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Nana

Chapitre 9

Dogging et tiercé gagnant

Voyeur / Exhibition
Une semaine s’était écoulée depuis les performances d’Anaïs au Pays des Merveilles de Mayeul. 7 jours au cours desquels nous avons commencé à développer nos petites habitudes, nos petits rituels. Elle comme moi travaillons beaucoup, mais cela ne nous empêche pas de passer un peu de temps ensemble devant un film, de discuter de sujets frivoles ou profonds. Malgré son âge et son apparente immaturité, Anaïs fait souvent preuve d’une certaine clairvoyance. Le matin, nous faisons un bout de chemin ensemble pour aller à l’université, puis nous nous séparons quelques minutes avant d’y arriver. Il serait facile pour elle comme pour moi de dire qu’elle loge chez moi seulement pour les études, mais nous avons convenu qu’il vaudrait mieux éviter les soupçons, même les plus petits. Côté sexe, il nous a fallu attendre trois jours avant de pouvoir recommencer à faire l’amour et à baiser.
Trois jours de cunnilingus et de fellations, j’adore lui offrir un orgasme avant qu’elle commence sa journée de première année.
Lorsque Anaïs était de nouveau d’attaque, nous avons inauguré à peu près toutes les pièces de l’appartement, autant sur le versant amour passionné que sur celui de la baise bien sentie.
J’ai encore ce souvenir frais d’il y a quelques heures où Anaïs me chevauchait, assis dans mon canapé. Face à moi, elle avait ses mains sur le dossier, son front contre le mien et sa croupe qui dansait langoureusement sur mon bassin. Je sentais l’anneau de son vagin s’élargir à mesure qu’elle s’empalait dessus, mon sexe engouffré dans le miel brûlant de son plaisir. Nous avions joui ensemble alors que nos langues aussi faisaient l’amour, elles ont continué après notre orgasme. Je lui avais ensuite sucé ses petits seins sucrés jusqu’à ce qu’elle jouisse une deuxième fois, elle m’avait nettoyé le sexe avec sa langue rose et agile. Nous fumions une cigarette, collés l’un à l’autre, lorsqu’elle ramena le sujet du sex-shop :
— C’était bien chez Yeuyeu... Intense, mais bien.— Hahaha, j’imagine oui ! C’est pas tous les jours qu’on jouit 17 fois ! Qu’est-ce qui t’a plu exactement ?— Plein de choses... Le fait d’avoir tous ces hommes qui me désiraient et me le faisaient sentir, les vagues de plaisir qui ne s’arrêtent jamais, le fait que c’était des inconnus aussi...— Ça t’excitait parce que c’était des inconnus ?— Oui... L’idée de ne probablement jamais les revoir et de se donner autant de plaisir rendait le truc plus intense. C’est assez dur à expliquer...— Je te comprends en fait, mais c’est vrai que c’est dur à expliquer. Mais je sais ce que c’est, je l’ai déjà fait.— C’était chez Yeuyeu ?— Non ! Quand je faisais du dogging, enfin, la plupart.— Du quoi ?— Du dogging. C’est de l’argot de Grande-Bretagne, c’est le fait de baiser dans des lieux publics.— T’as fait ça toi ?!— Bah oui j’ai fait ça, "moi".— Hahaha ! Et c’était où ?— Dans un parking assez connu pour ça. J’y ai passé quelques belles soirées !— Oh ! Je veux voir ça !— T’es sûre ?— Bah oui banane que je suis sûre.
— Bon... On peut tenter. Ce soir ?— Ce soir !
Et c’est comme ça que nous nous retrouvons dans ma voiture alors qu’il est 19h00 passés. Anaïs est vêtue plutôt gentiment pour une fois : un t-shirt très moulant dont le bleu effacé fait écho à ses yeux, une jupe à volants qui lui arrive jusqu’aux genoux et ses grosses baskets noires. Pas de sous-vêtements, juste son choker et son sourire. Nous conduisons jusqu’au parking en question, trouvons une place et descendons de la voiture.
— Et maintenant, on fait quoi ?— On cherche ma chérie, on cherche... Les gens baisent ouvertement, mais se cachent un minimum. Va savoir pourquoi... Attends.

Du coin de l’œil, je repère un van que je connais. Que je connais même très bien d’ailleurs.
— En fait, pas besoin de chercher, viens avec moi.
Nous nous approchons du van blanc comme neige et je toque à la vitre.
