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La naissance d'une déesse

Chapitre 3

Chapitre 3 : Des débuts difficiles

SM / Fétichisme
Olivia ne trouva pas le sommeil avant tard dans la nuit. Les révélations de sa mère et surtout cet inconnu la tinrent éveillée, à la fois excitée et bouleversée. Quand elle sombra enfin, l’aube était déjà proche. Elle ne dormit que quelques heures d’un sommeil agité, et se leva le lendemain avec la sensation désagréable d’avoir erré dans les limbes sans bénéficier d’aucun repos. Son état était à mi-chemin entre l’excitation et l’incrédulité. Elle avait accepté d’entrer dans le monde de sa mère et de sa sœur, peut-être sans y réfléchir assez. Une autre partie de son esprit sentait en revanche qu’elle allait apprécier cette nouvelle expérience, mais ce sentiment demeurait pour l’heure étouffé par ses appréhensions.
Descendue au rez-de-chaussée, elle passa devant la bibliothèque et aperçut sa mère assise sur la méridienne en train de lire. Rentrant machinalement dans la pièce, elle vit son esclave en train de lécher les plantes de ses pieds. Il était à genoux face à Vanessa, les mains attachées dans le dos. La position ne devait pas être facile à tenir longtemps, ses muscles abdominaux ne pouvant se relâcher. Son sexe était cette fois libre et en érection. Il était plutôt mignon, ressemblant au genre de garçons qu’affectionnait Olivia.Interrompant sa lecture, Vanessa salua sa fille.« Bonjour Olivia ! Je te l’ai emprunté un peu, cela ne te dérange pas j’espère ?— Euh, non bien sûr, répondit Olivia d’un ton mal assuré.— Tu veux peut-être le tester un peu ? Les caresses d’une langue sur les pieds sont vraiment agréables ».
Éludant la question, Olivia s’assit sur un fauteuil à côté de celui de Vanessa.« Comment l’as-tu trouvé ?— Je te l’ai dit, je fais partie d’une communauté gynarchiste depuis longtemps.— Mais il est d’accord pour ça ? demanda Olivia.— Bien sûr, certains hommes aiment vivre ainsi comme des esclaves. Celui-ci a été pris en main par une femme il y a quelques années à sa demande. Il a accepté de se soumettre corps et âme. Son ancienne propriétaire voulait s’en débarrasser ; elle aime surtout dresser de nouveaux soumis. J’ai vu l’annonce sur notre site communautaire, la description correspondait exactement à ma recherche. Il est arrivé ici il y a quatre jours, et je l’ai gardé caché jusqu’à hier. Mais assez parlé de tout cela, tu veux l’essayer ?— Peut-être plus tard. »
Elle ne se sentait pas encore prête pour cela.« Ne tarde pas trop, je suis certaine qu’il meurt d’envie de vivre à tes pieds. De plus, je possède déjà un esclave, et je ne pourrai pas m’occuper de celui-là indéfiniment ».
Se relevant, elle rangea son livre puis rechaussa ses sandales. Contournant l’esclave, elle défit les liens liant ses poignets, puis les rattacha devant lui. Elle attacha ensuite une laisse à son collier, l’amena sur le pas de porte.« Je vais le sortir un peu, il a besoin de faire de l’exercice. A tout à l’heure Olivia !— Maman, attends. Sa cage est toujours dans ta chambre ?— Oui, elle n’a pas bougé depuis hier soir.— Mets-la dans la mienne s’il te plaît. J’aimerais aussi rester avec lui aujourd’hui ».
Satisfaite de cette initiative, Vanessa ordonna :
« Tu as entendu, va porter ta cage dans la chambre de ma fille immédiatement. — Oui Maîtresse ! ».
C’était la première fois qu’Olivia l’entendait parler. Sa voix était douce, et son ton trahissait une totale soumission à Vanessa. Quand il se fut éloigné, celle-ci reprit :« Il attendra pour sortir, finalement. Je suis heureuse que tu commences à t’intéresser à lui. Je te laisse, je vais me préparer pour sortir. Je ne déjeunerai pas ici. Cela te laissera de l’intimité avec ton esclave. Il a déjà préparé ton déjeuner, et sait ce à quoi il aura droit. A ce soir.— A tout à l’heure » lui répondit Olivia.
