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La Muse

Chapitre 16

Hétéro
Caro, Cécile, Bruno et moi étions arrivés largement en avance. Cécile expliqua au patron de ce lieu libertin qu’on faisait une surprise au fiancé de Caro et, si dans la mesure du possible il pouvait nous laisser une cabine de sauna pendant une heure, ce serait formidable. Il accepta même d’orienter Rémi directement vers nous.
Pour éviter d’éveiller tout soupçon, nous trois, les filles, avions revêtu un paréo identique, un foulard et un loup pour cacher les yeux, prêtés par la direction. Bruno eut droit à une serviette de toilette enroulée autour de la taille. Anxieuses, Caro et moi surveillions l’arrivée de notre proie.
— Le voilà !
Cécile et Bruno, assis sur un banc de bois ajouré adossé à la paroi, commencèrent à s’embrasser. Caro alla accueillir Rémi et moi, cachée derrière la porte pour qu’il ne me voie pas. Caro l’embrassa, et au premier mot qu’il tenta de prononcer, elle lui mit le doigt sur les lèvres accompagné d’un « Chuuut… » Rémi, les yeux rivés sur le couple, se laissa pousser par Caro vers le banc d’en face, où je pris le relais de Caro qui sortit discrètement. Nous nous sommes installés sur le banc, et j’ai commencé à caresser Rémi avec une fausse tendresse ; je lui faisais ce qu’il aimait et que Caro lui faisait aussi. En face de moi, je pouvais distinguer le regard amusé du couple.
La porte s’ouvrit. Une jeune femme entra, fit un signe de la main et se dirigea vers le couple. Les deux jeunes femmes s’embrassèrent tendrement ; Rémi tenta un baiser que je repoussai doucement avec le même « Chuuut… » que tout à l’heure. Moi, je lui massais le sexe à travers la serviette. Le trio passa à la vitesse supérieure car les deux filles avaient entrepris une fellation à deux, puis elles se relevèrent et firent glisser leur paréo au sol sans enlever leur loup. Caro (c’était prévu ainsi) s’empala sur le membre tendu de Bruno et simula (ou pas…) des cris de jouissance ; la bite que je tenais gonflait de plus en plus et je la masturbais doucement.
Les deux filles s’embrassaient encore plus fort, et Caro alla chercher la bouche de Bruno qui pouvait se délecter de deux langues en même temps. Puis les deux filles se regardèrent, nous regardèrent, se firent un hochement de tête, se levèrent et se dirigèrent vers nous. Caro me tendit la main. Je la saisis et me levai ; Cécile prit ma place. Bruno admirait la scène avec un sourire de satisfaction non dissimulé.
Avec Caro, nous avons commencé une étreinte saphique intense. Mon paréo glissa au sol. Nos mains touchaient toutes les parties dénudées de nos corps, parties intimes comprises. Cécile avait ouvert la serviette et agitait la bite de notre cocufieur, puis nous avons fait glisser nos loups et notre foulard alors que Cécile astiquait l’engin avec une telle force qu’il éjacula ; mais, vicieuse, elle ne s’arrêta pas jusqu’à ce que nous lui fassions face en nous tenant par la main.
— Salopes ! Mais vous êtes de vraies salopes !— Nous, des salopes ? Rémi, tu exagères ! Je ne nous qualifierais pas de cette façon, mais plutôt de nanas qu’il ne faut pas prendre pour des connes, face à un goujat comme toi ! lui répondit-elle avec un calme olympien.
Par contre, la paire de gifles que venait de lui envoyer Caro n’était pas d’un calme olympien : elle résonna dans le sauna. Il se leva d’un bond, prêt à me foncer dessus, fit un pas en avant et deux en arrière quand il reçut la paire de gifles que je venais de lui envoyer ; il se retrouva assis, se tenant les joues, la bite pendante et baveuse.
— Je vais vous défoncer ! hurla-t-il.— Essaye, juste pour voir. Écoute-moi bien, espèce d’enculé : si je croise ton chemin ou si tu va faire chier Caro, je te démonte la tête !— C’est ça… Allez, ça va, cassez-vous.
Cette fois je le pris à la gorge :
— Nous casser ? Tu plaisantes : c’est toi qui vas te casser avant que je t’explose les couilles à coup de lattes. Au fait, si tu veux nous défoncer comme tu dis, pour info j’ai repris le karaté et je suis ceinture bleue. Tu vois, les gens là ? Ce sont des amis. À toi de voir.
Le patron et un vigile arrivèrent ; croyant que nous avions un problème, ils ont pris Rémi par le bras et l’ont gentiment raccompagné vers la sortie.
Nous n’avons plus jamais eu des ses nouvelles ; plus tard j’ai appris qu’il avait même quitté la région.
Caro et moi avons fêté cela dignement : nous nous sommes câlinées, offrant ainsi un joli spectacle à Cécile et Bruno. Puis sont arrivés deux beaux garçons qui s’installèrent en face de nous. Plutôt bien foutus. Je me suis dit qu’un petit coup de quéquette là ou il faut serait le bienvenu. Je me penchai vers Caro :
— Un petit quatre heures, ça te tente ?— Oh, tu sais, moi et les mecs, je pense que je vais faire une sérieuse pause.— T’inquiète, moi aussi ; mais un petit coup de temps en temps, ça fait du bien. Et tu sais, maintenant c’est moi qui dirige : je fais ce que je veux avec eux. Tiens, l’autre jour j’ai fait se branler un mec dans le train en lui montrant ma minette.— Donc tu ne leur laisses rien faire ?
Je me suis levée. Petit test sur le premier beau gosse qui, au premier contact, voulut prendre les choses en main. Je lui chuchotai : « C’est moi qui dirige. » Sagement, il se reprit et se laissa faire ; ce garçon me parut doux et câlin. Je me suis amusée comme une folle. Caro finit par me rejoindre et m’imita : je caressais, elle caressait ; je suçais, elle suçait, et ainsi de suite. Moi, j’ai pris un pied terrible quand je me suis empalée sur son sexe tendu ; j’avais décidé de tout faire en matière de sexe. Je l’ai pompé jusqu’à ce qu’il m’envoie son jus au fond de la gorge. Pour conclure, les garçons nous offrirent un verre au bar de la boîte et un repas dans un bouchon. Ils voulaient nos numéros, mais sans résultat ; courtois, ils n’insistèrent pas.
Le soir, nous sommes rentrées toutes les deux ; j’ai pris une bouteille de champagne au bar, et Caro et moi l’avons dégustée en même temps que nous fêtions notre vengeance, et surtout notre rencontre ; Rémi tomba dans les oubliettes.

[À suivre]
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