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La naissance d'une déesse

Chapitre 2

Le cadeau

SM / Fétichisme
La journée se passa fébrilement. Après un dîner vite expédié et avalé seule, Olivia se rendit au grand salon où l’attendaient sa mère et sa grande sœur. La pièce, d’une surface imposante, était assez peu meublée, ce qui laissait beaucoup d’espace libre. Le centre était occupé par deux grands canapés, et des fauteuils disposés autour, de sorte à former un carré. Les convives pouvaient ainsi discuter et échanger de manière conviviale. Les nombreux tapis épais couvrant le sol donnaient à la pièce une ambiance feutrée très agréable lors des soirées.Vanessa était assise sur l’un des canapés, tandis que Camille s’était installée sur un fauteuil. Toutes deux sirotaient un cocktail et discutaient en riant. Une sorte de grande boîte avait été placée dans un coin de la pièce et recouverte d’une nappe, c’est du moins ce qu’il sembla à Olivia. Quand elle arriva dans la pièce, elle fut accueillie par les deux femmes.
« Installe-toi dans un fauteuil » lui dit sa mère.
Une fois Olivia assise, elle poursuivit :
« Olivia, ma chérie, il est temps pour toi maintenant de connaître certaines choses sur notre famille. Je vais aller droit au but. Si tu ne connais pas ton père, c’est que tu n’en as jamais eu. Du moins je ne l’ai jamais connu.— Quoi, mais il nous a abandonnées après ma naissance n’est-ce pas ?— C’est ce que je t’ai dit depuis toujours, mais ce n’est pas la vérité. En réalité, je me suis fait inséminer pour vous avoir. Je n’ai jamais été mariée et n’ai même jamais eu de relation avec un homme au sens habituel du terme.— Mais pourquoi m’avoir menti ? Camille, tu étais au courant ?— Oui, depuis cinq ans. J’ai eu la même conversation avec Maman quand j’ai eu ton âge. Je sais que c’est un choc, mais attends la suite. J’espère que tu vas comprendre.— Je voulais des enfants, reprit Vanessa, mais je ne désirais pas vivre avec un homme. Je n’avais donc pas d’autre recours que celui-là.— Mais qu’est-ce qui t’empêchait de te marier, je ne comprends pas, rétorqua sa fille.— Sais-tu ce qu’est la gynarchie ?
Décontenancée par la question et le changement apparent de sujet, Olivia ne trouva que répondre.
« Il s’agit d’une situation dans laquelle les femmes occupent le pouvoir. Ce n’est pas le cas dans notre société, mais c’est l’idéal que je poursuis pour ma vie depuis mon adolescence. Je n’ai jamais pu supporter les hommes et leur volonté de nous contrôler. Pour moi, les hommes existent pour me servir et me satisfaire. C’est pourquoi je n’ai pas cherché de relation traditionnelle avec quelqu’un, et ne le ferai jamais. Ta sœur et moi avons des relations, mais dans lesquelles nous sommes dominantes et nos partenaires nous sont soumis »
Olivia tourna sa tête en direction de Camille, qui acquiesça en souriant.
« J’ai moi aussi toujours été attirée par ce genre de pratique, et Maman m’y a initiée il y a cinq ans. Je ne pourrais plus revenir en arrière aujourd’hui. Qu’en est-il de toi, Olivia ? »
Troublée par ces révélations pour le moins inattendues, Olivia se perdit dans ses pensées. Elle avait effectivement depuis toujours eu des fantasmes dans lesquels elle était entourée d’hommes à ses pieds, leur donnant des ordres et prenant du plaisir avec eux. Mais cela n’était jamais allé plus loin que des pensées fugaces qui émergeaient dans son esprit quand elle se caressait, et disparaissaient rapidement ensuite. Elle avait toujours considéré cela comme quelque chose d’anormal, et n’en avait parlé à personne. D’ailleurs elle n’avait eu que des relations « normales » avec ses compagnons.

