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Nelly, amours et fantasmes

Chapitre 8

Episode 4, scène 2

Hétéro
Nos deux amoureux ont entamé la soirée par des jeux amoureux très hot ! Après un gentil dîner, ils vont avoir toute la nuit pour continuer leurs ébats... mais que va trouver Nelly pour pimenter leurs jeux ?

Le livreur n’allait pas tarder à arriver, je devais me rhabiller. J’hésitais un peu à mettre la robe blanche, mais après tout pourquoi pas ? Je remis la robe et m’ajustai devant le miroir. Même après deux séances olé olé, la coiffure et le maquillage étaient intacts, il fallait juste remettre un peu de rouge sur les lèvres, ce que je fis. Je me regardais à nouveau dans le miroir : comme je l’ai déjà dit, je me sentais métamorphosée, à la fois plus femme, plus sûre de moi, assumant ma personnalité. J’en étais là de mes réflexions quand l’interphone retentit. J’ouvris au livreur. C’était un jeune, de banlieue, avec un accent de banlieue, mais il était tout sourire :
— Voilà madame, tout est là, vous pouvez vérifier, dit-il en me tendant un sac.Je regardais vite fait, et penchée sur le sac, je voyais bien qu’il louchait sans vergogne dans mon décolleté. — Mais madame, si vous voulez, je peux vous montrer comment les réchauffer.— Non, non, ça va aller.— Je peux aussi vous expliquer comment les disposer dans les assiettes.— Merci c’est gentil, je devrais y arriver.— Vous savez madame, vous êtes très belle, vous pourriez faire du cinéma, je connais quelqu’un qui travaille dans le cinéma, il pourra vous faire tourner dans des films.— Merci, mais j’ai déjà un travail.— Ou dans la mode, je connais aussi quelqu’un dans le milieu de la mode, vous pourriez faire des défilés de mode.— Merci c’est très gentil, mais j’ai passé l’âge.
Je lui donnais 5 euros que j’avais préparés, et le poussai littéralement dehors. Je rejoignis Fabrice dans la chambre, il était tout sourire.
— Tu as entendu la conversation ? Je me suis fait draguer par le livreur. Il voulait que je fasse du cinéma, ou des défilés de mode.— Je vois bien le genre de film qu’il voulait te faire tourner, quant au défilé, c’est sans doute des mecs qui auraient défilé sur toi.— Oui, j’imagine bien ! Dis donc, il avait pas la langue dans sa poche le gamin.— Moi non plus j’ai pas la langue dans ma poche...
Gros rires ! Il m’enlace, je lui dis dans l’oreille :
— Pas tout à fait dans le même registre, lui il s’en sert que pour parler, toi tu agis.— Oui, et il me semble qu’elle t’a procuré du plaisir tout à l’heure.— Ouiiii ! Beaucoup.— Donc tu me dois un gage.— Ouiii.— Mais c’est quoi le gage ?— Je sais pas encore, mais je trouverai. Allez, j’ai faim, viens on va dîner.
Il se rhabilla, remit sa veste, me disant qu’il voulait se sentir élégant pour dîner en ma compagnie. Il était très élégant, il avait des vêtements de marque, qui lui allaient bien. On mit la table rapidement, partagea les plats, j’avais pris un assortiment des plats typiques : canard laqué, porc à l’ananas, riz cantonais et autres, des petites portions, mais suffisantes. On mangeait doucement, on n’était pas pressé. On parlait. J’aimais bien l’écouter parler, il parlait rarement à la première personne, comme les mecs qui disent tout le temps « moi je », mais employait souvent le « nous », surtout quand il parlait de ses entreprises. Il avait un très grand respect des gens, de tous les gens, et quand on lui parlait, il avait une vraie écoute, s’il n’était pas d’accord, il le disait en exposant posément ses arguments. Il était ingénieur de formation, et dans sa tête, tout était plutôt carré. Pas trop comme moi qui avais tendance à partir dans toutes les directions !
Mais il y avait au moins un point où on était plus que complices ! On partit boire le café dans le canapé. Là, il me regarda, me dévisagea à nouveau, avant de me dire :
— Qu’est-ce que tu es belle, cette robe blanche te donne une allure de star.— Merci mon chéri, t’es trop mignon.
