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Morgan

Chapitre 3

Acceptation

Erotique
Les mains tremblantes, j’appuie sur le bouton de la sonnette. J’attends. Pas de réponse. Je sais pourtant qu’il est là, je l’ai vu rentrer chez lui par le judas. Un deuxième coup de sonnette. Rien.Voilà plus de deux semaines que Julien m’a fait jouir. Plus de deux semaines que Tommy, Benoît et Morgan ne m’apportent plus le même réconfort qu’avant. Plus de deux semaines que Maxence, après lui avoir expliqué que notre voisin de palier m’a aidée et soignée, veut que je l’invite à dîner un week-end. Plus de deux semaines que je retarde ce moment. Plus de deux semaines que je dépéris.
Je comprends son petit jeu, il veut me faire mariner. Très bien. Je vais attendre, accoudée contre la rambarde de l’escalier. Après 2 h 30 d’attente, j’abandonne.Ma nuit est affreuse. Je me réveille souvent et c’est les yeux pleins de sommeil, qu’au matin, je vaque à mes occupations ménagères. Je guette le moindre signe de vie dans la cage d’escalier et je me précipite sur le judas pour voir ce qui se passe. Je vois Julien quitter son domicile à 8h34 et revenir à 11h12. Que fait-il comme métier ? Je me le demande. Je n’ose l’aborder après ce qu’il s’est passé entre nous.
Après déjeuner, habillée d’un chemisier blanc, d’une jupe droite beige et de bottes marron aux talons de 5 centimètres, je sonne à sa porte. Pas de réponse. Je vais devoir encore attendre, mais cette fois, je vais mettre en application l’idée qui m’est venue cette nuit. Les jambes légèrement écartées, les mains dans le dos, la tête baissée, je fais preuve de contrition.
À 16h35, quand j’entends les enfants du 2e rentrer de l’école, je rentre chez moi. J’ai le corps lourd, les épaules et le cou douloureux, mes pieds, mes jambes et mes hanches sont de bois. Mais ce n’est rien en comparaison de mon cœur. Je ne sais plus quoi penser. Dois-je continuer dans cette voie ? Dois-je au contraire passer à autre chose ? Peut-être, mais quoi ? En fait, le vrai problème est là. Qu’est-ce que je peux faire d’autres, sinon attendre.
Ma nuit est encore un véritable calvaire. D’habitude, les ronflements de Maxence sont une musique qui, si elle ne me berce pas, m’amuse beaucoup. Là, j’ai envie de l’étrangler. Je me lève sans faire de bruit et vais au salon. Je reste sans bouger sur ce canapé où Julien m’a fait jouir.
Le sommeil me cueille, juste avant que Maxence ne se lève. Je le sens poser sur mon corps une couverture et sur mon front un baiser. Dans un demi-sommeil, je l’entends se préparer et quitter l’appartement.
Je me réveille vers 10 heures, je me sens nauséeuse. Je n’ai aucune envie d’aller faire les quelques courses du jour. Je préparerai à manger avec ce que j’ai dans le frigo. Une grande tasse de café et une douche plus tard, j’ai enfin les idées un peu plus claires.
Nue, je passe en revue mes différentes tenues. Après un long moment, je choisis un ensemble soutien-gorge, string en dentelle noir, un porte-jarretelles assorti, des bas noirs, un chemisier blanc qui laisse deviner en transparence mes dessous, une minijupe en Skaï, qui arrive un peu plus haut que la lisière de mes bas, et mes talons aiguilles noirs de 7 centimètres. Je me sens très femme fatale ainsi. Je mange un morceau rapidement et je vais sonner à la porte de Julien.
Un mot m’attend sur son paillasson : « à genoux »La directive est on ne peut plus simple. Je sonne et me positionne entre nos deux portes de palier sur mes genoux. Je ne choisis pas la facilité en m’assaillant sur mes fesses, je mets mes cuisses dans le prolongement de mon buste, le poids de mon corps ne se porte que sur mes rotules. Une nouvelle fois, les mains derrière le dos et la tête baissée, j’attends son bon vouloir.
Le temps passe, en même temps que la douleur devient presque insupportable, ma culotte se gorge de mon jus. Je suis excitée comme une folle. Je retrouve les sensations que j’avais au début avec Morgan.
J’entends la porte de l’immeuble s’ouvrir, au même moment, Julien sort de son appartement. Sans me jeter un coup d’œil, il descend les escaliers. La rencontre entre les deux hommes doit se faire entre le 1er et le 2e étage. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais qu’importe, ce que je constate, c’est qu’il a voulu me préserver d’un face-à-face gênant.