— HAHAHA, Numéro 1 ! Mais ça fait des mois qu’on t’a pas vu dans le coin !— Hahaha, salut Numéro 2 ! L’unif me prend tout mon temps ou presque. Comment tu vas ?— Bah écoute, ça va bien et toi ? Je vois que t’es pas tout seul. Bonsoir Madame !— Bonsoir !
Anaïs sourit timidement, je pense qu’elle le trouve à son goût. Abdel et moi avons commencé nos études ensemble et nous nous étions vite rapprochés l’un de l’autre. Il y avait une sorte de complémentarité entre lui et moi, j’ai su lui apporter des choses qui lui manquaient et inversement. En l’occurrence, il est le premier à m’avoir appris à devenir quelqu’un de plus posé. De mon côté, je lui ai transmis quelques gouttes de fougue qui ont pimenté un peu sa vie. De fait, il les avait tellement bien assimilées qu’il avait découvert le dogging seul de son côté avant de m’y initier. La beauté de l’altérité, j’imagine, dans un parking avec des inconnues. Numéro 1 et Numéro 2 sont des surnoms que nous interchangions au fil des semestres selon nos résultats, ensemble, nous détenions toujours les deux premières places de la promotion. Les années universitaires passèrent durant lesquelles nous faisions la course, un coup il était le premier, un coup c’était moi.
Jusqu’aux jours des derniers examens de la dernière ligne droite où j’ai définitivement obtenu le titre de Numéro 1. Depuis, c’était resté et Abdel avait, par défaut, le surnom de Numéro 2. Loin de mal le prendre, nous nous taquinions sans cesse sur ce point. Après le master, j’avais entrepris mon doctorat, Abdel avait eu sa dose de bancs de fac.
— Dis-moi Abdel, t’es de service ce soir ?— Toujours Monsieur, il faut être le héros de ces dames.— Quel poète...
Je n’avais pas seulement remarqué le van d’Abdel dans lequel j’ai eu quelques mémorables orgasmes. J’ai vu autre chose, plus loin, qui m’a énormément intrigué. Je prends Anaïs à part quelques secondes en m’excusant :
— Nana, joli cœur, tu le trouves comment Abdel ?— Je le trouve très mignon... Vous vous connaissez ?— Oui, de la fac, je t’expliquerai. C’est quelqu’un de confiance en tout cas. Tu aimerais lui montrer tes talents de fellatrice ?— Oh ! Carrément ! On est là pour ça, non ?— Exactement... Ça te gêne si je te laisse avec lui ? J’ai repéré une ancienne amie à moi ici, j’aimerais bien aller m’occuper d’elle.— Oh, je peux venir avec ? Ou bien elle peut venir ici ?— Pour cette fois, je préfèrerais pas... Mais une prochaine fois, promis ma chérie.— Promis ?— Promis.— T’as promis, attention à toi !— Gare à moi ! Abdel, ça te dirait de faire découvrir l’arrière du van à ma petite Nana ? Elle voulait voir ce que c’était que le dogging.— Je te l’ai dit, le héros de ces dames... Ma chère Nana, j’ai quelques amis avec moi à l’arrière de ce van, vous voulez faire leur connaissance ?— Oh, j’aimerais beaucoup...
Anaïs lui fait les yeux doux, j’espère qu’elle n’est pas en train de tomber amoureuse de lui. Il y a de quoi... Mais je préfère tabler sur la force du lien qui nous unit déjà.
— Bon, c’est plié. Nana, tu verras, c’est le Pays des Merveilles Numéro 2 ce van. Abdel, tes potes et toi êtes clean ?— On se fait tester ensemble régulièrement, c’était disette depuis les derniers résultats et tout le monde est propre !— Ma chérie c’est ta chance, tu vas pouvoir y aller nature ! Et la chance de ces messieurs aussi... Juste, pas de sodomie Abdel, si elle dit non c’est non, vous l’écoutez, vous prenez soin d’elle. Noté ?— T’inquiète, tu sais comment je suis.— Juste pour être sûr. Et toi ma Nana en cas de souci, t’as mon portable et tu peux hurler.— Promis !
Et c’est ainsi que j’ai laissé Anaïs entre les mains - expertes - d’Abdel. Lorsque les portes arrière du van se sont ouvertes, j’ai vu qu’ils étaient au moins trois. Ils devaient penser que ça suffirait à épuiser la vampiresse, mais ils n’étaient pas chez Mayeul... Quoi qu’il en soit je m’éloigne pour me rapprocher d’une voiture plus isolée. Je m’approche de la vitre côté passager, la conductrice l’abaisse.
