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La Muse

Chapitre 18

Hétéro
Juin 2006

Je vois que mon journal n’a plus de date depuis quelque temps : seulement le mois et l’année. En fait, écrire au jour le jour m’avait vite saoulé, pour employer l’expression du moment.
« Aujourd’hui il fait chaud ; j’ai décidé d’aller me promener un peu au hasard. »
En réalité, je voulais jouer les aguicheuses et me faire toucher, voire plus, par un inconnu. Pour ce faire, j’avais revêtu une robe tulipe, courte avec un décolleté plongeant sur ma poitrine qui, à dix-neuf ans passés, n’avait pas encore sa taille définitive. J’étais fière de mes seins ; j’arrivais à un beau 85 C. Ils tenaient tout seul, et je ne portais plus de soutifs. En robe sans rien dessous, ballerines et lunettes de soleil, me voilà partie à l’aventure dans Lyon. Je savais qu’à contre-jour, un bon observateur pouvait tout voir par transparence. Je reconnais que parfois je me transformais en une allumeuse déterminée, mais cela me plaisait énormément et me faisait le plus grand bien.
Je marchais dans la rue d’un pas vif et décidé pour augmenter le balancement du bas de ma robe qui devait normalement remonter suffisamment haut pour laisser entrevoir la naissance de mes fesses ; je savais que cela fonctionnait. Depuis un moment, je m’étais aperçu qu’un homme me suivait, alors je décidai de le tester pour savoir s’il me suivait pour mes fesses ou s’il allait tout simplement quelque part. J’approchais des bords de la Saône, là où il y a toujours un peu de vent. Passé l’angle de la rue, le coup de vent coquin était là à m’attendre. Il leva sournoisement ma robe beaucoup plus haut que je l’espérais, un peu comme Marylin Monroe au-dessus de la bouche de métro à Paris. Sur ce coup-là, il était évident que tout le monde autour de moi venait de voir mes fesses et ma minette soigneusement épilée. Je fis ma mine confuse et redescendis ma robe le plus gauchement possible ; mon suiveur détourna la tête lorsqu’il croisa mon regard.
Un bus arrivait. Je pressai le pas pour l’attraper. Il ralentit et ouvrit ses portes ; je m’engouffrai dedans, suivie à un client près par mon suiveur. Je me plaçai sur la plate forme centrale debout, accrochée à une barre verticale ; mon suiveur me rejoignit et plaça une main sous la mienne. Cette ligne montait à Notre-Dame de Fourvière ; la route extrêmement sinueuse était propice aux contacts corporels, le bus était plein. Dans les virages, nos corps se heurtaient. Innocemment, je collai mes miches sous le nez de ma proie. Il semblait gêné, mais pour moi il était excité et j’étais certaine qu’il bandait. De ma main libre, tout en regardant ailleurs, je touchai l’objet de mon désir et constatai avec satisfaction qu’il bandait réellement.
Pour l’exciter encore plus, je fis descendre ma main tenant la barre verticale pour entrer en contact avec la sienne. Il me jeta un regard surpris et interrogateur ; je lui répondis d’un clin d’œil et d’un sourire coquin. La descente de sa main se termina sur mon pubis, et la mienne sur son paquet. L’entreprenant suiveur fit remonter le bas de ma robe et insinua ses doigt dans mon entrejambe ; moi, je lui serrais le paquet qui grandissait toujours. Je collai mon visage tout près du sien pour qu’il sente mon parfum, respire mon souffle et voie ma poitrine dans l’échancrure de ma robe. Je passai ma langue sur mes lèvres, m’assurai que personne ne puisse voir ce qu’il se passait et je frottai, à travers son pantalon, le sexe de cet homme complètement à ma merci
Arrivée à la cathédrale, je descendis du bus en filai en direction des jardins ; mon suiveur suivit, il était juste derrière moi. Je pris le chemin qui longe le bas du monument, très peu fréquenté. Au détour du chemin, je me suis planquée derrière un mur ; j’attrapai mon homme par le bras et le plaquai contre le mur. Je lui roulai une galoche infernale tout en défaisant sa ceinture et sa braguette. Je l’ai ensuite retourné, sauté au cou en enserrant sa taille avec mes jambes et m’empalai sur son membre tendu sans autre forme de procès. Il me colla contre le mur, plaça ses mains sous mes fesses et me pistonna comme un forcené ; un mâle en rut ! Mon orgasme fut rapide, puissant, intense ; je l’ai repoussé : je ne voulais pas qu’il éjacule en moi. Le pauvre garçon n’avait rien eu, pas d’orgasme. J’eus pitié de lui. Je repris une position correcte et me mis à le branler avec une force inouïe ; il arrosa copieusement la végétation de son sperme. Un baiser sur la bouche et je me suis enfuie, le laissant planté là, la bite à l’air, dégoulinante de sperme.
