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Non ! Rien de rien !

Chapitre 1

Histoire médaillée
Avec plusieurs hommes
Comment Michel pouvait-il lui demander une chose pareille ? Depuis quelques jours, il lui avait semblé différent, comme absorbé par un problème qu’il ne voulait pas partager. Bien sûr, Claude n’avait posé aucune question. Elle le connaissait mieux que personne, mieux que sa propre mère sans doute. Elle s’était contentée de laisser les choses suivre leur cours, disons d’une manière normale. Son désir de dîner au restaurant ce samedi soir n’était pas non plus spécial ou plus étrange que cela. Il arrivait souvent à son mari d’être pris d’une subite bougeotte et un repas en tête à tête était aussi un plaisir pour elle.
Mais là ! Sa demande était soudain inimaginable, impensable, à la limite de la désobligeance. Lui bien calé sur son siège, au milieu de dineurs inconnus, après avoir parlé, regardait son épouse, avec comme des étincelles au fond des yeux. Des regards empreints d’une sorte de malice, un collégien qui fait une bonne farce, quoi ! Mais Claude s’évertuait à mastiquer doucement sa bouchée de tartiflette, de peur de s’étrangler. La surprise était totale ! Elle devait bien avouer que si Michel lui avait donné une gifle, elle n’en serait pas plus secouée. D’un coup d’œil, elle fit le tour de la salle, voulant s’assurer que personne n’avait surpris les propos de son mari.
— oooOOooo —
Claude ! Une jolie brune aux boucles descendant sur les épaules ! Claude quarante-trois ans depuis quelques semaines faisait face à un homme aux tempes grises, au regard d’un bleu qui lui parut soudain s’apparenter à de l’acier. Michel… son Michel ! Comment osait-il lui demander pareille bêtise ? Elle secoua sa jolie crinière et dans sa gorge, la bouchée descendit lentement. Elle posa ses couverts, et fixa calmement son mari. Bon sang ! Les ans n’avaient-ils donc aucune prise sur lui ? Ou si peu ! Sa stature et ses muscles inspiraient toujours le même respect. Son visage aux traits fins se terminait, sur le dessus, par une coupe de cheveux des plus soignées. Son menton bien dessiné finissait cet ovale quasi parfait de sa frimousse toujours si belle.
La déglutition difficile de la brune, son teint blême, tout démontrait un soudain malaise, contraste saisissant avec le sourire sur la gueule d’ange de Michel. Il avait parlé, posé une question, attentif désormais aux moindres signes d’agacement ou de contrariété chez son épouse. Elle n’avait jamais su cacher véritablement ses sentiments. Elle se demanda un long moment s’il était sérieux, s’il plaisantait, c’était fréquent chez lui. Sur les lèvres de son mari une sorte de rictus figé, lui fit comprendre qu’il attendait sans doute une réponse. Elle sentit à nouveau le rouge lui monter au front, après avoir enflammé totalement ses joues.
Lui avait gardé sa serviette entre les doigts, persistant à glisser ses yeux dans ceux de son épouse. Elle savait qu’il voyait la panique qui la gagnait, qu’il en devinait les affres, mais il se gardait bien maintenant de prononcer une parole de plus. Simplement, il suivait tous ses mouvements, comme un tigre qui sait que sa proie ne peut lui échapper. À quarante-huit ans, il était toujours aussi séduisant. Salaud de mec qui profitait de… de quoi déjà ? Ramassée sur son propre siège la brune cherchait un peu d’air pour respirer plus librement. Ses épaules s’étaient voutées, à la seule pensée qu’il put vraiment… vouloir ce qu’il… non elle devait avoir mal compris.
Les lèvres rougies et brillantes passées au gloss, le parfum délicat qui entourait son corps, les mains tremblantes, elle baissa finalement les yeux, prit son verre de vin du Rhône et le vida d’un coup. Michel ne bronchait pas, la laissant digérer ce qu’il venait de lui assener d’une seule tirade, sans reprendre d’air. Il était anxieux de voir, de savoir, si… cette femme qui jusque-là, s’était montrée irréprochable dans tous les domaines le suivrait. Alors qu’elle reposait le verre vide, sa main accrocha sa fourchette, la faisant tomber au sol. Le carrelage émit un bruit métallique et l’homme sursauta. Un court instant son regard dériva vers le corps tout entier de sa femme qui se penchait pour ramasser l’objet qui venait de choir.
Le geste maladroit qu’elle venait de faire, l’obligea à quitter, elle aussi, pour un moment le bleu dérangeant des mirettes de son mari. Puis, comme le sourire restait suspendu aux douces lèvres masculines, elle comprit qu’il était sérieux et que sa demande était bien réelle. Cette découverte la fit se crisper plus encore sur sa chaise. Sans s’en rendre compte, une bizarre pointe au creux de ses reins venait de naître. Elle se traita d’idiote, de folle, mais force lui était de constater qu’elle mouillait depuis qu’il… avait parlé. Incompréhensible… pourquoi son ventre se ralliait-il aussi sournoisement à… se mettait-il du côté de son mari ? La fourchette venait de retrouver le plateau de la table, mais Claude n’avait pas, elle, reprit son calme. Michel devait être devenu complétement fou pour avoir… osé. Jamais elle ne ferait…
— oooOOooo —
Le serveur d’un œil rapide avait jugé que la dame brune ayant posé sa fourchette et son couteau, il pouvait sans crainte desservir ces deux-là. Il remarqua l’extrême nervosité de la femme alors qu’il approchait de leur table. Elle avait laissé échapper un de ses couverts et au moment où elle se baissait pour le ramasser, Stéphan avait eu une vision de rêve. Le corsage de la brune légèrement entrebâillé avait laissé entrevoir deux seins appétissants. Bien sûr, ça n’avait été que furtif, mais quel délice et instinctivement son pénis pourtant bien serré dans son pantalon noir de service avait frémi d’envie. Une érection en plein travail… ça n’était pas trop indiqué. Pourvu que le mâle de cette belle plante ne se soit aperçu de rien. Son patron n’aimerait que moyennement une embrouille avec des clients.
Les assiettes disparurent vers la cuisine et sa plonge alors que la bête de Stéphan se remettait au repos. Il revint avec toujours son sourire de circonstance, apporter la carte des desserts.
— Vous prendrez bien un petit dessert !— Moi non ! Mais Madame sans doute que oui…
L’homme venait de dire d’une manière naturelle et détachée que le garçon de salle pouvait présenter sa carte à la brune. Sans doute était-elle la femme de celui qui venait de jacter. Pourtant elle semblait crispée, et d’une blancheur incroyable ! Pourvu qu’elle ne soit pas malade… merde, il n’avait aucune envie de passer la serpillière. Elle ne quittait pas des yeux le type aux quinquets d’un bleu froid. Ce fut à ce moment-là que Stéphan remarqua que ce gars avait un rictus sur les lèvres ! Un rictus de carnassier. Et la femme avait peur de lui, il en était persuadé. Le regard de l’homme croisa celui du steward et le glaça jusqu’au fond de ses tripes. La donzelle ne devait pas rigoler tous les jours avec ce zèbre !
Avec un soupir Claude s’abandonna à la recherche d’une douceur à la carte. Cet intermède lui permettait de s’imprégner des paroles de Michel. Chaque mot était disséqué dans sa tête. Comme si le fait de déchiffrer plus paisiblement les phrases de son mari pouvait en alléger le poids. Les lignes noires dansaient devant ses yeux soudain embués. Il ne pouvait pas lui avoir demandé de… non ! Elle avait sans doute mal interprété le sens de ce qu’il lui avait dit. De guerre lasse son choix s’arrêta sur les glaces et elle remit la carte devant elle. Au travers de ses larmes qui revenaient en force, elle vit que son mari avait toujours ce faux sourire, collé à la bouche. Il n’allait pas… quand même… lui faire cela ? De toute manière elle ne saurait jamais le faire…
— oooOOooo —
Michel la voyait là, faussement tranquille. L’idée lui était venue depuis quelque temps déjà. Lors de son dernier déplacement, il avait rencontré Jérôme. Il occupait les mêmes fonctions que lui dans une autre filiale du groupe qui les employait. L’autre plus jeune d’une dizaine d’années n’avait parlé que de cul pendant tous les déjeuners et dîners pris en commun. Il trompait son épouse éhontément et faisait profiter de ses prouesses sexuelles, tous les participants aux repas. Quand le Vosgien avait discrètement dit à son voisin de table que Jérôme était sans doute un fanfaron, celui-ci l’avait immédiatement détrompé. Il connaissait le gaillard et son épouse, pauvre cocue qui ne se doutait de rien. Le repas suivant, Jérôme s’était placé à la gauche de Michel. Et tout bas lui avait raconté des trucs impensables, des orgies à faire peur. Il lui avait aussi fait savoir qu’il n’aimait pas être traité de menteur. L’ami avait donc cafté… ce qui expliquait les remarques acerbes.
