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Un Noël pas comme les autres

Chapitre 1

Hétéro
Un Noël pas comme les autres
Vingt-quatre décembre, 19h30, je quitte la clinique où je viens de passer plus de 9 heures à ausculter, soigner, rafistoler des patients pas toujours faciles, je suis médecin urgentiste, j’aime mon métier mais aujourd’hui, la journée fut pénible, énormément de boulot, je suis éreintée. D’un pas lent, je regagne ma voiture, il a neigé, le sol est recouvert d’une petite couche blanche de quelques centimètres, çà va être chouette pour rentrer. J’ouvre la portière, m’installe au volant, referme la porte et met le contact, j’attend un peu que le dégivrage électrique du pare brise et de la lunette arrière fasse son office, je me détends, je décompresse, j’ai le temps, personne ne m’attend, il y a longtemps que mes parents sont décédés, mes études et ma carrière n’ont pas favorisé mes liaisons avec l’autre sexe, j’ai bien eu quelques aventures mais sans lendemain. A 35 ans, ma vie se résume à mon boulot, côté sentiments, c’est le vide, pourtant je ne suis pas repoussante, au contraire, je suis mince, élancée, avec 63 kilos pour175 centimètres, j’ai plutôt une belle poitrine, pas trop volumineuse, et une paire de fesses attirantes, j’ai les cheveux longs, noirs, coiffés en chignon qui une fois libre tombent en volutes sur mon dos et mes seins.
Je fais marche arrière, sors du parking et prends la route pour rentrer chez moi, j’habite une jolie petite villa à trente kilomètres, c’est la campagne, j’ai hérité cette maison à la mort de mes parents, j’y ai fait faire quelques aménagements, une vaste terrasse couverte avec une petite piscine chauffée de 3m sur 5, le jardin potager de mon père est devenu un jardin d’agrément ou j’aime me reposer et bronzer l’été.
Je passe chez le traiteur, ce n’est pas parce que je suis seule pour le réveillon que je ne peux pas m’offrir un petit repas fin, vu l’heure tardive, il ne reste plus grand choix, je prends un homard entier avec sa garniture en entrée, un pintadeau aux cerises avec des croquettes pour le plat de résistance et une bûche crème au beurre comme dessert. Je reprend la route, la radio dans la voiture passe des chants de Noël, j’ai le vague à l’âme, je suis distraite, à un kilomètre de chez moi, en rase campagne, je ne vois pas la moto sans feu arrière qui roule devant moi. Quand je l’aperçois, c’est trop tard, je donne un coup de volant pour l’éviter, la voiture dérape et avec l’aile arrière droite je percute le deux roues. Je m’arrête cinq à six mètres plus loin, descends de la voiture et me précipite vers le conducteur qui est assis sur le bas côté de la route.
« Ne bouger pas, je suis le docteur Evelyne V.., vous avez mal quelque part ? »
« Oui, ma jambe »
Je retourne à la voiture, fait marche arrière et vient éclairer la scène avec mes phares, je reviens près de l’homme, examine sa jambe, il n’y a rien de cassé mais une vilaine plaie de plus de dix centimètres et une large brûlure ornent son mollet droit. Je prend ma trousse de secours, lui fait un bandage sommaire et l’aide à se relever.
« J’habite tout près, je vous emmène, votre blessure doit être soignée, appuyez-vous sur moi »
« Et ma moto ? »
« Laissez la, vu l’état de la roue arrière, elle est inutilisable, je ferais le nécessaire pour la faire dépanner ».
La douleur le fait grimacer, il se laisse installer dans la voiture et je l’emmène chez moi.
Avant de l’asseoir, je lui fais enlever sa veste, son jean est couvert de boue, je lui demande de l’enlever, il me regarde en rougissant mais obtempère, je l’aide. En pull et boxer, je l’installe dans le divan, sa jambe allongée, je prends le nécessaire, nettoie les chairs, anesthésie légèrement et recouds la plaie, je soigne la brûlure et lui bande la jambe. Je range le tout, sers deux cognacs, lui en tends un et m’assied en face de lui. Je le regarde, Il n’est pas mal, il doit avoir vingt-cinq ou vingt-six ans, les cheveux bruns avec une mèche qui lui tombe sur le front, un visage énergique, des pommettes saillantes, de belles dents blanches et un sourire à faire fondre la banquise, il est mince, avec de larges épaules, un ventre qui doit être musclé, des bras aux biceps puissant, ses cuisses sont musclées et le renflement de son boxer laisse présager d’une belle virilité. Je me sens troublée, je ressens un léger picotement au niveau de la nuque, ce bel inconnu ne m’est pas insensible.
