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Naomi

Chapitre 2

Hétéro
Jules –Tu la trouve comment ma copine Naomi.–Je suis sous le charme, elle est merveilleusement belle, tu as vu cette couleur de peau.–Tu sais tu es de cette couleur quand tu as une mère française et un père sénégalais, je dois te dire que c’est ce qui m’avait plu quand je l’ai rencontré. Je peux te dire que c’est la peau la plus douce que je n’ai jamais caressé.–Je n’en doute pas, elle brille avec de superbes reflets.–Oui, et tu n’as pas caressé ses fesses, un délice de rondeur, de fermeté, de douceur.–Je veux bien te croire.–Et ses seins, quels seins !!–Elle est très jolie, tu as vu la finesse de ses trais.–Oui, elle ressemble beaucoup à sa mère, avec qui elle vivait, ses parents sont divorcés.–En plus, elle semble très intelligente, elle a de l’humour, elle manie l’autodérision et elle est très sympa, que demander de plus.–Ok mais ça ne fait pas tout.–Non, mais c’est déjà énorme, cette fille est la fille que je cherche depuis toujours, j’en suis sûr, manque de pot, elle est lesbienne comme toi. –Tu le sais depuis longtemps, nous vivions ensemble il y a trois ans.–Peut-être, mais je ne m’en souviens pas, je ne l’ai peut-être vu que deux fois dans ma vie, en tous cas, je suis raide d’elle, comment faire.–Tu dois la séduire, peut-être qu’elle n’est pas complètement imperméable au charme masculin, et tu es un super mec.–Tu le penses vraiment ou tu dis ça parce que je suis ton frère.–Non, je le pense vraiment, je sais que tu es prévenant, tendre, généreux, que tu fais merveilleusement l’amour sans être égoïste et que tu penses beaucoup à la personne qui t’accompagne.–Comment tu sais ça toi ?–C’est Adeline qui me l’a dit, on discutait beaucoup de toi, je pensais qu’elle était très amoureuse de toi, je ne comprends pas votre séparation.–Simplement, elle voulait aller en Australie, et ça ne m’intéressait pas du tout, c’était une phobie pour elle, quand elle a compris que je ne la suivrai pas, elle est partie sans moi.–Tu t’en es remis ?–Oui, dans le fond, j’ai réalisé qu’elle n’était pas si amoureuse que ça de moi, et maintenant, il faut que je tombe sur une femme qui n’aime pas les hommes, je suis maffré.–Tu ne peux rien dire tant que tu n’as pas tenté ta chance.
–Ok sœurette, ok je veux bien essayer, je suis complètement raide de cette sublime fille.–N’oublie pas que nous sommes concurrents sur le coup.–Pas question de la considérer comme une proie, je veux être moi-même avec elle, je la désire, mais je ne veux pas entrer en concurrence avec toi, vivez votre histoire, je vais essayer de vivre la mienne.–Oh lala, mais c’est du sérieux, si tu veux que je me retire, tu sais très bien que pour toi je le ferais.–Non sœurette, il est hors de question que tu te sacrifie, ok je suis fou de cette fille, mais si elle ne veut pas de moi, je saurais l’accepter si son bonheur est ailleurs. –Ok, mais je ne t’ai jamais vu comme ça, j’espère que tu t’en sortiras d’une manière ou d’une autre.–Avec elle, se serait merveilleux, bon, je vais prendre une douche, je m’en suis foutu partout avec ces patates. Je me précipite dans ma chambre, j’entends Jules entrer dans la salle de bain, je ressors de ma chambre, Emma émince les patates. –Tu veux que je t’aide ?–Avec plaisir.–Donne-moi un couteau qui coupe s’il te plait. Elle me donne un couteau très affûté, j’émince les patates à un rythme fou. –On croirait que tu as fait ça toute ta vie.–Tu sais très bien que mon père est cuisinier, j’allais très souvent dans les cuisines de son restaurant et il me faisait participer, j’ai appris à émincer les légumes à vitesse grand V.–Tu as été bien longue pour ta douche.–Oui, j’ai pris mon temps, je pensais à tout ce qui vient de m’arriver, je ne sais comment m’en sortir.