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Natasha & Franck

Chapitre 33

Travesti / Trans
Le programme du jour était simple : traverser des paysages grandioses et deux fjords pour arriver chez les Trolls. La journée tint ses promesses. Entre les montagnes abruptes, les lacs limpides, les torrents furieux et les rivières qui serpentaient comme si elles n’avaient aucune idée de la direction dans laquelle s’écouler, nous ne savions plus où donner de la tête. Malgré l’urgence qui nous poussait vers le Nord, nous avions la même propension que les cours d’eau à nous arrêter à chaque rocher qui se trouvait sur notre route. Ce ne serait pas notre façon de conduire qui attirerait l’attention d’un quelconque policier.   Après avoir longé un fjord au nom imprononçable, la route s’élançait à nouveau à l’assaut de sommets couronnés de neige et toujours de manière aussi abrupte. Une route en lacets nous ouvrait la perspective sur la vallée encaissée entre deux longues parois. J’aurais aimé ne pas être pressé par le temps et effectuer tout ce trajet à pied, tant la beauté des sites m’incitait à la contemplation : un véritable paradis pour photographe.   Le ciel se couvrait peu à peu. Les nuages s’accrochaient sur les sommets puis formaient un imperméable couvercle. Les vallées qui jusque là baignaient dans une lumière radieuse semblaient écrasées par le poids des montagnes. Pas étonnant que les Vikings qui habitaient ces vallées aient eu envie de voir du pays !   Pendant que Marie conduisait, je restais à l’arrière avec Kukka qui avait une flopée de questions à poser à Natasha concernant sa métamorphose.      ─ Non, je ne me rappelle rien. Je ne sais pas comment ça s’est déclenché. Tout ce dont je me souviens, c’est une atroce douleur lorsque je me transformais. Pour le reste : rien, nada ! Mais j’imagine que la peur a été le déclencheur.    ─ Le médecin ne t’a rien expliqué sur les raisons de ton enlèvement ?    ─ Il m’a raconté des trucs, mais je n’ai jamais été douée en science dans ma propre langue ; alors je n’ai pas compris grand-chose à son charabia, malgré mon niveau d’anglais.   Geiranger était plombé par une chape nuageuse, ce qui n’empêchait pas pour autant les touristes de s’activer comme des fourmis dans les rues de la ville. Courant d’une échoppe à une autre pour faire le plein de souvenirs « gogotiques », ils semblaient être apparus comme par enchantement au milieu de nulle part. Le fjord profond et majestueux impressionnait par sa démesure. Des paquebots immenses déversant leurs flots d’insectes devenaient, le temps de rester à quai, des gratte-ciel dans ce village où le deuxième étage était tout ce que les maisons parvenaient à atteindre. Seul l’hôtel, à flanc de montagne, rivalisait avec ces bateaux pantagruéliques.   Slalomant entre les inconscients, nous tentions de quitter ce temple des marchants, concentrés en cet unique lieu. La route en lacets, que ce soit pour y accéder ou pour en sortir, abondait de véhicules ayant vocation à transporter les masses de faux globe-trotters avides de sites touristiques qu’ils alignaient comme des trophées de chasse. Le tracé de la chaussée réclamait patience et dextérité aux conducteurs des attelages les plus longs qui se croisaient dans les virages en épingle. Puis, la route reprenant un circuit aux courbes moins agressives, le trafic s’étira pour retrouver, sans autre explication plausible que l’enlèvement soudain par des extraterrestres, une fluidité digne de la faible densité de l’habitat.    Notre migration vers le Nord retrouva son rythme de croisière lorsque nous eûmes laissé derrière nous celles sur le fjord, jusqu’à ce qu’un autre nous barre la route. Mais point de touristes en goguette pour cette traversé sur le ferry, sinon quelques camping-cars que l’on rencontrait sur n’importe quelle route du pays. Nous vidâmes machinalement notre bac à Linge avant de reprendre l’ascension des montagnes. Le pays multipliait les descentes, montées, tunnels et virages dans des paysages fastueux. La route longeait le fjord sur quelques kilomètres avant de s’élever, tranquillement tout d’abord, au pied du relief, s’insinuant dans la vallée. Ce fut l’occasion de faire une brève halte pour acheter un produit frais local : des fraises. Il fallut enfermer Natasha dans le véhicule car, avec son appétit monstre, elle aurait dévoré à elle seule la moitié de la production de Valldal.   Le convoi s’élança à nouveau, traversant des paysages où l’on devinait, cachées par la verdure, de très rares habitations – toujours en bois et souvent recouvertes d’un toit végétal – qui rappelaient que la civilisation était bel et bien là quelque part. Les routes norvégiennes n’incitaient pas à rouler vite, mais ici il fallait se faire violence pour avancer, même au pas.   Le fjord ayant englouti les nuages, nous retrouvâmes une luminosité qui jouait les pyromanes dans les crinières rousses. Natasha souhaitant profiter du cadre majestueux, Sigrid proposa de stopper au sommet et d’y camper, en pleine nature. Premiers arrivés, premiers servis, nous nous installâmes au bord d’un torrent qui nous chanterait une berceuse toute la nuit. Enfin, nuit… le soleil passerait sous l’horizon mais le crépuscule faisant office de période nocturne serait encore plus court que celui de la veille, nous prévint Sigrid. Plus de mille kilomètres nous séparaient du cercle polaire, mais les effets de la latitude nordique devenaient de plus en plus évidents.   Allongés dans la bruyère, chacun rêvait, le regard perdu sur les montagnes et la lande. Quelques plaques de neige éparses constellaient ce paysage digne du Seigneur des Anneaux. Il ne faisait pourtant pas froid, ni même frais : nous étions tous en tee-shirt.      ─ Si ce n’était pas aussi douloureux et épuisant, j’aimerais me transformer en animal et courir dans ce décor.
