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Morgan

Chapitre 6

Proposition

SM / Fétichisme
Voilà maintenant trois mois que Julien est mon amant. À chaque fois que nous nous voyons, il me filme ou me photographie. Si j’ai toujours aussi honte de m’exposer ainsi, c’est presque devenu une chose naturelle. Souvent, il me montre le résultat de ces moments : mon visage en gros plan en train de jouir, sa queue me pénétrer, mes mains qui écartent mes fesses pour exposer un plug logé dans mon anus ou encore mes petits seins maltraités par des claques retentissantes. J’aime cette dégradation exhibitionniste, d’autant plus que bientôt, tout cela prendra fin, il me faudra trouver un travail qui ne m’en laissera plus le temps. Je profite donc de tous ces moments de luxure avant de retourner à une vie morne et sans grands intérêts.
***
Ce samedi matin là, je suis en train de passer la serpillière dans le salon lorsque Maxence rentre des courses comme un cyclone dévastant tout sur son passage.
— Suzy, j’ai trouvé la solution ! m’annonce-t-il guilleret en marchant au milieu de la zone que je viens juste de nettoyer et où se trouvent maintenant les empreintes noires de ses chaussures.— Sors de là, Max, tu es en train de tout saloper.— Hein ? dit-il sans comprendre. Ah, oui, pardon, finit-il par s’excuser après avoir constaté les dégâts.
La tête dans les épaules, il se recule en zone moins humide. Agacée, j’efface ses traces en lui tournant ostensiblement le dos.
— Qu’est-ce que tu voulais me dire ?— J’ai croisé Julien au supermarché.
Au nom de mon amant, mon cœur rate un battement et mes mains se crispent sur le manche en bois.
— Et alors ?— Nous avons discuté de choses et d’autres. Et notamment de son travail. Son activité lui prend de plus en plus de temps, il va devoir engager quelqu’un pour se délester de la partie administrative, répondre aux clients, etc.— Et alors ?— Et si tu postulais ?— Quoi ?!
Je me retourne et je constate qu’effectivement, il est sérieux. Mon mari veut me jeter dans les bras de mon amant.
— Mais je n’y connais rien en organisation de voyage.— Et alors ? Il t’apprendra.
— Ça ne serait pas un peu bizarre d’habiter juste à côté de son patron ?— Tu t’y feras.— Les gens risquent de jaser.— Qu’ils jasent.— Et toi ? Ça ne te pose pas de problème ?— Suzy, j’ai confiance en toi. Et puis, es-tu attirée par lui ?— Il est beau garçon, mais je ne me sens pas l’âme d’une cougar.— Et bien tu vois, c’est réglé. Je vais le chercher.— Tu... Tu lui en as déjà parlé ?— Non, bien sûr que non, je voulais d’abord savoir si tu étais partante.
Et sans attendre plus longtemps, il sort en fermant la porte derrière lui. Je suis totalement désarçonnée, tout cela va beaucoup trop vite. Mon cerveau travaille à toute vitesse. Cette perspective est alléchante à plus d’un titre, non seulement je gagnerai un salaire, mais je pourrai voir Julien en toute légitimité, sans que cela ne pose de problème. Je pourrai continuer à avoir une double vie. Il y a pourtant un problème qui me vient immédiatement à l’esprit : cette relation m’allait très bien, car je savais qu’elle devait prendre fin incessamment, mais, maintenant qu’elle risque de s’éterniser, ne va-t-elle pas m’éloigner de Maxence ? Je l’aime, il est l’homme de ma vie, et ce bien qu’il ne m’apporte qu’une faible part du plaisir sexuel que je recherche.
La porte d’entrée s’ouvre et me coupe dans mes pensées. Il y a quelque chose de perturbant à voir ces deux hommes qui utilisent mon corps de manières si différentes l’un à côté de l’autre. Maxence invite Julien à prendre place à la table de la salle à manger.
— Tu veux boire quelque chose ? Café ? Thé ? Jus d’orange ? Eau ? — Un jus d’orange s’il te plaît. — Suzanne ? — Je vais me faire un café. — Non, c’est bon assieds-toi, je m’en occupe.
Je n’aime pas quand il est comme ça. J’ai peur que toutes ces choses qu’il m’a dites précédemment ne soient qu’un prétexte pour nous avoir mon amant et moi dans la même pièce afin de mieux nous confondre.
— Quand tu m’as parlé de ton besoin de recruter quelqu’un, j’ai tout de suite pensé que Suzanne pouvait faire l’affaire, commence-t-il sans préambule.
Pendant les cinq minutes qui suivent, il expose son idée, faisant les questions et les réponses, tout en continuant à préparer les boissons. À un moment, Julien se tourne vers moi et me fait un clin d’œil. Qu’est-ce que cela veut dire ? A-t-il tout manigancé ? A-t-il parlé volontairement à Maxence de son besoin d’un employé dans l’espoir que mon mari me propose à ce poste ? Mais alors, pourquoi ne pas m’en parler ? Tout cela n’est-il pas un peu trop machiavélique ? Je ne sais vraiment plus quoi penser. Maxence finit son exposé quand il pose les boissons sur la table.