« Que faisiez-vous Monsieur l’inconnu sur cette route par ce temps, et sans feux arrière en plus »

Il me dit qu’il s’appelle Frédéric P.., il se rendait à la ferme du rosaire, passer le réveillon avec des amis, mais que maintenant il n’en était plus question et que si je voulais lui appeler un taxi, il rentrerait en ville.« Vous n’allez pas rentrer dans cet état, votre pantalon est couvert de boue, déchiré, vous allez rester ici cette nuit, vous dormirez dans la chambre d’ami, demain je vous reconduirez chez vous, vous pourrez vous changer et ensuite nous nous occuperons de votre moto, vous la ferez réparer à mes frais bien sûr ».
« Mais je ne veux pas vous déranger, vous allez sûrement réveillonner ! »
« Oui, avec vous, je ne sortais pas et j’ai suffisamment pour deux, installez-vous confortablement, je vais me rafraîchir et me changer et ensuite nous passerons à table ».
En passant, j’allume la télé, c’est un programme de variété spécial réveillon, je me retourne, le regarde en souriant et prends l’escalier.
Debout dans ma chambre, je passe en revue le contenu de ma garde robe, j’ai envie de plaire, de lui plaire, je choisi une petite robe noire collante, avec de fine bretelle et un décolleté qui met en valeur le dessus de ma poitrine, j’enfile un string en dentelle noire, je laisse ma poitrine nue, enfile la robe qui descends dix centimètres au dessus du genou, me maquille consciencieusement, dénoue mon chignon et laisse tomber mes cheveux dans mon dos et sur mes épaules, mes jambes bronzées au banc solaire ne réclame pas de bas, je chausse des escarpins avec des talons de dix centimètres et je m’approche de la glace de la garde robe. Mon image me plait, comme dirait des infirmiers du centre hospitalier au sujet de certaines patientes, je suis bandante.
Quand je reviens au salon, mon entrée fait son petit effet, Frédéric m’examine de la tête aux pieds, je sens son regard sur mes seins, mes jambes, il reste pendant un moment à me contempler, sans dire un mot, je sais maintenant ce que veut dire être déshabillée du regard, il veut se lever, je m’approche et l’en empêche, il me prend la main, la porte à ses lèvres et embrasse le bout de mes doigts. Au contact de ses lèvres, je sais déjà qu’il pourra tout me faire, tout entreprendre, je sens mon corps vibrer, se réveiller d’un long sommeil, j’ai une envie folle qu’il me culbute sur le divan. Je me secoue, tente de reprendre mes esprits, je m’écarte de lui, dresse la petite table du salon, reviens de la cuisine avec le homard, le pain et une bouteille de vin blanc sec, j’installe le tout sur la table, sers le vin et porte un toast à notre soirée, je veux approcher un fauteuil de la table, mais il me demande de m’asseoir près de lui, je lui obéis.
Le repas se passe sagement, nous parlons de lui, de son travail, il est informaticien dans une grande banque de la région, nous passons au dessert, après le vin blanc, nous sommes passés au rouge, l’alcool aidant, nous sommes volubiles, je n’ai pas remarqué que ma robe est remontée à mi cuisses,quand je m’en aperçois, je la baisse, mon regard se porte sur son boxer, et je vois une grosseur impressionnante, je lève la tête, il me regarde dans les yeux, nous nous fixons intensément et nos têtes se rapprochent, je sens son souffle sur mon visage, j’entrouvre les lèvres et m’abandonne à son baiser. Sa langue fouille ma bouche, caresse l’intérieur de mes joues, titille mon palais, joue avec ma langue, je n’ai de ma vie jamais été embrassée de cette façon, je sens mes seins gonfler, mes bouts se sont dressés, ils durcissent, me font mal, j’ai envie qu’il les touche. Ma culotte est trempée, machinalement j’écarte légèrement les jambes, un peu d’air glisse entre mes cuisses et atténue la chaleur qui émane de mon sexe, je le veux mais il ne bouge pas, il continue à m’embrasser, ses mains sont posées sur mes épaules, inertes, je n’en peu plus, il me fait languir, est-ce exprès ou par peur ? Tout à coups ses mains remues, ses doigts prennent les bretelles de ma robe et les fait glisser sur mes bras, il continue, ma robe est maintenant à ma taille, mes seins tendus à l’extrême dardent leur bout comme des petites pierres. Les mains toujours posées sur mes bras, il passe et repasse son pouce sur mes tétons, je gémis, je deviens folle de désir, je prends ses mains, les plaquent sur mes seins, il commence enfin à me les