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La Muse

Chapitre 28

Voyeur / Exhibition
Les États-Unis et les « fantasy-fests ».

Je suis allée voir Cécile pour lui annoncer la nouvelle ; elle était ravie pour moi. Au moment de se quitter, Caro fondit en larmes et je demandai à Francis de s’occuper d’elle. Il me répondit que je ne devais pas me faire de souci car il veillerait sur elle ; son regard et son sourire en disaient long sur ses intentions...
Puis ce fut le tour de Georges qui me fit mille recommandations : il fallait que je fasse attention à moi, aux gens, que je sois prudente, que j’écoute bien Gilles, etc. Georges avait un air bizarre ; j’avais le sentiment que quelque chose ne tournait pas rond : son regard était étrange, et sa voix aussi. Je mis ça sur le compte de mon départ.
Je retrouvai Gilles et Aurore à Paris et nous partîmes pour les USA où ont lieu tous les ans des festivals de body painting ou du body art : ces fêtes, sous le nom de « fantasy-fests », sont complètement déjantées et se passent (elles existent toujours) principalement à New-York, Key West, et Sacramento en Floride. C’est un véritable chahut organisé où les gens se déguisent dans des tenues plus ou moins extravagantes et sexy, voire complètement dénudés et peints. Certains se font peindre le corps en public ; certaines peintures sont de véritables œuvres d’art. D’autres se font tatouer et se déguisent. L’alcool y coule à flots ; je pense que pour certains, l’ivresse est obligatoire pour faire ce que j’y ai vu. Je vous le raconterai après.
À New-York et à Sacramento, le festival de body painting se déroule en pleine rue et réunit des peintres amateurs et professionnels. Le but est simple : se faire plaisir en peignant ou en étant peint. Chacun peut s’exprimer dans son art, et éventuellement gagner de l’argent ; c’était le cas pour Aurore. Gilles voulait se faire un book-reportage sur le sujet. Quant à moi, heureuse de découvrir cet art, je devais servir de modèle mais j’avais aussi bien envie de toucher aux pinceaux et aux aérographes.
Dans l’avion qui nous transportait de Paris à New-York, Aurore m’avait montré un grand nombre d’esquisses de peinture qu’elle avait faites. Nous en avions discuté et nous finîmes par choisir un motif qui devait représenter un corps humain en trompe-l’œil, en partie écorché devant et dans le dos : on pouvait voir l’anatomie d’une femme à travers le squelette. Pour la tête, son idée était de faire, toujours en trompe-l’œil, un éclaté de la tête pour le profil gauche avec la mâchoire, l’œil, et le cerveau apparents ; seul problème, mes cheveux longs.
— Je peux les couper si tu veux, lui avais-je dit.— Tu ferais ça ? Super !— Je peux aussi me faire raser ; ce sera encore mieux, non ?— Tu plaisantes ? Alors là ce serait génial ! me répondit-elle en m’embrassant sur la bouche.
Je dois dire que ce baiser m’avait donné l’envie de m’amuser un peu ; faire un câlin dans l’avion, quel pied ! Nous étions en jupe toutes les deux, il faisait presque noir ; seules nos lampes étaient allumées.
— Aurore, range tes croquis, je voudrais dormir un peu.— Tu as raison, nous avons encore six heures de vol ; dormons.
« Tu vas voir, si tu vas dormir, ma vieille ! » pensai-je.

