Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 46 J'aime
  • 2 Commentaires

To be or not to be

Chapitre 5

Travesti / Trans
Je me rendis à l’audition pour le rôle. Je fus une parmi vingtaine de postulante. Mais contrairement à ce que je pensais, je fus prise. Le fait que je me travestisse y fut pour beaucoup. Et comme promis par Chloé, je suivis un entrainement sportif assez intensif. Moi qui n’avais jamais fait d’exercices physique, mon corps le paya chèrement. Le tournage qui dura presque trois mois m’amena de Paris à Strasbourg, de Londres à la côte d’Azur.
Mon rôle de James Bond en jupon ou de chevalier d’Eon des temps modernes, me fit faire une nouvelle avancée dans mon travestissement. Les talons hauts sur lesquels je lorgnais depuis un moment mais sans oser devinrent mon quotidien. Tout comme les dessous chics. J’appris à enfiler des bas et les attacher à des jarretelles, porter des tenues un peu moins bon marché.
Mais surtout, mon rôle voulait que j’use de mes charmes principalement sur des hommes. Je dus donc jouer des scènes de sexe implicites dans lesquelles je me faisais sodomiser. Autant dire que les premières prises furent difficiles. J’avais appris beaucoup de choses au cours de toutes ces années de théâtre, mais jamais on n’avait évoqué le sexe. Même si tout était simulé, ce fut la vraie difficulté de ce tournage.
Nous fêtâmes la fin du tournage avec Chloé, et les acteurs et actrices principaux et une partie de l’équipe. Ce n’est qu’après minuit que Chloé décida de partir, m’emmenant avec elle ainsi que Natalia, ma partenaire à l’écran et qui jouait aussi un transsexuel. Chloé sortit une bouteille de champagne. Car non seulement, elle fêtait la fin du tournage, mais aussi sa promotion dans son agence. Le bouchon sauta, le vin fusa sur le Natalia, collant le tissu à sa poitrine libre de toute dentelle. Chloé me tendit la bouteille et se précipita sur l’actrice pour éponger le liquide avec sa bouche. Chloé était bien éméchée. On l’était toute d’ailleurs mais Chloé plus encore. Finalement, Chloé retira le chemisier souillé On but directement à la bouteille avant d’aller dans la chambre. Chloé se jeta littéralement sur Natalia qui, visiblement, n’était pas gênée du tout. Dès notre première rencontre, j’avais remarqué que Chloé regardait les autres femmes avec un certain désir. Je la soupçonnais d’être bisexuelle ascendant lesbienne. En la voyant embrasser Natalia, je changeai d’avis en la cataloguant lesbienne mais pas contre un peu de fun de temps en temps. Je quittai la chambre discrètement pour aller m’allonger dans le canapé.
Je fus tiré de mes rêveries de nuit de cuite par une caresse dans mes cheveux. — Pourquoi tu es partie hier soir, demanda doucement Chloé. Je me frottai les yeux et m’assis. — Vous étiez si bien ensemble, que je me suis trouvée de trop. Elle est où Natalia ?— Elle dort. Ou plutôt elle ronfle, dit Chloé en riant. C’est dingue comment une jolie fille comme elle puisse ronfler aussi fort que mon grand-père. Mais tu es trop chou ma louloutte. — Tu préfères les femmes ? demandé-je directement. — Oui. J’ai découvert l’amour au féminin aux Etats-Unis avec la copine de l’associé de mon ex. Pourtant je n’étais pas homo à la base. Et je n’avais d’ailleurs jamais imaginé faire l’amour avec une femme. Et pourtant. Comme on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Je ne savais pas trop comment prendre cette dernière remarque. Car à plusieurs reprises, Chloé avait tenté de percer mon intimité et chaque fois je m’étais dérobée. Elle prit mon sexe en main et posa ses lèvres sur les miennes. Mon sexe grandit et Chloé vint s’empaler dessus. Natalia arriva peu de temps après et nous trouva en pleine action. Pas le moins du monde troublée, elle s’approcha et me donna son sexe à lécher. Durant le tournage, on avait simulé quelques scènes de sexe mais cette fois, j’avais pour de bon son sexe sous ma langue.