pétrir, il les malaxe pinçant mes tétons entre ses doigts, je crie mon plaisir, il se penche, passe sa langue sur un sein pendant qu’il continue avec sa main sur l’autre. Il fait plusieurs fois le tour de l’aréole puis prend le bout entre ses lèvres, le suce, le mordille, le tire au maximum et le relâche pour le reprendre encore, je ne tiens plus, des vagues de plaisir parcourent mon corps, me submergent, je me cabre, hurle son prénom et m’écroule dans ses bras, tremblante, un filet de bave coule à la commissure de mes lèvres, il pose sa bouche sur la mienne et vient recueillir ma salive de sa langue. Je reste un moment sans bouger, il enlève son pull, le jette sur le fauteuil, je pose la tête sur son torse puissant, je le lèche, lui donne des bisous partout, je descends vers son nombril que je pénètre de ma langue, il pose sa main sur ma tête et la caresse, j’écarte la ceinture de son boxer et libère sa queue, elle sort comme un diable de sa boîte et vient frapper ma bouche qui n’avait pas quitter son nombril. Son sexe est imposant, il fait certainement plus de 25 centimètres, il est large et veineux, son gland est superbement développé, à sa vue, je mouille comme une fontaine, ma robe est trempée, le coussin du divan aussi, je prend sa hampe dans la main, mes doigts n’arrivent pas à en faire le tour, j’ouvre la bouche, gobe son gland qui entre jusqu’au fond de ma gorge. Sa main maintient ma tête, je reste empalée sur son engin, il relâche sa pression, je le sort de ma bouche, et respire en haletant. Il me demande de me lever et de me déshabiller ce que je fait en un tour de main, puis je l’aide à enlever son boxer, il s’assied, le dos bien calé au divan, sa jambe blessée posée sur le pouf, il me tend les bras, je monte debout sur le divan, le chevauche, il tient sa bite bien droite, elle va être enfin en moi, je descends lentement, le gland touche mes grandes lèvres, il le frotte et l’enduit de mes sécrétions, le positionne devant ma grotte, et je m’assieds doucement dessus. Il est gros, malgré mon sexe trempé, il entre difficilement, je le ressors, laisse tomber un filet de salive dessus, le reprends en moi et m’ouvre des deux mains, il entre plus facilement, dès que le gland est entièrement entré, je m’empale jusqu’au moment ou mes fesses reposent sur ses bourses, je le sens très fort en moi, les parois de mon vagin se contractent et massent son sexe je commence des mouvement circulaires du bassin, puis des mouvements de va et vient, je jouis, je me déchaîne, je tiens des propos incohérents, je l’insulte, rentre mes ongles dans sa poitrine, son gland grossit encore en moi et soudain il décharge de longues giclées, son sperme chauds qui inonde mon utérus déclenche en moi une explosion de plaisir, un orgasme, un tsunami s’empare de mon corps, ma gorge se contracte,mes yeux se révulsent, mon ventre est animé par un orage de jouissance, je saisi mes seins à pleine main, les triturent, et m’écroule sur son torse musclé. Quand je reprends conscience, je sens encore dans mes entrailles le souvenir de mon orgasme, Frédéric est toujours en moi, son sexe à perdu de sa rigidité, sa semence s’échappe de mon étui et se répand sur ses cuisses et ses testicules, je me relève, me met à genou entre ses jambes et le suce, le lèche, j’avale son sperme à la fois salé et sucré, je ne m’arrête que quand tout est bien nettoyé.
Je me suis couchée dans le divan, ma tête repose sur le bas de son ventre, sa verge au repos est à moins de cinq centimètres de mon nez, je sens son odeur, une petite goutte de liquide clair perle au bout de son gland, je passe ma langue et viens recueillir son miel, introduisant le bout de ma langue à l’entrée du méat. D’un coup son ardeur revient, son sexe se tend, durci, je ne saurais pas être plus près pour assister à la relève de la garde, j’ai beau en avoir vu des centaines dans mon boulot, celle-ci m’impressionne par sa longueur et sa grosseur, c’est un véritable pieu qui maintenant se dresse devant mes yeux. Je la prends en main, la frotte contre ma joue, la passe sur mon nez, mes yeux, mon front, je lui fais un véritable câlin, sa main s’est posée sur mes fesses, il les caresse, insère son doigt dans ma raie culière et vient chatouiller mon petit trou plissé.
A la télé, les gens s’embrassent, il est minuit, à regret j’abandonne ma position, je me redresse et viens l’embrasser avec passion.