Elle resta quelques minutes de plus pensive dans la bibliothèque, puis se dirigea vers sa chambre. Elle n’avait pas mangé ce matin, mais elle n’avait pas la tête à cela pour le moment.En arrivant, elle vit que la cage avait été déposée dans la chambre, à côté de son lit. L’homme attendait à genoux, tête baissée avec les mains derrière. Ses poignets et ses chevilles étaient toujours entravés. Sur le sol juste à côté de lui, était posée la cage de chasteté qu’il portait la veille. Il ne bougea pas à son arrivée. Olivia remarqua également une malle sur son bureau. Dessus, un mot de Camille ; elle l’ouvrirait plus tard.Son attention se reporta sur son nouvel esclave ; un concept qu’elle avait du mal à assimiler. Ne sachant comment entamer une conversation, elle lui dit en s’asseyant sur son lit la première chose qui lui traversa l’esprit :
« Je ne sais même pas comment tu t’appelles.— Ma première propriétaire m’a appelé Médor. Elle trouvait que cela faisait cliché mais correspondait bien à ma condition. Votre mère a choisi de continuer à m’appeler ainsi. Si vous le souhaitez, vous me donnerez un autre nom.— Nous verrons. Pourquoi as-tu choisi de vivre ainsi ? Tu aimes vraiment être traité comme un esclave ? Qu’en pense ta famille ?— Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le désir d’appartenir à une femme, d’être possédé totalement. J’aime vivre aux pieds de ma maîtresse et lui servir d’esclave. Je n’ai plus aucun contact avec ma famille.— Raconte-moi comment tu en es arrivé là.— J’ai d’abord commencé à fréquenter des sites et forums de domination. Puis j’ai rapidement eu des contacts avec des femmes dominantes, et quelques relations, mais la plupart du temps leurs attentes ne correspondaient pas aux miennes. Je voulais vivre réellement comme un esclave, en permanence. Un jour, j’ai échangé par hasard des messages avec ma première propriétaire ; elle recherchait un nouvel esclave, après s’être débarrassé de son ancien. Assez rapidement, nous nous sommes rencontrés, et notre relation est devenue sérieuse. Elle m’a proposé de vivre définitivement à ses pieds, sans retour en arrière. Après une longue période d’hésitation, j’ai accepté. C’est à ce moment-là que j’ai rompu le contact avec tous mes amis et ma famille. La décision a été très difficile, mais aujourd’hui je ne regrette plus. C’était il y a 4 ans, j’en avais 25.— Tu souhaites donc m’appartenir et vivre à mes pieds en permanence, obéir à tous mes ordres, être traité comme un moins que rien, subir mes colères et mes punitions ?— Oui Maîtresse.— Je vois. Pour le moment, comporte-toi comme tu as appris à le faire.— Bien Maîtresse. »
Remarquant qu’Olivia s’était perdue dans les pensées, Médor prit le risque de parler sans y avoir été invité. Ce type de comportement lui valait habituellement d’être cravaché en punition, mais il sentait que sa maîtresse était encore hésitante quant à la façon de se comporter en dominatrice, voir à l’opportunité de se lancer définitivement dans la gynarchie. Il lui revenait donc de l’y inciter en douceur, sans la brusquer, pour l’amener à prendre naturellement conscience de sa supériorité sur lui.« Souhaitez-vous me remettre ma cage de chasteté ? ». Son érection avait cessé depuis plusieurs minutes, la chose était donc possible.« Oui mais je ne sais pas comment faire. Montre-moi.— Bien Maîtresse. » Il prit l’objet et le fixa sur son sexe, puis rendit la clé du petit cadenas maintenant le tout fermé et inamovible à sa propriétaire.
