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Le myrmidon et le serpent

Chapitre 1

Analogie de la guerre érotique

Erotique
L’amour. Un si petit mot et une importance aussi capitale. Des guerres ont éclaté par amour, que ce soit l’amour d’une personne, ou l’amour de quelque chose d’autre, comme l’amour d’une activité. Mais l’amour est aussi synonyme d’un acte brutalement délicieux. Un acte de résonance entre deux personnes. Une violence inouïe et savoureuse, volontairement subie. Un plaisir incommensurable et une douceur inégalée.
Lorsque ces deux corps entrent en symbiose parfaite, collés l’un à l’autre, de manière très intime et proche. Ce moment où deux lèvres posent leur sort sur celle d’un partenaire et que le désir se libère, que la fureur de l’amour montre sa vraie puissance et que le délice de la brutalité romantique détruit les barrières physiques. Ce moment où d’un simple baiser, une femme se tord de plaisir, que son âme disparaît et que son corps s’abandonne à un plaisir immédiat, durable et incroyablement intense.
Des caresses intimes que l’homme offre à la femme en offrande à sa beauté. Goûtant à ses délices, il ne souhaite plus enlever son visage, de l’intimité féminine. Mais tel un guerrier revenu de guerre, un fauve enragé, il s’abandonne à ses pulsions primaires et remonte le long du corps exquis de sa partenaire. Lui déposant quelques baisers par ci et laissant sa langue traîner par là. Une remontée lente et intense, trop lente et brûlante, bien trop lente et la femme perd contrôle.
Plus aucune règle, plus aucune loi, plus rien n’entoure les deux partenaires, seul le plaisir de l’autre compte et chacun redouble d’ardeur afin de combler son ou sa partenaire. Les ébats ne font que commencer, jeune et fougueux, les amants peuvent se battre amoureusement pendant des heures, sans jamais s’arrêter de ressentir un plaisir à travers une douce violence. Une violence douce, mais néanmoins brutale. Les os vibrent à l’intérieur des corps. Le plaisir tétanise le corps entier. Le désir unique de rendre l’autre exalté force une pression musculaire intense et un rythme effréné, entrecoupé de phase lente, douce, excitante et surtout de repos avant la prochaine vague.
Un ballet horizontal, un opéra muet, quel spectacle plus délicieux que celui de deux amants, éperdument amoureux l’un de l’autre, qui ne souhaite que combler leur partenaire ! Le combat se prolonge, les deux combattants retrouvent et perdent successivement leurs forces, les renforts arrivent et le plaisir détruit toute fibre musculaire. Les caresses se font plus insistantes et le combat peut enfin commencer.
L’homme montre toute sa puissance et devient bestialement doux. Il saisit sa partenaire par les hanches, lui montrant qui il est et ce qu’il veut. Sa partenaire se débat, un plaisir étrange que de vouloir échapper à son propre désir. Il la soulève, les mains toujours solidement plaquées sur ses hanches, et il se sert de ses attributs virils, doté dès la naissance tel un cadeau des dieux eux-mêmes. Il pénètre amoureusement, armé d’un désir incompressible, et se fait un devoir d’être le meilleur amant. La femme se tord de plaisir et d’envie, tel un démon possédé. Puis après quelques instants, le guerrier montre que ses acrobaties sont loin d’être finies.
Il attrape sa compagne par les hanches, les jambes, les bras, peu importe où ses mains s’agrippent, chaque centimètre du corps devient une zone érogène et la sensation d’être emportée vers les somptueux rivages de l’ivresse amoureuse interdit tout mouvement de contestation de la femme, la forçant à s’abandonner à un plaisir jusqu’alors interdit, défendu, incompréhensible. La guerre ne fait que commencer, une guerre qui ne finira jamais, car soir après soir, bataille après bataille, les deux amoureux ne pourront jamais se départager. Une guerre sans fin que tout le monde envie, la raison ? Qui ne voudrait pas se battre pour le plaisir de son âme sœur ?!
La femme est alors projetée dans diverses positions, toutes plus explicites les unes que les autres. Son intimité est utilisée pour son propre plaisir et le respect de cet acte, contrastant avec sa brutalité, rend l’extase encore plus irrésistible. Les assauts du mâle se font de plus en plus insistants, puissants et irréfrénables. Rien ne peut le séparer de l’oasis de plaisir qui est à sa portée en cet instant. Il montre ce pour quoi il est né, dans le sens de ses instincts primaires. Brutale et enivrante est sa force. Féroce et attentionné est son esprit. Sa passion se reflète à travers ses yeux et en cet instant intime, même les dieux paraissent inoffensifs. Un théâtre de brutalité amoureuse bienveillante se joue alors, et les spectateurs ne sont pas admis, tant l’intensité fiévreuse de la scène est incandescente.
Il sait qu’il est le meilleur, elle sait qu’elle est la plus belle et en cet instant précis, personne n’osera jamais leur dire le contraire. Le guerrier, exténué, s’affale sur le dos de son aimée. Tous deux reprennent leur souffle. Leur respiration, haletante, se fait sentir et l’homme est rusé. Respirant sur le dos de sa compagne, son souffle est une caresse invisible des plus agréables. Il use et abuse de ses atouts, il enracine en son amante, un espoir, un désir, une fougue renouvelée.