— Eh bien, ça pour une surprise... Je dois dire que c’est assez cocasse de se croiser ici. Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?— Ce que je fais à 20h00 dans ce parking réputé pour le dogging ? La même chose que toi Morgane, je me trompe ?
Je m’attendais à ce qu’elle soit gênée par ma présence, tout du moins surprise comme je l’ai été de la voir ici. Elle n’était pas décontenancée le moins du monde.
— Monte, tu as bien le temps pour une cigarette.
J’ouvre la portière et me retrouve sur le siège passager. Morgane porte un long manteau qui doit lui descendre jusqu’aux chevilles lorsqu’elle est debout, une tenue commune dans le coin. Les ondulations de ses cheveux sont toujours libres de toute pince ou élastique. Un fard bordeaux habille ses paupières, un rouge à lèvres de la même couleur lui fait écho.
— On doit effectivement être ici pour la même chose... Ma petite princesse se porte bien ?— Anaïs va bien, elle travaille beaucoup. Moi aussi d’ailleurs, j’ai pris du retard que je suis en train de rattraper. Je me suis autorisé une soirée de relaxation.— Elle me donne régulièrement des nouvelles, mais le fait que ça soit corroboré par toi me rassure. Et c’est drôle que tu dises ça, je viens aussi ici pour me relaxer.— Tu trouves ton bonheur ?— Comme tout le monde ici, ça dépend des soirs. Depuis la mort de William, j’y suis plus ou moins réduite. C’est le meilleur compromis entre anonymat et... Parfois, une certaine qualité.— Une certaine qualité ?— Je pense que je t’en avais parlé lorsque nous nous sommes rencontrés. William était un homme autoritaire. Très autoritaire. Et c’était quelque chose de pénible, sauf dans la chambre. Je te dis ça, on a passé le stade des apparences toi et moi... Enfin bref. Cette partie de William, je la détestais partout sauf au lit.— Je situe.— Et le truc avec les hommes d’ici, c’est que, lorsqu’ils ont la chance de croiser le chemin d’une femme, ils la prennent comme s’ils allaient mourir dans l’heure.— Est-ce que... Quelque part, ça te rappelle plus ou moins William ?— Comme tu le dis si justement, oui, mais plus ou moins seulement. Avec William, je me sentais être... Sa femme. J’ai un peu de mal à expliquer ce que je ressens. Ici, je me sens être... Comment dire... Je ne sais pas trop l’exprimer.— Ici, tu te sens être une femme et pas la femme.— Oui... Oui, voilà. Et ça a son charme, je ne dis pas le contraire, ce n’est simplement pas ce dont j’ai besoin parfois. Mais je n’ai rien d’autre à me mettre sous la dent.— Tu aimeras être la femme de quelqu’un si je comprends bien. Tu aimerais sentir, le temps d’une entrevue, tout le désir d’un homme pour toi et seulement toi.— Oui, c’est ça... — Sentir qu’un homme prenne la pleine mesure du miracle qu’il a entre les mains. Le sentir te prendre comme s’il pouvait mourir pour toi. Comme s’il était né pour ça. Comme si... Dès qu’il t’avait touchée, il savait au fond de lui que c’était la chance de sa vie. Et qu’il fallait tout faire pour la préserver.— O-oui...— Viens sur mes genoux Morgane.
Elle comme moi nous maintenons silencieusement le regard de l’autre dans une tension qui remplit l’habitacle. Ça dure quelques secondes au bout desquelles elle me chevauche, plutôt habilement d’ailleurs. La mère d’Anaïs est assise à califourchon sur mes genoux, face à moi. Mes yeux nagent dans l’hiver des siens alors que mes mains coulent dans son dos, remontent le courant de sa volupté et échouent sur ses épaules. Je cueille ses lèvres, je les embrasse lentement. Nos langues tournent mollement, chaque seconde, chaque geste est une merveille pour les sens : j’ai envie d’elle, presque besoin d’elle. Je suis enveloppé dans sa féminité comme rarement je l’ai été. L’étroitesse du lieu contribue à l’effet, mais il y a quelque chose d’autre intrinsèque à sa personne, à cette femme que j’admire. J’appuie sur ses épaules, je sens son entrejambe se presser contre la mienne. Nous sommes tout habillés, mais j’ai l’impression de lui faire profondément l’amour.
Nos bouches se décollent de moins en moins et nos soupirs se font plus longs, de plus en plus chauds.