Après avoir observé la manœuvre, Olivia reprit la parole : « Viens, il est l’heure de déjeuner. — Oui Maîtresse. » Elle prit en main la laisse qui pendait à son collier, et Médor la suivit à quatre pattes.Dans la cuisine, son repas était déjà prêt, comme le lui avait indiqué sa mère : une part de saumon et des haricots verts, qu’il lui suffirait de réchauffer au micro-ondes. Au sol près de la table, deux gamelles étaient posées, l’une remplie de ce qui ressemblait à de la purée visiblement composée de légumes et de la viande coupée en petits morceaux, et l’autre d’eau. Ne sachant comment procéder avec Médor, Olivia décida de commencer à manger et d’observer sa réaction. Il s’était placé devant ses écuelles, toujours à genoux les mains derrière la tête. Comprenant qu’il attendait son autorisation pour commencer son repas, Olivia la lui donna :« Vas-y, mange !— Merci Maîtresse. »
Sans hésiter, sans honte ni gêne apparentes, il se mit à quatre pattes et commença son repas. Cela n’avait pas l’air appétissant, mais Olivia se doutait qu’il en avait l’habitude. Il s’arrêtait de temps à autre pour laper un peu d’eau dans la seconde gamelle. Il semblait prendre de grandes précautions pour ne pas se salir le visage, mangeant lentement et relevant un peu la tête pour avaler. Le voir ainsi totalement soumis à sa volonté excita Olivia, qui sentit pour la deuxième fois depuis la veille son sexe s’humidifier en présence de cet homme. Cependant, elle était aussi troublée par la manière dont il semblait dénué de volonté propre, si ce n’est celle d’obéir à ses ordres.
L’après-midi se passa lentement, Olivia n’étant toujours pas très à l’aise avec Médor. Elle sortit pendant un long moment dans le jardin de la propriété à réfléchir à sa nouvelle vie, lui intimant l’ordre de l’attendre dans l’entrée. Elle aurait pu le faire monter dans sa chambre, dont le sol en parquet devait être moins inconfortable que le carrelage de l’entrée, mais elle n’était pas encore prête à le laisser seul dans cet espace d’intimité.A son retour près de deux heures plus tard, il était toujours là, à genoux à côté de la porte d’entrée. Il semblait être resté immobile durant tout ce temps, qui avait dû lui paraître long. Olivia se demanda quel genre de dressage il avait subi pour en arriver à ce degré d’obéissance aveugle ; les punitions devaient avoir été douloureuses pour s’être révélées si efficaces.
Allant voir sa mère qui était revenue entre-temps, elle lui demanda de s’occuper de Médor durant la semaine à venir : « On est dimanche soir, demain je dois aller travailler. Tu peux t’occuper de Médor jusqu’à vendredi soir ?— Je peux, mais ensuite tu devras prendre tes responsabilités si tu veux poursuivre dans la voie de la gynarchie. J’ai comme je te l’ai dit mon propre esclave, et tu verras que ce type de relation demande un temps et un investissement considérables. Je te rappelle aussi que je pars dans deux semaines dans notre maison en Bretagne pour y passer l’été.— Je te le demande pour cette semaine, le temps que je m’organise et que je mette mes idées au clair.— Oui, je comprends. Ne t’inquiète pas, j’en prendrai soin jusqu’à vendredi. »
Olivia avait perçu l’ironie dans la fin de la phrase de sa mère, mais ne la releva pas.
Sa dernière action avant de se coucher fut d’ordonner à Médor de déplacer sa cage dans le dressing attenant à sa chambre. Elle n’était pas encore prête à dormir avec un homme enfermé visible à ses côtés. Sans être immense, la pièce était suffisamment spacieuse pour contenir une cage d’un peu plus d’un mètre sans mettre les affaires d’Olivia en désordre. Elle l’enferma ensuite dedans, referma la porte du dressing de sorte à ne plus le voir, et se coucha. Elle ne trouva pas le sommeil tout de suite, mais réussit au moins à dormir d’une traite jusqu’au lendemain.
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