La femme, perdant alors tout sens commun, se retourne et se met sur l’homme, épuisé et abattu. C’est alors qu’elle attaque, impitoyable, immortelle et magnifique. Elle chevauche son myrmidon, comme seule elle en est capable. Lui aspirant jusqu’au moindre souffle de vie, elle veut sa mort physique, que l’extase emporte son âme et qu’elle gagne la guerre. Mais jamais aucun des deux n’y arrivera, car le désir de chacun sera plus fort que l’extase physique elle-même, et rien ne pourra les séparer.
Elle use également de ruse et s’arrête. Se penche en avant, posant ses seins délicieux sur le torse viril de son homme. Le serpent fourbe qui est en elle se révèle. Le myrmidon et le serpent. Le gladiateur et la déesse. L’apothéose se ressent dans un baiser incroyablement érotique que la femme impose à l’homme.
Que se passe-t-il, qui va reprendre le combat ? La femme montre à l’homme qu’elle lui est supérieure. Elle saisit son membre et l’introduit dans une intimité tout autre. Sa langue se met à tourbillonner. En face de ses yeux, l’arme de destruction massive masculine, un pilier de la culture humaine de tout temps. Elle le dévore, elle l’aspire et l’homme est tétanisé. Un nouveau plaisir l’envahit alors, semblable à celui qu’il a offert à sa dulcinée peu de temps avant. Il gonfle encore. Toujours plus. Le désir leur fait perdre la tête. Possible, impossible, plus rien n’a de sens. Donner, recevoir, les deux se font en même temps.
L’homme se tord et attrape sa belle là où il peut. Il l’attire à lui et introduit son visage au plus près de l’antre de tous les délices. Il montre alors qu’il est également habile, sauvage et tendre. Sa langue s’enfouit dans l’élément de toutes ses convoitises. Puis elle retourne à la surface, douce et râpeuse à la fois. Brûlantes et fraîches sont ses sensations. Les deux amants ne pensent plus. C’est fini, la véritable bataille commence enfin.
La femme souhaitant asseoir sa domination se retourne sur l’homme, non sans frotter son corps contre le sien, de toutes les manières possibles. Elle saisit l’homme-là où elle le maîtrise le mieux, et l’enfonce dans sa douce et délicieuse caverne féminine. Elle en profite pour frotter ses fesses, sur le bas-ventre de son amant, regardant dans la même direction que lui, le même désir inhumain dans le regard. Et elle s’empale. Sa fureur est indescriptible, sa violence, inouïe. Elle est la déesse qui décide de la vie et de la mort. L’impératrice qui domine les hommes. La guerrière qui n’en fait qu’une bouchée. Elle s’allonge alors sur lui, après des minutes brutalement délicieuses. Elle se dandine, frotte ses fesses et son dos partout où cela est possible. Elle profite des cadeaux que la nature lui a offerts, pour soumettre l’étalon de ses rêves, telle une danse séductrice.
Mais l’homme ne se laissera pas dominer ainsi ! Sûr de sa force et de ses qualités, il usera de tous ses muscles, afin de forcer le plaisir de sa déesse. Il se déploie alors, tel un filet capturant sa proie. Bien que leurs jambes soient encore entrelacées, il se bat et montre pourquoi il est venu au monde, ce pour quoi il est encore de ce monde, la seule chose qui compte à ses yeux. Le partage sensuel et sexuel, empreint de respect, de deux êtres exceptionnels et amoureux. Il fait donc ce qu’il a à faire et pénètre sa compagne, avec douceur et désir. Leurs jambes entrelacées et le rythme soutenu des assauts de l’homme endiablé rendent la position, à la base étrange et inconfortable, tout ce qu’il y a de plus érotique.
Le mouvement des deux corps devient alors une musique corporelle. Un son érotique et extrêmement plaisant lors d’ébats endiablés. Il la saisit à nouveau par ses hanches, zone érotique particulièrement excitante pour l’homme et la déplace, la mettant alors sur le côté. Saisissant sa jambe, il la pose sur son épaule, comme un trophée remporté en territoire conquis. Puis, libérant ses forces, introduit son membre gonflé et désireux de plus de sensations dans la partie intime et magnifique de sa femme. Une position incroyablement intense pour la femme, qui se retrouve alors en perte de contrôle total et en proie à un adversaire redoutable.
Les coups de reins s’intensifient et la femme n’en peut plus. La bataille fait rage et aucun des deux camps ne souhaite abandonner. Plus fort. Les guerriers s’alignent pour une dernière charge. Plus vite. Ils ne craignent plus leur vie et chargent comme des démons. Encore plus vite ! Les deux corps endiablés se raidissent d’un coup, foudroyés par les plaisirs d’une passion consommée, infinie et amoureuse. Le repos du guerrier s’en suit. Les deux corps composent un amas de chair épuisée. Plaisir et satisfaction s’en échappent. Le bonheur est à leur portée et la fatigue les fauche tous deux. Leurs dernières paroles, telle une prière pour voir sa vie épargnée résonnent :— Je t’aime.
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