    ─ Ah oui ? Mais aurais-tu conscience de la beauté des lieux ? Quand tu t’es changée en ourse, pensais-tu en tant que Natasha ou avais-tu juste un instinct animal ?    ─ Je ne sais pas trop. C’était si rapide, si douloureux et si violent que je n’ai pas pu me concentrer sur cela. Je dirais… instinctivement… les deux.    Kristina et Sigrid avaient abouté leurs sacs de couchage ; le chant de la rivière ne serait pas le seul à nous bercer ! Ingrid suivit l’inspiration donnée par sa sœur aînée et vint s’asseoir contre Tom. Elle regretta qu’aucun arbre ne puisse pousser dans ce paysage : elle aurait aimé agrémenter ce semblant de soirée d’un feu de camp. Elle était toutefois prête à se satisfaire de la chaleur de Tom. Contre toute attente, Svetlana vint se joindre à eux et s’installa à gauche de la jeune Norvégienne.      ─ On dirait qu’elle a changé de stratégie, pouffa Natasha.    ─ Svetlana a peut-être compris notre état d’esprit, et plutôt que défaire le couple elle aura préféré se joindre à eux.    ─  Elle aurait pu porter son dévolu sur toi. Après tout, te voilà au repos forcé tant que je n’aurai pas repris des forces. Pourquoi ne t’es tu pas proposé pour adoucir ses nuits ?     ─ Je ne crois pas qu’elle soit intéressée : son fort caractère s’accommoderait mal du mien.    ─  Nous avons tous les deux des forts caractères, et cela se passe très bien. Cet argument ne tient pas, surtout qu’elle ne cherche pas à former un couple. Donc ton caractère n’est pas un obstacle.     ─ Mais elle a un tempérament de commandant et elle préfère prendre l’ascendant sur les deux tourtereaux.    ─ Je suis d’accord. Et sache combien j’apprécie que tu tiennes à rester auprès de moi.   Alexandra et Valérie s’éloignèrent, longeant la route jusqu’au belvédère surplombant le Trollstigen, l’échelle des trolls. Une avancée en béton s’aventurait au dessus du vide, offrant un point de vue à couper le souffle sur la vallée et la route en lacets serrés qui la reliait au plateau montagneux. De part et d’autre de ce promontoire, deux rivières se précipitaient dans le vide, et en contrebas les deux cascades flirtaient avec les virages. Le fracas de l’eau obligeait les deux rousses à élever la voix pour s’entendre.      ─ C’est magnifique, j’en ai des frissons…    Valérie s’appuya contre le parapet, tremblante d’émotion devant ce spectaculaire paysage. Paradoxalement, l’idée que la structure puisse s’effondrer l’effrayait plus qu’Alexandra alors que, des deux, elle était celle qui pouvait se tirer sans difficulté de cette hypothétique infortune. Elle sentit Alexandra se plaquer contre elle et tourna la tête, prête à la houspiller.      ─ J’ai envie de toi, de te prendre devant ce chef-d’œuvre de la Nature.   Valérie fit mine de protester. C’était la première fois qu’une femme lui faisait sans détour des avances. Lors de précédentes tentatives, elle avait toujours laissé la question en suspens, s’interrogeant à ce sujet sans prendre de décision. Celles qui lui avaient proposé la bagatelle s’étaient éloignées peu à peu devant cette fin de non-recevoir. Cette fois-ci, Valérie ne pouvait esquiver la question. Son cerveau pédalait à toute vitesse ; elle avait toujours la possibilité de refuser. Quand Alexandra posa sa tête sur son épaule, Valérie constata que son corps ne se révoltait pas contre ce contact ; au contraire, elle reconnut dans son intimité des sensations qu’elle n’avait pas eues depuis une éternité.   Alexandra glissa une main jusqu’à cette source de moiteur. Le majeur serpentait dans la toison drue comme un cobra se faufilant dans les herbes, et alors qu’il allait fondre sur sa cible, Valérie se contracta.       ─ Que se passe-t-il ? Tu ne veux plus ?    ─ Je veux juste te poser une question avant.    ─ Je t’écoute.    ─ Nous avons beaucoup discuté, ces derniers jours… Tu m’as dit que je partage et la rousseur et le prénom de ta mère. Essaierais-tu ainsi de vivre un fantasme incestueux par procuration ?    ─ Oh non ! Je n’ai pas ce fantasme-là, rassure-toi. J’aime ma mère, oui, mais comme toute personne normalement constituée. Je lui voue un amour inconditionnel pour l’opportunité qu’elle m’a offerte de devenir qui je suis sans être jugée mais au contraire soutenue par ma famille entière. Ce n’est qu’une simple coïncidence, troublante certes. Si j’ai envie de toi, c’est, entre autres, pour te remercier de ton aide alors que Natasha t’était une parfaite inconnue. Tu aurais même pu la considérer comme une ennemie à abattre. Tes étranges pouvoirs te permettaient de le faire sans que quiconque ne s’en rende compte, mais au lieu de ça tu as pris des risques.    ─ J’avoue que lorsque je me suis retrouvée dans cette chambre, l’idée m’a traversé l’esprit. Je m’excuse, mais j’étais déboussolée, sans aucune idée de ce qu’il m’arrivait. Et je ne comprends toujours pas ce que je fous là.    ─ Oui… je crois que ce qui nous arrive nous dépasse tous. Alors c’est pourquoi je veux vivre toutes mes envies, prendre le maximum de plaisir. Bien malin qui pourrait dire ce qui nous attend !   Alexandra ôta son tee-shirt et serra Valérie contre elle. Ses mains s’infiltrèrent sous le tissu, les doigts plongèrent sous l’armature du soutien-gorge, finirent par éjecter le sous-vêtement comme une horde de sangliers affamés soulevant de leur groin les planches d’une palissade les séparant d’un jardin appétissant. Valérie soupira, électrisée par le savoir-faire de la musicienne. Elle déboutonna sa chemise. Des touristes venant contempler le site pourraient les surprendre ; elle n’en avait cure.    La chemise se retrouva sur le sol et son pantalon sur ses chevilles. Alexandra s’était contentée de sortir sa verge qu’elle glissa contre les lèvres qui se chargeaient de cyprine. Elle pétrissait les petits seins de sa nouvelle amante, parcourant ses épaules de sa bouche, alternant baisers et morsures.    Valérie découvrit la sensation que procuraient des seins pointant contre son dos, une nouveauté dont elle aurait du mal à se passer. Elle s’abandonna aux caresses et pria Alexandra de la faire jouir autant de fois qu’elle pourrait le supporter : elle avait tant de retard en la matière qu’il faudrait bien mettre les bouchées doubles.   La queue lubrifiée par les écoulements de cyprine, Alexandra fut comme aspirée par les nymphes quémandeuses. Des frissons de bonheur parcouraient la peau blanche de Valérie et l’extase se lisait sur son visage. Tout à leur plaisir, aucune des deux rousses ne s’aperçut que l’épiderme se fendillait, laissant échapper des filaments noirs. Valérie sentit son clitoris grossir, se tordre… Cette sensation l’alerta ; elle passa une main sur son pubis. Le clitoris, dur et enflé s’étirait, formant un tentacule, tout comme lorsqu’elle avait accédé à la mémoire du policier. Le bourgeon était devenu liane, une liane qui se propageait, avançait comme un serpent. Alexandra, ne se doutant de rien, continuait d’éperonner Valérie. Tout au plus remarqua-t-elle une légère hausse de la température, mais rien d’inquiétant compte tenu de leur activité. L’étrange liane s’enroula autour de sa queue ; ce fut à peine si elle eut conscience de cette curieuse sensation qu’elle mit sur le compte de contractions des muscles vaginaux. Le tentacule se scinda en deux. Un filament  pénétra entre les nymphes de Valérie et la seconde partie, plus épaisse, s’étira le long de la hampe et enserra les testicules, tel un boa.    Les deux rousses s’en donnaient à cœur joie. Appuyées au parapet, elles projetaient leurs gémissements dans la vallée. Peut-être que tout en bas, sur le parking qui longeait la rivière, les fourmis humaines sorties de leurs véhicules entendaient-elles leurs cris dévaler le long de la paroi rocheuse, telle une cascade sonore entre les deux chutes d’eau ?   