Mes mains chutent de ses épaules pour atterrir sur ses cuisses charnues, je les saisis avec juste assez de poigne pour lui faire comprendre que je veux la posséder sans la déposséder d’elle-même. Sous mes doigts, je sens la forêt de ses bas s’étendre sur ses cuisses, ils sont d’un noir très opaque. Morgane abandonne mes lèvres en se redressant autant qu’elle le peut. Mes mains se perdent sur la douceur de ses bas alors que je la regarde comme on contemple une éclipse. Mais Morgane ne se cache pas, elle se dévoile. Je vois le vernis rouge sombre de ses doigts déboutonner son manteau. Elle porte un body noir opaque, ouvert au niveau de la poitrine, ses tétons sont dressés. Elle vaut bien quelques couchers de soleils...
Je sens une légère humidification au niveau de mon entrejambe, je comprends que le body est aussi ouvert en bas. Mes mains agrippent ses fesses que je malaxe tendrement alors que mes lèvres se jettent sur l’un des mamelons. Je le couvre de ma bouche, lèche doucement le téton dur et d’une infinie douceur. Je lève les yeux, le rouge recouvre totalement ceux de Morgane qui a fermé les siens pour mieux profiter des sensations. Ma langue continue de danser sur sa poitrine que j’embrasse fiévreusement aussi, passant d’un sein à l’autre. Morgane miaule doucement sous mes assauts, ses doigts enterrés dans mes cheveux.
— J’ai besoin de plus Morgane. De plus de toi. Viens, on sort.
J’ouvre la portière, Morgane s’enfuit de mon bassin avec une agilité remarquable au vu de ses escarpins de 15 centimètres. Le talon est relativement épais, en velours comme le reste de la chaussure, une habituée du dogging, j’imagine. Je sors, claque la portière et l’attrape par les hanches pour la plaquer précautionneusement contre sa voiture. Je m’agenouille entre ses cuisses noires et blanches, je sors ma langue avide qui se faufile directement entre ses lèvres. Mon nez se frotte à un délicat triangle de poils pubiens alors que ma langue fouille. Elle s’oriente sur base de ses gémissements, de leur intensité et de leur longueur. Elle finit par trouver le bourgeon de bonheur qu’elle cherchait, je sens les ongles de Morgane s’enfoncer dans mes épaules, je lui fais de l’effet. C’est un peu plus qu’un cunnilingus, il y a beaucoup de respect dedans. Beaucoup d’envie de lui donner ce qu’elle n’a pas réussi à trouver durant des années.
J’y prends énormément de plaisir aussi, mon sexe est sur le point d’exploser dans mon boxer. Sentir sa cyprine couler sur mes lèvres, mon menton, le long de ma gorge est une bénédiction. L’écouter retenir du mieux qu’elle peut ses cris est une bénédiction. La trace de ses ongles laissée par ses mains passées dans le col de mon t-shirt est une bénédiction. J’attrape ses cuisses et les soulève pour les poser sur mes épaules. Elle est saisie, mais elle rit brièvement tandis que mon visage s’enfonce un peu plus dans l’antre sombre de son ardent éden. Je ne respire qu’elle, les effluves de sa capiteuse, de son enivrante féminité. Je lèche sa vulve et son clitoris. Plusieurs voitures sont passées près de nous, une a même klaxonné. Je me relève et lui prends la main :
— Viens, on va ailleurs. On sera plus à l’aise.
Je lui tiens tendrement la main et mène la marche. Je l’emmène vers les toilettes du parking dans lesquelles j’ai aussi étreint quelques femmes. J’ouvre prestement la porte et la pose contre le mur. Mes mains capturent son visage, je l’embrasse. Je l’embrasse longuement, je l’embrasse passionnément. Elle répond à mes baisers, chacun d’entre eux, elle renchérit, je renchéris, mais elle garde une longueur d’avance : ses doigts débouclent en un mouvement ma ceinture. Mon pantalon tombe sur mes chevilles, je sens ses ongles pêcher mon sexe bandé. Je lui attrape les cuisses et la soulève à nouveau, son manteau ouvert pend sous elle, ses doigts orientent mon sexe vers le sien. Ses bras s’enroulent autour de mon cou, son front se pose contre le mien. Nous nous regardons sans discontinuer, nous cherchons l’autre dans le fond de ses yeux. Nous clignons à peine. Elle tombe sur mon sexe.
