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Nana

Chapitre 10

Glace et satin

SM / Fétichisme
Trois jours avaient passé depuis que j’avais initié Nana au dogging. Nous avions depuis repris notre petite vie tranquille, entre baise hardcore et roucoulades amoureuses. Je suis sur ma thèse et ces douces pensées alors que je reçois un SMS :
— Comment est-ce que tu te portes ?— Je me porte très bien. Qui est-ce ? Le numéro n’est pas enregistré.

Je reçois un MMS. En l’ouvrant, je reconnais directement l’imposante poitrine de Morgane. Et quand bien même j’aurais eu la mémoire courte, il y a entre son sourire et ses seins laiteux les dernières heures de mon suçon.
— Heureux d’avoir pu te laisser un souvenir Morgane. Je suis curieux par contre, comment as-tu obtenu mon numéro ?— J’ai dit à Adèle que je voulais parler directement avec toi pour voir si Anaïs allait bien. Ce qu’on peut faire d’ailleurs. De vive voix. Adèle est chez une amie, elle ne rentre pas avant demain soir.— Je me libère et j’arrive.

J’avais envie d’emmener Anaïs avec moi. Si elle n’est pas gênée par le fait que je couche avec sa sœur, pourquoi ça la dérangerait pour sa mère ? Elle ferait semblant de ne pas entendre depuis sa chambre, tout en tendant très bien l’oreille.
— Nana, ma chérie, ta mère m’invite à manger ce soir. Tu veux passer lui rendre visite ?— Arf, ça tombe super mal... Gaudreault nous a filé un devoir bien chiant, le deadline est pour ce soir à minuit par mail.— Oh putain... Tu veux que je t’aide ?— Non, c’est pas ça. Puis je dois travailler par moi-même aussi, faire des progrès seule. Dans tous les cas, c’est plié plus ou moins. Je suis juste coincée ici...— Ma chérie...— T’es passé par-là avant moi ! En tout cas, amuse-toi bien ce soir !— Merci joli cœur... Je rentrerai peut-être que demain.

Elle devait penser que j’allais juste manger avec sa famille et en douce coucher avec sa sœur. Quelque part, lui annoncer de but en blanc que je couche avec sa mère n’est peut-être pas la meilleure des choses, surtout si elle a un deadline à rendre. Je l’embrasse.

Je pensais que ça en resterait là, mais nos baisers dérapent. Ça tourne en quickie et finit en 69, Nana a joui deux fois. Moi non, mais je dois me préparer pour ne pas arriver trop tard. Je laisse ma chérie, plus apaisée et prête à l’attaque pour son devoir.
Arrivé sur le palier de la maison, Krasniqi avec une bouteille d’amaretto à la main, je sonne. Morgane m’ouvre la porte tout sourire, et je ne peux m’empêcher d’écarquiller légèrement les yeux. Elle est vêtue d’un peignoir en satin d’un bleu ciel éloigné, effacé, qui fait écho à son regard de femme satisfaite de l’effet qu’elle procure. On peut voir la même teinte sur ses yeux mi-clos. Le peignoir, noué à la taille, lui couvre à peine les fesses. Je peux clairement voir son porte-jarretelles de dentelle noire retenir des bas de la même couleur. Une main vernie et manucurée se pose sur la bouteille alors que des lèvres se posent sur les miennes. Je ne bouge pas, c’est à peine si je le peux.
— Je t’en prie, entre...

Elle se retourne et se dirige vers le salon. Je suis bêtement ses pas chaussés de talons d’une quinzaine de centimètres. Le talon est épais et carré, couvert d’un matériau réfléchissant. La semelle est compensée, le pied est couvert, le tout dans un velours d’un noir très sombre.
Je la vois qui se saisit de deux verres, d’un cendrier et de quelques glaçons.
— Anaïs n’a pas posé de questions ?— Je lui ai proposé de venir, mais elle avait un devoir à rendre.— Tu joues un jeu dangereux... Assieds-toi.

Je n’ai pas le temps de répondre, le verre qu’elle me tend m’invite implicitement au silence. Morgane allume une cigarette et me la met en bouche en souriant. Alors que je la remercie, elle jette un coussin à terre, entre mes cuisses, et s’agenouille dessus. Elle me débarrasse de mon pantalon et commence à doucement me masturber. J’ai la clope au bec, un verre en main et le regard incrédule.
— Tu t’es occupé de moi comme jamais personne ne l’avait fait. Maintenant, c’est à mon tour.

Ses lèvres fondent sur mon sexe. Je ne bande pas encore totalement, mais j’ai déjà un peu de formes, elle me prend entièrement en bouche. Je serre les dents et mes doigts se crispent sur mon verre lorsque je sens la forte succion m’aspirer. C’est un intense mélange de coups de langue et de pressions labiales autour de ma queue, le tout dans une bouche chaude, humide et étroite. Je me ressaisis lentement mais sûrement, je bois une gorgée. J’arrive à profiter malgré l’intensité du plaisir, je ne suis pas noyé dedans. Morgane me suce avec soin en me pompant rapidement la queue et en ne négligeant aucune parcelle : elle va de la tête jusqu’aux testicules, le tout d’une traite en gorge profonde. Elle commence à émettre de petits gémissements, je ne vois que le fard bleu de ses yeux. Elle y prend du plaisir, beaucoup de plaisir. Le traitement dure encore quelques minutes avant qu’elle ne se lève subitement et me chevauche.
Assise sur ma queue, je me retrouve plongé dans la tendre chaleur de son corps.

Elle sautille doucement sur mon sexe en me souriant et défait la ceinture de son peignoir. Si ce n’est son porte-jarretelles, elle n’avait rien sous son vêtement. Je l’attrape par les biceps et les colle à son buste. J’accompagne ses mouvements, les appuie et les élève, hypnotisé par le balancement de ses énormes seins.
— Tu me baises bien, tu sais ?— Tes seins... Putain, je veux tes seins...

Alors dans un sourire, elle se penche sur moi en prenant appui sur le dossier et m’offre sa poitrine. Je commence à sucer goulûment un téton en gémissant de bonheur alors que son cul n’arrête pas de monter et descendre sur ma bite. Elle sourit entre deux gémissements ou gémit entre deux sourires. Morgane se saisit de mon verre et déverse petit à petit l’amaretto sur le sein que je suis en train d’honorer. Je me mets alors à laper le doux liquide sur son doux support, avidement. Morgane d’un coup accélère subitement les mouvements de son bassin.
— Vas-y mon chéri, tête mes gros seins, fais-toi plaisir...