Ensuite un verre en entrainant un autre, Jérôme et Michel s’étaient découverts des points communs et des attirances pour les belles plantes, brunes de préférence. Lui, qui n’avait jamais trompé sa Claude, avait cette nuit-là suivi son nouvel ami dans une réunion mondaine que l’autre avait lui-même organisée dans une garçonnière qu’il possédait en ville. Deux couples et une merveille brune étaient arrivés et attendaient le propriétaire des lieux, une coupe de Champagne à la main. Les présentations rapides furent les prémices à d’étranges chorégraphies de la part de Jérôme et des deux couples peu farouches. La femme seule quant à elle, avait eu rapidement raison des vêtements d’un Michel que la vue et les bruits de sexe qui se déroulaient sur une moquette de laine à deux pas d’eux, ne laissaient pas indifférent.
Il s’était finalement retrouvé sur le sol, avec les autres et avait pu savourer la douceur des bouches qui le goûtaient. Il avait bandé sans relâche, sans aucune pensée non plus pour son épouse restée au chalet. Un moment, mais juste une seconde un sexe d’homme l’avait frôlé, lui laissant une étrange sensation ! Bizarre comme il s’était senti attiré par cette chose qui ressemblait tellement à son propre sexe. Il n’avait tout bonnement pas osé… mais ce n’était pas l’envie qui lui avait fait défaut. La partouze s’était prolongée si tard que le petit matin les avait tous surpris, et Michel n’avait pas même éjaculé. La brune avait donc fini le boulot en le masturbant avant de prendre sa tige raide en bouche et d’avaler son suc jusqu’à la dernière goutte.
Les jours qui suivirent, Michel eut d’abord des remords. Cent fois, il avait pensé en parler à son épouse, redoutant ses foudres. Mais comme beaucoup de mecs, il avait lui aussi finalement opté pour une mesure plus sage et une façade de respectabilité de bon aloi. Il s’était donc tu ! L’affaire semblait bien enterrée au fond des oubliettes de son cerveau. Par contre, les séquelles de cette fameuse soirée étaient toujours bien réelles et se rappelaient à lui par des érections puissantes, chaque fois qu’il y pensait une seconde. Bien entendu Claude profita sans le savoir de ce regain d’énergie, de cette profusion d’images érotiques qui lui déclenchait immanquablement des bandaisons phénoménales.

— oooOOooo —

Puis au fil des jours, il se sentit changer, se renfermant sur lui-même. Cette orgie avait marqué sa vie bien rangée, et il devait bien se l’avouer, le plaisir qu’il en avait retiré lui manquait. Il comparait cela à manger du pain sans sel après avoir connu le bonheur d’en savourer du salé. Il n’eut depuis ce moment-là de cesse de chercher comment annoncer, comment surtout amener Claude à le suivre sur ces chemins de la perdition. Il ne voulait plus se taire, plus non plus passer à côté de ces plaisirs ineffables qu’il venait de découvrir. Mais attirer son épouse dans ce genre de débauche n’avait rien d’aisé non plus. Le restaurant du samedi soir devenait finalement une aubaine.
— Claude ! J’aimerais que nous fassions l’amour avec un autre couple ! Ou un homme si tu veux, mais j’aimerais te voir jouir. De toute manière j’en ai envie ! Si tu n’es pas d’accord, tu peux le dire, mais sache que dans ce cas, j’irai voir ailleurs. Je voudrais te regarder, t’entendre jouir, te voir prendre du plaisir dans les bras d’un autre homme et ça me fait bander.— Mais… Michel ! — Chut ! Je veux que tu m’écoutes ! Depuis vingt ans que nous vivons ensemble, nous avons fait le tour de toutes nos envies communes. J’en désire d’autres ! Alors je préférerais les assouvir avec toi, mais si tu refuses, ça se passera sans toi. Maintenant tu as jusqu’à la fin du repas pour me donner ta réponse. Ensuite si tu es d’accord tu me le prouveras en te levant, avant de partir et tu me remettras ta culotte dans la main ou sur la table. Si nous sortons d’ici sans que tu aies accompli cette formalité, mon avocat prendra contact avec toi pour la procédure de divorce ! M’as-tu bien suivi ? Des questions ? C’est maintenant qu’il faut les poser… ensuite il sera trop tard.— Mais… mais c’est un ultimatum…— En quelque sorte oui, une mise en demeure pour que notre amour et notre union perdurent dans le temps ! À toi de choisir !
Il avait jeté cela, d’un trait, sans aucune inflexion particulière dans la voix. Pas de tremblement des mains non plus, comme s’il s’était préparé à cette estocade décisive. Depuis, ni elle ni lui n’avaient prononcé un mot sauf pour commander un dessert. Lui gardait une sorte de risette sur les lèvres. Elle attendait comme figée de stupeur. Elle ressassait sans arrêt dans son crâne ses mots qui lui vrillaient l’esprit. Lentement, elle avait englouti la boule crème caramel glacé servie par le garçon et ses yeux restaient humides. Elles retenaient ses pleurs, mais c’est vrai qu’il ne lui avait plus fait l’amour depuis bien longtemps avec la fougue qu’il avait montrée en revenant de son séminaire.
Jamais elle n’oserait… et puis abdiquer c’était aussi perdre sa dignité. Pourquoi voulait-il l’obliger à se donner à un autre ? Quant à le faire avec une autre femme ! Elle n’y songeait même pas. Curieusement cette simple évocation lui faisait fondre le ventre. Bien sûr elle avait parfois songé pour ne pas dire rêvé que les mains d’un inconnu la caressaient, que d’autres lèvres la léchaient. Pourtant elle n’avait jamais pensé qu’il puisse, lui son mari, lui demander de… se donner sous ses yeux. Entre tromper sans que l’autre soit au courant et le faire en sa présence, il y avait tout un monde. Pas certaine qu’elle puisse seulement le franchir ! Puis la réponse qu’il désirait, l’avait, elle aussi désarçonnée. Comment pouvait-il imaginer ne serait-ce qu’une seconde que devant tous ici, elle allait retirer sa culotte pour la lui remettre ?
Le serveur dans un coin de la salle observait ce couple à la dérobée. Une querelle d’amoureux qui se déroulait au milieu des tables, ça avait quelque chose de surréaliste. Le type regardait sa femme comme s’il couvait un œuf ! Il devait l’aimer plus que tout. Mais sans conteste qu’elle le valait bien. Ses seins se trémoussaient sous la fine étoffe d’un corsage tendu par la respiration saccadée. Elle dégustait, mais de cela il n’en était pas vraiment certain, elle laissait plutôt fondre chaque cuillerée de sorbet dans sa bouche, comme si elle voulait retenir le temps. Et ses regards affolés sur la salle et les dîneurs du soir, avaient-ils une signification ? Une relation avec le rictus qui persistait sur le visage de l’homme en vis-à-vis ?
Stéphan vit la brune, soudain tenter de se lever, s’y reprendre à plusieurs reprises, pour enfin se tenir bien droite devant la table, les yeux noyés dans ceux de son probable mari. Il devina plus qu’il ne vit le geste de cette dernière pour laisser tomber au sol sa serviette, elle se baissa pour ramasser le petit chiffon lie de vin et le garçon eut la surprise de voir la dame qui de sa main libre faisait glisser une autre pièce d’étoffe de couleur blanche, le long de ses cuisses. Ses mouvements rapides ne furent pas visibles pour les autres occupants du restaurant, mais Stéphan n’en avait pas perdu une miette. L’air de rien, la femme brune venait de quitter sa culotte, au nez et à la barbe de tous. Et ceci fit qu’une érection monumentale gagna le pauvre serveur.