— Qu’est-ce que tu en penses ? — Eh bien, cela m’a l’air d’être une bonne idée, mais toi Suzanne, tu te sens capable de faire ce métier ? — Je ne sais pas ce que je devrais faire. — Oh, rien de bien compliqué.
Et le voilà parti dans l’explication du poste et des compétences qu’il exige. Et effectivement, il n’y a rien de bien insurmontable. Le seul réel point noir est la relation client. Au vu de ma timidité, je sais que je vais devoir me faire violence. Je lui explique mes craintes et la discussion s’éternise.
— Il commence à se faire faim, tu manges avec nous Julien ? propose Maxence.— Avec plaisir, mais je vous invite au restaurant. — On peut manger quelque chose ici, tu sais. — J’insiste, vous me sortez de la panade, c’est le moins que je puisse faire, non ?
Nous nous rangeons à son argument et nous nous donnons rendez-vous dans 20 minutes, le temps pour tout le monde de se préparer, enfin surtout moi qui suis vêtue de ma tenue de ménage : t-shirt bleu marine informe, legging noir et chaussures plates. Je file dans la salle de bain. Quand je sors de la douche, je vois que j’ai reçu un SMS.
[SMS=Julien]
— String dentelle noir, soutien-gorge et porte-jarretelles assortis, robe bordeaux, talons aiguilles et petit boléro noir.
Il a bien mémorisé ma garde-robe. Nue, je me précipite dans la chambre. Dans le salon, Maxence me presse de me dépêcher. Je m’habille avec soin et je file dans la salle de bain pour mettre du fard à paupières, mon rouge à lèvres brun et un petit coup de brosse final pour les cheveux.Quand j’arrive devant mon mari, il en a la langue qui pend.
— Tu es à tomber. — Jaloux ? — Un peu oui. — Je ne vois pas pourquoi ? C’est toi qui profiteras de tout ça quand on rentrera.
Nous embrassons avec passion, mais nous devons nous vite nous séparer pour être à l’heure. Nous retrouvons Julien qui sort en même temps que nous de son appartement.
— Prêt ? nous demande-t-il sans s’attarder plus que de raison sur la tenue qu’il a exigée. — Prêt ! répondons-nous en cœur. — Alors, c’est parti !
Maxence et moi n’ayant pas de voiture, nous prenons donc le véhicule de Julien. Je suis assise à l’arrière. Le trajet est joyeux, nous rions tous les trois comme de bons copains que nous commençons à devenir. Souvent mon regard croise et soutient celui de mon amant.
Il se gare dans un parking souterrain du 1er arrondissement et nous emmène dans un restaurant thaïlandais non loin de là.
— Ce n’est pas le plus typique de Paris, mais c’est un bon début pour découvrir cette cuisine.
Malgré l’heure un peu tardive, la salle est presque pleine. La serveuse nous installe à une table dans un renfoncement proche du bar. Julien nous fait face, il nous guide pour choisir nos plats. Après la commande, Max s’éclipse pour aller aux toilettes.
— Enlève ton string !
L’ordre claque sans préambule.
— Maintenant ?
Je lui jette un regard affolé.
— Oui maintenant.— Mais j...— Écoute-moi bien salope, si tu ne veux pas finir caissière au supermarché du coin, tu fais ce que je te dis.
Ses mots sont d’une violence extrême. J’en ai le souffle coupé. Mais surtout, je sens mon sexe s’humidifier. J’aime quand il m’humilie ainsi.Les mains tremblantes, je relève discrètement, enfin j’espère, ma robe pour me saisir du bord de mon dessous. Je me tortille pour passer le barrage de mes fesses. Je dois être rouge de honte. Julien me regarde avec cette assurance qui le caractérise. Il a son portable à la main, il est en train de me filmer discrètement. Je me soulève pour dégager de mes cuisses mon string entortillé.
— Dépêche-toi, ton mari ne va pas tarder.— Je fais ce que je peux monsieur.
Enfin, il est au niveau de mes genoux. Je laisse faire la gravitation pour le passage de mes mollets, je dégage l’un de mes pieds et je soulève l’autre pour m’en saisir.
— Ça y est.— Pose-le sur la table.
Tremblante, humiliée et honteuse, la tête dans les épaules, j’obéis. Il se saisit de la boule de tissu et l’étale comme il faut. Il n’y a pas de doute sur sa fonction et sur l’identité de sa propriétaire. La serveuse arrive sur ces entrefaites et sert nos apéritifs. Elle ne commente pas ce qu’elle voit, mais son regard sur moi en dit assez long. J’aimerais tant être une petite souris. Des clients passent à côté de nous pour payer leur note. L’une des femmes remarque cet ornement incongru, le montre à son amie. Elles s’esclaffent et me jettent des regards moqueurs, je n’entends pas ce qu’elles disent, mais le ton méprisant employé est bien suffisant. Ma vision se brouille, mes yeux se remplissent de larmes.