Je lèche et je suce sans discontinuer, ma queue drainée par cette succube. J’approche de la jouissance, son doigté ajouté au fait que je n’ai pas joui dans Anaïs me pousse dans mes derniers retranchements.
— M-Morgane, je vais j-jouir...— Et où est-ce que tu veux jouir, hmm ?

Je ne dis rien, je ferme les yeux et je lèche.
— Tu veux cracher dans mon ventre, hmm ?

Ma queue palpite de plus en plus, j’ai des éclairs dans le pubis.
— Ou alors tu veux que j’avale tout peut-être ?

Je ne suis plus silencieux, mais je ne lui réponds pas, trop occupé à gémir à pleine gorge. Morgane continue d’onduler ses fesses sur ma bite.
— Si tu veux, tu peux aussi me la mettre dans le cul. C’est ce que tu veux, éjaculer dans le fond de mon cul ?

Je vais craquer. Je ne me concentre même plus sur mon plaisir, j’essaye juste de ne pas éjaculer.
— À moins que tu veuilles jouir sur mon corps ? C’est une faciale que tu veux ? Couvrir mon visage avec ta semence ? Sur mes seins ? Ils te font bien bander mes seins, non ? Mon ventre ? Mes fesses peut-être ? Les hommes adorent jouir sur mes fesses. Sur mes seins aussi en fait. Partout... Ou bien tu préfères cracher ton foutre sur mes pieds ?— O... Où tu... Où tu veux Morgane...— Quel gentleman ! Moi je sais où je veux que tu jouisses...

Morgane prend mon visage entre ses deux mains et sert fort en accélérant ses coups de bassin, elle me cogne avec son cul. Elle m’embrasse pendant de longues et atrocement délicieuses secondes. Puis elle cesse subitement, libère mon sexe et se met à genoux. Elle pose ses seins de chaque côté de ma bite et la presse entre eux. Seul mon gland arrive à émerger de ce coussin de bonheur. Elle les maintient ensemble avec son bras, de sa main libre, elle prend l’une de mes mains et la pose sur le haut de sa tête.
— Tu vas jouir dans ma bouche alors.

Et elle s’abaisse pour cueillir le bout de ma queue entre ses lèvres. Elle suce fort, elle aspire bien ma bite entre ses lèvres, tout en remuant ses seins avec son bras. Je craque. Je jouis comme rarement j’ai joui, j’en ai même un peu mal aux couilles. Je lâche 7, non, 8 généreux jets dans sa bouche. Elle les garde en bouche et lève les yeux vers moi. Rien ne coule. Elle déglutit et les avale.
— Eh bien, j’ai été servie ! Sache que tu as très bon goût...— M... Merci...

J’étais vidé, dans tous les sens du terme. Je suis affalé dans le canapé, exsangue sans l’être réellement. Morgane embrasse mon gland, de la même façon qu’Anaïs d’ailleurs. Elle se relève.
— Si j’ai appris une chose avec William, c’est que pour conserver un homme, il faut lui garder le ventre plein et les couilles vides. Vous êtes des créatures simples, parfois difficiles, mais simples. Je vais faire réchauffer ce que j’ai préparé.

Elle s’en va dans un sourire, ne me laissant que son cul qui s’éloigne en souvenir. Elle revient quelques instants après et se rassoit sur moi. Elle attrape la bouteille et me ressert. Elle s’allume une cigarette. Ses tétons sont encore durs, souillés par ma langue et l’alcool, dans l’encadrement de satin de son peignoir. Ses yeux bleus glissent sur moi, remplis de tendresse relevée par une étincelle de malice. Elle a 46 ans et elle est splendide. Son verre dans une main, sa cigarette dans l’autre, elle se penche pour m’embrasser. Elle capture ma lèvre inférieure avec ses dents, tire dessus en souriant.
— Je t’ai sucé... Je t’ai très bien sucé même... Et j’ai adoré t’avaler. Mais maintenant, j’ai faim.

Si je ne venais pas d’avoir l’un des plus puissants orgasmes de ma vie, je serais en train de la limer, avec son cul rebondi offert, cambrée à quatre pattes sur sa table basse.
— C’est ma chatte. Elle meurt de faim...

Morgane ondule des fesses sur mon bassin.
— Tu le sens ? Que j’ai faim ?

Je sens une goutte tomber sur ma queue, puis une autre. Je sens ses lèvres se poser dessus. Elles sont trempées. Elle tire une bouffée de sa cigarette.
— C’est un cercle vicieux. Le mot est bien choisi, non ? Tu donnes tout. Tu en veux. Je te donne tout. J’en veux.

Sa fente perlée de plaisir bouge doucement sur ma hampe, presque imperceptiblement. Elle est collée à ma verge qui glisse entre ses lèvres sans entrer en elle. Je sens le désir revenir.
— Morgane, tu m’as vidé...— Pauvre petite chose...

Elle accélère son va-et-vient. Elle pose ses énormes seins sur mon visage et ses hanches ondulent encore. Je l’entends boire une gorgée.
— Pauvre, pauvre petite chose...

J’ai une érection.
— Je vois qu’on se réveille enfin...

Elle se redresse et prend appui sur ses avant-bras posés sur le dossier du canapé. Elle était à genoux, elle se tient maintenant en équilibre sur ses talons enfoncés dans l’assise. Mes yeux sont déchirés dans ce dilemme entre les siens et ses seins qui pendent avec arrogance.
— Tu n’as pas faim, toi ?

Elle positionne l’entrée de son sexe contre le mien. Je sens la vulve brûlante autour de mon gland dont le bout est déjà emprisonné.
— Parce que j’ai bien l’impression que tu as faim, comme moi...

Elle laisse tomber ses fesses sur ma queue. Je suis au fond d’elle, tout au fond d’elle. Elle m’embrasse.
— J’adore comment tu me remplis. J’adore te sentir en moi.

Elle remonte ses hanches avec une longue et intolérable douceur. De mes bourses jusqu’au bout de ma verge. Elle la libère et se relève.
— Je crois que c’est prêt, tu viens manger ?