Cet acte hygiénique me mit dans une forme olympique. Je suis rentrée au galop et j’ai descendu les escaliers au pas de course. Je suis arrivée, essoufflée, au bistrot. Dès que Caro me vit, elle me sauta au cou et m’embrassa sur la bouche comme si j’étais le marin parti depuis une éternité retrouvant sa femme.
— Eh bien, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu es bizarre… C’est le printemps qui te met dans cet état ?— Non, Jen, il faut que je te parle. Viens au studio dans une heure, j’ai une pause. Tu seras là, dis ?— Mais qu’y a-t-il ? Tu es amoureuse ou quoi ?— En quelque sorte. Je te dis ça tout à l’heure.
J’ai pris un café au bar tout en discutant avec Francis ; il me confia que Caro était depuis peu complètement transformée. Elle était agitée, gaie comme un pinson, aimable, souriante avec les clients qui venaient lui demander si elle était amoureuse. Par contre, il ne voyait jamais de garçons ou de filles à part moi en sa compagnie. Je suis montée au studio pour l’attendre et voir si je ne trouvais pas un indice qui pourrait expliquer son comportement.
Au bout d’un quart d’heure elle arriva, toujours aussi gaie.
— Tu m’expliques ?— Jen, je suis amoureuse !— À la bonne heure ! Et c’est qui, l’heureux élu ?— Toi, Jen : c’est toi que j’aime.— Mais, Caro, je ne t’aime pas ; je t’aime bien, c’est tout. Mais pourquoi ? Pourquoi moi ?— Jen, c’est depuis qu’on a fait l’amour ensemble ; j’ai eu le coup de foudre. Ce n’est pas de ma faute, tu sais, je ne le fais pas exprès…— Je m’en doute, mais ça va être compliqué. Imagine que tu tombes amoureuse d’un garçon ?— Les garçons, je pense que je vais les éviter pendant un bon moment, tout comme toi.— Attends ; moi, les garçons, je joue avec. Pour moi, ce sont des jouets, rien de plus. C’est pour leur bite, comme aujourd’hui.— Et tu as fait quoi ?
Je lui racontai mes exploits ; elle éclata de rire mais revint à la charge :
— Eh bien, voilà ce que je veux : être ton jouet ; même si tu ne m’aimes pas, je m’en fous. Tu es la muse de monsieur Georges, alors je veux être la tienne, ton objet, ton esclave. Je veux que tu m’attaches, que tu me fouettes pour la peine que je t’ai faite. Je veux que tu me domines, que tu fasses de moi ce que tu veux. Je veux du sexe, être montée, exposée, touchée. Je veux que tu me baises avec tes doigts, tes mains, un gode, une bite, deux, trois bites. Tu comprends ça ?
Je restai un moment sans voix devant cette avalanche de mots ; elle était folle !
— Mais tu es folle ! Je ne peux pas faire ça.— Si, tu peux le faire ! Je le sais, et tu viens de me le prouver. Je sais que tu es en train de vivre la même chose avec monsieur Georges, ça se voit. Ne me dis pas que c’est faux : ça se sent, tu lui appartiens.
Comment pouvait-elle avoir deviné ce que j’avais fait avec monsieur Georges, les sentiments, ces sensations que j’avais ressenties ? Elle me demandait cela, et monsieur Georges voulait que je surprenne. J’avais les ingrédients : elle serait ma muse, mon jouet, comme elle le voulait.
— Caroline…— Oui, Jen ?— « Jennifer », si tu veux bien.— Pourquoi « Jennifer » ?— Parce que là où je vais t’emmener, les gens m’appellent « Jennifer ».— Alors tu veux bien ?— Oui, à condition que ce soir tu fasses tout ce que je vais te demander de faire.— Je ferai tout, tout ce que tu veux, promis. Je t’aime, Jennifer.
Elle m’embrassa comme une folle et me renversa sur le lit. Elle commençait déjà à me déshabiller quand je l’ai prise par les poignets et immobilisée.
— Ce soir, tu es de repos ; nous sortons. Je passerai te prendre à dix-neuf heures. Tu mettras string, soutif, jupe tulipe, chemisier légèrement transparent et escarpins.— Oui, Jennifer, je serai prête.
