Debout dans le coin, dos tourné à la pièce, il attend sans bouger que la maîtresse lève la punition. Il se sait fautif mais le châtiment est bien cruel. Ainsi placé il ne peut la voir, elle dont un seul regard suffit à le faire sourire. "Reste là jusqu’à ce que je te dise que tu peux en bouger" lui a-t-elle dit. Elle a quitté la pièce et est restée absente fort longtemps, il est resté comme elle lui avait demandé, penaud, conscient de devoir faire pénitence. Quand elle est revenue, elle n’a rien dit. Elle est venue tout près de lui, sans se montrer et lui a dit tout bas à l’oreille "Quel dommage que tu sois puni, je viens de prendre une longue douche et il n’y manquait que toi". Ses cheveux sont humides, il a senti une de ses mèches légèrement bouclée lui frôler la joue quand elle lui a parlé. Elle avait aussi cette odeur fraîche qu’elle a au sortir du bain. Elle s’est avancée encore un peu, il peut sentir sa chaleur toute proche. Une de ses mains est descendue sur son entre-jambe et se promène sur le tissus du pantalon. La mention de la douche, le contact humide des cheveux et maintenant cette caresse font leur effet.
Elle a l’air d’apprécier ce qu’elle parcourt. "Oui vraiment dommage que tu sois puni, j’aurais bien l’usage de ça maintenant" Elle retire la main et se recule. Il lui semble entendre comme le bruit léger d’un vêtement qui tombe au sol puis celui du fauteuil lorsqu’elle s’assoit dedans. Un nouveau bruit apparaît dans son univers qui se résume à cet angle de pièce, un bourdonnement léger, régulier. "Quel dommage quand même que tu manques tout cela. Quand donc apprendras-tu à te comporter comme il faut" La voix est moqueuse, presque une invitation, mais la punition n’est toujours pas levée et il ne bougera pas tant qu’elle ne lui en aura pas donné la permission.Il ne bouge toujours pas. La punition continue, elle devient supplice pour son imagination. Le bourdonnement électrique continue. Ce n’est pas simple d’en discerner les détails mais il lui semble que l’objet qui l’émet se déplace. Le bruit ne lui est pas inconnu mais il ignore si elle utilise l’objet ou fait semblant juste pour le narguer. Il voudrait voir, il sait qu’elle le sait et s’en sert pour ajouter à la punition. S’il tourne la tête s’en est fini. Pendant de longues minutes il ne peut qu’écouter ce bruit répétitif et celui de sa respiration à elle, qui devient plus lourde et profonde. Ces bruits cessent, elle se lève et approche. Tout près, toujours derrière mais contre lui cette fois. Du bout des doigts il peut la sentir. Ce n’est pas le contact avec sa sortie de bain mais celui, o combien plus délicieux de son pubis. Ses mains à elle ne sont pas en reste non plus. Elle lui retire sa ceinture, la punition va-t-elle s’aggraver encore? La voila qui déboutonne la braguette puis descend pantalon et caleçon sur ses chevilles. Il est toujours immobile comme il lui a été demandé. Il attend le coup avec appréhension. Pas de coups. Elle s’est recollée contre son dos et il sent une main fine s’emparer de sa verge alors que l’autre lui caresse les couilles. Pour sa part, du bout des doigts, il caresse comme il peut un clitoris et des lèvres trempées. L’accès n’est pas facile mais la caresse semble satisfaire. Collés l’un à l’autre, ils se masturbent réciproquement, debout dans ce coin de la pièce où il pourrait bien rester puni encore fort longtemps."il serait temps que tu te retournes" lui dit elle sans le lâcher. "Je ne peux pas, je suis punis" répond-il par défi. Elle le lâche et se recule. "oui, tu es toujours puni" Il tente bien d’essayer de la retrouver du bout des doigts mais sans succès. Il reste là, dans son coin, le pantalon sur les chevilles, les doigts humides et le sexe tendu attendant douloureusement un soulagement qui ne viendra peut-être pas. "Continue bien à ne pas bouger" lui dit-elle en se glissant entre le mur et lui. Cette fois c’est lui qui est contre son dos. Elle se presse contre lui et lui caresse la verge avec les fesses. "Surtout tu ne bouges pas" Elle se dresse sur la pointe de pieds pour compenser la différence de taille et fait passer le membre raidi entre ses jambes. Elle le sert entre ses cuisses, il peut sentir son gland caresser les lèvres à mesure qu’elle bouge et de temps en temps le bout d’un des doigts avec lesquels elle se caresse le clitoris. Elle est trempée et ce mouvement le rend fou. L’effort pour garder son calme et rester immobile est énorme mais il refuse de céder, c’est elle qui le libérera, il ne lui donnera pas la satisfaction de rompre la punition. La position est trop inconfortable pour qu’elle la tienne longtemps. Presque aussi frustrée que lui, elle redescend et cesse ses caresses. Elle devrait le libérer et l’emmener sur le lit. Elle en a envie et besoin. Dans l’espace confiné de ce coin de pièce, elle a soudain une autre idée et se retourne lentement. "Tu me regardes dans les yeux, rien que dans les yeux, gare à toi sinon" C’est presque une récompense, il aime tellement son regard. Elle le regarde droit dans les yeux elle aussi et lui passe les bras autour du cou. Se hissant à nouveau, elle essaye de le faire entrer en elle mais c’est difficile. Il reste immobile mais sourit. La sensation est délicieuse, le frottement de ses poils contre sa verge est divin. Elle essaye encore et encore mais sans succès. "Ok, tu peux m’aider, mais juste les mains". Il ne se la fait pas dire deux fois. Il les pose sur ses fesses et la soulève, juste ce qu’il faut, il n’a plus envie de jouer, lui aussi veut être en elle. Il la soulève et la laisse redescendre sur lui, Elle s’accroche plus fort à son cou, elle a replié ses jambes autour de ses cuisses et consacre toute son énergie à monter et descendre sur son sexe. La sensation est grisante. Chaque descente se termine par un long frottement sur son clitoris. Elle aimerait aller plus vite mais c’est impossible. La sensation monte et se précise, lente et puissante. Son regard ne quitte pas le sien. Il aimerait l’embrasser mais il a promis de ne pas bouger. Lui aussi sent quelque chose monter, il espère juste qu’il pourra le contenir assez longtemps. Il doit l’aider. Il replace un peu mieux ses mains et lui caresse l’anus du bout des doigts. Il caresse et appuie, descend jusqu’au lèvres à la recherche de cette humidité qui y est si abondante. Elle continue à monter et descendre sur lui. Cette caresse inattendue augmente encore la sensation qui monte. Lorsqu’elle sent le doigt la pénétrer ainsi, par derrière, la sensation explose en quelque chose d’énorme. Pour lui aussi le plaisir est dévastateur. A bout de forces ils se laissent tomber au sol. Il peut enfin l’embrasser. "Je ne sais pas si ta punition est terminée" finit elle par lui dire en riant. Il n’en est pas certain non plus...
