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To be or not to be

Chapitre 4

Travesti / Trans
Mon aventure était terminée. En me réveillant, je repensais à Fabien et sa tentative de drague. Je chassai rapidement cette image. Je sentis un vide total en moi. Plus rien pour occuper mon esprit. Chloé n’avait non plus aucune raison d’être et Thomas allait reprendre le cours de la vie. Je rangeai tout ce qui était Chloé dans mon placard et revêtis de nouveau mes vêtements de garçon. Après un peu plus d’un an passé en fille, cela me faisait tout drôle.
Les jours qui suivirent furent assez épouvantables. Le vide que j’avais ressenti semblait s’éterniser et je ne savais pas quoi faire pour le meubler. Mes parents me proposèrent de les accompagner en Vendée pour les vacances. Je refusai, invoquant qu’ils me supportaient déjà tous les jours et qu’ils avaient droit à un peu de tranquillité. Mais maman, et aussi papa, insistèrent. C’était comme ça et pas autrement.
Malgré tout, j’appréciai ces quelques jours au bord de l’océan et cela me permit de me changer les idées. Les journées se passaient entre baignade et visites touristiques.
Cependant, mon retour à la vie en tant que Thomas ne se passait pas aussi bien que je l’avais espéré. Malgré ces vacances idylliques, je ne cessai de regarder les filles qui marchaient sur la plage ou dans les rues. Non pas que je les désirai sexuellement, d’ailleurs le sexe n’avait jamais fait partie de ma vie. Il ne m’arrivait que très rarement de me masturber et l’idée de faire l’amour avec une fille, si elle avait traversé mon esprit, elle ne s’y était jamais arrêté. Un effet secondaire de ma timidité maladive. Le concept même de drague me semblait insurmontable. Dans ces conditions, je n’étais pas prêt à m’accoupler et de fait j’avais rangé cet acte dans la case « choses impossibles à faire ».
Non, ce qui m’intéressait chez les filles, c’était leurs tenues légères, bien plus pratique en cette saison que mes t-shirts et pantacourt. Je compris que Chloé me manquait. Ses petites jupes, les tops fluides, les sandales qui laissaient mes pieds à l’air libre et offrait mes ongles vernis à la vue de tous. Le vernis à ongle, mon péché mignon. En redevenant Thomas, j’avais coupé mes ongles, laissé pousser mes poils. Plus ça allait et plus je haïssais mon image.
Redevenir Chloé. Encore une fois, il n’y avait rien de sexuel dans mon travestissement. Juste que Chloé était plus jolie que Thomas, que Chloé pouvait faire ce qu’elle voulait sans se soucier de sa place dans la société. Chloé vivait dans un autre monde, un monde où tout était possible, tout était réalisable. Chloé parce qu’elle était une femme avait plus de charme que Thomas et pouvait ouvrir des portes qui lui seraient éternellement fermées.
— Maman, je peux te parler ? demandé_je alors qu’on était étendu sur le sable.— Oui, bien sûr. Ça ne va pas ? — Si. Oui. Non. C’est pas facile. Je ne sais pas par où commencer. — Par le début peut-être ? — Je ne sais même pas où est le début, dis-je dépité. — Alors dis tout en vrac. On fera le tri après.
Je réfléchissais à la vitesse de la lumière, cherchant comment annoncer la chose, essayant de me confirmer que mon choix était irraisonné. Mais non, ce n’était pas le cas. Et puis comment le dire ? De but en blanc ? Oui, c’était le mieux. Pas la peine de me lancer dans de grandes envolées lyriques ou de tirades cyranesques. Maman attendait patiemment que je me lance.
— Je crois que Chloé me manque, dis-je enfin.— Quelle Chloé ? demanda Maman. Chloé, ta copine qui est partie, ou la Chloé que tu es devenue ? Je baissai la tête, honteux. Celle qui au départ devait être juste un moyen de répéter mon rôle était devenu un état d’esprit, un besoin, une thérapie.
— Je préfère être Chloé que Thomas, dis-je. — Je vois, dis maman calmement. Tu es sur de toi ? Tu veux être une fille à plein temps ? Je réfléchis encore. — Oui, je le veux, répondis-je solennellement. — Bien, bien. Tu en parles à ton père et on verra. Bon, d’accord, je lui en parlerai, continua maman en voyant ma tête.