La série passa sur TF1 en deuxième partie de soirée. Malgré tout elle eut un certain succès d’audience. Je donnais des interviews au magasines télé. Je devins aussi porte-parole malgré moi des transgenres à qui je donnai une nouvelle visibilité.

Chloé me trouva d’autres rôles, certes moins importants mais qui me garantissaient du travail pour un moment. Ma carrière décollait. Le succès de la série incita la production à faire une deuxième saison. Chloé me présenta à beaucoup de monde dans le milieu. Je participai à des soirées ou l’argent et l’alcool coulaient à flot. Mais aussi les substances illicites, de celles qu’on fumait dans des cigarettes à la forme bizarre à celles qu’on aspirait. Le tout mêlé à parties de jambes en l’air où tout le monde baisait tout le monde. Je tentai une fois, pour voir, le tabac qui fait rire mais je refusai catégoriquement la coke. Je préférai donner le change avec l’alcool même s’il me donnait des maux de tête carabinés. Quant au sexe … J’avais découverts ses plaisirs tardivement et je comptais rattraper le temps perdu. Et l’alcool aidant, sans m’en rendre compte, je perdis ma virginité anale. Si la sodomie donnait des orgasmes à Chloé, moi, je ne ressentis rien, même si je devais admettre que ce n’était pas si désagréable.
Chloé d’ailleurs n’attendit pas des lustres pour enfin assouvir son désir de me prendre. Encore une fois, je ne ressentis aucun plaisir.
Si ma carrière était bien partie, elle n’atteignit jamais des sommets stratosphériques. La deuxième saison fut un échec en termes d’audience. Doucement, les rôles s’espacèrent, malgré les efforts de Chloé qui, sa notoriété aidant, fut amenée à gérer des comédiens et des comédiennes plus connues et plus « bankables ».
Je ne lui en voulais pas. Elle m’avait fait découvrir un monde que je n’aurai jamais imaginé, pas forcément glorieux, et qui me laissait un gout amer sur la noblesse de la profession. Je tentai de revenir sur les planches, mes premières amours. Mais mon état de travesti ne m’ouvrait pas les portes des rôles féminins et encore moins ceux d’hommes. Mes rêves de théâtre, de gloire, et de reconnaissance s’évanouirent lentement.
Je vécu un temps sur mes cachets dont j’avais pris une partie pour m’offrir une épilation définitive du visage et du torse. Mais il fallait me rendre à l’évidence : je devais me trouver un travail moins aléatoire. Malgré ses bonnes intentions, le patron du supermarché ne put me reprendre. J’épluchai donc les petites annonces. Je postulai, sans résultat. Jusqu’au jour où, en me promenant de la ville voisine, je remarquai une annonce scotchée à la porte d’un magasin de vêtements : « recherche vendeuse mi-temps ». « pourquoi pas » me dis-je. Je poussai la porte. — Bonjour madame, dit la gérante en s’approchant. Que puis-je pour vous ? — Je viens pour l’annonce. Elle me toisa de pieds en cap. — Vous avez de l’expérience ? — Aucune ! répondis-je sans détour. Et puis, je dois vous dire que je ne suis pas tout à fait ce que je prétends être.— C’est-à-dire ? — Sous ma jupe, je suis un garçon. — Ah ! fit la gérante étonnée. Elle resta silencieuse un instant. — Ce n’est pas vous qui aviez monté une pièce de théâtre il y a quelques années ? — En effet, j’ai monté une pièce. Je jouais le rôle d’une femme qui avait repéré un couple et jeté son dévolu sur le mari — Je me rappelle maintenant. J’avais été assez étonnée par la performance des amateurs que vous étiez. — Vous avez vu ma pièce ? Cette fois, c’est moi qui étais étonnée. — Oui, avec mon mari. L’affiche, le sujet nous avait interpelés. Et qu’est-ce qui vous dit que vous pourriez faire l’affaire ? — Je pense que je présente bien, je m’y connais un peu en mode féminine et je peux très bien jouer la comédie pour faire croire à une cliente que tout lui va à merveille, ajouté-je en riant. La gérante réfléchit un moment, tournant autour de moi, comme un maquignon autour d’une vache. — Pourquoi pas, après tout. Qu’est-ce que je risque ? Si ça ne vas pas, on le saura assez vite. Salaire, c’est le minimum syndical. Vous pouvez commencer quand ? — Ça me va pour le salaire. Et je peux commencer maintenant. — Très bien … ? — Chloé. — Chloé donc. Moi, c’est Ghislaine, propriétaire de la boutique. Venez, je vous fais le tour du propriétaire.
