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Morgan

Chapitre 5

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SM / Fétichisme
Le lendemain de cette soirée mémorable, Maxence a la tête des mauvais jours. Le nez plongé dans son bol de café, il me regarde à peine.
— Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ?— Rien, rien.— Ne me dis pas rien, je te connais, qu’est-ce qui te chiffonne ?
Pas de réponse de sa part, il rentre un peu plus la tête dans ses épaules. Je me rends compte qu’il a des doutes, je décide donc d’improviser.
— C’est à cause d’hier soir ?
Piqué au vif, il me regarde enfin dans les yeux. Je peux y lire de la souffrance et de la haine.
— J’ai aimé ce que nous avons fait, tu sais.— Ce que nous avons fait ? répète-t-il étonné.— Oui, ce que nous avons fait... Ne me dis pas que tu as tout oublié ? lui demandé-je avec un soupçon de reproche dans la voix.
Il baisse une nouvelle fois la tête. Son front se plisse d’inquiétude. Son regard cherche dans le vide une explication à mes paroles. Je le sens vaciller, c’est le moment pour moi de porter l’estocade.
— Tu sais, c’est la première fois que nous faisons l’amour aussi... sauvagement. Peut-être était-ce dû à l’alcool. Nous lâcher ainsi, jamais nous ne l’avions fait. Je crois que pour y parvenir une nouvelle fois, il nous faudra boire encore beaucoup, dis-je avec un petit sourire coquin en posant ma main sur la sienne.— Nous... Nous l’avons fait à trois ? Finit-il par demander après un temps.— Comment ça à trois ? Nous n’étions que tous les deux, répondis-je avec colère.
Jouer la pudibonde me vient naturellement, mais je sais que je joue avec le feu.
— Tu penses que nous avons fait l’amour à trois ? Avec Julien ?
— Non, que tu... Qu’il... Enfin que...— Tu crois que je t’ai trompé avec Julien ?
Cette fois ma voix est montée dans les aiguës à une vitesse folle.
— Mais tu n’es pas bien Maxence Durand.
Je l’appelle toujours par son prénom et son nom quand je suis en colère contre lui. Et sans faire un démentir plus approfondi, je quitte la pièce en allant dans notre chambre en claquant la porte derrière moi.Quand nous nous disputons, c’est toujours lui qui fait le premier pas. Je n’ai donc qu’à l’attendre dans la position de la femme bafouée : allongée sur le lit et dos à la porte. Il me rejoint une vingtaine de minutes plus tard. Je ne me retourne pas. Il s’assoit derrière moi et pose délicatement sa main sur mon épaule.
— Je m’excuse Suzanne, j’ai dû mélanger mes rêves avec la réalité.— Ah parce que tu rêves que je te trompe avec le voisin maintenant ?
Ma voix est blanche, glaciale.
— Non, bien sûr que non. Ce que je voulais dire c’est que dans mon rêve alcoolisé, tu me trompais.
Le silence se fait. Aucun de nous deux ne bouge.
— Je te trompais comment ? finis-je par demander.— Euh... Eh bien, tu étais à quatre pattes et il te donnait des fessées et puis...— Et puis ?
Je lui presse la main pour l’aider à continuer.
— Il te sodomisait, dit-il dans un souffle.— Je vois.
Je me retourne enfin et le regarde dans les yeux. Je caresse sa joue. Je veux le réconforter devant tant de tristesse.
— Hier, après que Julien soit parti. Nous sommes allés nous coucher. Tu as commencé à vouloir faire l’amour, mais j’avais envie de dormir. Tu as insisté et j’ai fini par accepter. Au début, ça a été très classique et puis tu as voulu me prendre en levrette. Là, tu y es allé fort et tu m’as donné des fessées.— C’est pas vrai ? me demande Maxence effondré.— Si, au début j’étais gênée, mais je dois bien avouer que j’ai fini par aimer ça, dis-je avant de baisser la voix avant de continuer. Et j’ai tellement aimé ça que je t’ai même demandé d’y aller plus fort.
Il ne répond rien, son regard est vide, perdu à la recherche de souvenirs dont il ne se souvient pas et dont il ne risque pas de se souvenir.
— Je crois que l’alcool nous est monté à la tête. Mais tu sais, je ne regrette rien, c’était vraiment fabuleux.
Je l’attire à moi et je l’embrasse tendrement. Je viens de me dédouaner sur lui et je me déteste plus pour ça que pour mes incartades avec Julien. Finalement, nous faisons la paix et nous passons cette journée du dimanche à être au petit soin l’un pour l’autre et le soir nous faisons l’amour sans sauvagerie.
***
Mardi matin, en descendant mes poubelles, je croise dans l’escalier ma voisine retraitée qui habite juste en dessous de chez moi. Elle est allée chercher son courrier et elle peine à remonter chez elle. Je pose mon sac et l’aide à gravir les marches les unes après les autres.
— Merci Suzanne, vous êtes un ange.— Mais non, madame Legendre, n’importe qui le ferait à ma place.— Oh non ! Pas n’importe qui Suzanne, pas n’importe qui.
Nous arrivons devant sa porte. Elle me saisit le bras et m’attire à elle.
— Faites attention Suzanne.— À quoi madame Legendre ?— Nous vous avons entendu samedi soir quand euh...
Je me glace automatiquement. Qu’ont-ils entendu exactement ?
— Je suis désolée que v...— Ne vous excusez pas Suzanne. Mais il ne faut plus laisser Maxence vous frapper comme ça.
Je ne sais pas quoi dire. J’ai peur de comprendre ses sous-entendus.
— Vous croyez qu’il... qu’il m’a violée ?
Elle hoche la tête avec tristesse.