« Joyeux Noël mon amour »
« Joyeux Noël à toi ma chérie, je n’oublierais jamais ce Noël 2005, c’est le plus beau jour de ma vie »
« Tu dis cela pour me faire plaisir »
« Non, sans ce bête accident, je ne t’aurais probablement jamais rencontré, je crois que j’ai reçu le plus beau cadeau de Noël, toi mon amour ».
Je me lève, je vais prendre la bouteille de champagne et deux coupes, il ouvre la bouteille, remplit les verres m’en tend un et porte un toast.
« A nous »
Nous buvons la bouteille, il verse les dernières gouttes sur mes seins et me lèche en insistant sur les boutons tendus. Je mouille de nouveau, une violente envie se répand dans mon ventre, je glisse la main entre mes cuisses et me masturbe devant lui. Il a l’air d’apprécier, je me couche, la tête sur l’accoudoir du divan, j’écarte les jambes de manière obscène, je pose un pied sur son épaule et l’autre sur sa cuisse, je suis entièrement offerte, ma chatte coule à flot, ma liqueur se répand sur mes cuisses, dans ma raie, mes doigts provoquent un gargouillis entre mes lèvres, Frédéric a saisi sa queue et se masturbe doucement, de l’autre main, il écarte mes fesses, pousse l’index et le majeur dans mon cul et commence un va et vient, je me sens partir, mon corps n’est plus qu’un énorme sexe qui vibre, s’excite, se déchaîne, m’appuyant sur les pieds, je jette mon bassin à la rencontre de ses doigts, je saute dans le canapé comme un poisson sorti de l’eau. Je ne peux plus me contenir, j’ai quatre doigts qui s’agitent dans mon puits d’amour, ses deux doigts dans mon rectum, mon autre main est posée sur mon pubis et deux doigts ont décapuchonné mon clitoris pour branler le petit bout de chair. Une violente décharge me secoue entièrement, je hurle des mots obscènes, je décolle du divan reste un moment tendue et ensuite m’écroule dans un râle.
Quand je refais surface, Frédéric se masturbe toujours très doucement, je viens me blottir contre lui.
« Viens, allons nous coucher ».
Il se lève, en boitant il monte l’escalier, je le fais entrer dans ma chambre, l’installe sur le lit, le sexe toujours tendu il me tend les bras, je viens le chevaucher, je pose mon sexe sur sa bouche, sa langue me fouille, me pénètre, recueille ma cyprine, il se délecte. Il écarte mes grandes lèvres de ses deux mains passées sous mes fesses, ma vulve est béante, il aspire toutes mes secrétions, son nez caresse mon clitoris, je suis à nouveau dans un état d’excitation intense, j’abandonne sa bouche, descends vers son sexe et positionne son gland devant ma grotte, je m’empale d’une fois, je le sens contre ma matrice, je ne me contrôle de nouveau plus, j’intensifie les mouvements de mon bassin, me soulève et me laisse retomber sur sa hampe, mes seins sont gonflés, les tétons dressés comme des petits obus me font mal, mais j’en veux plus, je me redresse sur les genoux, saisi sa queue, la présente à mon anus et m’abaisse dessus, j’ai été trop vite, une douleur intense me fait hurler, il est au fond de mon rectum. Je reste quelques minutes sans bouger, la douleur s’estompe, le plaisir reprend le dessus, je recommence à bouger le bassin, fais des va et vient sur ce pieu tendu, je prends sa main et la met devant mon sexe, il comprend mon souhait et insère deux doigts tout en massant mon clitoris de son pouce. Je saisi mes seins, les pincent, étirent les bouts, je me fais mal, et plus je me fais mal plus je m’excite, je hurle comme une louve, une sensation de brûlure inonde mon rectum, je le regarde, ses yeux sont dans le vague, sa respiration est haletante, il a jouit, je serre les genoux sur ses flans, et je le rejoint dans un orgasme des plus ravageur, inondant sa main et son bas ventre du contenu de ma vessie. Je m’effondre sur lui, sa tige sort de mes intestins, je sens son sperme s’écouler de mon anus, je passe la main entre mes fesses et étale sa liqueur sur mon cul. Je m’étends à ses côtés, nous couvre avec la couette et nous nous endormons serrés l’un contre l’autre.
Nous sommes le 14 février, aujourd’hui c’est la Saint Valentin, je m’éveille lentement, je me retourne et vient me blottir dans les bras de mon amoureux, c’est Frédéric, il n’est jamais reparti, nous avons décidé de faire un bout de chemin ensemble, le plus long possible.
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