On en resta là. Finalement, ça s’était plutôt bien passé. Maman l’avait bien pris. Un gros poids quitta mes épaules.
— Alors, comme ça, tu veux devenir une fille, annonça papa le lendemain, au petit déjeuner. — Oui, répondis-je d’une voix blanche. J’avais beau être majeur, je craignais toujours les réactions de mon père. Non pas qu’il fut violent, il n’avait jamais levé la main sur nous. Ou alors que très rarement à l’occasion de bêtises monumentales. Il était juste sévère. Et ses décisions ne souffraient d’aucune discussion.
— Tu penses te sentir mieux ? — Oui, j’en suis sure. Le féminin me vint naturellement, sans que j’y pense ou me force. — Et tu comptes faire quoi après, quand on sera rentré ? — Passer des castings, trouver des rôles. — Et tu as des chances ? — Je ne sais pas.
Et c’est bien ce qui m’inquiétait. Je rêvais de gloire, de reconnaissance mais même si je savais qu’elles n’arriveraient pas du jour au lendemain, j’espérais quand même pour voir vivre un peu du théâtre. — Et si tu ne trouves rien ? — Alors, je ferai comme tout le monde. Je chercherai un boulot, dis-je la mort dans l’âme. Cette éventualité m’effrayait plus que tout au monde. — On va faire un deal : je te donne un an pour que tu sois autonome financièrement. Ou du moins que tu participes au frais. A toi de te débrouiller pour trouver un boulot. Comédien–ne ou autre. Ça te va ? Et comment que ça m’allait ! Je lui sautai au cou. — Merci papa. — De rien, fiston. Tu sais ce qu’il te reste à faire. — Je suppose que tu ne vas pas vouloir attendre de rentrer à la maison pour retrouver Chloé ? demanda maman qui était restée silencieuses jusque là. — J’avoue que si c’est possible, oui, j’aimerai bien commencer maintenant. — Alors on ira faire du shopping

On se rendit chez l’esthéticienne locale qui put me prendre aussitôt. Puis je pris rendez-vous chez le coiffeur pour le lendemain. Enfin, on se rendit sur le marché où j’achetai de quoi terminer la semaine en tant que Chloé : des culottes, deux hauts et autant de jupe, un paréo que maman m’apprendrait à nouer et enfin une paire de sandales compensées qui s’attachaient autour de la cheville par un ruban multicolore. Enfin, je choisis un bikini pour aller à la plage, sachant que je ne mettrai que le bas. Il me tardait d’arriver pour redevenir moi. On arriva en début d’après-midi. Papa avait préparé le repas que j’engloutis rapidement. Je me douchai et passai la jupe et le débardeur. Maman me donna libre accès à sa trousse de maquillage et je me ruai en premier sur le vernis à ongle.
— Ah te voilà enfin, dit papa un poil taquin. On va pouvoir aller à la plage. Enfin si mademoiselle (et il insista sur ce mot) daigne nous accompagner.— Je passe mon maillot et j’arrive, dis-je tout heureuse. Mon arrivée sur le sable ne laissa pas indifférent. Mais je m’en foutais. Si Thomas avait du mal à se monter, Chloé, elle n’avait aucune gêne. Mais à part quelques jeunes enfants qui se demandaient si j’étais un garçon ou une fille, tout se passa sans problème.
Les vacances étaient finies. D’une certaine façon, je n’étais pas mécontente. J’allais retrouver ma garde-robe complète. Revers de la médaille, j’allais devoir trouver du travail fissa ! J’épluchai donc les sites de casting. Sans vraiment de succès. Parfois, je me mettais à la terrasse du café pour lire les revues spécialisées du théâtre. Pour le moment, été oblige, c’était le calme plat.
Malgré tout, je réussis à trouver quelques journées de figuration. Une petite centaine d’euros. Pas cher payé si on comptait les heures à attendre. Mais c’était toujours ça de pris.
L’été était terminé, septembre aussi. J’étais à ma terrasse préférée profitant des derniers jours de soleil avant les frimas de l’automne. — Chloé ? Je levai la tête vers la voix qui m’interpellait.— Tu ne me reconnais pas ? continua la voix. C’était celle d’une jeune femme, les cheveux mi-longs retombants sur les épaules nues. Elle tira la chaise en face et s’installa. — Chloé ? dis-je incrédule. — Oui c’est moi. C’était Chloé, la vraie, celle qui avait quitté notre petite troupe vers de nouveaux horizons et dont j’avais dû reprendre le rôle à mon corps défendant.