Le canapé devait être aimanté, car dès qu’on s’y asseyait, nos lèvres finissaient par se rejoindre. Ce qui ne manqua pas de se produire et nous échangeâmes un long baiser au goût de café. Et puis une idée fulgurante me traversa la tête.
— Viens, j’ai une idée.
Nous partîmes dans la chambre, et nous déshabillâmes rapidement.
— Chéri, allonge-toi, sur le coté, à l’envers du lit.
Ce qu’il fit.
— Tu veux faire un 69?— Pas tout à fait.
Je me mis tête-bêche, et avec ma main, j’approchai sa tête de mon bassin. Il percuta, et entreprit de me titiller sexe et clito. Je lui dis :
— Non, pas là, derrière.
Il commença à me laper la rondelle. Dans le même temps, j’essayai d’atteindre sa rondelle avec ma langue, mais ça n’allait pas, la position n’était pas bonne. Il avait très bien compris où je voulais en venir, et c’est l’ingénieur qui trouva la solution. On s’installa dans un coin du lit, chacun avait une jambe qui pendait et l’autre replié, et tout à coup, ce fut parfait, chacun pouvant atteindre l’intimité de l’autre avec sa langue. On s’en donna à cœur joie.
C’était la première fois qu’on éprouvait exactement les mêmes sensations au même moment, prodiguant la même caresse à l’autre. Et l’excitation grimpa à une vitesse folle. Et tout d’un coup, j’eus une image fulgurante : je me vis au-dessus du lit, tête-bêche, nous embrassant langoureusement notre petit orifice avec amour, et malgré la position incroyablement obscène, nous étions beaux, amants, amoureux, cherchant à nous donner du plaisir. Et cette image décupla mon excitation, qui m’entraîna dans un orgasme soudain, incontrôlable. Je crois que je n’avais jamais joui aussi vite. Nous nous étions arrêtés, je reprenais doucement mes esprits.
— Tu as joui ? Si vite ?— Oui, j’ai eu comme une bouffée de folie dans la tête qui m’a fait jouir.— Je suis pas peu fier : moi aussi j’arrive à te faire jouir en deux minutes !
On rit aux éclats !
— Tu es prêt à rééditer l’exploit ? Toi tu n’as pas joui, t’es encore en pleine forme à ce que je vois. Viens, j’ai une idée encore plus folle.— Ça me paraît difficile.— Tu vas voir mon chéri, tu vas pas être déçu.
Je l’entraînai à nouveau dans le salon. Je lui dis de s’installer dans le fauteuil, la tête sur l’assise, les fesses sur le haut du dossier, les jambes en l’air. Il commençait à comprendre.
Je vins m’asseoir sur son visage, mon popotin à hauteur de sa bouche. Je n’avais qu’à me pencher légèrement pour atteindre son derrière, et tout de suite, ce fut un festival. Nous étions dans la position idéale pour nos léchouilles mutuelles. Nos langues étaient littéralement collées sur l’anus de l’autre, cherchant à donner le plus de plaisir possible à l’autre. Nous n’étions plus deux amants, mais un seul bloc qui cherchait son plaisir à tout prix. C’était d’une intensité incroyable. Comme tout à l’heure, mon plaisir arriva à une vitesse que je n’imaginais pas. Encore quelques coups de langue et je fus saisie d’un orgasme fulgurant, des spasmes me traversèrent le corps, je perdis pied, mais sentis vaguement que quelque chose de chaud me coulait sur le cou, les seins, le ventre.
Je repris mes esprits, j’étais accrochée aux cuisses de Fabrice, je sentais que j’écrasai son visage avec mes cuisses que j’avais refermées par réflexe. Il ne disait rien, mais avait du mal à respirer. Je le libérais, et constatais qu’il y avait du sperme partout, sur lui, sur moi, sur le fauteuil, à terre.
— Quelle inondation !— Oui, c’était géant.
J’en avais un peu sur les seins, je m’essuyai avec un doigt et lui fis goûter. Il lécha goulûment.
— Dis donc tu y prends goût !— Avec toi tout est délicieux.
On alla se doucher ensemble, puis on retourna dans la chambre, et on s’allongea amoureusement l’un contre l’autre.