J’avais vraiment envie d’un câlin. Je me suis levée, histoire de voir s’il n’y avait pas de danger ; tout le monde semblait dormir, même ma voisine. J’éteignis les deux lampes et me rassis. Je ne lui ai pas sauté dessus mais presque. J’ai glissé ma main sous sa jupe pour arriver rapidement à sa minette qui, à ma grande surprise, n’avait aucune protection.
— Tu ne mets pas de culotte ?— Jamais ! me répondit-elle en passant sa main sous ma jupe. Et toi non plus ?— Non.
Pendant je ne sais combien de temps – et malgré le manque de place – nous nous sommes câlinées, embrassée, palpé les seins et enfilé des doigts dans la chatte. Faire cela dans l’avion sans éveiller les soupçons m’a provoqué une montée d’adrénaline et m’a amenée rapidement à l’orgasme. Je pense que ma voisine de fauteuil s’est douté ou a vu quelque chose car elle bougeait un peu trop pour dormir. Ensuite, nous nous sommes endormies ; cette petite séance imprévue venait de créer un lien de complicité entre nous.
Dès notre arrivée à New-York, je suis allée dans un salon de coiffure où j’ai expliqué, avec mon anglais à l’accent français et en mimant, ce que je voulais faire. Le coiffeur a tout compris et me demanda si je voulais garder mes cheveux qui me descendaient très bas dans le dos ; je les lui ai offerts. Il était tellement content qu’il me fit cadeau de la prestation et du rasage de mes sourcils.
Pour travailler, nous avions un atelier à notre disposition ; c’est là qu’Aurore réalisa le projet de l’écorché vif. Elle eut l’idée d’ajouter, enroulé autour de mon bras gauche, un serpent dont la gueule grande ouverte semblait prête à me dévorer le cerveau. De l’autre côté de ma tête, Aurore a peint un gros trou avec des araignées qui me mangeaient le cerveau puis ressortaient par l’oreille. Mon cou avait lui aussi un trou qui en montrait l’intérieur ; l’autre bras est resté blanc. Pour les jambes, la droite avait un motif d’écorché qui laissait apparaître les muscles. L’autre jambe, restée blanche, était recouverte de fourmis géantes qui grimpait depuis mon pied et entraient dans mes intestins.
Les badauds s’étaient agglutinés et prenaient des tas de photos. Quand le décor fut terminé, nous nous sommes rendues à une esplanade où se trouvaient le jury, des spectateurs, la télé et des journalistes car la plus belle peinture remporterait un prix ; nous avons gagné le second. Gilles m’a montré les photos ; j’ai trouvé cela gore, mais le réalisme des trompe-l’œil était saisissant.
Les jours suivants, attirées par ma peinture, beaucoup de personnes se présentèrent pour se faire décorer. Devant l’affluence, je dus prendre, pour mon plus grand plaisir, pinceaux et aérographe et je fis mes premières armes dans cet art.
Au cours de notre périple, c’est la fantasy fest de Key West qui m’a le plus marquée. Je découvris un spectacle complètement fou où une partie des femmes et des hommes étaient entièrement nus et se faisaient peindre dans la rue, puis déambulent toute la journée, le soir et la nuit. C’était aussi la fête du sexe où tout était permis dans les rues transformées en un immense terrain de jeu.
Alors que je déambulais seule, en minirobe transparente sans rien dessous, une jeune femme m’aborda et me demanda dans son anglais à l’accent de Ducky Doc :
— Then I make a picture ?— Yes, with pleasure ! lui répondis-je.
Dans ce genre de fête, tout le monde peut demander de se faire prendre en photo avec qui il veut, de préférence une femme nue ou grimée comme moi.À mon accent, elle comprit tout de suite d’où je venais.
— Yes, French ?— Yes.— You’re really pretty !
Évidemment que je suis belle ! Elle aussi : grande, fine, blonde, elle portait une minirobe blanche en dentelle qui montrait parfaitement qu’elle n’avait rien dessous. Pendant la photo, elle leva sa robe, dévoilant ainsi un pubis vierge de tout poil, puis elle ouvrit le haut de sa robe et montra ses seins en se les caressant ; tout le monde autour en profitait pour nous shooter. Elle se tourna pour montrer ses fesses puis posa une main sur mon sein, joua avec le téton, l’embrassa et me présenta ses lèvres.
Excitée par ce contact aussi soudain qu’imprévu, je lui tendis mes lèvres. Elle se lança dans un roulage de pelle surprenant ; j’en profitai pour lever sa robe et lui toucher les fesses. Elle se mit face à moi, prit ma tête entre ses mains et amplifia son baiser, plaquée à moi. D’une main, je levai sa robe et de l’autre je lui administrai quelques claques amicales sur son petit cul.
— Well, very good, hum ! Want a drink ?
Elle m’entraîna dans un bar et commanda « two je-ne-sais-quoi ».
Nous étions assises sur des tabourets très hauts. Dans la salle, il y avait pas mal de monde ; juste à côté de nous, un couple dont l’homme tenait sa belle, seins nus, contre lui. Mon accompagnatrice – qui s’appelait Betty – n’hésita pas un instant et roula une galoche à la jeune femme qui ne se défendit pas et dont le compagnon sembla s’en amuser. Quand elle eut fini, elle me montra du doigt et cria en se ruant sur moi :
—  French ! French ! 