Morgane disparaît dans la cuisine. Je me rhabille en rangeant ma queue frustrée. Au moins, j’ai de la chance en vivant avec la moins provocatrice des trois Krasniqi. Je m’approche de la table apprêtée, Morgane revient dans le salon, vêtue d’un tablier de cuisinière qui lui couvre tout juste le pubis et d’une paire de maniques. Dans les mains, elle a un plat fumant qu’elle dépose à table. Je ne m’y connais pas trop malheureusement, mais ça a l’air d’être un risotto et ça a l’air bon. En tout cas, ça sent bon. Elle retourne dans la cuisine et je constate qu’elle a retiré son peignoir. Juste un tablier, son porte-jarretelles et ses talons. Et ce cul divin, évidemment. Mais lorsqu’elle ressort de la cuisine, elle n’a plus son tablier. Ça sent définitivement très bon.
— Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Je n’allais quand même pas manger avec mon tablier... Et puis comment est-ce que tu es habillé toi d’abord ? On n’est pas raccord...

Elle me déshabille. Je me contente de la laisser faire, silencieusement. Telle mère telle fille, j’imagine, à quoi bon lutter ?
— Tu sais, je ne suis pas cruelle non plus...

Sur ces mots, elle se penche et se couche à plat ventre sur la table, écrasant sa poitrine entre le bois et son buste. Ses doigts s’agrippent à l’autre côté de celle-ci et son cul remonte légèrement.
— Baise-moi un peu... Ça te mettra en appétit.

Elle attrape ses fesses et les écarte. Son anus est légèrement distendu, ses petits plis roses ont l’air purs et innocents. Contrairement à son sexe qui est ouvert comme une fleur aux pétales trop lourds.
— Alors... Tu as faim ou tu n’as pas faim ?

J’avais faim et j’allais lui faire comprendre. J’ai attrapé son cul et j’ai commencé à lui limer la chatte. J’étais brutal et rapide, elle ne gémissait pas, elle criait de joie, coincée entre la table et mes coups de bite. Je l’ai prise comme ça pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle me pousse en se relevant, essoufflée.
— Bon... Ça serait dommage que ça refroidisse, non ?

Je devais avoir un mélange d’animalité et de frustration dans l’œil, elle n’a pas cillé. Elle a simplement ri doucement.
— Ne me regarde pas comme ça... Tu es intelligent, te doutes que tu n’es pas juste ici pour une fellation et deux trois aller-retour. Sois patient...

Elle s’est installée. J’ai fait de même.
— Quel est l’intérêt ? Montrer que je sais être quelqu’un de posé et raisonné ? C’est un test ?— On peut le voir comme ça. C’est surtout un jeu.— Pourquoi me tester ou jouer ? Par rapport à William ?— En partie oui. Il était tellement autoritaire et invivable qu’il fallait savoir le prendre, le contourner...— Donc tu as appris à jouer avec un homme parce que ton mari était un salaud ?— Entre autres oui. Mais quand j’y pense, William n’était que le début. C’est surtout la prostitution qui m’a forcée à m’y mettre.

C’est probablement un jeu et si ça n’en est pas un, ça reste interpellant. Morgane se contente de nous servir avec ce flegme qui la caractérise si bien. Je suis en tout cas obligé de rentrer dedans.
— La prostitution ?— Oui, la prostitution. Quand William est mort, je n’avais pas de travail, pas de diplôme et pas d’expérience. Par contre, j’avais deux filles à élever.— Je ne sais pas trop quoi dire Morgane...

Elle me regarde brièvement et me sourit tout aussi brièvement.
— Le simple fait que tu ne sois pas dégoûté me suffit pour le moment.— Je ne vois pas pourquoi je le serais. On ne respecte pas assez les personnes qui se vendent. Que ça soit leur sexe ou le reste d’ailleurs. Tout comme on respecte pas assez leurs sacrifices.— Apparemment les sciences humaines, ça ouvre l’esprit...— C’est vrai que ça a joué.— C’était le meilleur moyen de faire de l’argent. De faire rapidement assez d’argent en fait. Je postais des annonces où je pouvais. Adèle était à l’école et je faisais garder Anaïs, je rejoignais le lieu de rendez-vous. Je me donnais, enfin non, je me vendais. Et je rentrais chez moi moins pauvre. Ne te méprends pas, j’ai détesté ce métier. Ou plutôt, j’ai détesté être obligée de le faire. Mais j’avais mes princesses.

Nous mangions en même temps que nous parlions. C’était kafkaïen : une femme nue de 46 ans qui discutait de son ancienne vie de prostituée avec son amant de 18 ans son cadet. Ledit amant couchait d’ailleurs avec ses deux filles. Si j’avais passé moins de temps à coucher et plus de temps sur ma thèse, je me serais peut-être rendu compte plus tôt de l’absurdité de ma vie.
— Et lorsque tu vends ton corps à des inconnus, tu apprends à les maîtriser. Pacifiquement, j’entends. Pour avoir plus d’argent et avant ça, pour ta sécurité.— Si le métier était mieux encadré, on n’en serait pas là.— Les putes le savent très bien. Beaucoup de personnes le savent. Qui les écoute ?— Qui les écoute... Et c’est comme ça que tu as appris à torturer un homme.— Torturer, tout de suite les grands mots...— Anaïs et Adèle ne sont pas au courant ?— Non, et j’aimerais mieux que ça reste comme ça. Je n’ai pas honte, enfin, plus honte de ce que j’ai fait.— Parce que les autres rendent ça difficile à assumer ?— Tout à fait.— Les autres ne savent pas.— Effectivement, les autres ne savent pas. Ça ne les empêche pas de nuire.— J’en suis désolé Morgane. Je n’ai pas d’idée précise de ce que ça doit faire, de comment on vit ça.

Nos assiettes étaient vides et moi je passais pour un con.
— Je sais. Ce n’est pas ce que je te demande.— Qu’est-ce que tu veux dans ce cas ?— Ce que tu fais déjà. M’accepter comme je suis.— Je n’ai que du respect pour toi Morgane. Et de l’admiration.

Elle ne dit plus rien. Elle me fixe en souriant à moitié. Elle n’a pas l’air gênée ou en colère, mais j’ai quand même le sentiment que quelque chose ne va pas. J’essaye d’avoir une expression compréhensive, avenante. Je cherche mes mots et je sens quelque chose toucher mon sexe. C’est son pied.
— Morgane...— C’est triste et idiot, mais c’est probablement l’une des rares fois où je me suis retrouvée face à un homme qui essayait de comprendre et acceptait.— C’est...— C’est tout ce qu’il me faut.— D’accord Morgane...— Maintenant, il faut que tu saches autre chose aussi ?— Qu’est-ce qu’il y a ?— Tu ne partiras pas de cette maison avant d’avoir joui partout sur moi et en moi.