Ghislaine était une femme, la petite cinquantaine. Des formes pulpeuses, une belle poitrine, habillée avec gout, les jambes gainées de nylon et perchées sur des talons hauts, maquillée sobrement. Une femme très belle et très désirable si j’avais eu vingt ans de plus.
Grace à ma mémoire façonnée par des heures de répétitions de textes interminables, j’enregistrai rapidement tout ce qu’il y avait à savoir. Ghislaine me laissa rapidement accueillir et servir les clientes. Mais contrairement à ce que j’avais dit lors de mon court entretien d’embauche, je n’hésitai pas donner mon avis sur les choix des clientes, même s’il était négatif. Et dans ce cas, je leur proposais autre chose, qui plaisait ou pas. Ghislaine s’offusqua de mes critiques et me le fit savoir mais il s’avéra que les clientes aimaient bien qu’on leur dise la vérité et non des paroles flatteuses. Ghislaine me laissa de plus en plus de liberté. Après quelques semaines, elle me laissa la responsabilité de la boutique.
Le théâtre et la comédie s’éloignaient de plus en plus. Chloé n’avait vraiment plus rien à me proposer même si elle pensait à moi. Elle vint me rendre visite à la boutique. J’étais seule et l’heure de fermeture approchait. On fit l’amour dans la cabine d’essayage, avec au-dessus de la tête, comme une épée de Damoclès, le risque qu’une cliente de dernière minute, voire pire, Ghislaine, n’entre dans la boutique. Chloé et moi, on se revoyait régulièrement, plus par amitié et affinité que professionnellement. J’étais un peu son amant car elle avait une liaison sérieuse depuis quelques mois avec une femme, une assistante photographe, rencontrée sur un tournage.
Cela faisait deux mois que je travaillais pour Ghislaine. Ce lundi était jour d’inventaire. La boutique était fermée et on travaillait dans la remise à compter les cartons de vêtements. Si j’avais opté pour une tenue plus appropriée, c’est-à-dire jean basket, Ghislaine était toujours tirée à quatre épingle. Elle restait sur le plancher des vaches pendant que montait et descendait de l’escabeau.
— Et voila, c’est fini, déclara Ghislaine. Tu veux monter prendre une douche ? — C’est pas de refus, dis-je. Ghislaine et François, son mari que j’avais rencontré une fois, habitaient un grand duplex au-dessus de la boutique. Son travail l’amenait à se déplacer souvent aux quatre coins du monde. Je me douchai et me rhabillai. Ghislaine avait eu la délicatesse de me donner un t-shirt propre pour remplacer le mien trempe de sueur.