— Tu es incroyable mon chéri. Jamais je n’ai eu 2 orgasmes aussi rapides et aussi rapprochés.— C’est toi ma chérie, tu as une imagination incroyable pour trouver des positions hyper-torrides. Je crois pas qu’il y ait beaucoup d’amants qui pratiquent ce genre de caresses, dans ces positions.— Oui, c’est toi qui m’inspires.— OK, et quelle est ta prochaine inspiration ?— Tu verras en temps utile.— Mais tu le sais déjà.— Oui.— Comme je disais l’autre fois, je suis ton jouet entre tes mains.— Un peu, mais toi aussi tu trouves ton plaisir à être mon jouet.— Un plaisir indicible.
On s’embrassa à nouveau, langoureusement. Quand on sépara, il me dit de l’accompagner dans le salon.
— S’il te plaît ma chérie, remets ta robe blanche pour moi.
Je devinai presque ce qu’il allait me dire et commençais à sourire, il me regarda droit dans les yeux.
— Madame, dites-moi que je ne suis pas en train de rêver.— Non, mon ami, vous ne rêvez pas.— Madame dites-moi que vous êtes bien la même femme avec laquelle à deux reprises nous avons prodigué un anulingus réciproque, nous procurant une jouissance indescriptible ?— Oui mon ami, je suis cette même femme qui vous remercie pour le plaisir inouï qu’elle a ressenti et qu’elle est prête à partager à nouveau des moments aussi exceptionnels avec vous.
On se regardait toujours dans les yeux, c’était intense, une petite larme coulait de son œil droit, alors j’approchais délicatement ma langue de son œil pour la laper.
On sentait bien qu’entre nous, il y avait plus qu’une simple passion charnelle, mais ni lui ni moi n’osions en parler ouvertement, alors on préférait continuer comme ça, profiter au maximum de l’instant présent et de nos moments de complicité. Mais comme je le trouvais beau mon chéri.
Nous retournâmes dans la chambre, j’enlevai ma robe, on s’allongea et je me blottis contre lui. Il n’était que 23h.
— Quelle nuit ma chérie, tu m’as fait passer une nuit inoubliable.— Oui, c’était absolument délicieux, moi aussi j’ai pris un plaisir fou avec toi.— Et je suis toujours en train de me demander si je ne rêve pas !
Je le mordis fortement à l’épaule.
— Aiiee, tu m’as fait mal ! T’es une vraie tigresse. OK c’est sûr je ne dors pas !— Pauvre chéri, je t’ai fait une marque !
C’est vrai que je n’y avais pas été de main morte, enfonçant bien mes dents dans son épaule.
— Je vais faire un bisou, ça va passer.— OK, mais maintenant tu me dois deux gages, n’oublie pas que tu m’en devais déjà un.— Bon d’accord.— Alors qu’est-ce que tu proposes ?
J’avais déjà ma petite idée depuis longtemps.
— Va voir dans le vide-poche, dans le couloir, il y a une petite clé.
Intrigué, il partit chercher la clé. Quand il revint, je lui dis :
— Prends la 3eme boîte à gauche, sur le rayonnage.
Il était encore plus intrigué. Il déposa la boîte sur le lit.
— Ouvre-la.
Et il découvrit dans la boîte une petite collection de gadgets sexuels, godemichés et vibromasseurs, de taille, de longueur et de texture variées.
— Bin dis donc, c’est pour tes longues soirées d’hiver.— Non, c’est juste ce que m’ont offert quelques-uns de mes amants, les plus mauvais généralement !
Il s’esclaffa.
— Tu t’en sers jamais ?— Non jamais.— Mais là tu as envie de t’en servir ?— Ouiii...— Que moi je m’en serve... sur toi ?— Ouiiiii...
Son côté ingénieur fit qu’il les aligna sur le lit, du plus petit au plus grand, il y en avait 9.
— Chérie, tu me surprends toujours autant.— Ca te plaît, le jeu t’excite ?— Je veux oui. Par quoi je dois commencer ?— Attends, je vais m’installer.
Je m’installais donc confortablement, un coussin sous mes fesses, un autre sous la tête. Je dis à Fabrice de recadrer les miroirs, que j’aie la meilleure vue possible, car je tenais à profiter du spectacle. Tout était parfait.