Elle a retiré ses talons. Je sens le nylon noir et doux glisser sur ma queue encore humide. Sa voûte plantaire glisse de bas en haut le long de mon sexe qui se réveille. Doucement, très doucement. Le frottement me fait quelque chose d’inconnu, m’excite étrangement. Elle pose son talon contre mes couilles sans me faire mal, le pied allongé le long de mon sexe tendu, aplati dessus. Entre deux orteils, elle cale du mieux qu’elle peut le haut de mon sexe et fait de petits mouvements afin de me masturber. Je jette un coup d’œil sous la table et je vois que son autre pied rejoint la partie dénudée de son bas. Elle s’est verni les ongles de rouge sombre. Il fait quelques caresses, mais Morgane se lève, le bas orphelin à la main. Elle enfonce mon sexe dedans, je la regarde, étonné.
— Laisse-moi faire.

Ensuite, elle se couche sur le dos, à mes pieds, et reprend sa masturbation avec les siens. Je gémis. Elle presse mon sexe entre la plante de ses deux pieds et alterne entre mouvements rapides et lents, la friction doublée par le bas est particulièrement agréable... Couchée à terre, les jambes légèrement écartées, elle caresse en même temps son clitoris. Elle est très habile, je sens le plaisir pulser, monter dans mon bas-ventre. Et je jouis, mes limites poussées à bout par la saillie d’avant le repas. En dépit du bas, le sperme coule un peu sur ses pieds. Elle l’attrape, l’amène à sa bouche et le lèche du bout de la langue. C’est aussi de là que vient la souplesse de ses filles. Ensuite, elle se met à genoux et d’un coup, elle gobe mon sexe encore couvert. Elle suce fortement, elle aspire.
— Je te l’ai dit, tu as bon goût. Je pourrais le lécher même par terre.

Elle se relève en s’essuyant la bouche.
— Va t’asseoir dans le canapé, j’apporte le dessert...

Et je m’exécute, les couilles en sachets de thé.
Morgane revient, complètement nue cette fois-ci. Dans une main, une bombe de chantilly, dans l’autre, la bouteille déjà bien entamée. Elle se met à quatre pattes sur la table basse, les bras repliés de sorte que sa poitrine touche le bois et que sa croupe soit la plus élevée possible. Elle verse de l’amaretto sur ses fesses, pose la bouteille et, avec la bombe, étale de la chantilly sur ses parties intimes.
— Le dessert est servi... Ne sois pas gêné si tu veux manger avec les doigts.

Plus je passais de temps avec sa mère et plus je comprenais comment Anaïs était devenue ce qu’elle est. Je me suis emparé de ses belles cuisses replètes et j’ai vite rattrapé avec la langue un filet d’amaretto qui s’échappait de ses fesses blanches. Je lèche son cul jusqu’à ce qu’il ne reste plus une goutte, du coin de l’œil, je vois ses doigts se crisper sous le plaisir. De la langue, je dégrossis l’essentiel de la crème chantilly de sorte qu’il ne me reste plus que les finitions, le "fond du pot". Je lape deux trois fois pour nettoyer sa fente ouverte et lui arrache deux trois gémissements, elle est toute propre. Mais il reste quelques traces blanches sur son anus, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Je m’empresse d’y coller la langue, je tourne bien, je sens chaque pli et repli lors de mes nombreux passages. Sous mes assauts rectaux, les gémissements de Morgane se font plus nombreux et aussi plus rauques. Il semblerait qu’elle ait un petit faible de côté-là...
J’en profite donc en enfonçant franchement la langue dans son cul, je sens qu’elle l’a préalablement lavé.

Elle monte et descend doucement à l’intérieur, Morgane abandonne le gémissement pour le cri qu’on a du mal à contenir. Je décide de la faire franchement recourir à ses cordes vocales en plongeant deux doigts dans son vagin. Ils s’accordent au rythme de ma langue, elle apprécie tellement qu’elle frétille du cul. Je continue ce traitement et rajoute même un troisième doigt dans son sexe, il est décisif vu que sa voix s’emballe et qu’elle se met à jouir. Un puissant jet de cyprine jaillit en dépit de mes doigts, j’abandonne immédiatement son anus pour plaquer ma bouche à l’entrée de son sexe. Je sens cette rosée brûlante me remplir la bouche, j’avale par petites gorgées afin de m’en délecter. Mais la source finit malheureusement par se tarir, je la remercie en la couvrant de doux baisers et de petites lèches avant de m’affaler dans le divan, le sexe de nouveau réveillé.
Morgane récupère ses forces avant de se relever et de me chevaucher avec le même cinéma que tout à l’heure. Baisers doux et fente humide me malmènent encore, elle finit par descendre de moi.
— J’espère que le dessert était à ton goût. Moi j’ai adoré... Tu m’accompagnes à la douche ?

Et sans attendre ma réponse, je sens le bout de ses ongles emprisonner le bout de mon sexe. Elle tire gentiment dessus, je suis symboliquement en laisse, j’imagine. Je la suis en profitant de son déhanché. Cette femme, dans tout ce qu’elle a de plus féminin, est là pour moi.
L’eau chaude tombe sur nous et Morgane se savonne les seins, plantée face à moi. Elle prend son temps, elle les bichonne et je suis pendu à ses yeux. Elle attrape un flacon, verse un peu de son contenu dans le creux de sa main et me masturbe avec celle-ci, très doucement. Elle couvre bien toute la surface.
— J’ai étalé du gel douche intime sur ta queue... Tu m’aides à me nettoyer ? N’hésite pas à frotter fort...

Et elle lâche mon sexe pour se retourner et prendre appui contre le mur carrelé. Je lui lime vigoureusement la chatte en pressant ses énormes seins, je coince les tétons entre mes phalanges pour les pincer. Ses cris rebondissent dans toute la salle de bain, l’une de mes mains vient l’étrangler pour la calmer un peu. Je sens sa chatte se contracter autour de ma queue à mesure que mes doigts s’en prennent à sa gorge. J’adore sa façon de crier finalement. Je retire mon sexe et le positionne à l’entrée de son autre orifice.
— On est propre de ce côté-là... Je vais t’aider ailleurs.