–Ecoute, c’est les vacances, tu peux rester ici jusqu’en septembre, ça te laisse le temps de trouver quelque chose, voire quelqu’un.–Pour l’instant pas question de m’attacher à qui que ce soit.–Merde alors.–Toi, ce n’est pas pareil, on se connaît depuis trop longtemps pour se raconter des histoires.–Tu as peut-être raison, mais je dois dire que tu ne me laisse pas indifférente.–Toi non plus tu ne me laisse pas indifférente, mais est-ce de l’amour ?–Le temps nous le dira.–Le temps ne fait pas tout.–Et en plus, elle est philosophe. C’est Jules qui entre dans la cuisine, il me sourit. Je le regarde un peu mieux, il est assez grand, plus d’un mètre quatre-vingts, a de beaux pectoraux, une tablette de chocolat à la place du ventre, un sexe volumineux sans être hors normes, des fesses musclées d’athlète, des jambes bien faites et de beaux biceps. C’est un très bel homme, mais c’est malheureusement un homme. Le téléphone sonne, il va décrocher, nous l’entendons parler deux minutes, il revient assez vite. –Les filles, je viens de recevoir un coup de fil d’un copain, tous nos projets sont annulés, il doit rentrer chez ses parents, son père a eu un accident de voiture, il est à l’hôpital et il doit s’occuper de sa mère. Je vais donc rester tout le temps ici, vous m’en voyez désolé, mais pour me faire pardonner, je vous invite dans un restaurant que j’ai découvert il y a une semaine. On y mange divinement bien, c’est une cuisine mi française, mi africaine, c’est délicieux. Ce n’est pas dans le quartier on peut y aller tout de suite, ça vous va ? –Ok pour moi.–Pas de problème, j’aime bien les surprises, on mangera les patates ce soir.–Il est où ton restaurant.–Un peu de patience Naomi, tu le verras bien tout à l’heure, allez, tout le monde s’habille.–On sera prêtes dans cinq minutes.–Ok, je réserve pour trois dans un coin tranquille, j’ai vu qu’il y avait des tables assez isolées. Dix minutes plus tard, nous sommes dans sa voiture et sortons du parking Capitole. Nous sortons de Toulouse, mais j’ai un doute quand nous prenons une direction que je connais bien très bien. –On y est presque, encore deux minutes.  Nous arrivons devant le restaurant de papa, je suis scotchée, il nous amène manger chez mon père, ça va être marrant. Nous entrons dans le restaurant, Hubert, le maître d’hôtel me reconnaît et se précipite vers moi. Je lui fais des signes pour qu’il ne dise rien, il comprend, me sourit et nous amène à une table un peu isolée, il va directement vers les cuisine en me souriant. Une minute plus tard, je vois papa arriver vers moi, Emma le voit venir vers nous, elle l’a déjà vu plusieurs fois il y a trois ans, et je vois qu’elle le reconnaît. –Jules, tu nous as amené dans le restaurant du père de Naomi.–Ce n’est pas vrai, c’est le restaurant de ton père ?–Oui, du grand black que tu vois venir vers nous.  Je me lève et me précipite dans ses bras, il me sert très fort. –Ma chérie, tu aurais pu me prévenir.–Je ne sais qu’on vient ici que depuis que j’ai vu le restaurant, mon ami voulait me faire découvrir un restaurant que je ne devais pas connaître.–Et bien, c’est raté. Il vient saluer tout le monde, Emma se lève pour l’embrasser, il retourne à la cuisine. Jules ne sait plus où se mettre, je lui prends la main. –Ne t’en fais pas, je suis très heureuse d’être là, je vois trop rarement mon père.  Et je le suis encore plus en sachant ce que tu penses du resto de mon père.–Et je le répète, c’est fabuleux.–Ton père a changé de coin, avant il était rue des Changes.–Oui, mais il a fallu qu’il quitte l’endroit, ça devenait trop cher comme loyer, ici, il a acheté.