi, si elle me le demandait. Comme si j’avais perdu toute réserve, et tout respect envers moi-même. Elle me traitait d’ordure, de salope, de putain insatiable et je sentais en moi monter le désir d’être tout ça et pire encore.  - « Alors moi, je ne garde que les autres clients, les amants platoniques, ceux qui sont moins exigeants, ceux qui baisent dans la tête, pas dans les couilles. C’est bien moins éreintant comme ça ! Mais n’empêche que de passer une journée dans ce cuir, à faire tourner le fouet à gauche et à droite, ça finit par me donner chaud. Alors, ma petite Claudia, voici ce que tu vas faire : tu vas m’enlever tout cet attirail de clown, je vais m’étendre sur mon lit et tu vas me masser doucement avec une éponge savonneuse et un peu de crème parfumée. »
 Elle me tendit une éponge, du savon, une petite bassine d’eau tiède et un flacon d’huile légère à l’odeur fascinante. Je déposai le tout sur sa table de chevet et l’aidai à enlever ses lanières de cuir. Je m’agenouillai devant elle pour lui retirer ses bottes et ses gants, ce qui me permit de voir de près son corps parfaitement nu. Je me dis que c’était bien la plus belle des femmes ! Comme j’aurais aimé avoir un corps pareil ! Des seins aussi parfaits ! Hélas ! J’étais née avec ce corps d’homme, si rustre, dont j’avais maintenant si honte. Malgré tous les efforts de cette divine maîtresse, mon corps demeurait en effet celui d’une travestie un peu ridicule aux allures de putain de bas étage, vulgaire parodie de l’autre sexe.  Oh ! Monica ! Sauras-tu un jour faire de moi une femme digne de rester en ta présence ? Aurais-je un jour des seins aussi magnifiques que les tiens, une peau douce comme la tienne ?  Quand elle fut étendue sur le ventre, je pris l’éponge pour laver doucement son dos, avant de la masser avec un peu d’huile parfumée. Elle se retourna ensuite et je fis de même sur son ventre. Puis je rafraîchis ses jambes, ses aisselles et ses bras.   « Merci Claudia. Ça va mieux. Maintenant j’ai un peu faim. Va dans la cuisine, me chercher quelques fruits. Et tu reviendras ici t’agenouiller devant moi. »  Je me relevai, péniblement encore. Je n’avais presque rien mangé depuis le matin, si ce n’est que les deux ou trois bouchées avalées péniblement le midi, arrosées d’urine, et bien sûr les nombreuses rasades du foutre de mes deux tortionnaires. Encore heureux que le sperme soit, somme toute, une matière très nourrissante ! Mais ce qui m’affaiblissait, surtout, c’étaient les entraves. Je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir endurer le supplice. Et combien de temps Monica comptait me garder ainsi à son service avant de libérer mon corps de ses multiples prisons. La marche vers la cuisine et le retour nécessitèrent un effort surhumain. Et quand je voulus m’agenouiller devant Monica; je perdis presque l’équilibre. Je fondis en larmes, une fois encore.  - « Qu’est-ce qui ne va pas, Claudia chérie ? »  - « Je suis morte, madame... Je suis épuisée... Je n’ai rien mangé. J’ai souffert. J’ai été prise de toutes les façons. J’ai failli être étouffée. Je vais perdre connaissance, je crois. Je vous en supplie, madame, laissez-moi un peu de répit. Je vais perdre connaissance. »  - « Pauvre Claudia. Pauvre petite Garce ! Tu t’imagines que t’es la première que je prends en charge de la sorte ! T’en fais pas. Au début, elles pensent toutes qu’elles vont mourir. Mais la nature est bien plus forte que ça. Je pourrais te laisser une semaine encore dans ce corset, avec ton sexe enfermé dans ce petit tuyau ridicule. Oh ! Tu souffrirais, bien sûr. Le martyre ! Mais tu n’crèverais pas. » - « Je vous en prie, maîtresse... »  - « Tais-toi, petite polissonne ! C’est moi qui parle, ici », lança-t-elle avec un ton soudainement