— Tu peux y aller mon chéri.— Oui mon amour, je commence par le plus petit ?— Si tu veux, mais auparavant, il faut le nettoyer avec une lingette.
Ce qu’il fit. Le plus petit était rose, guère plus gros qu’un tube de rouge à lèvres, mais il était vibrant, et la pile marchait. Il commença à le passer sur mon clito, et la sensation était agréable. Il le fit tourner, rouler, sur mon petit bouton, qui se mit à réagir. Il continua son manège pendant deux ou trois minutes, puis entreprit de l’insérer dans mon vagin. L’objet n’étant pas bien gros, il s’enfonça aisément, mais ça produisait plus des sensations de chatouillis qu’une vraie excitation.
— On change ?
Il prit le second, noir, un peu plus gros, il l’essuya soigneusement. Celui-là ne vibrait pas. Il me chatouilla un peu l’entrée du sexe, puis l’inséra doucement, le faisant tourner et aller et venir dans mon vagin. Ce n’était toujours pas folichon. Je regardais les objets étalés sur le lit et lui dis :
— Passe directement au 5eme.
Il s’exécuta, celui-ci était blanc ivoire, de la taille et un peu en forme de banane, en silicone. Il avait bien appris la leçon et le nettoya minutieusement. Puis il me le fit goûter, et tournoyer dans la bouche pour qu’il soit bien humecté, et délicatement entreprit de l’enfoncer dans mon sexe. Avec celui-là, je commençais à ressentir quelque chose. Il l’inséra doucement, puis se mit à le faire tourner en moi. Et mon niveau d’excitation grimpa en flèche.
— Oui, mon chéri, continue comme ça, tourne-le délicatement, j’ai des sensations incroyables.— Ca t’excite ?— Oui, beaucoup, et toi ça t’excite de me le faire ?— Énormément, de te le faire et de le voir, c’est un spectacle divin.— Profites-en mon chéri.
Je laissai mon chéri continuer ce jeu délicieux pendant quelques minutes, puis je lui suggérai :
— J’ai envie d’essayer le septième.
Le septième était un peu particulier. Ce n’était pas le plus long ou le plus gros de la collection, mais son extrémité était très recourbée. Il était en silicone rose, et il vibrait. Fabrice entreprit un nettoyage appliqué et se chargea de déposer une bonne dose de salive pour favoriser l’insertion. Il mit le vibreur en route, à mi-vitesse.
— Fais doucement.— N’aie crainte.
Il enfonça délicatement le vibro en moi, millimètre par millimètre. Quand il fut à peu près à la moitié, je lui demandais :
— Maintenant, fais-le tourner doucement.
J’avais un peu menti à Fabrice. Celui-là, je l’avais essayé, et je savais qu’il pouvait me procurer des sensations fortes. Mais seule, je n’arrivai pas à trouver la bonne position, et je n’avais jamais osé demander aux tocards qui s’étaient succédé avant Fabrice de l’utiliser sur moi.
Il le fit tourner doucement, et lorsque le bout du vibro se trouva exactement au bon endroit, au point zéro de mon corps, je l’arrêtai avec ma main :
— Maintenant, fais-le tourner de gauche à droite.
Et là, la sensation tourna au sublime. C’est une onde de désir puissante qui partit de ce point zéro pour se diffuser dans tout mon corps. Mais ces mouvements répétés sur cette zone trop précise commençaient à m’irriter.
— Chéri, s’il te plaît, mets du gel.
Chéri retrouva le tube de lubrifiant, l’introduisit en moi, déposa une bonne dose de gel, en mit également sur le bout de vibro, avant d’insérer à nouveau l’objet dans mon sexe.
Et il retrouva aussitôt le point zéro, et recommença ses mouvements circulaires. Ce fut magique, et il s’appliquait pour que ce soit encore plus magique. Il inclina un peu le vibro, pour que le bout appuie plus fort sur ma paroi vaginale. Il avait remarqué aussi que ma peau bougeait légèrement là ou il passait le vibro, et il commença à masser cet endroit précis avec son pouce.
