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Morgan

Chapitre 1

Découverte

Erotique
Ma vie est triste. Licenciée économique depuis plus de deux ans, je n’ai pas réussi à retrouver du travail. Heureusement, mon mari a un bon salaire. Mais nous avons dû vendre notre maison et déménager au dernier étage d’un immeuble où le loyer n’est pas trop exorbitant. Passer de 220 m2 à 70 en un claquement de doigts a été une véritable épreuve.
Maxence est cadre dans une société spécialisée dans le développement informatique. Il adore son métier, mais il est chronophage. Il a toujours des deadlines impossibles à tenir. Résultat, il part aux aurores et rentre au mieux vers 22h. Notre vie sexuelle est donc quasiment inexistante. Nous faisons l’amour qu’une fois par mois tout au plus. L’année dernière, il s’est même passé trois mois entre deux rapports. Il est pourtant un excellent amant qui me fait jouir presque à chaque fois.
À 35 ans, je suis donc frustrée. Je ne m’imaginais pas ma vie ainsi. Je suis la plupart du temps seule, nos amis nous ayant tourné le dos quand notre standing social a dégringolé. Au début, je passais mon temps à envoyer CV et lettres de motivations. Mais entre les non-réponses, les entretiens qui ne donnaient rien et les courriers types qui m’annonçaient que, malgré mon profil très intéressant, il n’y avait pas de poste à pourvoir pour l’instant, j’ai vite commencé à perdre espoir. Bientôt, Pôle emploi ne me versera plus d’indemnités, mais je ne veux pas m’angoisser pour cela pour l’instant.
Mon emploi du temps est réglé comme du papier à musique : le matin, je fais le ménage, je vais faire les courses pour les repas du jour, je me mets aux fourneaux, je déjeune, je fais la vaisselle, tout cela en pensant à Tommy, Benoît, Morgan, ses amis et à la jouissance qu’ils vont me procurer. Enfin, vers 13h30, je fais appel à eux pendant de nombreuses heures.
***
C’est l’année dernière que tout a commencé. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas senti la présence d’un sexe dans le mien. Me masturber ne me suffisait plus. Après de nombreuses hésitations, de faux-départs, d’abandons à quelques mètres de l’objectif, j’ai fini par entrer dans un sex-shop de Pigalle. Je n’avais pas voulu aller dans un supermarché du sexe, où je me serai sentie trop vulnérable, mais plutôt dans un petit magasin dans une rue parallèle un peu glauque. Passée le rideau, je ne m’attendais pas à cela : il y avait des rayons entiers de DVDs, de livres, de magasines. Tous étaient classés suivant des thèmes plus improbables les uns que les autres – hétéros, lesbiennes, gays, SM, orgi, solo, anal, milf, teen, interracial, etc.
Je suis restée interdite devant ce spectacle. Les deux clients présents étaient tournés vers moi et me regardaient avec de grands yeux. Pourtant, je ne m’étais pas du tout habillée sexy pour cette expédition : jean, baskets, pull et un long imperméable qui cachait mes formes.
Prenant mon courage à deux mains, j’ai déambulé dans les rayons, jetant un coup d’œil à droite à gauche, n’osant m’attarder sur rien de précis. Un panneau annonçait les accessoires dans une pièce annexe, je m’y suis donc dirigée. Au passage, je fus interpellée par la pochette d’un DVD. On y voyait une femme brune, tenue en laisse, qui avait un sexe d’homme dans chaque main, les seins maculés de sperme et de sueur, les jambes largement écartées, le sexe humide, rouge vif, exhibé, assise sur un homme qui la sodomisait. Rien dans cette photo ne la différenciait de la pochette des autres films et pourtant, il y avait quelque chose qui m’attirait. Peut-être l’âge de cette femme qui semblait sensiblement être le même que le mien, ou alors était-ce ses yeux ? Je pouvais y lire l’envie de sexe assumée et du plaisir assouvi. Tout le contraire de moi. Je me suis rendu compte que je l’enviais.
Le titre était d’une platitude absolue – Morgan et ses amis –, mais le sous-titre me fit frémir – Quand on lui demande, elle aboie ! Troublée, je suis vite repartie vers ma destination première. J’ai failli pousser un cri de surprise. C’était une véritable caverne d’Ali Baba pour pervers. Il y avait une multitude de godes et autres vibromasseurs. De toutes couleur, tailles et épaisseur, durs, semi-rigides, lisses, réalistes, avec picots, vibrant ou non, juste pour le sexe, pour le sexe et le clitoris, pour le sexe, le clitoris et l’anus. Il y avait des plugs anaux, des stimulateurs de clitoris, des œufs vibrants, des pince-tétons, des cagoules, des colliers, des menottes, des foulards, des martinets, des fouets, des paddles, des ring-gag, des ball-gag, des spider-gag, des cordes plus ou moins rêches. Il y avait de la lingerie de toute sorte, en cuire, en dentelle, minimaliste, transparente, opaque. Il y avait des costumes d’infirmière, de servante, d’écolière, de superman et même le bikini doré de la princesse Leia.