À l’heure dite, elle m’attendait sur la terrasse du bistrot ; c’est vrai qu’elle était canon, cette gonzesse, avec ses jambes fines et sa jupe tulipe qui ne demandait qu’à se soulever. À la question de savoir où nous allions, je ne lui répondis rien et l’entraînai dans un restaurant principalement fréquenté par des artistes que je connaissais pour y être allée avec monsieur Georges. Si je l’avais emmenée là, c’est que j’allais lui faire faire quelque chose que je voulais faire pour mon artiste, sauf que je ne savais pas si c’était réellement réalisable. Pour la table, je laissai le hasard décider ; le serveur nous plaça en plein milieu de la salle, le pire endroit pour réaliser ce que je voulais faire. Le temps de choisir notre menu et d’attendre notre plat – une salade composée et un pot de vin – je dis lui dit :
— Caro, tu l’as mis ?— Quoi ?— Le string, pardi !— Oui, comme tu me l’as demandé, Jennifer.— Quand je t’appelle « Caro », appelle-moi « Jen ». Donc le string… enlève-le, maintenant.— Là ?— Oui, là, maintenant.
Malgré la faible lumière, je la vis rougir et regarder tout autour d’elle.
— Si tu veux devenir ma muse, tu dois le faire. Allez, bois un peu de vin : cela te donnera du courage.
Elle but un peu et fébrilement passa ses mains sous la table ; je la vis se tortiller doucement. Je trouvais cette situation à la fois amusante, mais surtout très érotique. Au bout de je ne sais combien de tortillages de hanches et de contorsions, elle me déclara sur un ton de victorieuse guerrière :
— Ça y est !— Mets-le sur la table, et quand le serveur va revenir, tu vas lui demander s’il a une copine. Si c’est le cas, tu lui donneras ton string en lui disant de l’offrir à sa copine.— Tu es folle, je ne peux pas faire ça !— À toi de voir…
Toujours aussi rouge, elle posa la culotte roulée en boule sur la table. Elle regardait partout pour voir si quelqu’un avait vu quelque chose ; j’avoue qu’à sa place, j’en aurais fait autant.Le serveur arriva avec nos assiettes.
— Mesdemoiselles, vos salades.— Monsieur, s’il vous plaît…— Oui, vous désirez ?— Euh… non… je voulais savoir…— Oui ?— Si vous avez une copine.— Ah ! Si c’est pour me draguer, c’est loupé.— Non, c’est pour vous donner ça pour elle, lui dit-elle en mettant le string dans la main du serveur.
Il regarda l’objet avec stupeur et repartit avec un large sourire et un merci un peu coquin.
— Alors, Caro ?— J’ai eu les jetons… C’est bon, là ?— Nooon. Mange un peu, et tu vas enlever ton soutif.
Elle haussa les épaules et leva les yeux au ciel avec un rictus signifiant « N’importe quoi… »
— C’est impossible à faire !— Si, si ; je l’ai déjà fait. Je t’assure.
Je faisais là une belle menteuse.
— Bon… et après je le donne au serveur, je suppose ?— Tu supposes bien.
Entre deux bouchées, elle s’appliqua à défaire l’agrafe du soutif, puis arriva à faire passer une, puis deux bretelles par les manches du chemisier. À chaque geste, elle scrutait la salle. À un moment, elle s’arrêta net : une table plus loin, une jeune femme avait repéré son manège et lui souriait. Elle lui envoya un hochement de tête qui lui demandait de continuer. Elle réussit à sortir le soutien-gorge par dessous son chemisier et le posa sur la table, bien plié entre nos verres.
Nous avions terminé notre plat ; le serveur revint avec un beau sourire complice.
— Terminé, Mesdemoiselles ?— Oui, c’était parfait, lui répondis-je.— Et vous, Mademoiselle ?— Euh… moi ? Très bien. Ah, j’ai encore ça pour votre copine.— Merci. Vous êtes deux sacrées coquines toutes les deux ! Mais vous venez de me donner une belle idée, merci. Un dessert ? C’est pour moi.— D’accord.— Je vais vous chercher la carte.
Je pris les mains de Caro ; elle transpirait.
— Alors, ma chérie, tu as aimé ? Tu mouilles, au moins ?— Jen, c’était terrible, mais tu as raison : je mouille. Mais tu m’as appelée « chérie » ?— Oui. En public, et même en privé, nous allons nous comporter comme de vraies lesbiennes, et je veux que tu ne porte plus de sous-vêtements.— Aucun ?— Aucun.
En dessert, nous avons pris une tarte aux pommes.
— Caro, pour accompagner ta tarte, tu vas récupérer ton jus et sucer tes doigts à chaque bouchée.
Elle le fit jusqu’au moment où je l’ai vue s’agripper à la table, traversée par un orgasme.
Nous sommes rentrées au studio, elle les fesses à l’air sous sa jupe, avec ses tétons prêts à percer le tissu du chemisier. Je lui ai ordonné de se masturber devant moi jusqu’à l’orgasme et sans que je la touche ; ensuite elle m’a léchée jusqu’à ce que qu’à mon tour j’arrive à l’orgasme.

[À suivre]
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