Je pose mon gland mousseux sur son anus, mais Morgane m’attrape le sexe et se retourne.
— Je pense que je vais me débrouiller seule de ce côté, mais j’apprécie le geste... Et toi, tu es propre ?

Et sur ces mots, elle me masturbe. Je sens toute sa peau, les anneaux de ses doigts frotter contre ma hampe. Elle me sert la queue assez fort, mais bouge le poignet si doucement... Aussi doucement qu’elle m’embrasse. Sa langue s’immisce entre mes lèvres et s’entortille autour de la mienne. Nous continuons ainsi, avec l’eau qui clapote sur nos peaux.
— Morgane... Je vais jouir...

La pression sur mon sexe se relâche légèrement, mais son poignet accélère, elle pointe mon sexe vers son ventre. Je jouis dessus deux petits jets, je la soupçonne de viser l’épectase. Elle essuie mon urètre sur sa peau. Deux de ses doigts se posent sur les petites traces de sperme, les récupèrent et glissent dans sa vulve. Elle se caresse avec ma semence en me mordillant la mâchoire. Je la retourne et cale mon sexe mou entre ses fesses, j’ai envie d’elle. De ses seins, que je prends à pleines mains, et surtout de sa nuque. Je la couvre de baisers évanescents, caresse ses tétons qui se durcissent... Nous restons longtemps comme ça, l’un contre l’autre.
Nous trouvons la force de nous séparer et de sortir de la douche. Nous enfilons des peignoirs, Morgane propose de fumer une dernière cigarette dans le jardin. L’un contre l’autre, nous discutons à peine, nous nous satisfaisons surtout de la présence de l’autre et de nos pensées envahies par ces quelques heures que nous venons de vivre. Je me demande si Anaïs va bien. Nous nous assoupissons.

Morgane me réveille, je ne sais pas combien de temps nous avons dormi. Elle me dit que nous ferions mieux de monter dans sa chambre. Dans son lit, je suis lové contre elle, dans son dos. L’un de mes bras barre son ventre, sous ses seins, ma main libre se perd dans ses cheveux. Nous échangeons quelques rares paroles et nous nous endormons. Elle sourit.

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Après notre première nuit ensemble, Morgane m’a réveillé de la même manière que sa fille à deux exceptions près : la première, c’est que j’avais la main droite menottée. La seconde, c’est que j’avais la main gauche menottée. Mais ça n’est qu’un détail si on considère le fait que mon érection matinale est en train de se faire tendrement câliner par sa langue. Elle s’applique à lécher ma queue sur toute la longueur en partant des couilles qu’elle revient embrasser à chaque fois qu’elle a atteint le sommet de celle-ci. Ce qui m’interpelle réellement dans tout ça est sa tenue : elle porte une espèce de t-shirt crop entièrement fait de résille qui ne descend que jusqu’au nombril. Ses tétons se sont même fait un chemin entre les fils.
Elle a avec ça une jupe crayon qui ne couvre pas ses genoux et vu qu’elle est couchée sur le ventre, les jambes repliées en l’air, je peux voir qu’elle porte des petites chaussettes avec une collerette de dentelle blanche ainsi qu’une paire de chaussures à gros plateaux, plus basses que la cheville.

Lorsque sa langue fait un petit saut dans le vide après avoir léché mon gland, je remarque qu’elle est maquillée tout en noir : les lèvres, les cils, les yeux, les paupières...
— Oh bonjour Monsieur ! Vous avez bien dormi ?— J’ai très bien dormi... Mais j’ai passé la nuit avec quelqu’un et lorsque je me suis réveillé, elle n’était plus là.— Ah bon ? Vous avez passé la nuit avec qui ?— Elle s’appelle Morgane.— Oh ! Vous avez dormi avec ma mère !

Mon esprit s’est figé pendant quelques secondes. Si ce n’est le fait que je bandais et que j’étais attaché, je ne comprenais rien.
— O... oui... Tu... sais où elle est ?— Aucune idée !

Morgane me lance un sourire mutin. Ce qui me rassure énormément, car je comprends alors qu’elle n’a pas complètement débloqué. En tout cas, je préfère l’interpréter comme ça. Il semblerait qu’elle se fasse "seulement" passer pour l’une de ses filles alors qu’elle me lèche la bite.
— Oh, je vois... Et tu sais pourquoi je suis attaché ?— Ah ! Ça, c’est parce que ma mère m’a dit de faire attention.— Ah oui ? Elle t’a dit de faire attention à quoi ?— Elle m’a dit qu’il fallait faire attention aux hommes.— Et pourquoi elle t’a dit ça ?— Elle m’a dit ça parce que, comme elle me l’a expliqué, les hommes, si on veut être sûre qu’ils reviennent, il faut leur garder le ventre plein et les couilles vides. Et moi, je veux être sûre que vous reveniez. Alors pour ça, je vais faire comme elle m’a dit. Je vais vous remplir le ventre et vous vider les couilles.

Morgane embrasse ma queue, un baiser tellement mignon que c’en est à peine un. Alors que je me redresse pour m’adosser à la tête du lit, elle me saute dessus et s’assoit à califourchon sur mon bassin. Elle ne porte pas de soutien-gorge, mais je sens qu’elle porte quelque chose en dessous.
— Alors je vous ai préparé le petit-déjeuner !— Mais c’est juste adorable, tu le sais ça ?

Elle se contente de rire doucement. Un rire clair, qui lui rougit les joues. On frôle l’Oscar ou, car ça reste à vérifier, la folie. Morgane attrape un plateau-repas, au menu : pancake et jus d’orange.
— Ça a l’air très bon, dis-moi...— C’est ma mère qui m’a appris à les faire !

Elle attrape un pancake et me donne la becquée. Ce ne sont pas les meilleurs pancakes que j’ai mangés - bien qu’ils soient très bons - mais ce sont de loin les plus surréalistes. Cependant, je dois lui reconnaître une chose : elle a pensé à prendre une paille pour le jus d’orange. Et c’est comme ça que se déroule le plus déroutant petit-déjeuner de ma vie. Une fois terminé, Morgane repose le plateau à sa place initiale. Elle se lève ensuite et se tient debout devant le lit.
— Et maintenant...