Michel vit Claude se lever ! Elle avait le regard fixe, mais bien planté dans les yeux de son mari. Elle laissa choir de manière ostentatoire sa serviette, se baissa comme pour la récupérer, et elle fit de son autre main couler sa culotte vers ses chevilles. Le reste fut un jeu d’enfant. Levant un pied, puis l’autre elle recouvrit la culotte dans la serviette et jeta l’ensemble sur les genoux de son compagnon. Elle se remit à table comme si de rien n’était. Apparemment personne n’avait saisi le manège et elle se sentait autant trahie que soulagée. Ses fesses de toute manière n’étaient pas à la vue de tous. Le visage de son mari sembla se détendre et son sourire figé disparut. Cette fois, le sang de son visage parut se retirer, et la femme se dit que finalement elle avait marqué un point, bien piètre victoire.
— Voilà tu as ta réponse, mais tu peux être sûr que ce genre de petit jeu te fera pleurer ! Je vais maintenant jouer et sans doute regretteras-tu ce que tu m’as imposé ce soir ! — Je t’aime Claude ! — Parce que tu appelles cela de l’amour toi ? C’est abject ! Mais tu es satisfait ? Tu me voulais nue sous ma jupe, c’est fait ! Tu veux que je baise devant toi ? Alors ! Vas-y, trouve-le ton mec ! Sinon c’est moi qui en cherche un et je te prie de croire que tu vas t’en repentir.— Rien ne presse… je voulais seulement m’assurer jusqu’où tu pouvais aller ! — Et bien c’est ton soir mon bonhomme, je vais te montrer de quoi je suis capable ! — Chut ! Ne parle pas si fort… s’il te plait.— Tu as regardé toi pour savoir qui pouvait t’entendre quand tu voulais que je te donne ma culotte ? Tu t’en es inquiété de ce que je pouvais penser ou ressentir ? Alors, ou tu ramènes un type à la maison ce soir ou je sors et me fais baiser par le premier venu… Tu as allumé le feu, et bien éteint donc l’incendie.— Calme-toi… Je règle l’addition et nous y allons ?— Non ! Tu n’as rien compris ! Ou nous rentrons à trois au chalet, ou je rentre seule et ce sera demain dans la journée, car moi j’ai envie de faire l’amour et pas avec toi… Tu saisis bien cela ?— Mais… ce n’était pas…— Pas quoi ? Tu voulais me voir tringler avec un autre ? Alors, sois heureux, je vais le faire… Que tu sois là ou non ! L’ultimatum change de camp, mon bon Michel !
— oooOOooo —
Les deux-là, à la table douze, avaient eu un échange verbal virulent. Bref, mais corsé ! La femme surtout, alors même si Stéphan ne comprenait pas les paroles, la femme avait l’air en rogne et le sourire du type face à elle avait complétement disparu de ses lèvres ! Elle ne gesticulait pas, elle n’était pas vraiment agressive, c’était seulement à son mec qu’elle semblait en vouloir. Une querelle d’amoureux, c’était ce à quoi il songeait en venant sans bruit vers ceux-là.
— Un café Madame ? Monsieur également ?— Non, merci ! Vous finissez à quelle heure ce soir ? Mon mari voudrait que je baise avec un type devant lui ! Alors, avant qu’il hésite, autant que j’en choisisse un qui me plaise après tout ! C’est aussi bien de mon cul qu’il s’agit, non ? Vous êtes preneur ?— Pardon ? Je ne comprends…— Ne vous creusez pas les méninges ! Vous dites oui ou non ! Mon bon mari n’a plus rien à décider pour moi ! Ne soyez pas frileux. Réfléchissez à ma proposition pendant que vous allez me chercher un café bien tassé…— Un ou deux de cafés ?— C’est bon apportez m’en un aussi ! Après tout c’est vrai que vous feriez aussi bien l’affaire. Vous donnerez votre réponse à Madame en revenant !
Le serveur se dirigea vers le bar, donna la commande à la fille qui prépara immédiatement les petits noirs. Il était plutôt gêné, se demandant si c’était du lard ou du cochon ! Elle valait le coup, cette nana. Un cul de déesse, et bon sang sa queue le rappelait encore à l’ordre. Trop à l’étroit dans son caleçon, elle lui faisait presque mal à se tendre de la sorte. Et le mari de la brune avait l’air d’être d’accord. Comment savoir ce qui était vrai, faux ? Dire non, c’était sans doute passer pour un con, mais dire oui… ça n’allait pas lui attirer des ennuis ? On ne savait jamais, avec son patron… pas commode de ne pas se perdre dans un dédale de pensées contradictoires.
Claude maintenant avait des éclairs de fureur dans les yeux et tous étaient dirigés vers Michel. À son tour d’attendre les foudres que son injonction première avait engendré. Finalement, au fond de lui il se sentait satisfait. Il la connaissait beaucoup mieux qu’elle ne le pensait. Il lui avait suffi de lui donner faussement un ordre et bien entendu, elle avait plongé tête baissée dans le piège tendu. Il la savait suffisamment en colère pour mettre à exécution sa menace et le garçon du restaurant ne pouvait pas encore mesurer la chance qu’il risquait d’avoir. Là, par contre elle avait pris Michel de court, en réagissant aussi rapidement. Son projet à lui était de faire venir son collègue, pour lui rendre la monnaie de sa pièce et s’assurer ainsi de la continuité de ses largesses à venir.
La colère de Claude ne retombait pas. Le sourire avait disparu du visage de son mari, et elle songea, mais un peu tard, qu’elle avait peut-être parlé trop vite. Le serveur devait y croire maintenant et elle se demanda si elle serait capable de… la rage n’était pas une bonne conseillère finalement. Son mari ne disait plus un mot se contentant d’attendre, sans broncher qu’elle ait digéré sa déconvenue. Le restaurant et ses occupants, malgré le remue-ménage qu’elle avait fait, ne semblaient pas les suivre du regard plus que cela. Les couples et dineurs du soir du reste, commençaient à être moins nombreux, les derniers finissant leur café. Les leurs arrivaient du reste, avec le jeune homme qui s’approchait de la table.
Les micros tasses dansaient presque sur le plateau lorsqu’il les déposa d’une main peu sûre devant les deux partenaires de la table douze. La femme semblait moins agitée. Elle dévisagea Stéphan de la tête aux pieds et il se sentit comme une bête de foire que l’on soupesait, jaugeait avant de l’acheter. Bon Dieu qu’elle était belle, avec sa crinière brune lui tombant sur les épaules, une mèche en accroche-cœur sur le front. Son envie d’elle, ou d’une fille en général se centralisait désormais exclusivement sous sa braguette. Comme chez tous les hommes quoi ! Quand il avança la main pour placer devant elle la minuscule tasse de breuvage noir, c’est l’homme face à elle qui l’interpella.
— Alors ? Vous avez réfléchi jeune homme ? Vous n’allez pas laisser cette belle femme s’ennuyer seule avec un vieux comme moi ?— Tu permets ? Je suis assez grande pour faire mes commissions toute seule ! Mais vous avez bientôt fini votre service ?
Il ne savait que répondre, la bouche entrouverte, abasourdi par la rapidité des évènements. Mais dans sa gorge les mots ne voulaient pas passer. Il dut faire un réel effort pour qu’enfin ceux-ci s’échappent de son gosier en feu.
— Je veux bien vous suivre, si ce n’est pas du pipeau ! D’ici une petite demi-heure si vous voulez patienter… le café est offert par la maison.— Pas de problème ! Faites signe à mon mari quand vous serez prêt ! Vous avez un véhicule ?— Euh… oui bien sûr ! — Parfait ! Alors vous nous suivrez…
Stéphan ne dit rien, se contentant de hocher du chef pour faire savoir qu’il avait saisi et qu’il adhérait à tout ce que la brune lui racontait. Il reprit le chemin de la cuisine, conscient que les yeux féminins s’appesantissaient sur ses fesses. Il avait déjà mal aux bourses d’être en érection depuis si longtemps. Il craignit un instant en y songeant trop, d’éjaculer sans aucune aide extérieure. Un sacré joli lot que cette femelle et sans mentir si son corsage valait son verbiage… après tout, il ne risquait qu’un bon moment et il serait toujours temps de filer si les choses prenaient une mauvaise tournure. Pourquoi rater une occasion comme celle qui se présentait ? Il s’agita le plus possible pour que les tâches qui lui incombaient soient rondement menées. Inutile de leur faire perdre patience.