« Eh bien Olivia ? Tu ne réponds plus ? », demanda Camille.
Revenant à la réalité, Olivia bredouilla : « Si... Si. Oui, je dois avouer que je suis moi aussi attirée par ce genre de chose, mais ça me fait bizarre d’en parler avec vous.— C’est normal, ce n’est pas une chose habituelle, reprit sa mère. Vois-tu, il existe des communautés gynarchistes, et des réseaux bien développés. On peut y trouver toute sorte de conseils, des personnes avec lesquelles échanger des idées et des opinions, ou acheter des objets servant dans nos pratiques et en rencontrer les autres membres. Ta sœur et moi faisons partie d’une communauté cette sorte, pour ma part depuis de nombreuses années.Maintenant que je t’ai expliqué cela, j’espère que tu comprends mes choix et que tu ne m’en veux pas de te l’avoir caché. Evidemment, tout cela doit rester entre nous »
Olivia était de nature calme, et n’avait jamais osé contredire sa mère, qui représentait pour elle une figure d’autorité naturelle qu’il n’était pas envisageable de contrarier. Elle comprenait effectivement maintenant pourquoi, et peut-être aussi pourquoi elle était elle-même attirée par les relations de domination envers les hommes. Vanessa les avait en effet éduquées elle et Camille de manière plutôt sévère, les punissant régulièrement pour leurs caprices ou leurs bêtises, mais aussi en leur inculquant très tôt à quel point elles étaient exceptionnelles et méritaient le respect. Elle comprenait aussi pourquoi les hommes qu’elle avait amenés chez elle n’avaient jamais plu à sa mère.
« Je comprends et je ne vous en veux pas. Je n’ébruiterai rien non, ne vous en faites pas.— Bien, c’est la réponse que j’espérais, répondit Vanessa en souriant. Tu as dit que tu étais toi aussi attirée par les relations de domination ; voudrais-tu intégrer notre communauté, en savoir plus sur nos pratiques, et avoir un homme à tes pieds ? »Encore une fois, Olivia fut frappée par la soudaineté et la franchise de la question de sa mère. Cependant, elle était désireuse d’en savoir plus sur cet univers, à la fois par curiosité, et pour connaître les secrets de sa mère et de sa sœur. Ne comprenant pas encore tout ce qu’impliquait sa réponse, elle dit sans trop d’hésitation :« Oui, faites-moi découvrir votre univers.— Attention, ce que je m’apprête à te dévoiler va non seulement changer ta vie à jamais, mais aussi nous mettre en danger ta sœur et moi, car beaucoup de nos pratiques sont totalement réprimées par la société. Je te demande donc de bien réfléchir à ton choix. Tu peux encore renoncer, nous n’en reparlerons plus, et ferons comme si nous n’avions pas eu cette conversation ».Cette fois, Olivia fut réellement déstabilisée. Que pouvaient-elles lui cacher de si inavouable ?Prenant le temps de la réflexion, elle comprit qu’elle voulait réellement en savoir plus et qu’elle était de plus en plus excitée et curieuse. Elle n’avait jamais été du genre à reculer devant l’inconnu, et une fois ses décisions prises, elle faisait preuve depuis toujours d’une forte détermination pour s’en tenir à ses choix.
« Je suis sûre de moi, je veux vous suivre dans cette voie ». Le ton était clair et assuré, sa décision irrévocable.
Après l’avoir étudié pendant un long moment, Vanessa se leva, prit Olivia par la main et l’amena près de la boîte que sa fille avait remarquée à son entrée dans le salon.
« Puisque tu as fait le bon choix, permets-moi de te présenter ton cadeau d’anniversaire ! ». Elle retira d’un coup sec la nappe qui recouvrait la boîte, et apercevant son contenu, Olivia recula d’un pas, les yeux écarquillés, et se couvrit la bouche, de surprise et sous le choc.La boîte se révéla être une cage cubique, d’environ 1,20m d’arête, avec des barreaux cylindriques tous les 20 centimètres. A l’intérieur, prosterné le visage contre le sol et les mains à plat devant lui, un homme attendait. Il ne réagit aucunement quand il fut enfin dévoilé. Il parut relativement jeune à Olivia, peut-être 26 ou 28 ans. Il semblait plus grand qu’elle, même si dans cette position il lui était difficile d’être précise. Sa peau était légèrement plus mate que la sienne, et totalement glabre, ne comportait aucun poil. Un collier métallique entourait son cou, ses mains et ses pieds étaient entravés par des chaînes qui reliaient des bracelets, de métal eux aussi.
« Mais qu’est-ce que...— Je te l’ai dit, les hommes ne vivent que pour nous servir. Puisque tu as choisi cette voie, il est temps pour toi de posséder ton propre esclave. Je l’ai sélectionné spécialement pour toi. Comme tu es débutante, j’en ai choisi un totalement docile et soumis. Il a été dressé par une professionnelle »
Les nombreuses marques rouges sur son dos témoignaient du genre de dressage qu’avait subi l’homme enchaîné. Dès que Vanessa se pencha et ouvrit le cadenas qui scellait la porte de la cage, l’inconnu en sortit et se précipita pour se prosterner aux pieds de celle-ci.
« Va dire bonjour à ta nouvelle maîtresse, mon chien »
Obéissant à l’ordre de Vanessa, l’esclave se déplaça à quatre pattes pour se positionner devant Olivia, toujours tête baissée. Cette dernière ne bougeait plus, tétanisée par cette scène incroyablement incongrue et si soudaine. Pourtant, elle ressentait en même temps une excitation qu’elle n’avait jamais connue. « A genoux esclave ! ». L’ordre de Vanessa avait été sec et autoritaire. Ce dernier se positionna comme demandé, les mains derrière la tête. Olivia put alors voir son visage : il était plutôt agréable, avec des yeux marron et un nez fin. Pas un poil n’était visible, il devait avoir été rasé très récemment. Une entrave avait été placée dans sa bouche, de sorte qu’il ne lui était possible ni de la fermer ni de parler. Ses cheveux noirs étaient rasés très court. Enfin, il portait une cage de chasteté, visiblement très serrée. Elle devait être inconfortable, mais Olivia se doutait maintenant que sa mère n’en avait cure. Voyant un homme ainsi à ses pieds, elle sentit son excitation augmenter, et sut que son sexe commençait à se mouiller.
« Il te plaît ? Je l’ai choisi aussi parce qu’il est du même genre que les garçons que tu ramenais à la maison.— Je... Je ne sais que penser, avoua Olivia. Tout ça me paraît irréel. Il y a quelques minutes à peine je n’avais jamais imaginé ce genre de chose, et maintenant...ça ! dit-elle en désignant l’esclave.— Je sais, c’est très brutal. Il te faudra un peu de temps pour t’y habituer »
S’adressant à nouveau à l’homme, elle lui dit « Retourne dans ta cage immédiatement ! ». Ce dernier ne se fit pas prier, sachant le traitement qui l’attendait en cas désobéissance.
« Pour le moment, je te conseille de te monter te coucher, nous reparlerons de tout cela demain matin. Il dormira dans ma chambre cette nuit.— Oui, tu as raison, je crois que j’ai besoin de sommeil » acquiesça Olivia.
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