rageur. « D’abord, il te reste deux tâches à faire, et tu vas les faire habillée comme tu l’es. Et t’es mieux de bien les faire parce que, sinon, tu devras tout recommencer. La première, c’est le lavage des draps et du couvre-lit que tu as souillés cet après midi. Ça, on avait convenu que tu le ferais ce soir. Ensuite, y a le ménage complet de cette chambre, du salon et de la cuisine. Puis, on va descendre tous les deux dans ma salle de torture, en bas. Mon petit donjon est un peu en désordre, après la visite de cet après-midi, et je t’indiquerai où mettre les choses. Mais ensuite, quand tu auras fini le ménage, avant de te libérer, tu auras droit à ces quelques coups de fouet que je t’ai promis pour ton dégât de cet après-midi, tu te rappelles ? J’ai pour toi une belle grande verge de cuir qui laisse de jolies marques sur les peaux tendres. Tu verras comme c’est sexy ! Tu peux le considérer comme une punition mais, en fait, c’est plutôt une marque d’affection : j’aime bien que mes esclaves emportent avec elles des souvenirs de leur maîtresse, en quittant ma demeure. D’autant plus qu’avec de grandes cicatrices rouges sur les fesses, ça vous coupe l’envie d’aller baiser ailleurs ! »  « Alors, c’est ça ton programme, ma petite. Après ça, seulement, tu rentreras chez toi."  J’aurais sans doute dû me sentir terrifiée par ce programme. Mais en fait, je savais que je n’avais plus le choix. Qu’elle ferait tout ce qui lui semblait amusant et cruel. Alors, seule la perspective de me libérer enfin de ce cauchemar ne parut digne d’intérêt, comme une lueur, enfin, après une longue nuit. J’en fus profondément heureuse et c’est avec une sincérité non feinte, un bonheur profond, je crois, que je lui répondis; « Oh ! Merci, Madame Monica... Merci beaucoup ! » *     *     * C’est ainsi que je dus passer encore deux bonnes heures debout, dans mes vêtements de suppliciée. Je fis tout de même les tâches à la satisfaction de Monica, qui m’annonça donc que la punition promise serait réduite à cinq coups de verge.  Elle me fit d’abord passer dans la pièce qui m’avait servi de chambre, la première nuit. Elle m’y fit enlever mes vêtements de soubrette. Puis délaça (enfin !) mon corset. Quel soulagement ! Je sentis soudainement l’air entrer dans mes poumons. Puis une étrange douleur intérieure, au moment où toutes mes viscères reprenaient ensemble leur place normale, après ces longues heures de compression à la limite du tolérable. Je ressentais surtout une terrible douleur au dos. Je voulus masser mes reins, de mes mains aux ongles rouge vif. Monica nota le geste : « T’as mal au dos, petite ? T’en fais pas : c’est toujours comme ça, avec un corset très serré. Et c’est ça qui est magnifique avec ces petits chefs d’œuvre de la mode victorienne : plus tu vas en porter, plus ton corps va se mouler aux formes de ses baleines, et plus les muscles du dos, qui n’auront plus rien à soutenir, vont s’affaiblir. Après quelques mois, non seulement tu trouveras ces corsets confortables, mais tu ne pourras les enlever que pour t’étendre. Parce debout, sans corset pour te soutenir, ton mal de dos deviendra insupportable. »  Monica me fit ensuite signe de m’asseoir. Elle prit de ses mains si fines mon appendice urinaire, toujours enfermée dans sa gaine de métal. Elle desserra les vis qui refermaient le tube, qu’elle fit ensuite glisser pour dégager la ridicule petite chose flasque qui s’y terrait. Malgré cette main si douce, l’organe demeura inerte. Je n’avais même plus, je crois, l’énergie pour bander. Monica s’en réjouit : « Ça fait bien plus féminin comme ça. Juste une petite bosse, comme un clitoris. » Puis, comme si elle était séduite par la docilité de ce sexe qui avait pourtant si souvent bandé et éjaculé sans permission