— oooOOooo —
— Tu es content ? Tu vas avoir ce que tu voulais… Mais tu ne viendras pas te plaindre après… tu peux compter sur moi pour me faire plaisir maintenant.— Tu ne te trouves pas un peu… excessive dans tes réactions ?— Parce que ta demande n’avait rien d’anormal ? Tu te moques de qui, là ? Michel, tu ne peux pas avoir le beurre, l’argent du beurre et encore la crémière par-dessus le marché ! C’était ton idée non ?— Oui, mais…— Et ta façon de la présenter était sans doute aussi originale ? Mais tu t’es planté mon petit bonhomme ! À toi d’en tirer les conclusions qui s’imposent ! Et j’ai bien fait le choix que tu m’invitais à oser il me semble !— Sans doute aurions-nous pu attendre encore un peu… rien ne pressait.— Ah bon ! Et si je ne t’avais pas remis mon slip ? Qu’aurais-tu fait ou dit ? Tu m’as bien menacé d’aller ailleurs ou de divorcer, que je sache. Alors tu devras assumer mon pauvre Michel. Et il te faudra aussi m’expliquer comment t’est venue subitement cette idée de baiser à plusieurs… je ne suis pas aussi écervelée que tu peux te l’imaginer !— Je n’ai jamais pensé cela !— Bon et bien je vais t’attendre dans la voiture et ne t’avise pas de revenir sans l’autre, là ! Je renterais seule et à pied ! Je suis certaine qu’en faisant du stop, je trouverais bien… une bite sur pattes… la preuve, j’en ai déjà une devant moi !
Claude se leva ! Elle empoignât son sac, laissant là son mari interloqué qui ne bougeait pas. Il regarda sortir cette jolie poupée bien maquillée, élégamment vêtue. Il passa sa langue sur ses lèvres devenues soudain très sèches. Quel châssis, il n’aurait pas dû sans doute engager les hostilités sur un sujet aussi sensible… mais cette envie d’elle passerait désormais par des jeux plus… complexes. Son attitude mi arrogante, mi courroucée ne l’empêcherait pas de poursuivre sa route, bien tracée, bien droite et il espérait encore que cette voie la mènerait à lui donner un immense plaisir. Elle plongeait à vitesse grand V dans la nasse encore ouverte qu’il se plaisait à maintenir béante.
Stéphan vit bien entendu également la brune quitter la salle du restaurant. Lui aussi appuya de toutes ses forces ses regards sur une chute de reins du plus bel effet. Ce qui n’était pas pour calmer le petit serpent de chair qui se trouvait de plus en plus à l’étroit dans son caleçon. Quand enfin, il vit se lever le dernier couple de sa place, il y avait bien longtemps que les couverts et les assiettes de ces deux-là avaient disparu. L’air de ne pas y toucher, il vint d’un pas nonchalant ramasser les miettes, et remettre sur le plateau, une nappe et des serviettes propres. Il jeta juste un œil vers le mari de la brune et celui-ci lui lança un regard amusé, pas vraiment hostile. L’autre leva la main dans un geste d’appel. Alors le serveur comprit que la fête aurait sans doute lieu.
Il se rapprocha du dernier client de la salle !
— Bon c’est quand vous voulez ! Si vous avez fini votre travail, nous pouvons y aller. En tous cas, je ne sais pas encore ce qu’elle fera avec vous, là-dessus nous sommes bien d’accord ? Si elle dit non, c’est que c’est non. Je ne veux pas non plus de violence quelconque à son endroit… me suis-je bien fait comprendre ?— Parfaitement clair, mais je vous rassure je suis civilisé. À propos, je me prénomme Stéphan !— Ah oui bien sûr quel idiot je fais… elle c’est Claude et moi Michel ! Nous pouvons également nous tutoyer si tu veux.— À votre aise, je suis d’un naturel doux et sociable. Après tout c’est votre femme et vos jeux… c’est bien d’un jeu qu’il s’agit non ?— Oui… enfin on peut l’interpréter comme ça. C’est aussi une première fois pour nous dans ce domaine, mais je te le répète c’est elle qui décide de tout.— Bien ! Je suis à vous… enfin surtout à elle si vous voulez.— Merveilleux ! Alors, suis-moi ! Ta voiture est sur le parking ? — Oui, je vous suis et nous allons loin ? — Non ! Quelques kilomètres tout au plus…
Ensemble, Stéphan et Michel quittèrent l’établissement comme deux vieux amis sous les yeux de la jeune barmaid. Les choses commencèrent à se corser à l’approche de la voiture du couple. Claude attendait sagement assise sur le siège passager de la berline familiale. Elle arriva rapidement au-devant des deux hommes.
— Je monte avec vous ! Tu rentreras seul mon petit bonhomme. Il ne va pas crier ni hurler si je repars avec vous, rassurez-vous. Il faut que l’on se chauffe tous les deux, n’est-ce pas avant de baiser ensemble devant lui… ça convient à tout le monde ?
Elle ne laissa à aucun des deux le droit de commenter sa décision et prit la main de Stéphan.
— Moi c’est Claude et vous ?— Stéphan… mais vous… êtes sûre… que… — Ne discutez pas Stéphan, venez ! Allons-y ! Mon mari n’a que ce qu’il mérite et je suis certaine que ce gentil garçon bande déjà à m’imaginer avec vous ! Allons venez ! Où est votre voiture ?— Elle n’est pas aussi luxueuse que la vôtre… je tiens à vous le dire !— On s’en fiche ! On ne va pas baiser dans votre carriole, alors !
Les deux-là quittèrent Michel, planté là sur un parking, à quelques kilomètres de leur domicile. Il suivit du regard le nouveau couple ainsi formé, et ce jusqu’à leur montée dans une guimbarde bringuebalante qui n’avait plus de voiture que le nom. Le temps de démarrer et la bagnole qui jadis devait être blanche passait devant lui. Il enclencha la première et se mit en devoir de suivre à bonne distance son épouse qu’il imaginait sur le siège, près d’un autre mec. Cette vision des choses lui rappela cruellement que c’était lui qui avait déclenché cette situation. D’autres images ensuite se superposèrent à celles que son esprit tentait de mettre sur pieds, il repensa à cette fameuse soirée. Finalement, Claude avait tous les droits ce soir, ça ne rétablirait jamais l’équilibre.
Les repose-têtes empêchaient de voir quoi que ce soit, et la lumière de ses phares n’arrivait pas à lui montrer ce qui pouvait se passer dans l’habitacle de la voiture qui le précédait. Mais son imagination faisait son travail et il bandait déjà comme un taureau depuis qu’ils avaient repris la route. Il serrait ses doigts sur le cercle du volant, à s’en blanchir les jointures, ses mâchoires aussi bloquées, le faisaient grincer des dents. Intérieurement il se traita d’imbécile, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. À trop tenter le diable n’avait-il pas volontairement ouvert la boite de pandore ? La douleur de savoir que… mais non… il était persuadé qu’elle ne ferait pas cela…
— oooOOooo —

La vieille Peugeot avançait sur la route et le chauffeur écoutait sans rien dire la voix mélodieuse de sa passagère. La nuit profonde ne lui permettait guère de jeter un coup d’œil sur les cuisses légèrement dénudées de la belle femme qui avait pris place à ses côtés. De temps à autre, la voiture suiveuse balayait l’intérieur de ses phares et Stéphan admirait subrepticement les genoux découverts de la brune. Elle parlait, parlait pour conjurer cette trouille qui lui nouait les entrailles. Le jeune homme ne savait pas quoi lui répondre. À aucun moment il ne fit le moindre geste déplacé, se contentant de fixer la route et de simplement la regarder à la dérobée, lorsque les lumières le lui permettaient.