Il remonte, un énorme colis dans les bras. Avant de rentrer chez lui, il se retourne vers moi et m’ordonne : « À poil ! ». Il referme la porte derrière lui.Je reste interdite, limite scandalisée, mais si j’étais là, dans cette position, c’était pour une bonne raison. Je prends une grande inspiration, les yeux fermés, je sens que bientôt, mes désirs les plus secrets seront comblés. Les mains tremblantes, je défais un à un les boutons de mon chemisier et le laisse par terre. Mon cœur et mes pensées s’emballent, si un colporteur montait, ou pire la concierge, ma vie serait finie. Pourtant, je dégrafe mon soutien-gorge. Je me relève difficilement et me débarrasse de ma minijupe, les mains de plus en plus tremblantes. Je suis glacée de peur et pourtant, je sens ma vulve s’humidifier un peu plus. Je n’hésite qu’un instant avant de me séparer de mon string. La tension est telle que mes yeux se gorgent de larmes.
J’essaye d’ôter le plus rapidement possible le reste, mais ma vision est brouillée et mes mains tremblent tellement que je déchire un bas et n’arrive pas à dégrafer mon porte-jarretelles, finalement, en me tortillant, j’arrive à le faire glisser le long de mes jambes.
Je suis nue dans ma cage d’escalier. Des larmes coulent sur mes joues. Je me remets à genoux, les mains dans le dos. La tête basse. Je supplie silencieusement mon tourmenteur de me libérer de ce supplice avant que je ne flanche.
Je sursaute et ne peux réprimer un petit cri de surprise en entendant le couple de retraités qui habite juste en dessous de chez moi, sortir de leur appartement. S’il leur prend l’idée de monter pour me demander du sel comme ils le font parfois, je suis définitivement perdue. Mais non, ils descendent lentement les marches en se chamaillant comme d’habitude.
J’ai si peur que mon corps se couvre d’une sueur glacée. Je plante mes ongles dans mes mains pour essayer de maîtriser mes tremblements. Mes larmes coulent maintenant de mes joues à mes seins. Je suis au bord de la rupture. Je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps. Je recommencerai demain. Mais non, demain, c’est samedi. Il me faudra attendre lundi pour reprendre position à cette place. Attendre tout un week-end. Le temps passera lentement, je le sais, et je m’en voudrai de ne pas être restée plus longtemps. Et lundi, que me demandera-t-il en plus ?
Perdue dans mes pensées, je n’ai pas tout de suite vu la porte s’ouvrir sur un petit couloir désert. Mon cœur bat la chamade. C’est enfin le moment. Il n’y a personne, mais une porte ouverte, c’est une invitation.
Je commence à me relever avec difficulté, mais je me stoppe rapidement. Julien m’a écrit noir sur blanc d’être à genoux, je dois donc rentrer chez lui ainsi.Comme un serpent qui vient de muer, je laisse derrière moi mes oripeaux et c’est un genou après l’autre que j’avance vers le but ultime de ma déchéance, la tête basse en signe d’acceptation de mon destin.
Le parquet flottant de l’entrée, vide de toute présence, soulage un instant mes rotules endolories après la dureté du faux marbre froid du palier. La porte se referme. Il était caché derrière. Je sens son regard sur moi.
— Qu’est-ce que tu veux ?
Ce que je veux ? En voilà une bonne question. Je ne le sais pas moi-même. Je veux jouir ! Je ne veux pas tromper Maxence. Je veux être rabaissée plus bas que terre comme ces femmes dans ces vidéos dont je m’abreuve depuis un an. Je veux être auprès de mon mari.
— Alors ?— Je veux être à vous.
Mon Dieu ! Je viens de le dire.Il passe devant moi. Il est tout aussi nu que moi.
— Puisque tu es à bonne hauteur, fais ton travail.
Ça a le mérite d’être clair. Son sexe est semi-rigide, il est beau, il semble légèrement plus épais que celui de Maxence. J’approche mes lèvres et dépose un léger baiser sur son prépuce. Ma langue récolte une goutte translucide de son méat urinaire. Son pénis est doté d’une vie propre, il frémit, se redresse par petits à coups. J’entrouvre les lèvres et le prends doucement en bouche. Je veux savourer ce moment divin où il grossit et se rigidifie sous les assauts de ma langue.
Julien soupire d’aise, ses mains emprisonnent mes cheveux. Il commence à imprimer à ma tête un va-et-vient de plus en plus rapide et profond. Il se moque de mon plaisir, seul le sien compte. J’ai beau coller ma langue contre mon palais au fond de ma gorge, son gland se fraye un passage jusqu’à la naissance de mon larynx. Je suis obligée de le repousser pour tousser, cracher des glaires et surtout ne pas vomir. Je vais à peine mieux que Julien reprend son pilonnage. Des filets de bave s’échappent de la commissure de mes lèvres pour s’étaler sur ma poitrine. J’ai du mal à respirer, je panique et pourtant, je sens mon sexe dégouliner de plaisir.
