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Monique, femme soumise

Chapitre 5

Entremetteuse

Erotique
Les dernières paroles de Monsieur ’’ Mone, tu me diras quand nous nous reverrons avec Geneviève ! ’’ sont claires, il ne me reverra qu’avec ma cheffe de service, Geneviève.

Geneviève est aussi une amie. En deux ans, elle m’a vu me libérer, devenir libertine. Curieuse, intelligente, elle observe, découvre et imagine. Elle a vu les balafres sur mes reins, la bague de soumission à mon annulaire, et hier la berline avec chauffeur m’attendre. 

Ce matin dés que j’arrive, elle veut tout savoir de ma dernière soirée :

— T’as une petite mine ce matin, ma chérie !

— Oui je suis cassée mais si tu veux on en parlera tout à l’heure, pour l’instant j’ai un gros dossier à terminer.

En fait je veux prendre le temps, réfléchir à comment lui dire qu’hier Monsieur m’a amenée chez un Maître du bondage, un vietnamien. Celui-ci m’a attachée, m’a violentée, m’a bourrée le ventre de boules de billard et de balles de golf, il m’a conduite sur les chemins de la souffrance, de la volupté, de la jouissance extrême. Je veux lui faire voir les marques des cordes, la séduire, lui faire envie et la conduire chez Monsieur Jean.

’’Le tout à l’heure’’ devient en fait ’’A la sortie du bureau’’ quand je lui propose d’aller jusqu’aux bords de Seine dans une auberge que nous connaissons bien ’’Au Bon coin’’. L’aubergiste, un copain de fête, nous installe dans un salon privé et nous offre deux coupes de champagne, espérant que nous saurons le remercier.

Assises face au miroir, il aura l’image mais pas le son, nous savons qu’on nous observe derrière la glace sans teint. Tête contre tête nous chuchotons plus que nous parlons.

— Alors ma chérie, cette bague, cette voiture noire, cette fatigue aujourd’hui ???


— Oui... C’est ce que tu imagines.

— Quoi ?... Soumise ? D’un signe de tête je lui confirme. Vraiment ! Tu me racontes.

Alors je lui dis tout, depuis ma promenade en forêt, le week-end à Deauville où je suis devenue "SA" soumise, jusqu’à la soirée d’hier où un vieux chinois m’a attachée, m’a tourmentée jusqu’à ma perte de contrôle et une jouissance extrême.

— Tu veux me faire croire que ton type t’a fait jouir en te faisant mal ?

— C’est plus compliqué que ça. Surpasser la douleur te rend fière, les marques transforment ton corps tel un tatouage. Tu t’offres à Lui mais il devient l’esclave de ton acceptation à subir les sévices qui l’excitent. Ton corps étiré s’affine, s’embellit et être admirée te rend orgueilleuse. Les marques du fouet, des cordes font envie... Regarde !

En même temps je relève mon tee-shirt et découvre le haut de ma poitrine nue qui porte les quatre marques bleutées de la corde, je la vois admirative, bouche bée, son doigt suit sur mon sein les marques de la corde, revient, repart, passe sur l’autre sein. Je relève la jupe, découvre les autres marques, là c’est sa langue qui lèche les traces des cordes. Rapidement on se retrouve allongées sur le canapé à nous aimer.

— Que tu es belle ! Ne cesse-t-elle de murmurer.

La première étape, la séduction, est franchie, il faut maintenant que je lui donne envie de me rejoindre.

A sa demande, tout en se câlinant, je lui parle des règles imposées, du plaisir que j’en tire, du mode de vie, du luxe dans lequel il me conduit. J’enjolive le tableau, amplifie la jouissance, modère la contrainte, je parle des palaces mais oublie le petit lit de fer. Je ne veux pas trop en dire, laisser mûrir l’envie. En même temps on se donne beaucoup de plaisir. Puis on se rhabille et nous abandonnons les lieux. J’ai inoculé le virus, laissons-le agir.

X


Dès le lendemain, elle me parle de sa nuit agitée, de son trouble. Pendant des jours nos conversations tournent autour de la maison de Louveciennes. Je décide alors de lui faire faire son premier pas de soumise :

— Ma chérie, prends de bonnes habitudes, assieds-toi comme moi les fesses nues sur ta chaise et cuisses légèrement ouvertes, ne croise jamais les jambes. Puis je fais un pas supplémentaire en partant : Demain viens nue sous tes habits, juste tes bas et jarretelles.

Je sais que pour elle, avoir ses gros nichons à l’air sous son chemisier peut être gênant. C’est incroyable ce renversement des rôles, quand je pense qu’il y a deux ans, c’est elle qui me conduisait sur les chemins de la luxure, qui me présentait à la direction et permettait ainsi ma promotion après être passée par le ’’Bon coin’’. Geneviève, femme libre, à peu de chose à apprendre avant d’aller à Louveciennes. La seule chose avoir l’envie de franchir le pas, elle chemine rapidement mais les sévices lui font peur.

— Quand il t’a fouettée, c’était comment ?

— Ne t’inquiète pas ma chérie. Avant d’être fouettée, tu es mise en condition, c’est l’aboutissement d’une préparation, ton corps est caressé, aimé, admiré, je dirai qu’il désire aller plus loin. Pour moi, la première fois c’était en public, j’avais le désir de me donner en spectacle, la deuxième fois c’était seule avec lui, on regardait un film, l’envie d’être à la place de la fille qu’on fouettait me submergeait et je désirais les coups.