— Mon salaud de mari aura ce qu’il mérite… vous pouvez être sûr que nous allons, enfin que vous allez me faire l’amour et il regardera jusqu’au bout… je ne veux pas qu’il me touche, seulement vous, ça l’apprendra !
Elle continuait de monologuer, sans vraiment se préoccuper de celui qui conduisait. Elle tentait de se rassurer, mais au fond d’elle l’envie qui couvait l’obligeait à ouvrir et à refermer ses longues jambes. Sans culotte, ses lèvres s’ouvraient et elle ressentait de plus en plus cette pointe de désir que plus rien n’arrêtait parfois. Ce gamin qui la ramenait chez elle, ça aussi c’était encore une connerie ! Pourquoi avoir voulu qu’il la raccompagne ? Par bravade et pour faire mal à Michel, mais elle n’était pas sûre d’avoir atteint son but. Incroyable, elle ne se savait pas capable de faire une chose pareille. Et quand dans un virage serré, elle se trouva projetée vers le conducteur, elle s’aperçut que dans sa panique, elle n’avait pas même attaché sa ceinture. Mais sa main vint se poser sur la seule chose qui pouvait la retenir, à savoir la cuisse du garçon.
Le chauffeur tenait le volant bien en main et il fut le premier surpris de sentir soudain sur le tissu de son pantalon une patte chaude qui se crispait. Il se concentra davantage sur le virage, mais à la sortie de celui-ci, alors que la route redevenait droite, la petite menotte palpitante n’avait pas repris elle, sa direction initiale. La chaleur qu’elle transmettait à Stéphan lui donna comme un coup de fouet et son sexe ne trouvait plus assez de place pour se loger correctement dans son futal. Cette Claude ne pouvait plus ignorer son érection qui tendait le tergal. Merde… comment pouvait-elle laisser sa paluche si près de sa queue ?
Les doigts de Claude venaient d’effleurer, presque par inadvertance quelque chose de dur. Elle n’avait pourtant qu’un but, se retenir, s’agripper afin de ne pas basculer sur le chauffeur. Et maintenant que sa menotte avait… senti… elle se demandait comment la retirer sans qu’il ne se pose trop de questions. Cette chose était raide et tendait à outrance le pantalon du jeune homme. La première pensée de la femme fut qu’elle touchait un autre sexe que celui de Michel. Puis elle se dit que finalement l’autre n’avait pas bougé, que ce n’était pas si compliqué et que c’était bien ce que voulait son mari… après tout ! Elle ne bougea plus, s’arrêtant par moment de respirer, tant elle avait mauvaise conscience.
— Excusez-moi… je voulais simplement… ne pas vous tomber dessus !— Vous ne me dérangez pas ! Je… je crois que j’adore ça…
Pour sortir ces mots, les cracher plutôt, Stéphan venait de faire un effort violent. Son cœur battait à tout rompre et il crut un vraiment un instant qu’il allait s’arrêter. L’adrénaline montait d’un cran dans le sang du garçon qui serrait à nouveau les dents, de peur de quitter la route. Derrière, la voiture suiveuse restait à bonne distance. Soudain sa passagère lui fit signe de ralentir. Elle lui désigna de la main, l’entrée d’un chemin à peine visible depuis la route principale. Il le prit doucement et la brune pinça son sexe de l’autre main.
—Roulez doucement ! Nous allons arriver à notre portail.
De son sac, elle venait d’extraire une télécommande et les deux vantaux s’ouvrirent sans bruit. Les deux voitures longèrent un petit muret bordant la voie gravillonnée qui filait en pente douce vers une bâtisse sombre. Le jeune homme vit dans ses phares un magnifique chalet plongé totalement dans la nuit et à quelques mètres de là, une masse plate et lisse d’eau. Mentalement il songea que certains avaient bien de la chance de résider dans de pareils endroits. Le lac de Gérardmer jouxtait la demeure de ce couple, pas vraiment des pauvres quoi !
La berline venait elle aussi de s’arrêter sur une large esplanade en graviers. Les trois personnages se tenaient maintenant près d’une porte d’entrée, de laquelle la femme, d’une main tremblante cherchait fébrilement la serrure. Quand jaillit enfin une lumière trop vive, le maitre des lieux invita Stéphan à pénétrer dans la demeure de bois. Désormais, il ne pouvait plus reculer, mais en avait-il eu seulement une fraction de seconde l’envie ? Excitante cette situation finalement et après tout… peut-être qu’il allait… enfin… il verrait bien. L’intérieur également sentait le fric à plein nez…
— oooOOooo —
Claude ne savait plus sur quel pied danser. Ils étaient là les deux, à la suivre des yeux et aucun ne prononçaient une parole. Son ventre n’était plus qu’une immense boule de feu. Un savant mélange de peur, d’envie, qui la crispait au plus haut point.
— Bon et bien vous savez pourquoi on est là ! Alors, passez dans le salon ! Et toi sers-nous un verre ! Quelque chose de costaud, j’en ai besoin !
Comme Michel ne bronchait pas, elle le poussa vers le salon.
— Je reviens dans une minute alors sers donc un verre à MON invité.
Elle avait particulièrement insisté sur le « mon », et son mari fit signe à Stéphan de le suivre. Le salon… une belle grande pièce dans laquelle un long canapé d’angle et deux fauteuils faisaient face à une cheminée. L’endroit plut d’emblée au jeune homme. Michel ayant retiré ses chaussures, il fit de même pour marcher sur une moquette de laine épaisse et douce.
— Assieds-toi ! Tu bois quoi ? — Euh… ben comme vous, je ne suis pas très… alcool.— Ça va ? Tu n’es pas trop… anxieux ?— Ben… c’est-à-dire que…— Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer. Je ne vais pas te manger, et elle… je ne sais pas…
Il partit dans un petit fou rire qui montra au jeune homme que finalement lui était sans doute stressé tout autant que leur invité.
— Cognac alors, pour tout le monde ?—… ! Euh… pardon, oui, oui ! Bien sûr ça ira !
Michel remplit les trois verres et en poussa un devant le garçon qui avait opté pour un fauteuil. D’étranges bruits d’eau leur parvenaient ! Sans doute que la belle se rafraîchissait ! Les deux hommes se jaugeaient sans un mot, Michel sur le second fauteuil tenait son cognac et dans sa tête les évènements de la soirée repassaient en boucle. Le type qui était dans leur salon bandait de toute évidence et son érection ne pouvait pas passer inaperçue. Dire que c’était la perspective de… s’envoyer Claude qui faisait triquer celui-là. Le pire de l’histoire c’est que c’était lui qui avait sciemment provoqué cette affaire. Il songea un moment à demander à ce Stéphan de… foutre le camp. Mais l’arrivée dans le salon de son épouse arrêta net ses réflexions.
Bon Dieu ! La femme qui venait de rentrer dans le champ de vision des deux mâles avait tout d’une déesse. Un déshabillé vaporeux de couleur noire avec de la dentelle rouge sur la poitrine soulignait et mettait en valeur une paire de seins que rien ne maintenait de toute évidence. Aucune marque ne venait dénoncer la présence d’une quelconque culotte ou d’un slip sous le vêtement léger. De plus son retour s’accompagnait d’une touche parfumée qui la suivait comme son ombre. Le garçon ne pouvait plus détacher ses yeux de cette apparition… quasi miraculeuse. Quant à son mari, il était bouche bée devant la statue vivante qui évoluait près d’eux.
Dans sa salle de bain, Claude avait mis le paquet pour que les deux, à côté, en prennent plein les mirettes. Un rapide raccord sur les lèvres, un passage sur son entrecuisse, histoire de tenter de désamorcer cette attente insupportable, elle avait aussi fait durer le plus possible une toilette intime qui permettrait, sans doute, à Michel de… revenir à une vision plus normale du couple. Mais en passant une nuisette affriolante, elle savait que s’en était terminé de ses espoirs, qu’elle devrait aller jusqu’au bout de… tant pis pour lui ! Elle ferma les yeux et poussa la porte du salon. Quand elle les rouvrit, elle se trouvait face aux deux mecs installés chacun sur un fauteuil. Presque normalement, elle se dirigea vers le phare que représentait le verre qui trônait sur la table proche du canapé.