— Soit fière de ce que tu es.
La voix de Julien est comme un phare dans la nuit. Elle me guide, elle m’aide à me sentir plus forte. J’éponge mes yeux avec ma serviette et je regarde ces deux mégères dans les yeux. Oui je suis un salope qui trompe son mari, qui exhibe ses dessous à tous, qui se fait photographier et filmer dans des postures indécentes. Tout cela est vrai, mais moi au moins j’ai trouvé ma voie, je ne suis pas une petite pouffiasse qui n’a jamais rien fait de sa vie. La gêne a changé de camps et elles s’éloignent sans plus me regarder.
— C’est bien, je suis fier de toi.— Merci Monsieur.
Max émerge enfin de l’escalier menant aux toilettes. Dans un geste naturel, Julien récupère mon string et le hume un instant avant de le mettre dans sa poche au moment où mon mari nous rejoint. Nous trinquons à la future collaboration entre Julien et moi.
— Qu’elle soit enrichissante !— Que Dieu t’entende Maxence.
Je n’ose rien ajouter de plus, il y a trop de sous-entendus dans ces phrases.
La suite du repas est moins stressante, du moins au-dessus de la table. Nous devisons de tout de rien et mon amant fait boire mon mari plus que de raison. Par contre, sous la table, ce sont les grandes manœuvres, mes jambes sont le centre de toutes les attentions : d’un côté, Max me caresse la cuisse tandis que de l’autre, Julien me fait du pied. Face à cette double sollicitation, ma vulve se gorge de désir et, sans string pour arrêter mon jus, j’espère ne pas tacher ma robe. La peur me taraude malgré tout, pourvu qu’aucun des deux ne se rende compte du manège de l’autre.Après le dessert, je vais aux toilettes me rafraîchir, l’alcool et l’excitation sexuelle m’ont fait un peu trop d’effets. Dans les escaliers, je reçois un texto.
[SMS=Julien]
— Envoie une photo de toi en train de pisser !
Cette demande est si triviale que je reste ainsi sans bouger. Mais un ordre est un ordre. Je rentre dans la cabine. Et j’ai envie de faire plus. J’enlève ma robe, je l’accroche à la poignée de la porte. Je dégage ma poitrine de mes bonnets et je m’installe. Mais on voit à peine mes poils pubiens, alors mon urètre. Je me lève donc, essaye de viser et me soulage en soupirant de contentement. Je filme le tout d’une main, tandis que l’autre pétrit un de mes seins. Je termine dans un gémissement de satisfaction.
— J’espère que cela vous convient, Maître.
Et je coupe.C’est la première fois que je l’appelle ainsi. Cela lui va bien je trouve. J’envoie ma vidéo et me dépêche de me rhabiller.
Sur le chemin du retour, Max somnole gentiment à l’avant. Je croise le regard de Julien dans le rétroviseur. D’un geste brusque, il le baisse. Il doit avoir une vision de mon entrejambe. S’il n’est pas formulé explicitement, l’ordre est bien réel. Excitée de me montrer ainsi dans une voiture avec mon mari somnolant à l’avant, je remonte ma robe et écarte les jambes. De mes doigts, j’écarte mes grandes lèvres et exhibe ma vulve. Doucement, je commence à me caresser le clitoris. Autour de nous, la ville défile, les passants se promènent, les feux rouges succèdent aux feux rouges. J’aime me donner du plaisir au milieu de cette foule. Ma respiration devient de plus en plus profonde, je gémis doucement. J’espère presque être surprise. Je pose mes deux pieds sur les portières arrière, ainsi exposée, j’avance mes fesses sur le bord de la banquette et, de mon ongle, je griffe mon petit bouton vicieusement.
Je m’en moque du monde qui nous entoure, je me moque de mon mari les yeux mi-clos, plus rien ne compte, que mon plaisir et la vision que j’offre à mon Maître. Je m’enfonce deux doigts dans le vagin tout en m’acharnant sur mon clitoris. La jouissance me cueille à un feu rouge, un motard est à ma hauteur en interfile, il veut tellement se frayer un chemin qu’il ne remarque pas mes jambes trembler, mon bassin donner des petits coups vers l’avant et mes lèvres grandes ouvertes hurlant un cri muet. Julien, lui, n’a rien raté de ma prestation.
Ce n’est qu’arrivé au parking que je me rajuste avant de sortir de la voiture. La somnolence de Maxence lui a remis le pied à l’étrier.Nous nous séparons donc sur le palier de nos appartements respectifs. J’ai un regard désolé pour Julien, ce n’est pas lui qui va profiter de mon excitation. Mais finalement, moi non plus. Max veut regarder le match de rugby. Tant pis pour lui.
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