Ses mains glissent sous sa jupe et elle retire ce qu’elle portait. Un string. Un string rose en microfibre que je n’oublierai probablement jamais : celui d’Anaïs. Si je comprends bien, elle ne porte actuellement que des vêtements que sa fille a laissés ici. Elle utilise le string d’Anaïs comme chouchou pour se faire une queue-de-cheval.
—... Il faut vous vider les couilles !

Et de suite, elle s’allonge sur le ventre avec les jambes relevées, comme tout à l’heure. Elle attrape la base de ma queue avec ses deux mains qu’elle joint autour et me branle. Sa bouche gobe le reste de mon sexe et commence à pomper, avec de francs aller-retour, comme si elle hochait continuellement de la tête. C’est tout bonnement délicieux. Elle crache sur ma queue, remonte ses mains pour étaler la salive et reprend sa fellation consciencieuse. J’ai droit à quelques minutes de ce bonheur avant qu’elle ne s’arrête subitement.
— Dites, Monsieur...— Qu’est-ce qu’il y a ma princesse ?

C’est sorti tout seul. Je dois blanchir légèrement, mais de son côté, Morgane a les joues qui rougissent, comme une rapide éclaircie dans son sourire.
— En fouillant dans les affaires de ma mère, j’ai trouvé quelque chose et je ne sais pas à quoi ça sert...

Elle passe sa main sous l’un des oreillers et en ressort une télécommande de petite taille.
— Vous savez ce que c’est, vous Monsieur ?— J’ai mon idée...— Ah oui ?! Vous me montrez ?

Elle me met la télécommande dans la main et pose son visage à côté de mon sexe. J’appuie dessus et elle ouvre un peu la bouche en même temps que ses yeux se plissent.
— Oh, Monsieur...— Hmm ?— C’est bizarre...— Ah oui ?— Oui... Mais c’est bon...— Ah bon ?— Oui... Quand vous appuyez, j’ai encore plus envie de vous avoir dans ma bouche.

Et elle reprend sur ces mots sa fellation, noircissant ma bite avec ses lèvres. Elle me pompe plus rapidement. Je la laisse me sucer encore un peu avant d’augmenter d’un cran les stimulations de son oeuf vibrant, ce qui rend immédiatement la succion plus prononcée. Je halète déjà un petit peu... J’augmente encore, cette fois-ci de deux crans.
— O-oh, Monsieur...

Elle se redresse et me passe par-dessus, mais après s’être retournée. J’ai son cul face à moi, je ne vois plus rien si ce n’est une fraction de la Beauté. Mais je sens sa bouche fondre sur ma bite humide, elle m’a prise en entier dans sa gorge. Elle gémit avec ma bite en bouche, fait parfois des petits gargarismes de plaisir qui me font palpiter le sexe... Je donne des coups de bassin pour l’encourager à la prendre plus vite, Morgane ne se fait pas prier. Elle suce, vite et bien, m’aspirant la queue avec amour et précision. Je grogne de plaisir dans sa bouche experte... Mais elle relâche ma queue.
— M-Monsieur...— Oui ma chérie ?— J-j’ai trouvé autre chose aussi dans les affaires à ma mère...— Ah oui ?— Oui, regardez...

Elle rabat sa jupe sur son dos et je peux voir un anneau dépasser de son anus, au-dessus de son sexe ouvert et humide.
— C’est curieux... Tu sais ce que c’est ?— Je ne sais pas Monsieur... Vous voulez voir ?

Son cul se rapproche un peu de mon visage, suffisamment pour que l’anneau soit à portée de mes dents. Je le coince alors que sa main glisse doucement sur ma queue et tire dessus. En sort une sphère plutôt grosse. Ce sont des boules de geisha.
— Tu ne sais pas ce que c’est ?— Non Monsieur... Mais ça m’a fait tout drôle quand je les ai mises...

De sa main libre, elle les remet à leur juste place.
—...Ça m’a fait tout chaud dans le ventre.

Et elle colle son entrejambe contre mon visage en me reprenant en bouche. Elle me suce profondément en tenant mes couilles, je sens qu’elle avale bien tout lorsque sa lèvre supérieure les touche. Je lèche et embrasse sa chatte suintante de désir. Je l’ai dans la peau et elle déborde... Je la sens qui aspire fort, très fort ma queue, j’en grogne presque de douleur alors que ses lèvres quittent mes couilles pour remonter lentement, millimètre par millimètre. Le bruit de l’aspiration débouchée éclate dans toute la pièce, elle tente de le faire taire avec un baiser effleuré sur mon gland. Elle se retourne. Ses avant-bras sont plaqués sur ma poitrine, son visage est à moins d’un centimètre du mien. Je sens sa fente ouverte qui se frotte contre la courbe de ma queue avec la régularité d’un métronome et la douceur sadique d’un tortionnaire.
— Dites, Monsieur... Vous allez pas m’abandonner...— Donne-moi une seule raison de le faire, juste une seule putain de raison...— Je sais pas Monsieur... Allez savoir ce qu’il y a dans la tête d’un homme.— Toi, juste toi... Voilà ce que j’ai dans le crâne.— Vraiment ? Vous êtes sûr, Monsieur ? Vous êtes certain ?— Putain que oui, j’en suis sûr !— Alors je peux vous faire confiance ?

Elle passe son doigt sous une chaînette que je n’avais pas remarquée, autour de son cou. Elle la relève, apparaissent deux petites clefs.
— Je peux vraiment vous faire confiance, Monsieur ?— Oui ma chérie, tu peux...

Elle retire le pendentif de ma liberté et pose ses lèvres sur les miennes. Elle m’embrasse langoureusement, sa langue est un doux supplice. Je sens la chaînette glisser le long de mon bras, j’entends la clef qui tâtonne avant de trouver la serrure de la menotte et de s’y enfoncer. Elle retire sa main en même temps que ses lèvres.
— Je préfère être un peu plus sûre, Monsieur...

Elle n’a pas débloqué les menottes. J’essaye vainement d’attraper la clef qui est restée dans le trou, mais mes doigts ne l’atteignent pas. Morgane se retire.
— Vous ne m’en voulez pas, Monsieur ?

Elle descend du lit.
— C’est dur pour moi vous savez, Monsieur...

Je la regarde, je ne sais pas si je suis plus frustré qu’enragé. Mais je bande comme rarement j’ai bandé. J’ai envie de la tringler comme si je la poignardais.
— J’ai aussi trouvé autre chose dans ses affaires, Monsieur. Mais ça, j’ai trouvé comment l’utiliser.