Le serveur regarda passer, rasant son genou, cette diablesse qui enflammait encore plus ses sens. Sa queue à force d’être comprimée dans sa gangue de fringue lui faisait mal. Il vit la main menue s’emparer du godet de cognac, et les lèvres de la belle s’ouvrirent sur un palais aux quenottes bien rangées. Le liquide ambré disparut dans cet antre ouvert et elle jeta un œil aux deux qui lorgnaient sans un mot sur elle.
— Alors ? Vous n’êtes pas encore à poils ? Qu’est-ce que vous attendez ? Vous savez ce que nous sommes venus faire non ? Allez ! Un peu de courage.— Tu… tu crois ?— Tu ne vas pas te dégonfler maintenant ! Tu m’as cassé les pieds avec ton histoire, tu voulais divorcer si je ne le faisais pas… alors assume merde… Et vous Stéphan, allez ! Mettez-vous à l’aise… que l’on en finisse. Et ne me racontez pas que vous n’en avez pas envie. À voir cette braguette dont la fermeture va exploser…— Vos désirs sont des ordres…
Le jeune homme se leva, sa main d’un geste sec empoignant le bout de sa ceinture et il dégrafa son pantalon. La chose trop à l’étroit dans son slip se mit immédiatement à l’horizontale. Michel sur l’autre fauteuil ne bronchait pas.
— Bon Michel ! Ou te fous à poils ou tu dégages de la pièce, compris ? Avec ou sans toi, je ferai l’amour à ce jeune homme, c’est bien ce que tu voulais non ?
L’atmosphère du salon devenait électrique. Le mari savait que son épouse allait mettre à exécution ses dires. Alors les jambes molles, il se leva et la fermeture éclair de son futal s’ouvrit. Lui aussi avait une belle trique. Maintenant les deux hommes étaient les fesses à l’air et les bites tendues montraient leur envie de cette femme qui donnait des ordres.
— Maintenant, tenez Stéphan ! Voulez-vous bien mettre cela sur les yeux de mon mari ?
Michel interloqué vit que Claude tendait vers le garçon un des foulards qu’elle aimait porter parfois autour de son cou. Là, elle le destinait à un tout autre usage.
— Mais je…— Tu quoi ? C’est moi qui décide de nos jeux ! Tu vas seulement entendre et sentir, après tout n’est-ce pas aussi une manière de jouir pour toi ? Tu m’as bien dit vouloir entendre et voir… alors tu vas entendre, voir ce sera la prochaine fois mon bon !— Bon…
Vaincu Michel baissa la tête et le serveur lui mit sur les yeux le bandeau improvisé. Ensuite Claude près du jeune homme lui murmura à l’oreille ! Si son mari avait entendu les chuchotements, il n’avait pu distinguer la demande de sa femme. Dans la nuit qui l’entourait, les bruits le faisaient imaginer toutes sortes de choses. Et quand une main vint sur sa pine, il ne sut pas si elle était masculine ou féminine. Ce n’était tout juste qu’un effleurement et son sexe avait eu un soubresaut inouï. Derrière ses paupières closes, il voyait danser des images de sa femme qui tripotait, sans doute un autre que lui. Il devait fou à écouter les bruits qui lui parvenaient de partout à la fois. Il aurait pu aisément arracher le rideau de chiffon qui obstruait sa vue, mais quelle réaction aurait sa Claude ?
— oooOOooo —
Les lèvres de la femme s’étaient collées à son oreille et Stéphan n’en revenait pas de ce qu’il venait d’écouter. La brune lui demandait tout bonnement de toucher, caresser son mari ! Il l’avait regardé et assise sur le canapé les mains bien à plat maintenant, elle attendait qu’il fasse ce qu’elle désirait. Sa nuisette était légèrement retroussée sur ses cuisses suffisamment ouvertes pour qu’il aperçoive une partie d’un buisson béni. Il n’avait jamais fait ce qu’elle demandait. Alors pourquoi avait-il soudain aussi chaud ? Cette queue en érection l’attirait plus qu’il ne l’aurait cru finalement. Il se posait la question de savoir s’il allait le faire quand elle avait mis sa menotte sur son poignet. Lentement avec ses yeux dans les siens, elle avait littéralement accompagné son bras vers le centre du corps de son mari.
D’abord, il n’avait que juste senti la texture de cette… cette chose dure qui n’avait rien à envier à sa propre bite. Claude maintenait toujours l’avant-bras pour qu’il ne recule pas. Alors sans plus y penser, Stéphan avait simplement posé un doigt sur ce vit raide comme un piquet de parc. Ce n’était pas si désagréable. L’index avait suivi la longue tige, était remonté lentement sans appuyer, pour redescendre à nouveau. Puis un autre doigt était venu sur le pistil, et ensemble, ils avaient refait le même voyage. Et c’est toute la main qui avait fini par encercler le sexe de Michel. Stéphan ne s’aperçut que bien plus tard que la mimine féminine qui esquissait les mêmes mouvements de départ, s’était éloignée depuis un moment déjà.
L’homme se raidissait sous la caresse qui branlait sa queue. Il se retenait de soupirer, de respirer même pour ne pas trop penser à ce que cette main lui faisait. Michel concentrait son attention sur des images bien éloignées de ce qui se passait. Il ne voulait pas éjaculer trop vite. Il fallait que Claude ait le temps de jouir aussi. Il voulait garder sa jouissance pour son orgasme à elle. Et comme elle le masturbait bien… ça devenait difficile. Il songea soudain qu’elle devait aussi se servir de son autre patte pour… le mec. Il ne montrait rien… il n’aimait pas peut-être ! Son ventre fit soudain un bond en avant ! Avec les doigts, elle venait d’y mettre aussi sa bouche. Son gland adorait cette arrivée… bouillante.
Le jeune homme ne savait plus trop pourquoi ! Mais il avait sans qu’on le commande avancé son visage vers cette tige toute tendue, il regardait ses doigts qui coulissaient sur toute la longueur, découvrant la caboche rose de ce sexe de mec. Il ne savait pas pourquoi, mais il eut soudain une sorte de pulsion, il avait ouvert la bouche. Entre ses lippes, le dôme lisse venait de glisser. Oh juste un peu ! Seulement d’un petit centimètre, mais il lui sembla que c’était quelque chose de naturel. La douceur, la texture ne lui rappelait rien de connu et sans même savoir si c’était ce que cette gonzesse attendait, il mit sa langue en action. Il la laissa tournoyer quelques secondes, puis elle lécha la tête lisse et glissa sur toute la longueur qui séparait le gland des bourses. Il dut s’arrêter un instant pour écarter les poils des couilles de Michel.
Elle avait toujours su le sucer. Claude était une bonne aussi dans ce domaine, mais il se souvenait des trois autres lors cette soirée-là, qui l’une après l’autre l’avaient astiqué. Tout lui remontait dans le crâne. Bon sang que c’était bon ! Il se retint de ne pas lui poser la main sur la nuque. Jamais elle n’avait léché aussi bien ses… coucougnettes. Et en plus elle prenait son temps. Oh ! Oui, elle était bien une bonne suceuse. Il fit un nouvel effort pour ne pas laisser sa semence monter trop vite. Rien ne pressait, mais bon Dieu que c’était difficile de ne pas gicler dans la bouche de sa femme. Quel frisson quand la langue vint se faufiler entre ses deux fesses, dans le petit sillon qui les parcourait !