depuis le matin, elle ajouta : « T’es un petit animal facile à dompter, Claudia chérie. Je sens qu’avec toi, il sera possible de pousser l’exploration très très loin. Tu ne regretteras pas le jour où je t’ai tirée de ta merde pour t’initier à ta nouvelle personnalité. Tu réalises ? Deux jours à peine ! Et regarde comme es déjà entièrement possédée. Crois-moi : tu vas bientôt être la plus heureuse et la plus servile des esclaves sexuelles ! »  Elle me fit garder ma jarretière et mes bas de nylon, mon soutien gorges et mes faux seins, ma perruque et mes souliers. « On n’a pas travaillé toute cette fin de semaine pour faire de toi une femme du monde, ma petite, pour te laisser redevenir un homme à la première occasion, hein ? Alors, quand t’es chez moi, tu dois toujours conserver au moins un minimum de féminité. Compris ? »  - « Oui, madame. »  - « D’ailleurs, ma petite Claudia, quand tu partiras d’ici ce soir, je ne veux pas que ça soit dans tes habits d’homme. Tu vas rester comme tu es là. Je vais te prêter une jupe, un fuseau et quelques accessoires, et c’est comme ça que tu vas rentrer chez toi, O.K. ? Une fois dehors, tu pourras toujours te débrouiller comme tu veux, mais c’est en femme que tu sortiras d’ici. » - « Mais, madame !... J’aurai jamais le courage ! »  - « Voyons, petite idiote. Après tout, hier, tu es bien sortie en fille, et t’as eu un fichu succès, non ? » - « Mais vous étiez à mes côtés, madame ! »  - « Bon. Je t’accompagnerai ce soir encore, si tu veux. Mais je veux que pour moi, à partir de maintenant, tu ne sois toujours que Claudia. Quand tu reviendras chez moi, à l’avenir, et que j’ouvrirai la porte, c’est Claudia que je veux voir. Pas cet homme moche que tu étais vendredi dernier, dans ce bar sordide où je t’ai repêchée. »  - « Bien... Je vous le promets, madame. Vous m’avez tellement transformée, ces derniers jours, que je crois que je ne serais plus capable de redevenir vraiment un homme, de toute façon ! »  - « Si tu veux mon avis, d’ailleurs, ajouta-t-elle d’un ton moqueur, avec les sourcils arqués que je t’ai taillés hier, même en homme, t’auras l’air bizarre ! Alors, si tu veux pas que les voisins te regardent de travers, tu serais aussi bien de demeurer travestie pendant deux ou trois semaines, le temps que ça repousse ! »
*     *     * Elle me fit alors descendre dans sa salle de torture, une pièce que je n’avais pas encore visitée. Quelle vision horrible, que ces arceaux, ces tables de supplice, ces anneaux aux murs et au plafond, et cette collection de férules, fouets, verges et autres courroies disposée sur le mur !  Autour de deux ou trois établis qui servaient, au centre de la pièce, de « tables d’opération » pour certains types de supplices dont je ne savais rien encore, étaient dispersés certains instruments qu’elle avait utilisés avec ses clients du jour. Elle m’indiqua où ranger ces objets. Elle m’entraîna ensuite vers une petite banquette recouverte de cuir, dont la surface était souillée de cernes.  « Allez. Montre-moi ce que tu sais faire de ta langue. Je veux que ce cuir soit propre comme neuf ! »  Je devinai immédiatement, au goût âcre et salé de la souillure, qu’un de ses clients y avait éjaculé; mais ce goût, loin de me déplaire, me fit revivre avec plaisir les moments si intenses vécus depuis deux jours. Je lapai le sperme séché avec délectation, en sentant une fois de plus l’excitation monter dans mon ventre. Une excitation puissante, qui secoua mon corps. Une excitation que je ne ressentis pas dans mon sexe d’homme, chair plutôt inerte, ersatz inutile de ce qui avait été jusque là un pénis plutôt fier, mais dans ma grotte anale, ouverture chaude et vibrante, dont le sphincter maintes fois violé recommença ses convulsions de désir. Comme si mon anus appelait avec fièvre une queue pour l’emplir.  