Il sort sa queue le temps que je reprenne mes esprits.
— Tu l’aimes ma bite hein ?— Oui, réussis-je à dire entre deux respirations.— Répète-le !— J’aime... J’aime votre bite.
C’est la première fois de ma vie que j’utilise ce terme. Étrangement, j’en suis toute chamboulée.
— Plus fort !— J’adore votre bite !!!
Je crie ma dévotion à son membre à lui et à la terre entière.
— Puisque c’est comme ça...
Il m’enfonce une nouvelle fois sa queue. La progression est plus aisée et c’est presque sans douleur et sans difficulté que mes lèvres et mon nez se perdent dans ses poils pubiens.
— Tu es une bonne salope, rugit-il avec satisfaction.
Il reprend son va-et-vient avec plus d’ampleur. Il se sert de ma bouche comme d’un sexe. La sensation est magique, ma main se pose sur mon clitoris et commence à le branler.
— N’en perds pas une seule goutte, salope, grogne-t-il en arrosant mon palais de sa semence.
Tout en avalant, je suis terrassée par la jouissance. C’est la première fois que je goûte du sperme. C’est aussi bon qu’écœurant. Je crois que je vais vite devenir accro. Je tète son méat afin de ne perdre aucune goutte comme il me l’a ordonné.Essoufflé, il me tend la main.
— Viens.
Je m’en saisis pour me relever difficilement. Il m’emmène dans son salon où il me laisse contre sa table à manger.
— Assis-toi dessus.
Lui va s’installer dans un fauteuil non loin de moi. Nous nous faisons face sans un mot.
— Écarte les jambes ! Tire sur tes lèvres, que je vois ta chatte !
Sans pudeur, aucune, j’exécute ses injonctions : je sors mon clitoris de son capuchon protecteur, j’écarte mes petites lèvres, j’élargis l’entrée de mon vagin, j’exhibe mon anus, je me sodomise avec un puis deux doigts. Le souffle court, j’accepte ces choses abjectes de cet inconnu. Je me libère de ma frustration, je vis enfin pleinement le fantasme qui me taraude depuis que j’ai découvert les aventures de Morgan, être soumise à un homme.Je suis en chaleur, la sueur perle entre mes seins, mes aréoles sont fripées de désir, mes tétons pointent outrageusement, l’intérieur de mes cuisses est luisant de mes sécrétions vaginales. Mes doigts vont de plus en plus profond dans mon fondement tandis que de mon autre main, je me branle sans vergogne. Je vais jouir, le plaisir arrive, je jouis dans un cri de bête sauvage. Quand je rouvre les yeux, il est devant moi, le sexe dressé.
— Tu veux ma queue dans ta chatte ?— Oui.
Ma voix n’est que murmure chargé d’une envie débordante de se faire prendre.
— Tu veux qu’une autre queue que celle de ton mari visite ta boîte à mouille ? — Oui ! — Quoi oui ? — Je veux qu’un autre pénis que mon mari me prenne. — Arrête avec tes mots trop polis. Je te veux chienne, m’ordonna-t-il en me tenant fermement par les cheveux.
Que je sois chienne ? Que je sois vulgaire ?
— Je veux ta bite dans ma fente, je veux que tu me fasses jouir comme jamais mon cocu ne l’a fait. — Pas trop mal. Tiens.
Il me donne un préservatif. Je le lui enfile avec empressement. Il me laisse positionner sa queue à l’entrée de ma grotte et d’un seul mouvement brusque, il prend possession de mon bastion. Je crie de plaisir à l’écartèlement de mes chairs. Il me pétrit les seins. Mes bras autour de son cou, nous nous embrassons avec fougue, nos langues et notre salive se mêlent. Il me retourne, penchée sur la table, le cul bien en l’air, il m’oblige à m’écarter les fesses. Frémissante, j’attends son bon vouloir. Enfin, il s’enfonce en moi. Il me claque les fesses. Mes cris sont de douleur et de plaisir mêlés. Je jouis une première fois, mais lui continue son pilonnage intensif. Je grogne sous ses assauts, jamais un de mes amants n’a été aussi endurant que lui. Il plante son pouce dans mon cul, je crie de surprise. La sensation n’est pas la même quand je fais la même chose avec Benoît et mon plug. Le plaisir revient en force, cette fois, je vais être emportée par un véritable tsunami, je le sens.
Je l’exhorte à tenir encore un peu alors que son souffle se fait plus rapide. Il jouit au moment où je m’effondre, terrassée par le plus bel orgasme que je n’ai jamais éprouvé. Il vide le préservatif sur mes fesses en m’interdisant de prendre une douche avant demain. Il me ramène à la porte d’entrée et m’embrasse profondément avant de me laisser partir. Je récupère mes habits sur le palier et rentre chez moi, complètement déboussolée.
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