— Ce n’est pas le cas, madame Legendre.— Oh ! On dit ça.— Nous avions bu et dans l’euphorie de l’alcool nous avons... expérimenté des choses. Mais jamais Maxence ne me ferait quelque chose sans mon accord plein et entier.
Elle ne me répond pas. Mais je lis dans ses yeux la certitude farouche qu’elle a raison. Je ne peux tout de même pas laisser une rumeur de viol salir Maxence.
— Vous savez madame Legendre. C’est moi qui lui ai demandé de me fesser, c’est moi qui lui ai demandé d’y aller plus fort. On pourrait presque dire que c’est moi qui l’ai violé pour que j’obtienne ce que je voulais. Et vous savez quoi ? Je me penche à son oreille. J’ai aimé être soumise à mon homme.
Elle est aussi blanche qu’un linceul. Ses joues tremblent d’indignation. Elle me regarde avec horreur.
— Bonne journée, lui dis-je avec un grand sourire et je repars chercher mon sac pour le jeter.
J’ai bien fait, me dis-je en passant la porte qui mène à la cave je préfère passer pour la salope que je suis que Maxence pour un violeur.L’odeur du local poubelle est toujours aussi écœurante. La lumière y est chiche.
— Tu en as mis du temps, maugrée Julien dans mon dos.— J’ai été retenue par madame Legendre.
Je lui explique alors rapidement la situation.
— Allez, hop ! Hop ! m’ordonne-t-il sans aucune considération pour mes propos.
Obéissante, mais tremblante et à l’affût du moindre bruit, je me défais de ma robe pour me retrouver nue à l’exception de mon porte-jarretelles, de mes bas et de mes talons aiguilles. Il me fait sortir du local poubelle. Nous sommes au milieu du couloir de la cave.
— Montre-moi ton cul en prenant appui contre le mur.
J’obéis avec célérité et me penche en avant tout en cambrant mes reins.
— Écarte les jambes !
Mes talons claquent à mon changement de position. Je commence à avoir chaud. De grosses gouttes de sueur coulent le long de mes flancs. Mes seins se contractent de désir. Ma vulve est trempée de sécrétions. La truie est de retour. Un flash illumine la scène dans un claquement caractéristique. Je me retourne.
— Qu’est-ce que tu fais ? — Des photos.
Ma question était rhétorique et non factuelle, tout le contraire de sa réponse. Il a en main un appareil professionnel.
— Je ne veux pas être prise en photo. — Tu préfères être prise tout court. — Je ne plaisante pas Julien. — Ce ne sont que des photos. — Qui peuvent se retrouver sur le Net. — Regarde, on ne te reconnaît pas.
Il me montre l’écran LCD au dos de son boîtier. J’y vois une femme de dos qui montre son cul, on devine le dessin de sa vulve, elle pourrait être n’importe qui.
— Contente ? — Oui, lui dis-je nullement convaincue. — En position !
Je reprends la pose et il me mitraille de dos, de côté, en gros plan ou de loin. À chaque fois, je fais bien attention à ne pas montrer mon visage.
— Tourne-toi ! — Non ! — Tourne-toi, je ne te photographierai pas la tête. Promis.
Bon gré, mal gré, je finis par lui obéir en gardant une main devant mon visage.
— Fais un effort Suzanne. — Non. — Comme tu voudras.
Il prend une photo et me la montre. Je suis nue, face à lui, mais totalement méconnaissable, il m’a coupé la tête au niveau du cou.
— Tu vois, je te l’avais promis. Rassurée ?
Je ne réponds pas, mais mon silence fait office d’acceptation. Les pauses se succèdent au rythme des ordres de mon maître : jambes écartées, me pétrissant les seins, tirant sur mes grandes lèvres, allongée à même le sol exhibant l’entrée de mon vagin ou assise sur les marches deux doigts dans la chatte et bien d’autres positions les plus dégradantes les unes que les autres. À chaque fois, si je ne cache plus mon visage, je tourne la tête au maximum pour être difficilement reconnaissable.
Comme son appareil photo permet de faire des films, il ne se prive pas d’immortaliser les scénettes qu’il me fait subir : mon clitoris branlé, mon cul doigté, mon postérieur fessé ou encore mes petits seins claqués. Rien n’échappe pas à cet œil inquisiteur.
Je suis si excitée que quand Julien sort son sexe, je le prends en bouche à son ordre sans plus prendre garde aux flashs. Je le suce avec dévotion, j’aime de plus en plus sentir sa colonne de chair dans ma bouche, lécher sa hampe sur toute la longueur, gober ses couilles avec délicatesse. Tout cela est immortalisé en gros plan par mon maître.
Il me ramène dans le local poubelle, il me fait prendre appui contre le conteneur, je me cambre au maximum pour faire ressortir mon cul. Il présente sa queue à l’entrée de mon sexe et d’une seule poussée, il m’enfile jusqu’à la garde. Je grogne mon plaisir d’être enfin prise.
À sa demande, je l’implore, en regardant bien en face l’appareil photo, en mode vidéo, de me baiser, de me ramoner violemment la chatte et d’exploser mon col de l’utérus. Sans attendre, il s’acharne à combler mes attentes en tirant mes cheveux en arrière pour que je creuse un peu plus mes reins. Sa main droite me fesse le cul. J’ahane de douleur et de plaisir mélangé. Je suis véritablement au Nirvana.
Il se vide enfin en moi dans un grognement guttural, je le rejoins très vite en pleurant de bonheur. Mais il n’y a nulle trace de tendresse de sa part. Il se rhabille et me quitte aussitôt sans même me jeter un regard.
Je mets du temps à reprendre mes esprits. Je me rhabille et rentre chez moi lentement. Je me demande si je ne viens pas de donner à Julien un moyen de pression avec ces photos et ces films.
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