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Un Noël particulier

Chapitre 1

Amnésie et rêve étrange

Divers
Je m’appelle Frédéric, j’ai trente-cinq ans. On dit souvent que les périodes de Noël peuvent se révéler désastreuses, révélatrices de choses cachées ou être annonciatrices de changement. C’était mon cas, ma compagne Claudine venait de me mettre à la porte, un 24 décembre, la nuit tombée. Elle me reprochait mon goût pour le port de lingerie féminine, mon travestissement que je lui avais caché depuis le début de notre relation dix ans plus tôt. Même si j’essayais d’être le plus discret possible, elle avait fini par découvrir le pot aux roses et ne le supportait pas, ou plus.
J’avais pris un sac avec quelques affaires et étais parti avec la voiture sans savoir où aller, sans but précis. J’avais dépassé les limites de notre ville de banlieue et était entré dans la capitale régionale, il était vingt heures à la montre de la voiture. Il faisait nuit noire et froid en ce début d’hiver. Sortant de mes pensées pleines de désespoir, je remarquai sur la droite un salon de coiffure qui avait l’air ouvert malgré l’heure tardive en cette veille de Noël. Je me dis que mes cheveux étaient un peu longs et méritaient un bon rafraîchissement. Pourquoi pas, après tout, je n’avais rien à faire de particulier.
Je me garai à proximité, mis mon masque et me dirigeai vers le salon. L’enseigne mentionnait Coiffure Arwenna. J’entrai. Une jeune femme brune aux yeux bleus et portant un masque noir se tenait derrière un comptoir.
— Bonjour, dis-je une fois à l’intérieur. Vous êtes ouvert ?— Bonjour, oui nous sommes ouverts ! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?— Une bonne coupe de cheveux ?— Vous êtes au bon endroit. Puis-je prendre votre manteau et votre pochette ?— Merci.
Elle me passa une blouse qu’elle m’aida à enfiler.
— Installez-vous sur le fauteuil que je vous fasse le shampoing.
Je m’assis sur le fauteuil. Elle me mit une serviette derrière la nuque et j’inclinai la tête. Elle me mouilla la tête, l’eau était juste à la bonne température. Cela faisait du bien.
— Comment se fait-il que vous soyez ouvert si tard la veille de Noël ? demandai-je.— Oh, vous savez, Noël est une fête qui veut qu’on s’intéresse aux gens qui en ont besoin, me répondit-elle.— Ah oui, paix aux hommes de bonne volonté et la charité qui va avec ?— En quelque sorte, mais pas que ça... Savez-vous que suivant les régions, on prête à la nuit de Noël toute sorte de particularités ?— Oui, comme les animaux qui peuvent parler seulement cette nuit-là ?— Oui, et bien d’autres...
Le shampoing terminé, elle me fit asseoir sur un fauteuil de coiffure, devant une grande glace.
— Quel genre de coupe ? Me demanda-t-elle.— Faites selon votre intuition, je vous fais confiance.— Vous ne serez pas déçu. Je vais vous donner l’apparence que vous méritez.
Sur cette dernière phrase, elle commença son travail. J’eus progressivement l’impression de partir ailleurs, peut-être de m’assoupir dans un demi-sommeil. Quand j’émergeai, elle avait visiblement terminé et me regardait en souriant :
— Voilà, qu’en pensez-vous ?— Magnifique, dis-je en m’observant dans la glace. Vous êtes très douée.— Merci.
Je me levai, elle m’enleva la blouse puis me rendit mon manteau et ma pochette. Je payai ma coupe et pris une carte de visite du salon sur le comptoir.
— Au revoir, lui dis-je. Passez un bon réveillon.— Au revoir, je vous souhaite un très très bon Noël.
Je sortis et repris ma voiture. J’étais comme dans un rêve, je ne savais pas du tout ce que je faisais là. Il se faisait tard, vingt-et-une heures à la montre de la voiture, je me mis en quête d’un hôtel. J’optai pour une formule 1 à proximité de l’aéroport, je ne verrai personne, je n’en avais pas envie. Une fois sur place, la réservation d’une chambre sur le système électronique fut rapide. Je m’installai dans la chambre, sortis mes affaires de nuit et tombai rapidement dans le sommeil après avoir mis mon smartphone en mode avion.Je m’éveillai vers 8 heures du matin, j’avais bien dormi. Après avoir enlevé le mode avion de mon smartphone, j’allai à la salle de bain pour ma toilette. Je pris une douche puis m’habillai et me maquillai. Je me trouvai belle.Pendant ma toilette, mon smartphone avait reçu un SMS :[SMS] > Coucou Fred, j’espère que ton vol de retour s’est bien passé ! Tu dois être à l’aéroport maintenant. Rentre-vite à maison, j’ai hâte de te retrouver. Bisous, Claudine.