Elle sort une wand avec une tête bossue. Elle la met en bouche et me regarde avec l’air le plus ingénu du monde. Je l’entends sucer ce bout de silicone avec application. Elle la libère.
— Mais il n’y a pas que ma mère qui a des jouets, vous savez. Moi j’en ai un chouette aussi.

Et de dessous le lit, je la vois sortir un énorme godemichet à ventouse. Mes yeux s’écarquillent : c’est celui que j’ai prêté à Anaïs.
— Et je sais très bien comment il marche celui-là.

Elle le fixe au mur et l’enjambe, sans le pénétrer. La porte de son sexe est posée dessus, elle glisse d’avant en arrière sur ces 25 épais centimètres. Une sorcière sur son balai, doublée d’une succube, Perséphone en personne... Qui aurait repris le trône. Elle pousse la tête de la wand entre ses lèvres, la dépose à un endroit bien précis et enclenche le sex-toy. Les boules de geisha dans son cul, le gode contre sa fente, l’oeuf vibrant dans sa chatte et la wand contre son clitoris. Morgane n’arrive même plus à me provoquer. La bouche grande ouverte, comme si sa mâchoire l’avait abandonnée, elle remue, les doigts crispés sur la wand. Ses yeux sont pleins d’un plaisir extrême. Je ne sais pas combien de minutes s’écoulent, mais le temps doit être figé, pour elle comme pour moi.
— M-Mon-sieur... Vous êtes s-sûr que vous allez pas m-m’abandonner ?— Jamais, jamais, jamais, jamais ja-

Elle glisse d’un coup du gode et lâche la wand qui continue de vibrer, par terre. Elle se relève doucement.
— Ça me rassure Monsieur...

Elle retire l’oeuf vibrant et le suce. Elle le nettoie consciencieusement. Elle le jette. Morgane s’avance vers moi et se penche au-dessus du lit pour embrasser une énième fois mon sexe.
—... Mais j’ai envie d’être encore plus sûre...

Elle recule. Elle s’arrête devant le gode mural, elle s’empale doucement dessus. Elle fait de petits mouvements, petits, mais secs, on entend ses fesses s’écraser dessus. Elle relève le voile de la résille pour dévoiler ses seins qu’elle prend dans ses mains. Je vois ses ongles s’enfoncer dans les mamelons. Elle les agite, le mouvement de ses mains accélère celui de son cul, celui de son cul celui de ses mains. Elle gémit ouvertement, son plaisir est une provocation qu’elle me crache, presque une insulte. Les minutes sont en train de devenir des heures, je pense. Mais ce calvaire délicieux prend fin, elle vide son sexe du gode et le prend. Elle pose le bout du sex-toy à côté de ma queue et nous prend tous les deux en bouche. Elle fait quelques allers-retours comme ça, puis elle nous délivre et envoie rouler le godemichet qui tombe du lit. Elle positionne ses seins autour de ma queue qu’elle gratifie encore d’un petit baiser.
— Vous avez vraiment l’air d’être quelqu’un de bien, Monsieur, je pense pas que vous allez partir et jamais revenir... Mais ma mère me dit qu’il faut être prudente, surtout avec les hommes. Mais vous me plaisez beaucoup, vraiment beaucoup... On peut faire un compromis peut-être ? Je vous libère une seule main. Et si vous êtes gentil, je détache l’autre ?

Je ne réponds rien. Je me contente de la fixer, ma queue palpitante plantée dans son bonnet F. Elle couronne mon gland avec ses lèvres, mais les retire aussitôt dans une succion. D’une main, elle prend ma bite et la parsème de brefs baisers, de l’autre, elle tourne la clef.
Ma main libre se jette sur ses cheveux, je les empoigne sans une once de douceur. Elle grimace de douleur, brièvement car je force ma queue dans sa gorge et la baise. Je la baise comme j’ai baisé la fente d’Anaïs dans le sex-shop de Mayeul, je la baise comme j’ai baisé la fente d’Adèle dans sa chambre. C’est la brutalité d’un viol sauvage sans en être un. Morgane se contente de prendre appui sur ses avant-bras tendus, les mains en étoiles sur le lit. J’y vais violemment en grognant, l’écume aux lèvres et cette pute, cette ancienne pute n’a même pas l’envie de vomir. Elle se contente de laisser ma queue lui refaire la gorge, la creuser sèchement.
Une fois que ma rage s’est suffisamment répandue pour pouvoir penser à autre chose que de l’étouffer avec ma queue, je croise mes jambes autour de sa taille et délivre mon autre main. Je me lève d’un bond, l’attrape par les cheveux et la traîne hors du lit. Au pied de celui-ci, je la balance dessus, elle est à plat ventre sur le matelas, les jambes repliées sur le sol. Je lui retourne la plus grosse fessée que je n’ai jamais retournée, son cul prend une teinte rouge vif qui a la forme de ma main. Du coin de l’œil, j’aperçois mon pantalon, je l’attrape et retire la ceinture. Je lui bloque les bras dans le dos et les attache avec. De l’autre côté, je détecte le pan bleu de son peignoir. J’en retire aussi la ceinture de satin et la noue autour de son cou. Je la tiens en laisse et lui débouchonne le cul en tirant sur l’anneau des boules de geisha. Elle en avait 6 dans le cul, je lui en fais bouffer 6 par la bouche. Son petit trou s’est bien élargi, il bâille un peu.
J’y plonge ma bite en entier, jusqu’aux couilles.

Je grogne, je perds à nouveau mes esprits, je ne pense et fais qu’une seule chose : la culbuter. J’encule cette chienne sans penser à ce qu’elle peut ressentir, j’y vais à fond, je lui tape bien loin dans le cul. C’est chaud, lubrifié et accueillant. Il ne m’en faut pas plus et je lui dégrade tellement le cul qu’elle sent bien qu’elle n’est rien de plus. Elle tourne sa tête pour me regarder du coin de l’œil, je lui crache dessus, je n’arrête jamais de lui baiser le cul, toujours sur le même rythme sec, soutenu, profond et rapide. J’ai même parfois des pointes. Je continue comme ça, perdant de plus en plus conscience de ce qu’il se passe, de ce qui m’entoure. Je ne suis qu’une bête qui la sodomise brutalement. C’est l’arrivée imminente de l’orgasme qui me rappelle à la réalité. Je lui donne un dernier bon coup de bite avant de m’enfoncer entièrement et d’éjaculer. Je lui remplis abondamment le cul, c’est sa récompense de chienne en chaleur.
Je retire ma queue, quelques jets de sperme atterrissent sur ses fesses.

