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nos débuts avec A.

Chapitre 1

la rencontre

Erotique
Pour celles et ceux qui me suivent, je vais raconter ma rencontre avec celui qui est aujourd’hui mon amant. Cette histoire s’est passée il y a dix ans.

J’arrive à l’heure, prends place à une table près de la fenêtre et attends mon rencard. Damien, 27 ans, brun à la peau mate, sourire charmeur sur la photo de profil du site de rencontre où l’on s’est matchés. Il arrive à peine deux minutes plus tard, un large sourire éclaire son visage. On se fait la bise et on s’assoit l’un en face de l’autre. Après avoir commandé un monaco pour moi et une leffe blonde pour lui, nous commençons à discuter. Tous les sujets y passent et on en vient à parler de notre situation amoureuse actuelle : deux mois de célibat pour lui, presque un an et demi pour moi... il bloque et dans ses yeux passe une lueur qui me met mal à l’aise. J’ai l’impression d’être une friandise bien appétissante quand il me demande si “ça” ne me manque pas. Je comprends assez vite qu’il se dit que je ne vais pas être difficile à mettre dans son lit quand je lui réponds qu’effectivement, je commence à sentir la solitude me peser. Mais j’ai pris ma décision intérieurement : celui-là, c’est non merci.
Je ne me suis pas présentée, je m’appelle D. j’ai 25 ans et je suis donc célibataire volontairement depuis pratiquement un an et demi. Je suis plutôt grande, élancée mais pas mince. Un joli 95 B et une taille 40 pour mes jupes et pantalons. Je suis brune, les cheveux mi-longs et mes yeux sont pétillants, de couleur noisette. Quand je souris j’ai de jolies fossettes, des joues à croquer d’après la gent masculine. Romantique dans l’âme, j’ai longtemps cherché le prince charmant, l’homme de ma vie et j’ai cru l’avoir trouvé... oh oui, j’y ai vraiment cru... à m’en bruler les ailes et le cœur. Deux ans d’amour, de tendresse et de découvertes. Deux années ensoleillées, avec à peine quelques passages nuageux. Et puis, un jour la vie vous dit : non, c’est fini. Un jour on réalise que l’amour ne suffit pas toujours. On s’est séparés, alors que l’on s’aimait encore. Mais c’est une autre histoire. 

Pour la première fois de ma vie, j’ai renoncé à l’amour, je n’y ai plus cru. J’ai dit stop, ça suffit, je ferme mon cœur à double tour et je jette la clé. Non, plus aucun homme ne rentrera à l’intérieur, ni dans mon corps. Je suis une femme qui ne veut plus aimer ni se laisser aimer. Cela a donc duré plus d’un an. Et puis... le corps a ses raisons que la raison ignore. L’envie de fréquenter quelqu’un est revenue. Je dis bien “fréquenter”, pas aimer. Trouver un partenaire, pour passer de bons moments, sans grandes déclarations, sans projets. Juste du plaisir mais avec tendresse et exclusivité, un sex friend en somme. Alors en piste sur un site de rencontre : moyen efficace et moderne pour esquiver les amoureux transi et les collectionneurs.
C’est mon troisième rendez-vous depuis un mois que je suis inscrite et ce n’est pas concluant. Je n’en ai rappelé aucun, ni même eu envie de les revoir une deuxième fois, histoire d’être sûre. Au mieux je m’ennuie, au pire je me sens mal à l’aise. Je ne parle même pas des autres que je n’ai pas voulu rencontrer du tout. Avec Damien, on se refait la bise pour se dire au revoir et on se quitte comme ça : il a bien compris que le feeling n’était pas là entre nous. Je rentre donc chez moi, enfin, chez ma mère. Et c’est reparti pour un tour.
Je finis quelques jours plus tard par recevoir un message d’un certain A., 26 ans, en études scientifiques à l’université de Lille 1. Il a un beau visage et s’exprime bien. Il est typé magrébin, mais ça ne me dérange pas (on ne choisit pas les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher). On discute bien, il s’exprime avec élégance et me fait savoir qu’il a très envie de me rencontrer, dans le lieu de mon choix. Je n’accepte pas aussi vite d’habitude, mais il a quelque chose, un charme discret, qui me plaît. On se donne rendez-vous dans un petit bar près de la station de métro Triolo à Villeneuve d’Ascq.
