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La Muse

Chapitre 5

Erotique
Chapitre 5 : Le massage : premiers émois

Cécile m’enduisit d’huile. Elle commença par mon ventre, descendant sur mon pubis touffu puis ses doigts remontèrent rapidement vers mes seins. Elle les malaxait avec douceur, effleurant de temps en temps mes tétons durcis. En moi, il se passait quelque chose d’inconnu : le désir. Un désir qui ne finissait pas de monter chaque fois qu’elle faisait rouler mes tétons entre ses doigts. Dans mon bas-ventre, une véritable fournaise me faisait onduler. J’avais chaud. Je ne m’entendais pas gémir, je ne me voyais pas frissonner mais je sentais encore plus les doigts de Cécile glisser le long de ma fente. Ma minette transpirait d’envie, j’étais inondée de cyprine suintante de ma vulve encore vierge.
Les doigts de Cécile avaient pris possession de moi et butaient contre mon hymen. Dans le casque, la musique devenait plus rapide ; mes tétons subissaient les pincements qui augmentaient aussi d’intensité ainsi que le va-et-vient des doigts dans mon antre. Je devenais folle de désir… En moi se produisit une chose que je ne connaissais pas jusqu’alors : une puissante décharge qui envahit tout mon corps d’un seul coup. Je serrai les poings et les dents pour ne pas crier. Je me raidis. Je suais à grosses gouttes, j’étais secouée comme une poupée de chiffon ; que c’était bon, infiniment bon…
Mon orgasme dura longtemps. Cécile laissa ses doigts en moi en appuyant sur mon pubis ; je ne pouvais plus bouger mon bassin. Elle continua à me pincer les tétons pendant toute la durée de cet orgasme. Quand le calme fut revenu, j’étais heureuse mais épuisée ; elle continua son massage comme si de rien n’était, et je me suis endormie.
Une main sur mon épaule, un casque qui s’enlevait ; le loup disparut.
— Bon anniversaire, Jennifer.
Au son de cette voix sensuelle, j’ouvris les yeux. Elle était là au-dessus de moi, les yeux coquins et le sourire sensuel. J’eus envie de l’attraper, de lui prendre la tête, de lui offrir ma bouche ; elle posa son doigt sur mes lèvres et me dit en tenant mon peignoir ouvert :
— On passe à la suite ?
Enroulée dans mon peignoir, je la suivis jusqu’à la partie coiffure du salon. Elle m’installa sur un fauteuil à un poste où on lave les cheveux, et interpella une collègue :
— Lili ? Tu t’occupes de mademoiselle ; fais-la-moi belle. Jennifer, je vous reprends après pour la manucure ; à tout à l’heure.
Maman avait disparu du salon ; peu importe : ici, j’étais bien. La coiffeuse me lava les cheveux ; ils en avaient grand besoin. Une fois l’opération terminée, elle m’installa à un poste de coiffure.
— Que voulez-vous faire, Mademoiselle ? — Je ne sais pas, lui répondis-je.

J’étais encore plongée dans ce qui venait de se passer et me foutais royalement de comment serait ma coupe de cheveux.
— Vous me laisser faire ?— Oui, pas de souci.
Je la laissai œuvrer à sa guise. Après avoir épointé mes cheveux, elle me fit une jolie coiffure un peu gonflante. Cécile me récupéra pour la séance de manucure.
— Alors, Mademoiselle, tout va bien ? Le massage vous a plu ? me demanda une dame qui devait être la patronne.— C’était parfait, merci !
Ce fut mon unique réponse à cette question purement commerciale.Cécile, assise en face de moi, s’occupait avec application de mes ongles ; une question me taraudait. Je lui chuchotai :
— Cécile, les massages sont tous comme ça ?
Elle détacha son regard de mes ongles, et avec un grand sourire me répondit que celui-ci était unique et qu’il n’était pas à la carte ; elle termina par un « Chuuut… », un doigt posé sur ses lèvres et un joli clin d’œil complice. Maman fit son apparition, un sac en papier à la main et vint vers moi.
— Alors, ma chérie, tout va bien ? Tu as aimé ?— Merci, maman, c’était génial !— Je vais poser cela devant ton casier.
La séance était terminée ; je suis allée m’habiller. Maman avait déposé ce que nous avions acheté. Quand je fis mon apparition dans le hall du salon, j’ai eu droit à une belle ovation : sans vouloir me la péter, je dois dire que j’étais vraiment canon. J’avais tout mis : string, soutif, chemisier, minijupe, le trench et les escarpins. Dans le miroir du hall, j’ai découvert le reflet d’une belle jeune femme respirant le bonheur.En partant, je fis la bise à Cécile qui me souffla un « À bientôt… » toujours aussi sensuel.
En rentrant à la maison, papa laissa échapper un « Oh, la vache ! Mais tu es magnifique, ma fille ! » Le soir, il nous offrit le restaurant ; j’eus droit à l’éternel « Happy birthday » et sa bougie incendiaire sur le gâteau.
Le lendemain, papa avait organisé une grande fête à la maison avec papy et mamy ; ils m’ont offert une carte de dix massages au même salon : j’étais hyper contente ! Rémi était invité ; il m’a offert un joli bouquet de fleurs et un pendentif en argent avec un cœur, fin et discret ; j’étais aux anges. J’ai entraîné Rémi dans un recoin de la maison où je l’ai embrassé. Je vibrais de tout mon corps, j’avais envie de faire l’amour, et lui aussi ; notre étreinte était forte, je sentais son sexe tendu à travers son jeans.
Il me demanda, m’implora de faire l’amour mais je refusai en lui disant que nous avions fait un pacte : le bac d’abord ! Mais j’ai eu pitié de lui, alors je l’ai entraîné dans ma chambre où je me suis dévêtue et l’ai déshabillé entièrement. Il m’a touché les seins, les fesses, le sexe. J’étais folle d’envie ; mon ventre me faisait mal tellement j’avais envie.
Nous nous sommes embrassés comme jamais, puis je me suis agenouillée et j’ai pris son membre en bouche ; je l’ai sucé, sucé… Il m’a éjaculé dans la bouche. J’ai reçu son foutre au fond de ma gorge ; c’était horrible, j’ai failli vomir ! Il était aux anges ; moi, j’ai tout craché, je me suis rhabillée en vitesse et j’ai foncé dans la salle de bain pour le laver les dents. Trop occupés, mes parents n’y avaient vu que du feu. Pour enlever ce goût infâme, je réclamai un verre de champagne et j’allai trinquer avec mes grands-parents ; Rémi était déjà parti.

[À suivre]
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