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Noah et Sophie

Chapitre 3

Souffle court

SM / Fétichisme
16h30, le mercredi, Noah n’a pas cours. Figé sur sa chaise, il fixe des yeux le string de Sophie, qui prend la poussière depuis bientôt deux semaines. Nerveux, il fait craquer ses doigts un à un. Sa cheville droite bouge frénétiquement au rythme des contractions de son mollet.
17h, Noah se lève soudainement, marque un temps, réfléchi, puis se rassoie.
17h30, Noah quitte sa chaise. Sophie finit son travail à 17h, il lui faut moins de trente minutes pour rentrer, Noah met environ douze minutes à pied pour aller chez elle, ça laisse une marge. Noah se saisit du string, le glisse dans sa poche, enfile des baskets et se presse hors de chez lui.
17h42.
Les poings serrés dans ses poches, il ne les sort qu’une fois arrivé sur place pour frapper à la porte. Une voix enrouée lui répond.
— Ouais deux secondes, attends !
Zut elle attendait peut-être quelqu’un... se dit Noah.
La porte s’ouvre, Sophie apparaît, tête ébouriffée, pull molletonné couvrant à peine ses fesses, rien sur les cuisses.
— Ah, c’est toi... Entre.— Je ne voulais pas te déranger, je repasserais une autrefois sinon, ce n’est pas important après tout et puis... Sophie le coupe ;— Mais entre, allez.
Noah entre sans chercher à argumenter plus longtemps. Puis reprend ;
— Tu es sûre que ça va Sophie ?— Oui. Je n’étais juste pas en état pour aller bosser aujourd’hui. Tu veux un thé, un café ?— Ah zut, tu es malade ?
— Non, rien à voir. Thé, café ?— Euh... Thé, merci.
Noah s’installe à table. La porte de la chambre n’est pas fermée. De la cuisine, il aperçoit le lit de Sophie, avec lequel elle a dû se battre, au vu de l’état de celui-ci. Sophie se recoiffe bizarrement, une mèche sur le côté, pas comme à son habitude. Son regard est fuyant.
À plusieurs reprises, Noah essaye de se lancer. Il a des choses à dire, mais ne sait pas par quoi commencer.
— Bon du coup, pourquoi t’es là ? — Euh... Alors en fait, je me disais... Enfin je veux dire, je trouve ça bizarre...— De quoi tu parles Noah ? — De toi, ton comportement, je ne te comprends pas !— De quoi tu parles ? Accouche s’il te plaît.— Non, mais laisse tomber, c’est une mauvaise idée. Je vais te laisser.
Noah se lève et adresse vers la porte une main hésitante. Sophie soupire, puis reprend ;
— Tu ne comprends pas pourquoi on a baisé c’est ça ?
Ces mots viennent couper Noah dans son geste. Il fait à nouveau face à Sophie, la regarde dans les yeux, ses lèvres tremblent en silence. Sophie poursuit ;
— Tu as aimé coucher avec moi ? A priori tu avais l’air d’aimer ça non ? Bon, alors, où est le souci ?— Je...— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? — Oui oui, je crois que ça m’a plu...— Alors ?— Mais ce n’est pas ça le souci Sophie !— Mais alors quoi ? Sophie hausse franchement le ton. Tu pensais que j’allais te rappeler ? Qu’on allait vivre une jolie histoire d’amour tous les deux ?
Sophie rejoint Noah, leurs visages ne sont désormais distancés que d’une dizaine de centimètres. Elle le regarde dans les yeux, avec un sourire insincère, puis lui saisit la gorge. Noah ne bouge pas d’un millimètre. Ce contact lui arrache des frissons le long de la colonne vertébrale. À mesure qu’il s’asphyxie, sa verge se remplit de sang. Il ne pense plus, ses lèvres ne bougent plus, ses points se relâchent.
La quarantenaire dirige le jeune homme en direction de la chambre. À reculons, Noah suit le mouvement en essayant de ne pas trébucher. Il se retrouve jeté sur le lit tel un vêtement sale, sur des draps qui sentent la sueur, en autres. Sophie s’agenouille au niveau de la tête de Noah, puis l’étrangle des deux mains.
— Déboutonne ton jean. Ordonne-t-elle. Voilà, maintenant sors ta queue, dépêche-toi.
Noah fait ce qu’on lui dit, sans pouvoir broncher. Apparaît de sous son caleçon une verge congestionnée.
— Branle-toi maintenant. Lance sèchement Sophie. Plus fort que ça !
Noah peine à gonfler sa cage thoracique. Entre son sexe et son front, c’est un concours à qui aura le plus de veines.
Sur un ton calme, Sophie reprend ;
— Ça va mieux maintenant Noah ? Tu te poses moins de questions ? Ta crise existentielle est résolue ? Elle chuchote un rire.
Noah la regarde dans les yeux sans répondre. Sa main parcourt son sexe comme un piston lancé à vive allure.
— Tu es un joli jeune homme, trop timide pour aller parler aux filles de ton âge. Tu te tapes une femme de l’âge d’être ta mère, et tu aimes ça. Ce n’est pas plus compliqué. Tu bandes quand tu me vois, quand tu vois mon cul, mes seins... Mais tu bandes surtout quand je t’attrape, quand je te bloque, quand je ne te laisse pas le choix.
À mesure qu’elle parle, Sophie approche sa bouche de l’oreille de Noah. Celui-ci remue toujours sa main, dont les va-et-vient sont inarrêtables.
— Tu es mon soumis, Noah.
Noah éjacule. Il sent le jet de sperme parcourir sa verge sans pouvoir l’arrêter. Fasciné par Sophie comme on l’est d’un gourou, il n’a pas osé ralentir son geste. Le sperme vient s’écraser sur son buste, éclaboussant son menton.
Sophie se redresse, sort du lit puis s’en va. De la cuisine elle lance ;
— Tu peux t’essuyer dans les draps, ils n’en sont pas à leur coup d’essai.
En courant, cinq minutes lui ont suffi à rentrer chez lui. En pleurs, sa gorge est asséchée. De retour sur sa chaise, Noah sort de sa poche le string de sa maîtresse, qu’il repose à sa place.
23h, il n’a pas vu le temps passer. Malgré son cou meurtri et ses yeux bouffis, Noah s’endort.
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