Nous sommes en avril, il fait beau. J’enfile pour ce jour-là un haut noir et blanc, légèrement décolleté assez long et près du corps, un jean bleu clair et des sandales noires, j’opte pour des dessous classiques, en coton. Un léger maquillage pour dissimuler les dernières traces d’acné juvénile qui s’accrochent à ma peau comme des sangsues et me voilà partie à mon rendez-vous. On arrive en même temps et à l’heure, on se fait une bise timide et on entre s’asseoir à une table. Ce petit café est inondé de soleil et donne un teint particulièrement lumineux à mon charmant rencard. Le dialogue se déroule facilement, il est espiègle et me fait rire. Je vois en arrière-plan, sur sa gauche un billard. Il se retourne pour savoir ce qui a attiré mon regard et sourit en me proposant une partie.
Nous voilà donc autour de la table, chacun une queue de billard en main et la partie commence. Je suis prise d’une légère panique quand je réalise que mon décolleté n’est pas  très adapté pour ce genre d’activité... s’il se met en face de moi quand je joue, il aura une vue plongeante sur mon soutien-gorge et son contenu... mais j’ai affaire à un gentleman : il se met perpendiculaire à moi quand je me positionne pour tirer. Bon, il a du coup une vue toute aussi intéressante de ma silhouette cambrée sur le bord de la table, mais ne chipotons pas. La partie est mal engagée pour moi, il est très fort cet A. Mais je passe un moment très agréable et cela fait longtemps que ce n’est pas arrivé. D’ailleurs, lorsque la partie s’achève, je sens que le rendez-vous touche à sa fin et je réalise que je n’ai pas envie que cela s’arrête. Il doit trouver une chemise pour assister à un mariage la semaine suivante, qu’à cela ne tienne, il a peut-être besoin d’un avis extérieur ? Je lui propose, pas sûre qu’il accepte... mais oui, il est ravi de mon idée.
Nous voilà donc partis pour le centre commercial V2 à une station de métro de là où nous sommes. On entre dans la première boutique de vêtements pour homme que nous croisons : bienvenue chez Celio. Je souris intérieurement en pensant à la vendeuse qui doit nous prendre pour un couple, alors que c’est la première fois que l’on se voit. Il choisit deux ou trois modèles en me consultant et après les essayages (j’avoue que j’aurai aimé être une petite souris) il se décide, sur mon conseil, pour une chemise manches courtes bleue ciel. J’apprendrais plus tard que ladite chemise a fait son effet, beaucoup d’invités lors du mariage l’ayant complimenté sur sa tenue. Bon, voilà voilà, la chemise est achetée, il est l’heure de se séparer. On se dit au revoir à l’entrée de la galerie marchande et … surprise ! Il essaye de m’embrasser ! Prise au dépourvu par ce geste totalement inattendu, j’esquive gentiment en présentant ma joue gauche et lui assure que j’ai passé un très agréable moment. Il n’insiste pas et termine la bise.
On part chacun de notre côté et je repense à son geste. Il avait l’air pourtant plutôt réservé, pudique. Pourquoi avoir essayer de m’embrasser dans un lieu aussi fréquenté et dès le premier rendez-vous ? Plus j’y songe et plus je regrette de ne pas m’être laissée faire. Que va-t-il penser maintenant ? Essayera-t-il de nouveau ? Je ne me laisse jamais embrasser le premier jour, c’est un principe, une façon de dire à l’autre que je ne suis pas une Marie couche toi là. Mais, je ne peux m’empêcher de regretter mon refus. On verra s’il a vraiment envie d’aller plus loin que ce premier rencard.
Deux semaines et quelques messages plus tard, le voilà à la porte de ma maison, avec ce sourire tellement craquant, accroché sur son visage constellé de grains de beauté. J’ai invité aussi ma meilleure amie, pour une partie de billard français à la maison, en soirée. Je fais les présentations et remarque une légère... déception dans le regard d’A. quand il réalise que nous ne serons pas seuls. Je l’avais pourtant informé de la présence de mon amie. Ah ! Martine, une vraie pipelette ! On arrive à peine à caser deux phrases dans la conversation. Ça me fait rire au début et puis... ça m’inquiète. Comment A. va-t-il percevoir la présence encombrante de cette invitée si volubile ?
