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Morgan

Chapitre 2

Rencontre

Erotique
Depuis cette première visite au sex-shop, il y a un an, je me fais jouir très régulièrement avec mes compagnons de jeu. Mais comme Benoît et Tommy ne me suffisent plus, une fois par mois, je vais à Pigalle, dans mon magasin préféré pour acheter de nouveaux articles. Un petit plug anal, un collier et une laisse en cuir, un stimulateur de clitoris, trois godes de toutes tailles et de toutes épaisseurs et deux vibromasseurs ont considérablement enrichi ma collection. De plus, Morgan n’est plus la seule à m’accompagner dans mes plaisirs solitaires, j’ai toute sorte de films maintenant qui vont du sexe basique au SM, en passant par de l’homosexualité tant femmes qu’hommes – j’adore voir un grand costaud se faire prendre par son camarade de jeu et se jouir dessus au moment ultime, je trouve cela plus existant que deux lesbiennes ensemble –, mais mon domaine de prédilection, c’est l’extrême soumission et dégradation de la femme, quand une serpillière à plus de droits qu’elle. Et dans le registre, Morgan a toujours ma préférence, une fois par mois au moins, je visionne ses aventures avec toujours le même plaisir.
Obnubilée par cette mère de famille, j’ai même fait des recherches intensives pour savoir si elle avait tourné dans d’autres films, j’ai téléphoné à la société de production et non, ce n’était qu’un one-shot avec eux et non, ils ne pouvaient pas me donner ses coordonnées, mais par contre, ils voulaient bien les miennes si j’étais intéressée par un tournage. Je raccrochais au milieu de la proposition. Il fallait que je me fasse une raison, je ne rencontrerai jamais mon héroïne.
***
Ces plaisirs solitaires ont un effet inattendu sur ma libido. Avant, quand je faisais l’amour avec Maxence, j’avais énormément de plaisir. C’est toujours le cas, mais il n’y a pas de sel ni de piquant. Je trouve cela fade. Je peux difficilement lui demander de me fesser quand nous sommes en levrette, de me faire une faciale, de me sodomiser ou de me cracher dessus. Le problème est que je ne mouille presque plus lors de nos préliminaires. C’est arrivé à un point que j’ai été obligée d’acheter du lubrifiant pour remédier à ma sécheresse vaginale. Je l’applique quand je sens qu’il veut me faire l’amour et, ni vu ni connu, il baigne dans le bonheur. Un soir, il m’a même dit que c’était de mieux en mieux entre nous. Le pauvre s’il savait... Pourtant, je l’aime de tout mon cœur et j’ai plaisir à le sentir jouir en moi, mais ma perversité n’est pas satisfaite.
***
Parfois, dès le réveil, j’ai l’envie de me faire jouir. Pour remédier à cela, je sors avec mes amis. J’ai d’abord utilisé mon petit plug anal. Avoir cette douce sensation d’être comblée tout en faisant mes courses était délicieux. Je l’ai gardé d’ailleurs tout le reste de la matinée que j’ai passé nue à faire les différentes tâches ménagères.
Depuis cette première fois, j’ai eu plusieurs phases. En ce moment, c’est le cuir qui m’attire. Dernièrement, j’ai acheté un ensemble corset harnais. Les lanières partent du collier, s’ajustent autour de ma poitrine et s’attachent au corset qui enserre ma taille. Je porte un string en cuir et des bas tenus par les jarretelles du corset. Des talons aiguilles de six centimètres complètent ma panoplie. Un foulard et un manteau qui m’arrive un peu au-dessus des genoux sont parfaits pour cacher le tout pour aller faire mon marché.
Déambuler au milieu de la foule, se frayer un chemin, coller sa poitrine contre un homme pour laisser passer une femme avec une poussette, se cambrer pour demander au marchand ce concombre et non celui-ci ou tendre ses fesses pour récupérer ses sacs sans plier les jambes sont des petits plaisirs qui me font mouiller le fond de ma culotte et l’intérieur de mes cuisses.
Le retour en bus est tout aussi excitant : debout contre la paroi du bus bondé, l’idée que mes voisins pourraient découvrir ma quasi-nudité sous mon manteau à l’occasion d’un cahot me fait frémir d’excitation.
Une station avant la mienne, le bus se vide de la moitié de ses voyageurs. Le bus repart et je m’approche de la sortie, je sens dans mon dos la présence d’un homme qui parle fort au téléphone. À peine les portes s’ouvrent-elles qu’il se précipite dehors en me bousculant. Entraînée par mes sacs, je me vois partir en avant, j’avance mon pied droit pour me rattraper, mais ma cheville cède. Je pousse un cri tant de douleur que de peur, me rendant compte que je vais me retrouver étalée par terre sur le trottoir. Une main me saisit par le bras et me tire en arrière. Je me retrouve contre le torse de mon sauveur.
— Vous allez bien, madame ?— Oui, enfin je crois, grâce à vous.
Je me retourne pour le remercier, il ne doit pas avoir la trentaine, son visage est avenant et sa poigne sur mon bras me fait frémir. Il me lâche pour que je puisse descendre, mais ma cheville me fait un mal de chien.
— Attendez, je vais vous aider.