L’excroissance continua son chemin et franchit l’anus. Alexandra perçut cette fois le passager clandestin mais ne s’inquiéta pas, préoccupée par les tremblements de plaisir de Valérie ; par ailleurs, la sensation que procurait l’intrus était loin d’être désagréable. La pointe du tentacule ne s’enfonça guère plus loin, semblant tâtonner en même temps qu’elle enflait. Elle avait atteint la taille d’une balle de ping-pong et appuyait contre la prostate. Comme à l’hôpital, Valérie se brancha sur le corps de son hôte. Il y eu une légère piqûre qui n’eut pas le temps d’être douloureuse, et le clitoris tentaculaire se connecta à la glande prostatique. Pour les deux rousses, ce fut comme si elles avaient mis les doigts dans une prise électrique.   Le tentacule, tel un serpent constricteur enroulé autour de la verge et des testicules, serra d’un cran supplémentaire le membre dans son étau. Valérie, maître d’œuvre involontaire de ce curieux assemblage, peinait à résister à l’intensité de leur plaisir. Son corps avait pris le commandement et était parti à l’assaut de son Q.G. La Bastille de ses envies longtemps refoulées avait déjà succombé, et dans le feu croisé de son alliée incandescente et de ses sens révolutionnés, le drapeau blanc comme sa peau serait bientôt hissé. Mais il fallait d’abord porter le coup de grâce.    Le filament qui s’était immiscé entre ses lèvres, tout comme le tentacule, s’enroulait sous la couronne du gland, gonflait pour frotter contre le point G, et la tête arrondie plongeait via le méat dans l’urètre, et encore plus profondément. De petites excroissances se fichèrent dans les chairs d’Alexandra, exacerbant ses sens, dynamisant la production de fluides.    La queue comprimée aux deux extrémités ne mollissait pas tandis que le filament obstruait l’urètre. Alexandra sentait ses bourses se distendre, alimentées par la stimulation hors-norme que lui infligeait Valérie. À chaque coup de reins, elle avait la sensation de déplacer un ballon de handball. Elle aurait aimé les toucher pour s’assurer que ce n’était qu’une impression, et qu’elle ne se retrouverait pas affublée à jamais d’une paire de couilles dignes d’un taureau. Elle voulait se vider tant la pression devenait insoutenable. Elle continuait ses va-et-vient rageurs, seule alternative pour disperser ce plaisir devenant douloureux. Valérie se pâmait ; le filament enflé comprimait son point G de manière excessive et ses muscles étaient comme mus par une indépendante volonté.    L’air autour des deux rousses sembla s’embraser, comme si leurs tremblements, leurs frénétiques soubresauts transmettait une vibration stridente qui échaufferaient les atomes. Sans prévenir, le filament se contracta, laissant les flots de semence se ruer vers la sortie.    Pantelantes, elles se laissèrent glisser au sol. Valérie, jambes écartées, offrait à son amante la vision indécente de son jardin des délices d’où s’écoulait une crue blanche se répandant sur le béton. Alexandra, qui tentait de retrouver une respiration plus sereine, soufflait par intermittence sur une mèche qui lui barrait le visage. Bien qu’elle eut senti ses bourses se boursouffler et grossir comme un nuage se chargeant d’eau, elle n’en revenait pas d’avoir éjaculé en une seule fois autant qu’une équipe de rugby, remplaçants et staff compris.       ─ Je ne sais pas exactement ce que tu m’as fait, mais ne le refais jamais avant un concert… je serais incapable de monter sur scène !   Des volutes de vapeur surfaient sur la peau d’Alexandra. Elle s’était sentie prête à s’embraser ; l’éjaculation avait calmé ses ardeurs, comme pour éviter l’ignition imminente. Valérie glissa sa main dans celle de son amante. Alexandra sourit ; la jeune femme à côté d’elle était redevenue la fille fragile qu’elle avait dû exfiltrer de l’hôpital. Elle détenait pourtant une force incommensurable, mais pouvait dans les secondes suivantes se retrouver aussi inoffensive qu’un agneau.
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