–Je vois. Jules semble regretter que je lui lâche la main, il me regarde avec beaucoup de tendresse, je sais pourquoi et ça me touche. J’ai un petit serrement au cœur, je ne veux pas le faire souffrir, c’est un gentil garçon, en plus, c’est le frère d’une copine. Hubert vient m’embrasser. –Bonjour Naomi, très heureux de te revoir, j’ai l’ordre de vous servir l’apéritif, que prenez-vous.  Nous commandons l’apéritif et le repas. Nous nous régalons, Emma et Jules sont très contents. Le repas a été super, évidement, il n’a pas été question que quiconque paye, papa a été intransigeant. Nous rentrons à l’appartement très heureux, Jules ne sait comment me remercier pour le repas, j’ai toutes les peines du monde à lui faire comprendre que ça ne venait pas de moi, c’est mon père qui a décidé, je ne lui ai rien demandé. Jules nous laisse toute l’après-midi pour aller rejoindre des amis. Nous en profitons pour le passer au lit, nous faisons l’amour mais nous finissons par nous endormir dans les bras l’une de l’autre. C’est la porte d’entrée qui claque qui nous réveille mais nous restons enlacées, blotties l’une contre l’autre, calmes, reposées, je suis très bien dans les bras de cette fille. Jules apparaît dans l’encadrement de la porte, il s’est déshabillé. –Debout les filles, il est plus de dix-huit heure trente, j’ai quelque chose pour vous. Nous nous levons, je suis un peu dans le coaltar, je vois les fesses d’Emma qui dansent devant moi, ça me réveille, c’est un superbe spectacle. Nous arrivons dans le salon, il y a un seau à glace avec une bouteille de Nicolas Feuillate grande réserve dedans. Emma va vers son frère. –C’est quoi ça ?–Juste pour montrer que je suis bien avec ma sœur et que je veux lui faire plaisir.–Que pour ta sœur ?–Bon, un peu aussi pour fêter l’arrivée de cette sublime jeune fille dans notre appartement. Je suis scotchée, pour une attaque, c’est une attaque !! il dévoile son jeu, mais je le connaissais déjà et je ne suis pas sûre que ça ne me plaise pas. Je joue les putes. –Bon, ça va, tu n’es qu’un mec, et tu sais ce que je pense des mecs. –Oui, si tu es la copine de ma sœur, mais il n’empêche que tu es quand même une fille sublime. Là, il marque un point, je vois Emma sourire, je sais que si elle voit que mon cœur balance du côté de son frère, elle s’effacera. J’ai l’avantage de connaître leurs sentiments, mais ce qui me gêne, c’est que je peux faire un malheureux. Je sais maintenant qu’Emma aime faire l’amour avec moi, je trouve toutefois qu’elle y met plus de sentiments que quand nous vivions ensemble il y a trois ans, et je dois dire que, moi aussi, j’ai une autre approche de notre relation. D’un autre côté, Jules est raide dingue de moi, j’en éprouve une certaine fierté, mais c’est en définitive assez gênant.  Nous buvons la bouteille en plaisantant sur la réaction de Jules quand il a su qu’il m’invitait dans le restaurant de mon père. Je suis de plus en plus sous le charme de ce garçon, il sait me faire rire, j’aime ça. La soirée se passe agréablement, nous allons nous coucher vers minuit, je vais dans le lit d’Emma qui me câline tendrement, je m’endors sous ses caresses, je commence à relativiser ma situation, dans le fond, c’est peut-être mieux comme ça, je suis de nouveau libre, mon cœur est à prendre. Le lendemain matin, Emma reçoit un coup de téléphone d’une copine qui s’étonne qu’elle ne soit pas chez elle. Elle lui avait promis de l’aider à repeindre son nouvel appartement, mais elle a complètement zappé. Elle ne sait pas combien de temps ça va durer mais elle ne peut pas refuser d’y aller, une promesse est une promesse. Elle nous quitte vers onze heures, elle nous dit revenir le plus vite possible. Je me retrouve seule avec Jules qui me regarde tendrement.
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