Je connaissais la plupart de ces articles, les ayant croisés dans mes recherches sur le Web pour mes après-midis solitaires, mais là, ils étaient devant moi et je ne savais par où commencer. J’ai fini par me diriger vers les godes, j’étais là pour en acheter un après tout. Mais le choix était tellement important que je ne savais pas quoi prendre. Au moment où j’allais toucher le brakmar 2000, avec veines apparentes, variateur de vibration, 18 centimètres de long et 2,3 centimètres de diamètre (pour le plus petit modèle), je vis du coin de l’œil l’un des clients qui m’observait à la dérobée à l’entrée de la pièce. Je suspendis mon geste. Qu’allait-il se passer ? Serais-je jetée en pâture à ces hommes comme je l’avais lu dans de nombreuses histoires pornographiques que je lisais pour me défaire de ma frustration sexuelle ? Je pris une grande respiration et j’attrapais le phallus en exposition. Il était lourd et tenait bien en main.
Je l’allumais et il se mit à vibrer, la sensation était très agréable, j’en salivais d’avance, mon sexe serait bientôt satisfait.
— Je vous déconseille celui-ci.
Je me retournais, le gode toujours en main, et me retrouvais nez à nez avec le client un brin mateur. Il devait avoir dans les 50 ans, bedonnant et bien habillé. Très loin du stéréotype du client de ce genre de lieu.

— Pardon ?— Mon amie l’a acheté et elle en a été très déçue.— Ah.
Que pouvais-je dire d’autre ? La situation était tout même surréaliste : Parler de godemichet avec un homme que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, qui aurait presque pu être mon père, le plus naturellement du monde, avait de quoi déstabiliser n’importe qui. Si je m’étais écoutée, j’aurais fui en courant. Mais j’avais trop retardé cet achat et mon besoin de me faire jouir était des plus impérieux.
— Par contre, ce modèle lui apporte pleinement satisfaction, me dit-il en m’en présentant un autre.
C’était un cylindre rose vif se terminant par une sorte de champignon faisant office de gland. À la base de celui-ci, de petits picots en faisaient le tour sur une longueur de 5 centimètres. Plus bas, deux excroissances une pour stimuler le clitoris, l’autre l’anus. Je n’étais pas très emballée par celui-ci.
— Tenez, prenez-le.
La prise en main était moins agréable que le précédent. Il mit en marche la vibration et aussitôt, les picots prirent vie dans ma paume. Ils la caressaient et la massaient. Les sensations étaient extraordinaires, dans mon vagin, ce serait magique. Les deux excroissances pour titiller clitoris et anus tournaient lentement sur leur axe. J’avoue que cela ne m’emballait pas plus que cela, trouvant la sodomie sale.
— En plus, il est vendu avec deux accessoires, l’un est une sorte de plumeau pour le clitoris et l’autre une boule pour l’anus.— Ah ! fis-je bêtement.— Vous m’en direz des nouvelles.
Et sur ces paroles, il partit, me laissant le gode vibrant toujours dans ma main.Je ne savais plus quoi faire. Ces deux articles avaient leurs avantages et leurs inconvénients. Les prix étaient à peu près similaires. Et si tu prenais les deux ! Me dit une petite voix au fond de ma tête. Presque sans réfléchir, je pris les deux boîtes. En passant devant les colliers, je me souvins du DVD qui m’avait perturbée. J’y j’étais un coup d’œil, mais non, ce n’était pas le genre de chose qui m’attirait.Revenant dans la pièce principale, je me dirigeais vers la caisse, mais fis un détour pour prendre les aventures de Morgan et de ses amis. Les mains tremblantes, rouge de confusion, je posais mes articles que le caissier scanna sans me jeter un coup d’œil.
— Vous avez la carte du magasin ? me demanda-t-il d’une voix morne.— Euh, non.— Vous la voulez ?— Euh, non merci.— Vous devriez.
C’était le cinquantenaire qui se tenait derrière moi, une BD pornographique sous le bras, qui venait de prendre la parole.
— Elle coûte 10€ et c’est moitié prix pour les femmes et pour le premier achat, vous avez 10% de remise. Vous gagnez donc 2€ sur vos achats, me dit-il en me montrant un écriteau où tout était expliqué.— Je vais la prendre finalement, dis-je au caissier.