— Tu continues la pièce ? me demanda Chloé.— Non, elle est finie. Mais je me sens mieux comme ça. — Ça te va bien. Tu es très belle. — Tu n’es pas mal non plus, dis-je. Elle apostropha la serveuse qu’elle détailla de la tête aux pieds et commanda un Schweppes. — Je t’ai trouvé formidable dans la pièce. — Tu l’as vue ? demandé-je vraiment surprise— Oui plusieurs fois même.— Mais pourquoi tu n’es pas venue nous voir ? Et tu es revenue depuis longtemps ? — Je suis rentrée des Etats-Unis avant Noël. — Ça s’est mal passé ? — Disons qu’au début tout allait bien. Je filai un coup de main à mon ex et son pote dans leur boite de nuit. Jusqu’au jour où ils m’ont demandé de faire la gogo danseuse. Je les ai envoyé chier et j’ai pris l’avion. Et pourquoi je ne suis pas venue vous voir ? Parce que je ne voulais pas mettre la pagaille dans votre trio. Au moindre coucou de ma part, vous m’auriez demandé de reprendre le rôle. J’espère que tu ne m’en veux pas. — Bien sûr que non. Mais grâce à toi, dans un sens, je me suis découvert une nouvelle vie. — Je vois. Tu as l’air très épanouie. — Oui, je me sens bien en fille. Et aujourd’hui, tu fais quoi ? — Ah, ah ! Je te le dirais plus tard. Et toi ? — Aujourd’hui je bois un verre en épluchant les annonces de casting. — Tu n’as pas un agent ? — Si. Mais je crois qu’il m’a oublié. Alors, je me débrouille. — C’est quoi son nom ? — Pourquoi ? Tu veux lui casser la tête ? — Non. Juste récupérer ton dossier et te prendre sous mon aile. Elle éclata de rire en voyant ma tête étonnée. — Quand je suis rentrée des States, je suis allé voir une agence pour faire un stage chez eux. Et je leur ai tellement cassé les pieds qu’ils ont cédé. Du coup, je suis devenue agent de comédiens. Alors si ça te dis, je m’occupe de toi. Je te dois bien ça. — C’est gentil. Et je suis très touchée. — C’est ma carte. Envoie-moi les coordonnées de ton agent et je te rappelle.Elle laissa un billet de dix euros sur la table, s’approcha de moi, posa sa main sur ma joue et me fit une bise sur l’autre, à la limite de la commissure des lèvres. Ce presque baiser me troubla. Je la regardai partir, trottinant sur talons vertigineux. « Je devrai essayer les talons hauts moi aussi » pensé-je
Le soir, je repensais à Chloé, à son baiser. Et pour la première fois de ma vie, je ressentis du désir pour une fille.
Chloé fut fidèle à sa promesse et me dégota quelques tournages. Des tous petits rôles dans des téléfilms ou des publicités. Ce n’était pas grand-chose mais en quelques semaines elle en avait bien plus que mon ancien agent. Malgré tout, j’avais un deal avec mon père et je réussi à me faire embaucher au supermarché local pour la mise en rayon des produits. Je commençais tôt le matin, ce qui me laissait du temps pour aller à des castings. Mon patron était suffisamment arrangeant pour changer mes horaires en fonction des rendez-vous.
— Coucou Chloé ? Comment tu vas ?— Bonjour Chloé. Tu as quelque chose pour moi ? Quand Chloé, mon agent m’appelait avec un ton aussi guilleret, c’est qu’elle avait une bonne nouvelle à m’annoncer. — Oui. J’ai quelque chose. Du lourd. Mais je ne veux pas t’en parler au téléphone. Ce soir, dix-neuf heures, chez moi ? — Euh … oui. Ce soir, chez toi.
Elle m’envoya un sms avec son adresse.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me sembla que ce rendez-vous allais être important et que je devais porter un soin particulier à ma tenue. J’optai pour un tailleur que j’avais acheté l’an passé sur les conseils de maman et passé un collant. Les soirées devenaient de plus en plus fraiches. Le RER me déposa au centre de Paris et je gagnai la rue où habitait Chloé.