Claudine ? La maison ? J’eus comme un passage à vide. Que faisais-je dans cette chambre d’hôtel ? J’étais supposée rentrer de voyage ? Pourquoi étais-je partie de la maison ? J’étais frappée d’amnésie, je ne savais plus qui j’étais. Bon, pour commencer, je m’appelle Frédérique, ça, je m’en souviens.
Je rangeai ma valise pour y mettre mes affaires de nuit et ma trousse de toilette. Je remarquai une étiquette de bagage d’aéroport : ma valise provenait de Bahrein ! Était-ce bien la mienne ? Oui, à ce qui semblait, c’était bien mes vêtements, un tailleur, des chemisiers, des bas, des dessous. Il y avait des cadeaux aussi, sans doute pour Claudine. Claudine, oui Claudine, bien sûr, ma compagne. J’étais en ménage avec elle. J’étais ingénieure commerciale et avais souvent à me déplacer à l’étranger pour négocier avec mes clients.
Je fermai ma valise, quittai la chambre et allai à la voiture. Ma twingo rose ne passait pas inaperçue sur le parking. J’affichai « domicile » dans le navigateur et me laissai guider jusqu’à la maison.
Mon smartphone vibra, un autre SMS venait d’arriver. Il était de Stéphane, mon N+1 :SMS] > Joyeux Noël Frédérique, félicitations pour ta négociation, le client vient de confirmer la commande ! Merci encore, bonnes vacances et à l’année prochaine. Stéphane.
J’avais apparemment fait cette mission, mais alors cet hôtel, c’était quoi ? Je répondis au SMS de Claudine, comme si je venais d’arriver à l’aéroport :SMS] < Coucou Claudine, avion posé et bagage récupéré. J’arrive. Bisous.En fait, je n’avais plus aucune mémoire des jours précédents. Arrivée à l’appartement, j’ouvris la porte avec ma clef. Claudine me sauta au cou :
— Oh mon amour, tu m’as tellement manqué ! dit-elle.— Toi aussi, ces voyages sont épuisants et devoir négocier juste avant Noël...— Oui, ces clients se fichent un peu de notre Noël...— Oui et non, ils font beaucoup de commerce avec Noël aussi, et puis Jésus est un prophète important dans le Coran.— Ah, toi et les religions !— Je suis vannée, tu me fais un thé ?— Oui, je t’ai fait un petit-déjeuner de Noël, mais ne mange pas trop, je t’ai fait un bon repas de Noël pour ton retour !— Ah Claudine, tu es vraiment un cordon bleu !— Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour sa Frédérique !— Je t’aime, Claudine.— Moi aussi je t’aime, Fred.
Avoir posé ma valise, je courus me restaurer. Puis j’allai défaire ma valise et en sortis les paquets pour Claudine.
— Sous le sapin, dit-elle, on ouvrira les cadeaux à l’apéro.— OK, je vois que le père Noël a été généreux cette année.
Je continuai à ranger mes affaires. Je trouvai la carte du salon de coiffure et la mis machinalement dans le panier à fourre-tout de l’entrée. Alors que je m’affalai dans le canapé, Claudine me dit :
— Sympa ta nouvelle coiffure !— Oui, j’avais un peu de temps à l’aéroport à Bahrein, répondis-je. Je suis contente qu’elle te plaise. À ce propos, on m’a donné la carte d’un salon au bout de la ville, on m’en a dit le plus grand bien et comme tu n’es pas très contente du salon où tu vas d’habitude... Bon c’est un peu loin...— Merci, je pense que je l’essaierai la semaine prochaine.
Vint l’heure de l’apéritif. J’avais parlé à Claudine du succès de ma négociation et de la satisfaction de ma hiérarchie à ce sujet. Le champagne s’imposait donc et nous trinquâmes à notre amour. Puis nous allâmes au sapin où les cadeaux nous attendaient.Claudine ouvrit les siens en premiers : une parure en or, collier et boucle d’oreilles avec bracelet assorti que j’avais ramenée de Bahrein. Elle s’extasia devant ce cadeau :
— Oh, Fred, tu as fait des folies... Et ça, on dirait du parfum ?— Très juste. L’autre paquet est pour nous deux.— Des loukoums ?— Et pourquoi pas !— Ouvre les tiens !