Sur le canapé, Claude avait abandonné le poignet de Stéphan. Maintenant elle le voyait qui suçait son mari aussi bien, sinon mieux qu’elle ne l’aurait fait. Et lui-là, qui lui avait toujours juré que personne ne le piperait mieux qu’elle, qu’il reconnaitrait sa langue entre dix mille… quelle fumisterie ! *C’était bien la preuve qu’entre deux langues en bon état il n’y a pas grande différence ; le reste était bien affaire de sentiments. * Ce spectacle ne la laissait pas non plus de bois et sa chatte était trempée. Le jeune homme n’avait plus besoin de son aide pour poursuivre seul le chemin. Elle frissonna d’aise en le voyant fourrager entre les fesses de Michel. Elle la tenait peut-être sa vengeance…
L’action sur son anus avait rappelé à Michel son étrange désir lors d’un passage trop proche d’un sexe d’homme, lors de l’orgie chez son collègue. Sa respiration bloquée depuis un long moment, il lui fallut reprendre un peu d’air frais. Il souffla et s’abandonna tout entier à la caresse inédite. Pour la sentir plus encore, il laissa sa grande carcasse glisser sur le cuir, relevant du même coup ses jambes et entourant la tête dont la langue restait en action sur la petite cible sensible. N’y tenant plus, il porta les mains sur la tête de sa femme… mais il ne reconnut pas les cheveux de Claude. Il se rendit soudain compte que cette pointe de langue qui lui parcourait le fondement n’était pas… celle imaginée. Il appuya pourtant plus fort sur cette caboche qui n’avait rien de celle de son épouse.
L’appétit vient en mangeant. Un proverbe qui aurait fait sourire Stéphan si on lui en avait parlé en matière de sexe. Mais pourtant, plus il s’enfonçait dans le stupre de cette soirée qui vraiment n’avait rien de commun avec ce qu’il avait espéré, plus il se découvrait une envie prononcée pour cette autre forme de l’amour physique. Le gars qu’il caressait ne rechignait pas non plus sur ces bisous très personnels. Ses mains qui venaient d’appuyer sur son crâne, l’invitaient sans doute à aller encore plus profond, lui démontrant que ce Michel savourait cette… première fois. En relevant le regard, il s’aperçut que Claude également devenait une actrice de leur spectacle. Les doigts féminins battaient la mesure sur sa chatte largement ouverte et humidifiée à souhait. Son intimité était luisante de ses sécrétions intimes.
Le mari se laissait lécher et en redemandait. Quand donc ce type avait-il pris le relai de la bouche de Claude ? Incroyable qu’il n’ait rien deviné du changement de bouche qui le butinait. A moins que… qu’il n’ait pas eu de changement ! C’était impossible ! La bouche, la langue de Claude… il les avait reconnues, il en était certain. De toute façon, il avait maintenant trop envie pour s’arrêter à ce détail. Il pressait sur la caboche de celui qui le léchouillait depuis un bon moment et c’était bougrement bon. Du reste sa bite ne s’y trompait pas et restait raide comme un manche de pelle. Mais sa Claude, alors que faisait-elle ? Elle devait… s’occuper de ce Stéphan… après tout, elle avait la permission alors ! Pourquoi se poser des questions qui n’auraient pas de réponse ? Il frissonna encore un peu plus et se laissa submerger par son désir.
— oooOOooo —
Les jambes largement écartées, la brune n’en perdait pas une miette. Ces deux hommes qui se touchaient… enfin pour le moment c’était juste le gamin qui tripotait son mari. Mais son idée c’était que l’inverse se produise et ça, ça lui donnait une envie démesurée. Elle avait les doigts trempés de se promener sur ses lèvres vaginales. Sa caresse la tétanisait alors que ses regards étaient tous accrochés aux gestes habiles du serveur. Il était homo à n’en pas douter ou alors il se découvrait une véritable passion pour le sexe de Michel. Comme elle appréciait les caresses que le jeune homme distillait savamment à son mari ! Elle n’aurait pas fait mieux. Et certainement que lui savait désormais que ce n’était pas elle, puisque ses deux pattes cramponnaient la tête masculine pour l’empêcher de stopper ses attouchements.
Plus elle suivait les ébats des hommes, plus sa mouille était conséquente. Sa nuisette la gênait pour se frotter aussi les seins dont les pointes étaient hyper sensibles. Elle aussi soufflait fortement. D’une main, elle continuait sa longue masturbation pendant que de l’autre, elle entreprenait de relever son vaporeux déshabillé. Ensuite elle frictionna, malaxa, tritura ses nichons en ne quittant pas des yeux la bouche et les pognes qui donnaient du plaisir à son mec. Un court instant, il lui sembla que Stéphan la regardait. Et c’était bien cela, il caressait encore les fesses, bavant sur le petit orifice de son mari, mais ses regards étaient tournés vers elle. Elle ne dit rien, mais fit de la tête un signe que l’autre perçut comme un ordre.
La poitrine de la brune était mouillée, d’avoir reçu la visite de sa main humide, venant directement de son sexe dégoulinant. Le serveur n’en pouvait plus de la voir ainsi se faire du bien. Il fut surpris que d’un signe, elle lui fasse comprendre qu’elle voulait qu’il se relève. Mais s’il avait bien interprété, son mouvement du menton…elle ne lui demandait rien d’autre que de présenter son zob à la bouche de son mâle. Il laissa son index légèrement enfoncé dans le trou sombre du mari et lentement se remit sur ses pieds. Michel ne bougeait pas. Il haletait sous le bout de doigts introduit peu profondément dans son anus. La langue bienveillante avait lâché prise… dommage !
Le déplacement de Stéphan ne passa pas inaperçu. Debout il se frottait contre le torse velu de Michel. Ce dernier sentait l’incroyable chaleur et la dureté de cette bite qui s’appuyait maintenant contre son torse. Quand il sentit l’autre qui enjambait son corps posait ses genoux sur les accoudoirs du fauteuil, il sut immédiatement ce qu’il voulait. Pourtant aucun recul possible, il était le dos contre le dossier du siège, interdisant tout repli. La queue montant avec le corps du jeune contre sa poitrine, elle se dirigeait vers son visage. Merde ! Qu’est-ce que Claude allait penser s’il… mais bon sang, comme il en avait vraiment envie.
Le chibre lui renvoyait une odeur très particulière. Il se souvenait de cette même odeur, celle de l’amour quand ils avaient fini Claude et lui, de cette fragrance si spéciale qui flottait dans leur chambre partout après qu’ils aient fait l’amour. Ce parfum de sexe il en était conscient, ce parfum ne faisait que renforcer son désir inconcevable. Il songea que les yeux bandés pouvaient aussi être un alibi, un bon prétexte, il aurait toujours l’argument de pouvoir dire qu’il n’avait pas vu… avant ! Et puis au diable les pensées qui montaient à son cerveau, il lui fallait assumer ce qu’il avait tout seul, déclenché. Et pour ce faire il ne lui restait plus qu’à…
Elle n’y croyait pas, pas vraiment et pourtant… Michel avait franchi le cap et devant elle par-dessus le marché. Subjuguée, elle ne se touchait même plus. Les spasmes continuaient à faire tressaillir tout son être. Elle n’était plus qu’une immense jouissance, un orgasme sans nom. Venues du tréfonds de ces entrailles, des vagues de bonheur montaient sans discontinuer pour venir mourir en tremblements impossibles à dissimuler dans chacun de ses muscles. Elle bavait littéralement sous les roulements de cet orgasme qui n’en finissait pas de la submerger. Ses ongles raclaient le cuir du sofa, et Michel se demandant ce qui arrivait avait arraché son bandeau. Il n’avait pas pour autant quitter la queue que Stéphan faisait coulisser entre ses lèvres. Les regards des deux hommes ne s’attachaient qu’à cette femme qui se tordait sous les effets d’un plaisir intense.
Et bien entendu, le jeune homme ne put se retenir et il éclata dans un feu d’artifice dans le gosier qui le recevait. Son foutre gicla, en goulées puissantes, s’écrasant dans le palais de Michel. Plus il regardait la femme jouir, plus il se lâchait dans la bouche qui l’accueillait. Et le suceur ne put que déglutir tant la quantité de sperme était abondante. Puis ils s’apaisèrent et les deux braquèrent leurs regards sur les muscles des cuisses de Claude qui n’en finissaient plus des se contracter. Stéphan se remit sur ses deux pieds, Michel également.
Il s’approcha de son épouse et lui mit la main sur le ventre. Elle fit une sorte de bond, et grommela quelque chose qu’il ne saisit pas de suite. Sa main voulut glisser vers la jonction des magnifiques jambes et la brune ouvrit les yeux.
— Toi, fiche moi la paix ! Tu ne me touches pas ! Compris ?— Calme-toi ! Tu veux ?— Lâche-moi, enlève ta sale patte de là !