Je tombe par terre, la bite visqueuse de sperme, le corps moite. J’avale l’air par grandes bouffées, je laisse à mon cœur le temps de se calmer.

Je ne sais pas si je me suis assoupi après cet effort, mais j’ai l’impression que Morgane est apparue au-dessus de moi soudainement. Elle me regarde, me scrute plutôt. Son visage n’exprime rien.
— J’ai eu quelques clients violents et j’ai souhaité leur mort. Toi tu m’as fait jouir par le cul.

Ce sont ses seuls mots. Sa bouche enrobe mon sexe et le nettoie, elle prend son temps pour tout lécher. Elle me chevauche ensuite et pose sa tête contre ma poitrine. Ma main se laisse aller à des caresses molles, nous restons comme ça un long moment.
— Viens, on mérite un bon bain.

Je la suis, mon corps a à peine récupéré, mon esprit est encore loin. Je suis dans la baignoire, Morgane est assise en face de moi. L’eau monte de plus en plus. Je commençais vaguement à me réveiller, mais la chaleur m’abat à nouveau. Je suis à moitié ce qu’il se passe, une scène sur deux, un mot sur deux. Morgane roule un joint. Je l’interpelle pour sortir de mon éreintement, ne serait-ce que pour lui faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’appeler une ambulance.
— Tu fumes ?— Et toi ?

Toujours dans un sourire. À la regarder, on croirait qu’il ne s’est rien passé, si ce ne sont les marques sur son cou et ses bras. Les Krasniqi ont le sang robuste...
— Je t’avoue que c’est aussi intéressant pour ça, qu’Anaïs soit chez toi maintenant. Je peux m’en rouler un de temps en temps.

Si elle savait. En fait, elle doit sûrement le savoir. Je la voyais comme une mère prête à tout pour ses petits, mais sans plus. Morgane est une personne beaucoup profonde que ce que j’avais imaginé. Ses sourires silencieux ont une autre saveur désormais, celle de l’expérience et des cicatrices dépassées, domptées.
— Adèle le sait ?— Elle doit s’en douter, j’imagine, mais on n’en a jamais parlé. Je suis discrète aussi. Elle m’a grillée une seule fois, mais c’était il y a longtemps, je m’en suis tirée en lui disant que ce n’était qu’une cigarette.— Hahahaha... Si elle savait que sa mère avait ce genre de plaisir... Et qu’elle couchait avec l’un de ses amis.— Elle peut bien le savoir, je m’en moque... Et je pense franchement qu’elle aussi. Tu auras remarqué qu’Adèle a plus de jugeote que le mâle de base. Plus de couilles aussi, il faut lui laisser ça à ma chérie... C’est ma chatte et mes poumons, elle le sait. C’est l’une des raisons de notre bonne entente en dépit de son caractère de râleuse professionnelle.— Évidemment, je ne dis pas le contraire... Je voulais juste dire que ça pourrait lui sembler bizarre, voire dégoûtant. Mais elle ne dirait rien contre si elle savait.— Non justement. Je pense que ça lui ferait quelque chose de l’apprendre, mais juste sur le moment. Adèle est ouverte d’esprit, j’espère qu’Anaïs sera comme elle sur ce point.— Je vois...

Elle me tend le joint. Je tire quelques bouffées et ses pieds se posent sur ma poitrine. Elle le récupère.
— Tu m’as fait me sentir femme et tu m’as fait me sentir femelle. Seul William y était arrivé et ça n’était pas aussi puissant qu’avec toi.— C’est une demande en mariage ?

Elle me donne un petit coup de pied sur la joue en souriant.
— Note, tu aurais déjà fait un meilleur père que William. Mais je pense que tes compétences de papa ne sont pas au niveau, en tout cas pour les besoins d’Adèle. Pour Anaïs, il faut surtout la laisser expérimenter, découvrir. Et être là quand elle en a besoin.

J’avais bien assuré la première partie, mais dernièrement, je délaissais la deuxième. Je me sentais un peu honteux sur le moment. La fatigue, le joint, Anaïs... J’allais me rattraper.
— Elles ont de qui tenir en tout cas, l’une comme l’autre. J’espère que je suis dans les petits papiers de la mafia Krasniqi.— La mafia, tout de suite ! Non, mes chéries et moi on est plutôt... Des sorcières. Un couvent de sorcières, voilà.

Plus je les fréquentais et moins je pensais qu’il était possible qu’Adèle ignore que je couche avec sa sœur et qu’elle ignorera que je couche avec sa mère. Et pareillement pour Morgane avec ses filles.
— Envoûtantes donc.— Tout à fait !— D’ailleurs, j’ai passé des moments merveilleux Morgane. Je t’en remercie.— Mooooh, je pensais que pour avoir un peu de douceur, il fallait te faire jouir, mais pas toujours apparemment.

Je lui jette un peu d’eau au visage pour me venger.
— Le joint ! Attention !— Oui, justement, fais tourner.

Je tire quelques taffes.
— Je vais devoir penser à rentrer par contre.— Hmmm, pas tout de suite.— Pourquoi ?— Parce que tu as fumé. On ne conduit pas dans cet état-là Monsieur.— Heh... Implacable.— Je sais.— C’était prémédité de me faire fumer pour me séquestrer ?— Je ne te séquestre pas voyons, c’est ta volonté d’être ici qui te séquestre... Et non, mais j’y penserai pour la prochaine fois.— Le coup de la cage dorée...— Le doux maléfice Krasniqi !
J’ai fini le joint et Morgane a commencé à me chauffer. Elle m’a sucé jusqu’à la dernière goutte qui a atterri sur ses seins. Je suis rentré chez moi quelques heures plus tard, Anaïs était de sortie. Elle avait raison : je n’étais pas parti avant d’avoir joui partout en elle et sur elle.
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Les histoires narrées dans ces quelques lignes impliquent des sujets consentants et possèdent leur part de fantaisie. Oui au sexe, mais dans le respect de vos partenaires et de leurs limites.
—---------— X. Lamy.
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