La soirée se poursuit, j’explique les règles du billard français à mes deux convives et je vois avec plaisir qu’A. boit mes paroles. Le jeu commence, on rit, on discute. La soirée avance et l’ambiance est détendue. Martine m’informe vers minuit qu’elle va rentrer et je la raccompagne, pour avoir son impression sur le seul homme de la soirée, que j’apprécie de plus en plus. Sa discrétion, son humour et son élégance ne me laissent pas insensible. Elle me confirme qu’il a l’air d’un type bien et qu’il aurait sûrement préféré se trouver seul avec moi, vu la façon dont il me regardait. Je souris, la remercie d’être venue et on se dit au revoir. Je rentre dans la maison et je constate qu’A. a enfilé sa veste : il est sur le départ aussi... je regarde l’heure et lui annonce que je vais le raccompagner car le dernier métro est déjà passé. Il loge sur Lille, près du Métro Bowling et moi je vis à une bonne demi-heure de là en métro, à peine quinze en voiture. Il refuse de prime abord, ne voulant pas me déranger mais devant mon insistance, il cède.
Nous voilà donc dans mon Kangoo gris, direction son appartement. Dans la voiture, règne un silence de cathédrale : je ne sais pas quoi dire d’intéressant et lui est plutôt réservé. Mais l’ambiance n’est pas tendue pour autant. Arrivés sur le boulevard Victor Hugo, il me dit que je peux m’arrêter là, il n’habite plus très loin. Je me gare, il me fait la bise et sort de la voiture en me remerciant pour la soirée. La portière de la voiture se referme inexorablement et je me demande ce que j’ai fait de travers pour qu’il ne m’invite pas à prendre le fameux dernier verre, déçue. Mais coup de théâtre ! Il rouvre la portière, se penche dans l’habitacle et me pose LA question, celle que je désespérais d’entendre. Bien évidemment, j’accepte, et sors de la voiture. Dans ma tête c’est la fête Nationale ! Le 14 juillet sur le champ de Mars ! Ce soir, ma grande, c’est LE soir.
J’en suis là de mes réflexions alors qu’on arrive devant la porte de son appartement. Il met la clé dans la serrure, marque un temps d’arrêt, se tourne vers moi et me dévisage de la tête aux pieds... j’imagine sans mal ce qu’il pense : “oups... ce n’est pas hyper rangé à l’intérieur, je n’ai pas pris le temps de débarrasser la table tout à l’heure”. Sa mine un peu inquiète me fait craquer. On finit par rentrer dans son chez lui. Ce n’est pas si catastrophique que cela. Bon, le plat de tajine trône fièrement sur la petite table de cuisine mais ça va... il m’invite à m’asseoir dans le canapé clic-clac et nous sert deux jus de fruits. Je détaille son intérieur tout en sentant son regard chargé d’envie sur moi. Je sais pertinemment que lorsque je tournerai la tête vers lui, nous nous embrasserons. J’en meurs d’envie, mais j’aime tellement ces quelques secondes suspendues, pleines de désir...
Je me décide à tourner mon regard vers lui. Je n’ai pas senti qu’il a posé son bras sur le haut du canapé, derrière ma tête. Il est donc assis tout près de moi, à ma droite. Nos yeux se croisent et se fixent, mon cœur s’emballe et j’ai des millions de papillons dans le ventre. Je pense qu’il est dans le même état alors que nos visages s’approchent l’un de l’autre. Le temps s’arrête lorsque nos bouches entrent en contact. C’est un doux baiser, du bout des lèvres, délicat et très agréable. Il laisse ses yeux entre ouverts alors que je ferme les miens et nos langues partent à la recherche l’une de l’autre. Quel délicieux baiser ! Je sens ses mains m’entourer et ses bras me serrer contre lui. Je fais de même, je pose mes mains sur son visage puis dans son cou.