Pour le coup j’étais repérée, et tous les regards se tournèrent vers moi. Cette lesbienne voulait jouer. J’acceptai sa nouvelle galoche et en profitai pour aller rendre visite à son « américaine fente » totalement identique à la mienne qu’elle investissait de ses doigts ; la petite était chaude et sans complexes, et aussi lesbienne. Je ne pense pas avoir roulé autant de galoches que ce soir-là : elle n’en finissait plus de me lécher le museau.
Quand je lui plantai deux doigts dans la minette, elle s’arrêta net, toujours sur son tabouret haut, et adossée au bar elle écarta les jambes. Je coulai au sol, à genoux, et embouchai sa minette baveuse de désir, avec deux doigts dans son vagin, mes lèvres et mes dents pour exciter son clito. Mon canard cria des «  Oh, my God ! Oh, my God ! », et son « God » venait de s’envoyer en l’air sous les encouragements du public.
Pendant ce temps, je me faisais largement peloter. Je crois que c’était la fille d’à côté qui commençait à me fister la moule. Visiblement ravie d’avoir joui grâce à une Française, elle décida de me rendre la pareille. Une fois assise sur le tabouret, elle s’attaqua à mon corps. Elle savait où trouver mes point sensibles, et après m’avoir léchée, sucé la vulve, enfilé ses doigts dans mon antre inondé, joué avec mes tétons, l’orgasme arriva, suivi d’un tonnerre d’applaudissements. Elle conclut le jeu avec une nouvelle galoche interminable.
Il y avait aussi d’autres amateurs ; c’est alors que j’ai vu apparaître une espèce d’armoire à glace noir ébène qui annonça :
— I wanna fuck you !— Yes, OK.— Come !— No, here, lui répondis-je.
J’étais dans un état second, non pas parce que j’avais bu, mais à cause de ce colosse presque nu déguisé en gladiateur et portant un string genre sumo. Je pensais qu’il devait avoir une bite énorme et je devais en profiter : je n’étais pas là pour ne bouffer que des fruits de mer ! Il nous entraîna, Betty et moi, dans une arrière-salle où des hommes et des femmes installés à des tables jouaient aux cartes, d’autres au billard. Notre Black cria :
— Who wants to fuck a French girl ?
D’un coup, un silence de plomb pesa sur la salle et tous les regards se tournèrent vers nous. Avec Betty, nous nous sommes regardées et nous nous sommes tapé dans la main avec un grand « Yes ! » de satisfaction, puis nous nous sommes rapidement retrouvées sur une table de billard, entourées d’hommes et de femmes. La soirée s’annonçait chaude, et ce Black en string me donnait envie de découvrir son engin.
Comme attirée par un aimant, ma main empoigna à travers le tissu le membre qui grossissait et avait atteint une taille plus que raisonnable. Gourmande, je le sortis de son emballage et découvris une bite hors norme : pour la tenir, il fallait trois mains placées l’une à côté de l’autre, et j’arrivais à peine à en faire le tour avec mes doigts. Elle était énorme, veineuse, dure comme du bois ; j’en découvris le gland et approchai ma bouche pour l’enfourner. Elle sentait très fort le mâle. Je l’engloutis ; je pouvais la sucer et la branler en même temps. Sous cette bite pendait une paire de couilles aussi grosses que celles d’un taureau, velues, fermes ; une main ne pouvait les prendre ensemble.Après lui avoir fait une fellation assez rapide, il m’apostropha :
— You are ready, Baby ?— Yes, go ! lui répondis-je.
Il me coucha sur la table de billard sur le dos, me prit les jambes, les leva à la verticale et les appuya contre ses épaules. Mon heure était venue : j’allais y passer ! Je fermai les yeux et me décontractai le plus possible. Le mandrin touchait l’entrée de mon vagin où il pénétra doucement. Mon vagin ruisselant de cyprine reçut avec joie l’intrus. Il me pilonnait au plus profond de moi ; j’avais l’impression que mes organes allaient me remonter jusqu’à la gorge ! Puis il accéléra, vite. Je me suis mise à hurler de plaisir quand je fus envahie par un puissant orgasme. Il rugissait des « Oh, my God ! » et moi des « Oh, putain, que c’est bon ! Caro, t’avais raison : putain d’Amerlocs ! » Il éjacula en moi et provoqua un véritable raz de marée ; son sperme coulait en saccades puissantes et régulières. Puis un autre mec prit la relève ; me prenant par les chevilles, il m’encula sans autre forme de procès, puis ce fut le tour d’un autre, et ainsi de suite...
Betty subissait le même sort et jurait comme un charretier ; les hommes se succédaient et moi je ne sentais plus rien, sauf le sperme qui dégoulinait. Mais alors, quel pied ! Pour finir, Betty et moi nous sommes retrouvées à quatre pattes au-dessus d’un mec qui nous baisait alors qu’un autre derrière nous enculait et qu’un troisième se faisait faire une fellation hors norme. Certains se branlaient en regardant le spectacle, et nous étions couvertes et ruisselantes de sperme.
Au petit matin, j’étais exténuée ; Betty et moi avons pu prendre une douche revigorante et salvatrice. Nous avions perdu nos robes ; Betty m’a raccompagnée à l’hôtel, toutes deux à poil.
Je retrouvai Gilles et Aurore qui n’avaient pas l’air inquiet de ne pas nous avoir vues de la soirée. Vu leur tête et leur tenue, ils n’avaient pas bu que de l’eau et n’étaient pas restés à m’attendre en se regardant dans le blanc des yeux...
C’était notre dernière soirée ; il fallait penser à rentrer car notre visa arrivait à expiration.

[À suivre]
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