La passion que je mettais à lécher ce cuir n’échappa pas à Monica. « Ma parole, Claudia. Tu y prends goût ? » - « Madame. Excusez-moi de vous dire ça, mais vos amis m’ont tellement prise, aujourd’hui, ils m’ont tellement comblée, que je me sens vide, maintenant. Comme si je n’étais complète qu’avec ces deux sexes en moi. Et alors, cette odeur, ce goût... Ça m’excite tout l’intérieur. Ça me bouleverse. » Monica me fit ranger les dernières choses et me poussa ensuite, doucement, sans la moindre violence, contre la paroi de pierre, au fond de son donjon. « Claudia. Je tiens à te dire que j’ai été très satisfaite de toi, dans l’ensemble. Il y a cet appendice un peu trop prime qu’il faudra mieux apprendre à contrôler, mais en te voyant ce soir, j’ai l’impression qu’on a déjà fait un bon bout de chemin et que la maîtrise de tes pulsions viendra bien assez vite. Mais pour le reste, pour donner du plaisir aux hommes, tu es franchement douée. Tu es peut-être la meilleure esclave que j’ai eue. La plus prometteuse, en tout cas ! »  Tout en parlant, elle m’attacha les poignets à un anneau qui pendait d’une poulie, au plafond. Puis, elle tira sur une sangle, et mes pieds quittèrent le sol. J’étais maintenant douloureusement suspendue par les poignets, en position d’impuissance complète, les pieds ballants à quelques centimètres de terre. Elle continua de parler : « Ces coups de verge que je vais te donner, comme je te l’ai dit, ce n’est pas tant une punition qu’une preuve de soumission que j’exige. Quand tu partiras de chez moi, tout à l’heure, tu en porteras la marque. Quand tu voudras t’asseoir, cette semaine, la douleur te rappellera que tu es ma chose. Que pour toi, désormais, rien d’autre ne doit compter que de m’obéir. Es-tu prête à recevoir mes coups ? » Elle parlait d’une voix si douce, envoûtante comme le chant d’une sirène. C’était comme une prière. Une cérémonie sacrée. Une sorte de baptême de douleur par lequel j’aurais accès à la vie nouvelle qu’elle m’avait fait connaître. J’eus alors vraiment envie de ce châtiment qu’elle m’offrait avec une telle gentillesse.  - « Oui, Monica. Je suis prête ! » - « Supplie-moi de te frapper. Je veux t’entendre réclamer mes coups. »  - « Monica, ma maîtresse adorée, je veux que vous me frappiez. Je veux porter votre marque. Frappez-moi... Frappez-moi, je vous en prie ! »  Le premier coup s’abattit en travers de mes fesses, dans un pincement sec, qui creusa dans mes chairs une mince fente rouge. La douleur fit comme une brûlure. Je parvins avec peine à retenir mon cri. Puis vint le deuxième coup, plus cinglant encore. Je mordis mes lèvres pour ne pas crier. Je sentis un spasme dans mon thorax, incapable de maintenir le rythme de ma respiration. Puis, un autre déchirement. Spasme. Étourdissement. Et mes fesses que je sentais enfler jusqu’à l’éclatement. Un autre coup. Et le dernier enfin. J’avais les dents serrées, mais j’étais très fière de moi. Je n’avais pas laissé filtrer le moindre son. Ni cri, ni soupir. Triomphe complet de la victime sur la douleur qu’on lui inflige !  Quand elle eut fini son travail de tortionnaire, quand elle relâcha les ganses et que je repris pied au sol, quand elle s’approcha pour me libérer les poignets, je me retournai vers elle, follement heureuse de ma performance, comme si je venais de briser quelque record du monde, et lui chuchotai : « Merci beaucoup maîtresse ! Merci ! »  Elle vit mon sourire, sincère, témoignage si évident de ce bonheur accessible seulement dans le don total de soi, et elle m’embrassa sur la bouche. Ce fut un baiser de passion, le premier que m’ait donné cette maîtresse incomparable.
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