Nous nous séparons un instant, les yeux dans les yeux, où le désir brûle toujours. Il entreprend de me déshabiller avec douceur et je fais de même : le haut, le bas... nous voilà en sous-vêtements. Je suis un peu fébrile, cela fait si longtemps que je ne me suis pas retrouvée ainsi exposée. J’aime son corps, mince, hâlé et parsemé de grain de beauté. Il a très peu de poils et j’apprécie. Je sens ses mains me parcourir délicatement, mon cou, mes épaules, mes seins encore cachés par mon soutien-gorge. Je frissonne de plaisir sous ses caresses. Je pars à la découverte de sa peau aussi, elle est douce et chaude. Nous reprenons nos baisers, serrés l’un contre l’autre, peau à peau. Je devine ses doigts affairés à dégrafer mon soutien-gorge et je le sens tomber sur mes bras. Sa bouche vient goûter mes seins l’un après l’autre, c’est divin. Puis il me relève et déplie le clic clac avant de m’allonger dessus. Nous ne parlons pas, les mots sont superflus, ils briseraient la magie du moment.
Il m’ôte mon string déjà bien humide et cela me gêne un peu. Mais il ne dit rien, et vient s’allonger contre moi après s’être débarrassé de son boxer bien tendu. Maintenant que nous sommes nus tous les deux, j’ai le souffle court. J’ai envie de lui, de le sentir en moi, mais j’ai peur, d’avoir mal, d’être empotée. Nos baisers ont repris et je le sens se presser contre moi, sa main gauche descendant lentement mais sûrement vers mon intimité. Je suis trempée d’excitation et il pense que cela suffit pour venir se placer sur moi et me pénétrer. Il se tourne alors vers une petite commode, ouvre le tiroir et en extrait un préservatif qu’il place sans hésitation sur son membre circoncis. Hélas, lorsqu’il plonge en moi je ressens une douleur... pas insoutenable, mais des préliminaires plus développés auraient sûrement aidé. Je ne lui en veux pas, il ne sait pas que cela fait longtemps que je n’ai pas eu de moment intime et mon humidité lui a laissé penser que j’étais prête. Heureusement la douleur passe vite, pour laisser la place à une onde de plaisir. A. amorce de lents mouvements de hanches, profonds et ça me plaît beaucoup. Ses yeux sont plongés dans les miens, connectés et attentifs à mes sensations. Je relève mes cuisses pour approfondir la pénétration... mmmh que c’est bon de sentir un homme en moi... Mes mains le caressent et l’attirent contre moi : je veux sentir sa peau contre la mienne. Il vient se coller à moi, m’enlaçant étroitement et accélère ses coups de bassin. Nos souffles se font plus courts et les gémissements résonnent plus fort. Après quelques minutes plus intenses, où nos bouches se rejoignent, je le sens se tendre d’un coup et il enfouit son visage dans mon cou en soupirant : il a joui. Il reste quelques instants en moi, puis se retire doucement. Il enlève discrètement la protection usagée et reviens s’allonger près de moi. On s’embrasse, enlacés et on s’endort une fois la lumière éteinte. J’apprécie de pouvoir dormir près de lui, presqu’autant que notre étreinte.
Le lendemain matin, lorsque j’ouvre les yeux, je le vois allongé près de moi, les yeux encore fermés. Je le regarde quelques instants, sans bouger et fais le point mentalement : j’aime sa compagnie, depuis notre premier rendez-vous, jusqu’à cette nuit et cela fait longtemps que ce n’est pas arrivé. Je prie intérieurement pour que la réciproque soit vraie et que l’envie de nous de revoir soit partagée. J’en suis là de mes réflexions quand il ouvre les yeux et me souris. Il est totalement irrésistible quand il sourit, tout son visage s’illumine et ses yeux pétillent. On prend un petit déjeuner, et je lui demande l’autorisation de me doucher avant de repartir. Il accepte bien volontiers et je me glisse dans la petite cabine de douche avec soulagement. Quand je ressors fraîche et bien réveillée, je sens qu’il est embêté... il ne sait pas comment me dire que sa sœur arrive bientôt et que bon... c’est un peu tôt pour des présentations... je saisis le message et on se quitte en s’embrassant langoureusement. 
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