Vexé, son mari recula d’un pas. Le serveur suivait la scène à un mètre des deux maitres des lieux.
— Approchez ! Oui ! Vous venez ici, j’ai moi aussi une petite envie à satisfaire.— Ben… ce serait avec plaisir, mais… votre mari a déjà… bien vidé mes…— Quoi ? À votre âge vous ne pouvez pas relancer la machine ? Venez près de moi, que je vous remette en état de marche ! Allons ne soyez pas timide. Vous ne l’étiez pas tout à l’heure avec mon gaillard.
Le jeune homme s’approcha de Claude et couché sur le dos il la laissa faire. Elle prit entre ses doigts le pénis plutôt mou, le cajola de sa paume refermée et à genoux devant le divan elle entreprit une fellation toute en douceur. Michel de nouveau sur son fauteuil suivait la scène des yeux. Ceux-ci semblaient vouloir sortir de leurs orbites à force de voir les lèvres qui montaient et descendaient sur la tige qui reprenait des proportions plus acceptables. Sous les effets d’une pipe appuyée, le sexe se regonflait à bloc. Tout était là, les bruits, l’odeur et les images pour que Michel n’en supportât pas plus. Sa bite depuis toute la soirée n’avait fait que rester tendue et ce qu’il voyait n’était pas fait pour arranger les choses. Puis la voix de Claude, érayée par son désir vint lui percuter les tympans.
— Michel ! Viens ici ! Allez rapplique !
Il ne se le fit pas dire deux fois. D’un bond il se leva, revint vers le couple et elle s’allongea sur la moquette bien épaisse. Alors qu’il voulait s’allonger sur elle, dans le but évident de la pénétrer elle lui demanda de se coucher, tête-bêche sur elle. Il obtempéra et sentit son sexe happé par les mains de son épouse. Sa chatte à elle étant accessible, il entreprit de la lécher avec ardeur. Stéphan délaissé, épiait les faits et gestes de chacun des complices. Mais quand d’un clin d’œil Claude lui fit comprendre ce qu’elle voulait, il n’eut qu’une seconde d’hésitation. Il prit place derrière Michel et sans un mot recommença une introspection de son antre niché entre les fesses. Il enduisit de salive l’endroit qu’elle lui désignait.
Quand elle saisit à deux mains la queue du jeune homme, celui-ci savait déjà qu’elle allait l’amener vers la cible. Michel eut un soubresaut lorsque la chose dure se posa sur son iris. Il se crispa un peu, tentant de relever sa tête. C’était sans compter sur les bras de Claude qui le retenaient, bien coincé entre eux deux. Le vit s’appuya sur l’anneau clos. Et Stéphan pressa lentement mais surement sur l’anus. Tout tranquillement la bite entrouvrit la porte jamais franchie de cet antre masculin. Des deux mains il cramponnait les hanches du mari de la brune. Et le portillon céda soudain, libérant le passage à la tige qui s’engouffra sans autre forme de procès dans l’étroit conduit. Ce n’est que lorsque les bourses touchèrent les fesses que le jeune homme s’arrêta enfin.
Dans le corps de Claude, une nouvelle vague impérieuse venait de ressurgir de nulle part. Son ventre manifestait montant au-devant de la bouche de son mari et elle goba littéralement sa verge qui se tendait. Elle ne ferma nullement les yeux alors que le pieu enfoncé entre les fesses faisait le retour en sens inverse. Au second voyage elle sut qu’elle était vengée, que son mari ne lui demanderait plus de cette manière de faire l’amour en trio. Mais elle avait aussi pris un pied d’enfer et elle se jura bien que ce n’était qu’un petit début. Michel fut limé longuement par le gamin fougueux et quand il lui éclata à nouveau sur les fesses, elle n’en perdit aucune goutte.
— oooOOooo —
Le coït de Stéphan dura un long, très long moment et depuis quelques minutes Claude avait délaissée sa queue et s’était relevée pour suivre d’un peu moins près les coups de boutoir vigoureux du jeune garçon emmanchant son mari. Celui-ci avait repris le chemin des entrailles de Michel dès son éjaculation terminée et il avait immédiatement rebandé. C’était son mari qui désormais faisait avancer et reculer son derrière sur la bite qui l’habitait. Claude malgré ses nombreux orgasmes avait toujours cette pointe d’envie, un sentiment d’inachevé qui lui taraudait le ventre. Elle ne laissa pas le jeune homme aller jusqu’au bout de ses envies. Elle lui toucha l’épaule, et il comprit qu’elle désirait autre chose. Se retirant lentement il laissa un Michel pantelant qui savourait encore cette pénétration nouvelle.
Elle caressa de nouveau les couilles du garçon puis elle se plaça sur lui, le dos contre son poitrail. Lentement elle se laissa glisser sur la verge tendue, cette dernière disparaissant immédiatement entre les lèvres terriblement humides de la femme. Ce ne fut plus qu’un jeu d’enfant que de se lever et descendre sur cette hampe bien raide qui la remplissait parfaitement. Puis se ravisant soudain, elle reprit la queue toujours aussi raide et la plaça sur son anus. En deux mouvements, le serveur investit les lieux. Il ne pourrait pas dire que ce soir il n’avait pas eu de cul ! Les yeux fermés, elle se coucha littéralement sur l’homme, le visage tourné vers le ciel de la pièce. Elle recommença ses manœuvres et gémit doucettement. À quelques mètres de là son mari se remettait gentiment de cette sodomie qui l’avait ravi. Et sous ses yeux sa femme pratiquait la même forme de sexe avec le même amant. Un vrai partage…
Rampant sans trop se faire voir, il arrivait devant les deux corps entremêlés. Il posa d’abord sa bouche sur le calice resté béant et lécha les lèvres largement ouvertes, alors que la queue de son amant persistait à la défoncer. Il s’attendait à recevoir ses griefs, qu’elle le chasse peut-être encore une fois ! Mais non ! Elle se trouvait trop occupée à ressentir les assauts de son jeune invité. Après avoir lapé quelques instants ses sécrétions particulières, il s’aventura à genoux entre les jambes du jeune compagnon de son épouse. Puis comme il s’y trouvait trop à l’étroit, il se remit debout, fléchissant les genoux. Cette position lui permit d’approcher sa bite de la chatte ouverte.
Claude apprécia que son mari lui lèche la chatte alors que leur invité la pistonnait par-derrière. Elle ne voulait pas savoir ce que son mari fabriquait alors que sa langue venait d’abandonner sa grotte trempée. Elle ne comprit ce qui allait arriver que lorsque la queue de ce dernier s’annonça entre ses grandes lèvres. Elle allait dire un mot, mais il resta en suspens dans sa gorge alors que le vit la pénétrait jusqu’à la garde. Elle les laissa faire et repartit dans un orgasme qui la secoua un bon moment. Elle ne se souvint plus quand tout s’arrêta ! Elle n’était plus consciente de quoi que ce soit. Son corps était devenu si aérien il lui semblait flotter dans l’air et que des voix d’un autre monde lui parlaient. Ce monde parallèle n’était que lumière et tendresse, que beauté et éblouissement !
— oooOOooo —
Étendue les bras en croix sur la moquette, elle avait froid. À ses côtés, le corps d’un inconnu et à ses pieds celui de Michel son mari. Il lui fallut une minute ou deux pour rassembler toutes ses idées. Pour faire remonter à son cerveau toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension de la situation. Les deux autres là dormaient. Le jour pointait son nez par les jalousies des fenêtres. Sans bruit, elle se leva. Sa douche fut rapide et quand elle passa des vêtements propres, dans sa tête la décision était prise depuis bien longtemps…
Ce matin, elle quitterait le chalet pour quelque temps, elle irait élire domicile chez sa sœur ; le temps que tout s’efface. L’unique chose que Michel avait réussi à lui faire comprendre, c’est qu’elle avait aimé le sexe pratiqué cette nuit ! Mais lui n’y avait plus sa place et elle ne voulait pas non plus de ce jeune coq qui bouffait à tous les râteliers…
Alors, elle allait prendre son temps et choisir elle-même… ses… meilleurs amants…

 **Un merci particulier à F… … o qui, s’il me lit, devrait reconnaître ses mots lors d’une de ses notations passées !
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