Sa tête se penche en arrière soudainement au point de cogner contre le mur. Moi je serre les mâchoires et baisse la mienne, cette chaleur est presque insupportable. J’arrive à peine à me mouvoir dans son sexe, la chaleur me pétrifie de bien-être. Je relève la tête et me mets à dévorer son cou. Je la mordille, je la lèche. Je laisse un suçon pour qu’elle pense à moi dans les jours qui viennent, pour qu’elle m’ait dans la chair. Nos bassins commencent enfin à s’embrasser. Lentement, j’entre et sors à moitié de son sexe chargé d’amour, brûlant d’amour. Elle me répond en venant à ma rencontre, en avançant ses hanches, en gémissant ouvertement. Nous nous cherchons, nous nous découvrons, le rythme s’accélère doucement et nos respirations se raccourcissent. Morgane arrache ma tête du paradis de son buste pour le pointer vers celui de son visage. Sa bouche est entrouverte, mais je vois à ses commissures qu’elle me sourit, qu’elle est plongée dans le plaisir.
Je la repose doucement au sol, j’en avais oublié qu’elle était petite. Mon sexe trempé et palpitant est pressé entre nos deux ventres, sa main épouse ma joue. Elle m’embrasse. Je fonds encore, pour la millième fois ce soir, entre ses yeux, ses lèvres, ses bras et ses cuisses. Elle se retourne pour faire face au mur, en maintenant aussi longtemps qu’elle le peut mon regard. Un bras en appui sur le mur, elle se saisit de mon sexe et le positionne à l’entrée du sien, cambrée, offerte et impérieuse.
— Encore. Fais-moi comprendre que je suis à toi, encore une fois.
Mes mains verrouillent ses fesses et je la pénètre. Ça n’est pas spécialement plus fort, légèrement plus en fait, c’est juste plus "proche", plus intime. Je lui fais l’amour, creuse son sexe qui m’avale tout entier, m’accueille sans concession. Mes mains se plaquent sur les siennes, au mur, mes doigts s’insinuent où ils peuvent entre les siens. Je serre. Mes coups se font un peu plus prononcés contre ses fesses, pressent un peu plus sa poitrine contre le mur carrelé, froid. Il y a d’adorables et féminins trémolos dans ses gémissements, elle feule de toute son âme. Nous continuons à rapprocher nos corps et nos cœurs de la sorte pendant de longues minutes qui ne sont malheureusement pas éternelles. Je tire prestement, mais respectueusement ses fesses afin de la positionner face au lavabo. Je la débarrasse de son manteau et la penche face au lavabo. Nous faisons face à notre reflet dans le miroir mal lavé, nos regards se croisent.
Mon bassin reprend sa danse, il la pimente en accélérant, nous ne nous quittons plus du regard : nous en sommes incapables. Du coin de l’œil, j’aperçois des silhouettes. Des hommes et des femmes qui nous regardent se masturbent. Je les interpelle sans quitter Morgane des yeux :
— Vous pouvez regarder, mais vous nous laissez tranquilles. Elle est à moi.
En réponse, Morgane se contente de gémir une note plus haut. J’ai l’air concentré, mais je suis juste perdu en elle. Mon sexe pulse dans tout son corps et chacun de ses atomes me brûle. Sa voix est de plus en plus haut perchée, elle approche de l’orgasme. Je la retourne, la soulève et pose ses fesses sur le bord du lavabo. Je replonge tout de suite dans le creux de ses reins, ses jambes se croisent autour des miennes, l’une de ses mains se plaque sur ma joue, l’autre est derrière ma tête et la maintient contre la sienne. L’hiver de ses yeux brûle dans ma rétine, son souffle est court, son menton descend un peu pour libérer sa voix à chacun de mes coups de bassin. Elle gémit mon nom, de plus en plus fort, sa voix devient folle, son corps commence à lâcher, mais son regard, son regard persiste.
— Je vais jouir-je vais jouir-je vais jouir-JE VAIS JOUIR !
Et Morgane explose contre moi, autour de moi. Elle jouit comme ses deux filles, son corps est en proie à de violentes convulsions, noyé sous de frénétiques vagues de plaisir. Je sens son sexe s’affoler autour du mien, pressé de tout côté, et une fraction de conscience de ses yeux azuréens plongés dans les miens me foudroie. Mon sexe détonne au fond du sien et je sens ma semence partir en jets puissants et brûlants. J’ai son visage entre mes deux mains, presque un étau, je ne cille même pas alors que 8 traits s’écrasent dans sa matrice, la remplissent de ce qu’il y a de plus doux. Nous restons ainsi imbriqués l’un dans l’autre, courant après notre souffle. C’est dur à croire et j’ai conscience de mon obsession, mais nous ne nous quittons pas une seule seconde du regard. Une fois notre respiration retrouvée, nos yeux se ferment enfin et nous nous embrassons, passionnément au début, nos langues dérapent, l’un essayant de sucer celle de l’autre.