J’ouvris donc mes cadeaux : il y avait un joli chemisier blanc orné de broderies dorées, le dernier livre d’un de mes auteurs favoris et une boîte emballée dans du papier rose.
— Celui-là est pour nous deux, dit Claudine d’un air malicieux.
J’ouvris la boîte : c’était un sex-toy, un double dong !
— Oh la coquine ! m’exclamai-je.— Cela pigmentera nos ébats et changera des godes classiques !— Oui, il faudra qu’on pense un de ces jours à un gode-ceinture spécial lesbien, avec un gode pour la chatte de la porteuse.— Et c’est moi la coquine ? Et dire que tu n’as jamais connu une vraie bite !— Et si on passait à table ? — Allez, installe-toi, j’amène l’entrée.
Le repas fut délicieux, Claudine avait été une fois de plus à la hauteur de sa réputation. Après le café accompagné de loukoums, Claudine me dit :
— Cela te dirait, un après-midi de Noël coquin ?— Je pense qu’il nous faut essayer le cadeau du père Noël ! répondis-je.— C’est le coup du petit Jésus dans la crèche ?— Tu parles d’un petit Jésus !
Nous commençâmes par nous enlacer debout, nous embrasser, seins contre seins à travers nos vêtements, nos mains parcourant nos corps et qui finirent par nous déshabiller. Claudine avait anticipé nos coquineries, car ses dessous se révèlent être sa guêpière rouge avec ses bas de la même couleur. Bon, je m’en étais un peu doutée quand j’avais ses jambes gainées de rouge en arrivant. Mais cela aurait pu être un collant... J’avais pour ma part des bas autofixants noirs et une culotte et un SG en dentelle. Une fois en sous-vêtements, nous allâmes dans notre chambre sans oublier d’emporter le cadeau à essayer.
Après un bon 69 qui nous fit jouir toutes les deux, nos chattes étaient bien lubrifiées et nous pûmes ainsi essayer notre nouveau jouet. Claudine fut la première à introduire une des extrémités dans sa chatte, puis j’y eus droit après m’être placée face à elle, les cuisses bien écartées comme elle. Je ne sais pourquoi, mais cette introduction, aussi délicieuse soit elle avait pour moi un air de nouveauté. Tantôt une de nos mains faisait coulisser l’objet dans nos deux sexes, tantôt les seuls mouvements de nos corps suffisaient. A un moment, nous fûmes l’une contre l’autre, chatte contre chatte et nos jambes croisées, cuisses contre ventres et culs. Nous prîmes un pied d’enfer. Nous essayâmes aussi l’engin dans nos culs, chacune à quatre pattes et dos à dos.
Je rêvai beaucoup cette nuit-là, un rêve très étrange dont je me souvenais parfaitement au réveil le lendemain. Je le racontai à Claudine :
— J’ai fait un rêve étrange cette nuit, lui dis-je.— Ah, tu t’en souviens ? Tu veux en parler ?— Oui.— Vas-y, je t’écoute.— Dans ce rêve, je suis un homme, Frédéric, et je suis en couple avec toi.— Ah bon, un homme ?— Oui, j’aime me travestir, tu l’as découvert et tu n’aimes pas ça !— Ah...— À tel point que tu me chasses de la maison...— Moi, je fais ça ?— Oui... Ce n’est pas très gentil...— Non, effectivement, quel rêve horrible...— Attends, ce n’est pas fini. En quittant la maison, je vais dans un salon de coiffure me faire couper les cheveux et je tombe dans un demi-sommeil avant de me voir en femme dans le miroir en me réveillant quand la coiffeuse a fini.— Waow, quelle histoire !— C’était un rêve si fort, j’avais l’impression que c’était vrai...
Claudine me serra fort contre elle :
— Ça va aller, Fred, ce n’était qu’un rêve.— Oui, quelle curieuse histoire...— C’est curieux, je ne t’imaginerais pas en homme... Qui en plus se travestit ! De là à te mettre dehors... J’avoue que j’aime bien l’idée de changer de sexe.— Ah bon ?— Oui, imagine-toi si j’étais un homme ! J’aurais une bite pour te prendre ta chatte !— Euh, oui, souviens-toi que je suis encore vierge...— Vierge, tu parles, avec tous les godes que tu t’es déjà enfilés...— C’est pas pareil...— Et puis je pourrais prendre ton cul aussi.— Je crois qu’il faut vraiment que je t’offre le gode-ceinture dont on a parlé !
Et nous rîmes de bon cœur. Je passai commande de l’objet susmentionné dans la soirée.
(à suivre)
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