Ce surcroît de travail semblait le fatiguer à l’avance.
— Nom ?
Heureusement pour moi, le nom de mon mari passe partout.
— Durand.— Prénom ?— Morgan, dis-je, inspirée par la femme sur le DVD.— Adresse mail ?
Je donnais celle que j’avais faite spécialement pour ce genre de situation. C’était Maxence qui m’avait insisté à créer une boîte mail poubelle. Ainsi la principale n’est pas polluée par des spams à longueur de journée.
Je réglais enfin mes achats et quittais le magasin le plus rapidement possible. J’étais anxieuse, car si quelqu’un découvrait ce qu’il y avait dans le sac, j’aurais eu la honte de ma vie. Mais j’étais surtout excitée et pressée de me faire jouir une fois à la maison.
Malheureusement, un incident sur le trajet me fit arriver vers 19h30. C’était à partir de cette heure que Maxence pouvait rentrer à tout moment. Je cachais donc mes achats. Pris une douche où mes doigts me firent jouir comme rarement depuis longtemps et mangeais un morceau avant d’aller me coucher.
Je passais une nuit des plus désagréables. Je m’étais réveillée souvent, le corps en sueur, le sexe humide et des rêves lubriques plein la tête. Quand mon mari est parti, j’ai failli déroger à mes habitudes matinales pour profiter tout de suite de mes achats, mais je préférais être excitée comme une puce en attendant l’après-midi.
À 13h23, une fois la vaisselle rangée, j’ai inséré le DVD dans le lecteur. J’avais sous la main mes deux nouveaux amis. J’avais baptisé le sex-toy réaliste Benoît et celui aux picots Tommy. En préambule, Morgan expliquait qu’elle était une mère de famille à la vie sexuelle pas très satisfaisante, elle avait donc décidé de participer à un tournage porno pour réaliser plusieurs de ses fantasmes qui étaient : L’exhibitionnisme, se faire prendre par plusieurs hommes, qu’ils ne soient pas tendres et leur être soumise. Quand l’homme qui tenait la caméra lui posa plusieurs questions : fessés, collier de chien, pince à tétons, etc. elle accepta tout cela avec un grand sourire. Uro ? Elle réfléchit un moment avant d’accepter. Martinet ? Non pas de souffrances excessives. Flash au noir.
La suite alternait le classique - fellation, baise, sodomie, double et triple pénétrations – avec des choses crades – notamment quand l’un des protagonistes lui cracha un mollard verdâtre au fond de la gorge qu’elle dut montrer avant de l’avaler – voire extrême – malgré ses supplications, ils lui firent sa première double-anal et très vite, ses cris de craintes et de douleurs se muèrent en jouissance, la croupe en l’air, l’anus toujours béant de cette expérience, elle accepta dans une demi-conscience de se faire pisser dans son usine à merde. Pour que le mélange se fasse, ils celèrent l’entrée d’un plug anal. Allongée sur le dos, les deux autres compères se soulagèrent sur son corps alangui et elle dut en boire une partie. Le film se terminait brutalement : accroupie, Morgan avait les pieds sur la faïence des toilettes, se tenant aux murs des w.c.. Les jambes largement écartées, on voyait une main d’homme jouer avec le plug anal et l’élasticité des sphincters.
Un liquide brunâtre suintait de l’orifice. Au moment où il était enlevé d’un coup, l’image devenait noire, mais on pouvait toujours entendre le liquide tomber dans l’eau des toilettes et surtout le cri libérateur de la femme.
Dans l’interview de fin, Morgan disait qu’elle avait adoré cette expérience, mais qu’elle n’était pas certaine de recommencer par rapport à ses enfants et son mari.Le film durait 1h27. 1h27 durant laquelle je suçais Benoît avec frénésie pendant que Tommy s’occupait de mon sexe et de mon clitoris, dans un premier temps, j’avais plié l’excroissance anale afin de ne pas la sentir, mais très vite, je l’ai mise en place pour partager en partie ce que subissait Morgan. J’ai joui comme rarement. Au deuxième visionnage, j’ai même introduit Tommy dans mon anus et Benoît dans mon sexe, les deux en vibration maximale pour la première fois de ma vie, j’ai eu une série d’orgasmes. Je me pétrissais les seins avec violence, je me claquais les fesses et j’enfonçais Benoît à fond pour martyriser mon col de l’utérus.
Cet après-midi-là, j’ai vu le film 4 fois. À la fin, j’étais repue de sexe et de jouissance. J’ai lavé et rangé mes compagnons de jeu et je suis allée me coucher sans me doucher ni manger.
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