— Tu es superbe, me dit-elle en ouvrant la porte de son appartement. — Bien moins que toi. En effet, si ma tenue était des plus classiques, Chloé toute de noir vêtue, portait une jupe en cuir et un haut tout en mousseline transparente laissant visible un soutien-gorge pigeonnant. Et comme à son habitude, elle était perchée sur des talons aiguille. Quant à moi, je n’avais pas encore osé franchir le pas. Encore une fois, elle me fit la bise en posa sa main sur une joue et embrassant l’autre au bord de mes lèvres.
Elle me fit visiter son petit deux-pièces et on s’installa sur le canapé devant un apéritif dinatoire. A côté des assiettes et des verres, un document était posé à l’envers.
Chloé ouvrit une bouteille de champagne et fit le service. Je me sentis honteuse de n’avoir rien amené. On discuta de tout et de rien. Je ne me rendis pas compte du temps qui passai et il était déjà plus de neuf heures. — Bon, il est temps de parler affaire, dit-elle. Elle se pencha et attrapa le document qui m’avait fait de l’œil pendant toute la soirée. Elle se colla à moi. — Je pense que j’ai trouvé le rôle qu’il te faut. Si ça marche, ça peut faire décoller ta carrière. Elle retourna le livret dont le titre s’étalait en travers de la page : « La section TG ». — De quoi ça parle ? — C’est prévu pour être une mini-série de quatre épisodes. En gros, c’est l’histoire d’un homme qui est enlevé par les services secrets pour devenir transsexuel et approcher des criminels qui aiment ce genre de personne mi-homme mi-femme. C’est un peu un mélange de Nikita, James Bond et Tootsie. Et je te fais auditionner pour le rôle principal.— Je dois te répondre de suite ? — Non, non. Lis le scénario et si ça t’intéresse, tu me dis. Mais ne tarde pas trop non plus. — Ok. Merci. — De rien ma belle. Je t’ai promis que je m’occuperai de toi.
Elle se colla encore un peu plus contre moi, pris le scénario qu’elle reposa sur la table et me fit une bise si spéciale dont elle avait l’habitude. Mais cette fois, ses lèvres se collèrent sur les miennes tandis que sa main passait sous ma jupe.J’hésitai entre partir et me laisser faire. J’optai pour le deuxième choix. A l’unanimité. Elle se leva, prit ma main et m’entraina dans sa chambre dont le lit n’était pas fait. Elle me déshabilla et s’agenouilla pour prendre mon sexe tendu dans sa bouche. Elle me suça quelques instants. Sensation divine. Elle se dévêtit à son tour pour ne garder que ses bas autofixants. Elle s’allongea sur le lit et écarta les jambes. — Viens dit-elle doucement en tendant ses bras. Maladroitement, je m’allongeai sur Chloé et mon sexe tâtonna pour trouver l’entrée de sa grotte. Je m’y engouffrai. La sensation était étrange mais très agréable. Je fis quelques allers-retours jusqu’à ce que je prenne conscience que j’étais en train de faire l’amour. Ma jouissance monta rapidement et j’explosai en elle. — Eh bien ! dit-elle sans méchanceté. — Désolée, j’ai pas l’habitude. — Ne me dis pas que … Je fis oui de la tête. — Oh ma louloutte. Je suis très flattée d’être ta première fois. Elle m’embrassa tendrement. — T’inquiéte. La nuit ne fait que commencer.
On fit l’amour plusieurs fois. Elle me suça. Elle m’apprit à lécher son sexe. Je la pénétrai dans différentes positions avant de s’endormir ensemble. Elle tenta de jouer avec mon petit trou mais je l’arrêtai de suite. Ce n’était pas mon truc. J’étais certes habillée en fille mais je n’étais pas homo, ni bisexuel pour autant. Chloé n’insista pas.
— C’est oui, dis-je alors qu’on prenait le petit-déjeuner. — Oui pour quoi ? — Pour le rôle. J’accepte. — Super ! Mais tu vas avoir du boulot. Tu vas devoir apprendre à faire du sport, des sports de combats. Tu seras coachée bien sûr. Mais tu vas t’éclater. — Je n’en doute pas.
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