Nous finissons par nous calmer, par déguster nos souffles.
Morgane descend de son piédestal de faïence et se rhabille, elle se dirige vers la sortie. Je lui emboîte le pas. L’endroit est étroit, mais les curieuses et les curieux s’écartent, nous font presque une haie d’honneur entre leurs applaudissements et leurs sifflements. On dirait une diva quittant la scène après sa prestation. Nous sortons des toilettes, tout sourire. Une fois de retour dans sa voiture, nous nous allumons une cigarette. L’habitacle est soudainement énorme avec tout ce silence, mais rien n’est gênant. Nous venons d’exorciser une tension sexuelle qui nous hantait dès notre rencontre.
— On ne m’avait jamais prise comme ça. Même William.— J’ai rarement mis autant de cœur dans ma queue Morgane.— Hahaha, quel idiot... Adèle a raison, tu es parfois un peu con !— J’avais prévenu les Dames Krasniqi... J’ai adoré de mon côté en tout cas. C’est bateau, mais le temps s’est arrêté pour moi.— Effectivement. Et pour moi aussi, je n’ai pas vu ces 2 heures passer.
2 heures. J’avais oublié Anaïs.
— Je vais devoir t’abandonner Morgane...— Ah bon ?— Pour ce soir oui.— C’est dommage... Merci en tout cas. Merci mille fois.
Elle m’a embrassé. C’était doux, je fondais. Pas autant qu’avec Anaïs, mais quand même... Je suis sorti, j’ai refermé la portière. Elle est partie dans un sourire. Je me redirige vers le van.
Je toque à la porte arrière du van, elle s’entrouvre légèrement. Quelqu’un que je ne connais pas, mais qui me reconnaît me sourit. Il ouvre grand les deux portes, ils sont 5, sans compter Anaïs. Elle est assise à califourchon sur un homme couché, au vu de la manière dont elle remue son cul, on peut dire qu’elle prend son pied. Elle suce un homme de dos dont j’ai assez vu les fesses pour les reconnaître, même dans l’obscurité du van. L’homme à terre lui attrape la taille d’un coup, donne une série de coups de bite violents avant de se raidir et de jouir dans le vagin de la belle. Abdel aussi se raidit, il l’attrape par les cheveux, derrière le crâne, et lui penche la tête en arrière pour l’arroser. Anaïs accueille sa récompense, la bouche grande ouverte et les yeux fermés. Je devine son visage heureux derrière la couche de sperme gluant qui le recouvre, son t-shirt est bien taché aussi.
— Alors ma chérie, Abdel et ses amis se sont bien occupés de toi ?
Elle avale la dernière fournée et me sourit.
— Ils ont été merveilleux ! Tous tes amis sont bien comme ça ?— Presque tous.— Hahaha, elle a déjà fait la connaissance du vieux Yeuyeu ou quoi ?— Exactement. Vous l’avez trouvée comment ?— Eh bien, mon gars, on l’a trouvée plus qu’exceptionnelle la petite. Où est-ce que tu t’es dégoté une chérie pareille ?
Ça sous-entend une certaine relation de couple. Je ne le corrige pas.
— La chance Abdel, la chance...— Elle te sourit bien. Et à nous aussi, elle a bien souri ce soir.— Merci à elle. Il est peut-être temps que la chance prenne une douche, non ?— Ils m’ont épuisée ! Abdel, t’y es allé bien fort, c’était trooooop bon, mais aussi bien fatigant.— C’est parce que je sentais qu’on pouvait y aller bien fort ma jolie.— Et t’as bien senti ! Par contre, c’est vrai que j’aimerais bien rentrer prendre une douche.— On passe aux toilettes pour un petit coup à l’eau rapide et on fait ça.
Une fois rentrés chez nous, Anaïs s’est douchée. Elle n’a pas posé de questions quant à mon entrevue avec cette vieille amie qui s’est avérée être sa mère. J’ai eu droit à la place à une fellation juste avant d’aller me coucher. Cette femme est trop bonne pour ce monde.
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Les histoires narrées dans ces quelques lignes impliquent des sujets consentants et possèdent leur part de fantaisie. Oui au sexe, mais dans le respect de vos partenaires et de leurs limites.
—---------— X. Lamy.
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