Tout en parlant je viens derrière elle, mes mains plongent dans son corsage, trouvent ses seins nus beaucoup plus lourds que les miens. Je pince les tétons, doucement, les roule, les tord, les tire, de plus en plus fort, elle gémit. Je lui susurre à l’oreille « Ne crie pas ! » J’empoigne alternativement les mamelles, tiraille les mamelons, elle siffle de douleur mais pas un cri, je sais que je lui fais mal, je broie le téton, lui fais faire un tour sur lui même tout en le tirant. Ses deux mains plongent sous le bureau entre ses cuisses « Dis donc qui t’a permis ? » docilement elle pose les mains sur ses genoux, va pour abaisser sa robe « Laisse ta jupe relevée, écarte tes cuisses ! » Elle obéit, son sexe coule, ma main libre plonge sur son ventre, ma poitrine sur son épaule et je la branle. Lorsqu’elle est sur le point de jouir, je la frappe brutalement en la laissant frustrée « Je t’interdis de jouir. A demain !» Je la quitte sans l’embrasser me punissant moi-même.

Fière du résultat obtenu, dès mon arrivée à la maison j’appelle :

— Bonsoir Monsieur, Geneviève est vôtre !

— Vrai ?... Je viens vous chercher demain soir.

Là encore je n’ai rien à ajouter, surtout ne pas prévenir Geneviève.

X


Le lendemain je mets une tenue exécutive, comme Monsieur aime, jupe droite grise à rayures noires fendue sur le côté jusqu’à l’ourlet des bas, chemisier boutonné et veste cintrée.

En arrivant je trouve Geneviève assise comme demandé, genoux desserrés, en robe de laine bleu roi, boutonnée sur le devant qui souligne sa généreuse poitrine.

— Bonjour ma chérie, déjà au taf !
— Je dors mal en ce moment. Répond-elle avec un sourire en coin

— Es-tu prête ?

— À quoi ?

— À rencontrer Monsieur Jean ! Elle paraît épouvantée. Il vient nous chercher ce soir !

— Tu déconnes... dit-elle furieuse. Tu aurais pu me prévenir.

— Prévenir !... Habitue-toi à être disponible.

Elle m’en veut, ne me parle plus de la journée, elle semble contrariée, préoccupée. En fin d’après-midi elle disparaît aux toilettes. Presque une heure plus tard, elle revient maquillée, coiffée.

— Monique, je suis prête !

On part bras dessus-dessous, face aux bureaux la Mercedes est là, Max nous attend en tenant la porte. Je pousse ma cheffe en avant et m’engouffre dans la voiture.

Geneviève a près de soixante ans mais elle n’en paraît pas 50. Ses cheveux blancs, ses yeux bleus, ses lèvres pulpeuses, rouges comme des cerises attirent le regard. La natation et la course à pied lui maintiennent une silhouette élancée aux rondeurs bien placées.

A peine assises, Monsieur me salue distraitement et porte toute son attention sur ma voisine en lui embrassant la main :

— Geneviève...

— Bonsoir Monsieur ! Répond-elle d’une voix suave, je suis contente le charme opère.

Mais la garce semble avoir oublié toutes mes consignes, assise sur sa robe, les jambes croisées. Monsieur me fusille du regard pour ce manque de préparation et continue tout sourire avec elle :

— Je suis très heureux que vous ayez accepté mon invitation... Et le voilà en train de la couvrir d’éloges, de jouer le Don Juan.

J’aurais préféré qu’il me félicite, qu’il me remercie de lui apporter la créature de ses désirs sur un plateau, c’est tout le contraire, je suis ignorée, absente de leur entretien jusqu’à ce que la voiture s’arrête et qu’un portier ouvre la porte de Monsieur.

— Nous voici arrivés mesdames.

— Bonsoir monsieur Jean, bienvenue à ’’La table d’Émilie’’ . Bonsoir mesdames, si vous voulez bien me suivre.

Je reconnais le restaurant où je suis devenue ’’sa compagne’’. A ce moment il nous prend toutes les deux par le bras et en avançant vers le restaurant il se penche vers moi et me murmure « Elle est ravissante ! Et toi une salope de ne pas l’avoir éduquée ». Le maître d’hôtel nous conduit à l’étage des salons privés. La pièces est du même style que la dernière fois, second empire mais plus grande, avec un coin salon, un grand canapé en demi-lune devant une table basse et légèrement décentrée une très jolie table fleurie avec trois couverts et trois chaises capitonnées. Alors que nous nous installons dans le canapé, le champagne nous est servi. Monsieur assis entre nous deux est très attentionné, il interroge Geneviève sur sa vie professionnelle. Sans détour elle parle de son évolution de carrière. En passant à table la conversation se poursuit sur sa vie personnelle, elle dévoile sans scrupule sa vie libertine.

Monsieur fixe avec admiration mon amie dont je deviens progressivement jalouse, le repas avance et la discussion s’échauffe :

— Libertine, Geneviève mais jusqu’où ?... Il la pousse à des confessions intimes et Geneviève s’amuse à aller plus loin, à parler de nos relations, de nos soirées de comité de direction. Je deviens rouge pivoine sous le regard du Maître, ses lèvres se pincent, je l’entends maugréer « Sale pute ! Tu m’en reparleras de tes réunions du vendredi soir. »

Le dessert est à présent servi, Monsieur demande à ce qu’on nous apporte le café et qu’on nous laisse tranquilles.

Je bous devant tant de confessions et de fanfaronnades, la connasse me précipite dans les abîmes et les lendemains seront difficiles. D’un coup la voix enjôleuse de Monsieur devient autoritaire :

— Mone, déshabille la !
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