La sensation fut fulgurante. C’était comme quand on boit un peu d’alcool très fort et qu’il vous brûle l’œsophage, sauf que là ça brûlait et se répandait dans tout le corps. C’était d’une puissance inouïe.
A partir de là, j’ai tout oublié. Fabrice me raconta un peu plus tard qu’au moment de l’orgasme, je me tenais sur les bras, les yeux exorbités, et que j’avais eu un sursaut tel qu’on aurait pu croire qu’on m’avait choquée avec un défibrillateur. Il m’avait appliqué un coussin sur la bouche pour pas qu’on entende mon hurlement dans tout l’immeuble.
C’est plus tard aussi que je me rendis compte que la seule et unique fois où mon corps avait ressenti quelque chose d’aussi puissant, c’est quand j’avais accouché.
Je revenais doucement sur terre, je sentis tout de suite que Fabrice continuait de me titiller avec le vibro. Et c’était toujours aussi bon. Le désir et le plaisir revenaient, et Fabrice continuait inexorablement, et j’eus un nouvel orgasme, juste un peu moins intense. Un peu comme une réplique de tremblement de terre.
Mais Fabrice s’activait toujours avec le vibro, comme s’il était insensible à mon plaisir. Et ce plaisir continuait de m’envahir, et il y eut une nouvelle réplique en moi.
J’avais toujours le vibro fiché en moi, quand, avec sa main, doucement, Fabrice m’incita à me retourner et à me mettre à genoux. Je compris tout de suite où il voulait en venir, et je m’avançais lentement vers la tête de lit pour en attraper la barre.
Je le vis attraper le tube de gel, le sentis l’insérer dans mon postérieur et il le pressa fort. Il approcha ensuite son sexe de ma rondelle, et l’enfonça en moi sans plus de préparatifs. La pénétration fut assez sauvage, mais pas douloureuse et il entama alors des mouvements de va-et-vient lents, mais puissants.
De son autre main et de son bras, il me caressait les seins, sa bouche m’embrassait le cou, la nuque, les épaules, les oreilles. C’était incroyable, il avait deux sexes, cinq mains et trois bouches, des frissons de plaisir me parcouraient tout le corps. Une nouvelle fois, je sombrais dans le néant.
Je finis par m’effondrer dans le lit, et lui également. Il s’allongea à côté de moi, me caressa les cheveux, déposa un doux baiser sur mes lèvres et je le vis...
Quand je me réveillais, il était toujours là, allongé près de moi, tout sourire, me regardant intensément. Me voyant ouvrir les yeux, il me demanda, laconique :
— Ça va ?
J’allais lui répondre quand je me rendis compte que c’était froid et humide contre moi au niveau du bassin. Horrifiée, je pensais avoir uriné, mais non ce n’était que... du sperme et du gel qui fuyaient de moi. C’était immonde. Je courus me doucher. Quand je revins, je fus étonnée, mon chéri ne dormait pas.
— Tu dors pas ?— Non, je t’attendais. Pour te remercier de ces moments exceptionnels. Je n’ai jamais vécu ce que je viens de vivre avec toi.— Pour moi aussi, ça n’a jamais été aussi intense.— Des nuits comme ça on n’en a qu’une ou deux dans sa vie.— On fera le bilan quand on sera vieux ! Pour le moment, profitons-en !
Cependant, il commençait à se faire tard pour profiter encore. Il était 2h du matin, on avait besoin de sommeil, on s’endormit rapidement, blottis l’un contre l’autre.
Il avait mis l’alarme du smartphone à 6h. Je me levai avec lui, nous bûmes un café, on s’embrassa longuement, j’essayai de le taquiner pour qu’on fasse l’amour, mais il était déjà en retard, il avait des rendez-vous très importants tôt ce matin. Je le laissai partir avec tristesse. Aujourd’hui, comme je n’avais pas de rendez-vous et je pouvais travailler de la maison, je me recouchais.
Je me relevais vers 10h, et après une bonne douche et un petit-déj, j’étais en pleine forme. Avant de commencer à travailler, machinalement je regardais par la fenêtre les gens qui s’agitaient dans la rue, et dans ma rêverie émergea cette pensée : doucement, Fabrice était en train de prendre une importance dans ma vie que jamais je n’aurai pu imaginer.
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