Sans me laisser le temps de réagir, il se saisit d’un de mes sacs et me prend le bras pour que je m’appuie contre lui.Nous sortons du bus tant bien que mal, et nous nous dirigeons vers mon immeuble.
— J’ai l’impression que je vous ai déjà vu, je vous connais ?— Oui, je suis votre voisin de palier.— Oh ! Excusez-moi, je ne vous avais pas reconnu. Vous avez déménagé il y a peu, non ?— Il y a à peine deux mois oui.— Vous vous appelez comment ?— Julien et vous ?— Suzanne.— Enchanté, Suzanne.— Enchantée, Julien.
Nous rions de concert.Arrivés en bas de l’immeuble, il me prend mes sacs et monte les escaliers quatre à quatre, il redescend aussi vite et, à peine essoufflé, il m’aide à gravir les cinq étages. Devant ma porte, il ne veut pas me laisser ainsi, arguant qu’il ne faut pas prendre une entorse à la légère. Mais comment faire, je suis pour ainsi dire nue sous mon manteau, je ne peux l’enlever, ma perversité vient de me jouer un vilain tour.Il m’assoit sur le canapé, dégage mon pied de la chaussure et examine avec soin ma cheville. Ses mains sont fraîches, ses gestes sûrs. Je suis malgré tout en confiance.
— Enlevez votre collant pendant que je vais aller chercher ce qu’il faut.
Sans attendre une réponse de ma part, il sort de mon appartement en laissant la porte ouverte.Là, je suis très mal. Me poser sur mon canapé, encore habillée, n’était pas un problème, mais ne pas enlever mon manteau alors qu’il me soigne peut paraître suspect. Je dégage tout de même mon bas des jarretelles, mais je ne peux le baisser que jusqu’à mon genou. Mon corset m’empêche de me plier plus et ma cheville me fait trop mal pour bouger ma jambe.Julien revient vite, son sourcil arqué est le seul signe de son étonnement face mon bas à demi enlevé. Je suis rouge de confusion quand d’un geste sûr, il m’en débarrasse. Il s’assoit à l’autre bout du canapé et me prend la cheville qu’il pose sur ses cuisses. J’essaye de remettre en place le bas de mon manteau et de refermer mes jambes afin de ne pas lui donner une vue directe sur mon string en cuir.
— Essayez de ne pas bouger, s’il vous plaît, dit-il sans quitter mon pied des yeux.
Il me masse longuement pour bien faire pénétrer la pommade. Ses gestes sont doux, précis et puissants. C’est la première fois que je me fais masser le pied et la cheville aussi bien.
— Vous êtes kiné ?
Ma question le fait sourire.
— Non, j’ai juste eu une mère qui avait tendance à se faire des entorses à tout bout de champ.
Je note l’emploi du passé, est-elle morte ? En attendant d’en savoir plus, je me laisse aller à cette douce sensation. Les yeux mi-clos, je commence insensiblement à rouvrir mes jambes.Il me bande le pied et je me laisse complètement faire. Quand il repose mon pied, je ne bouge pas, je suis bien.Une main se pose sur mon mollet et remonte doucement vers mon genou. Ma peau se couvre de chair de poule, ma respiration s’accélère. La main est maintenant sur ma cuisse, elle tâte ma chair avec gourmandise. J’ai de plus en plus chaud et comme pour répondre à ma muette supplique, la main a quitté ma cuisse pour commencer à défaire la ceinture de mon manteau. Le bouton du bas est enlevé.
Julien se lève et se poste à mes côtés. Un à un, il défait les autres boutons. Une fois fait, il ouvre les pans de mon manteau et découvre mes trésors. Je l’entends hoqueter, il ne s’attendait pas à cela. Je n’ose ouvrir les yeux, j’attends son initiative, je suis toute frémissante, une sueur de femme en chaleur recouvre mon corps.
Une main prend possession de l’intérieur de ma cuisse, l’autre empoigne mes cheveux, tandis que sa bouche tète mon sein gauche. Je ne peux maîtriser un gémissement libérateur. Sa main arrive au niveau de mon string, ses doigts s’insinuent dedans, cherchent leur chemin dans ma toison pubienne et plongent en direction de ma vulve, écartent mes lèvres, trouvent mon clitoris, l’agacent, le pincent, le quittent pour explorer l’entrée de mon vagin. Je gémis, je le supplie de continuer, je feule, je commence à augmenter les vocalises, la réverbération dans la cage d’escalier m’indique que la porte de mon appartement n’est pas fermée, mais je m’en fous, je veux jouir sous ses doigts, je veux que le monde entier entende ma libération. Mon corps se cabre et je jouis comme jamais.
J’ouvre enfin les yeux. Julien s’est relevé et sort son sexe bandé de son pantalon. Je réalise soudain l’énormité de ce que nous venons de faire. Je viens de quasiment tromper mon mari pour la première fois, je ne peux pas laisser cet homme me faire l’amour.
— Non, s’il vous plaît, non. — Tu vas pas me laisser comme ça ? me demande-t-il en se plaçant entre mes cuisses. — Non !
Mon cri a l’effet escompté, il suspend son geste. Il me crache un « salope ! » en pleine figure et quitte mon appartement en se rajustant, me laissant seule en pleurs alors que résonne le claquement furieux de ma porte d’entrée.
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