Lorsque je revins dans le salon, je vis qu’elle avait préparé des rafraichissements et des petits gâteaux apéritifs. — Après l’effort, le réconfort, dit-elle. — Merci pour le t-shirt. Je vous le ramènerai dans quelques jours. — Tu peux le garder. Cadeau. — Merci Ghislaine. — Tu te plais toujours autant avec moi ? demanda-t-elle. Le théâtre ne te manque pas ? — C’est vrai que le théâtre me manque. J’aurai voulu faire une grande carrière. Mais ce n’est pas aussi simple. Beaucoup d’appelés et peu d’élus en somme. Et sinon, oui, je me plais toujours autant à travailler avec vous. D’ailleurs, je vous remercie de m’avoir fait et de me faire confiance. — Je t’avoue que je n’étais quand même pas très tranquille au début, dit Ghislaine en riant. A la tienne !
On trinqua puis on parla de tout et de rien. De moi surtout. Et de pourquoi je m’habillais en fille. Je lui expliquais que si au départ, c’était pour le rôle de Chloé dans la pièce, au fil du temps, j’avais fini par apprécier les vêtements de filles pour leur légèreté et leur praticité. Elle me questionna sur mes gouts en matière de mode, de lingerie, de chaussures. Je lui avouais les dessous se limitaient à mes culottes et que je ne mettais que des collants, plus rarement des bas autofixants ; que j’étais venue assez tard aux talons hauts mais que maintenant je ne pouvais plus m’en passer. Tout comme le vernis à ongle que je changeais régulièrement. Par contre, mes moyens limités ne me permettaient pas toujours d’assouvir mes envies.
Puis, inévitablement, la discussion dériva sur le sexe. Je restai franche en avouant que si j’avais eu quelques aventures avec des hommes, ma préférence allait vers les femmes. Mon travestissement n’était pas lié au sexe mais plutôt à un certain confort. Par contre, je restai muette sur ma timidité maladive et le fait que Chloé était bien plus délurée que Thomas. Elle me questionna sur mes parents, mes éventuelles petites amies.
Au fur et à mesure de la conversation, Ghislaine se montrait de plus en plus tactile. Sa main se posait sur mon genou ou sur mon bras. Quelques caresses furtives. A un moment, lorsqu’elle se rassit dans le canapé, sa jupe remonta bien plus qu’elle n’aurait due et je constatai que ma patronne portait des bas. Je regardai plus attentivement et je décelai l’attache d’une jarretelle. Je ne relevai pas la provocation. — Arrête de faire semblant dit-elle. Tu crois que je n’ai pas vu tes petits coups d’œil ? — Avouez que vous l’avez fait un peu exprès. — Pas un peu. Tu ne mets jamais de bas ? — Non. Ça m’est arrivé, mais je ne trouve pas ça très pratique. — C’est parce que tu n’as pas utilisé les bons produits. Elle tira sur sa jupe, dévoilant une jarretelle large et une agrafe métallique. — Ce qu’on trouve en grande surface ou même dans certaines enseignes, c’est de la merde, juste bon pour une soirée pour exciter son homme. Mais pour une utilisation quotidienne, il faut ça. Elle se leva, défit sa jupe qui tomba à ses pieds et révéla un serre-taille blanc qui remontait sur son nombril. Six jarretelles blanches retenaient des bas gris clair. Un tanga blanc en dentelle cachait à peine son pubis ornementé d’un rectangle noir de poils parfaitement taillés— attends-moi là ! dit-elle soudain. Elle réapparut dix minutes plus tard avec un autre porte-jarretelle noir dans les mains— Essaye ça, dit-elle. — C’est gentil mais non. C’est pas mon truc. — Je ne te demande pas ton avis. Essaye. Et après tu pourras dire « c’est pas mon truc »Je n’insistai pas et quittai mon jean. Elle attacha le serre-taille, glissa les jarretelles dans ma culotte enfila les bas sur mes jambes. — Marche pour voir, dit-elle. Alors ? Tes impressions ? ajouta-t-elle une fois j’eus fait quelques pas.— C’est pas désagréable. Je sens bien les jarretelles sur mes cuisses. — Approche, je vais le régler. Elle tendit les jarretelles puis passa doucement sa main sur ma culotte, au niveau de mon sexe.— Mais … protesté-je. — Laisse-toi faire, susurra Ghislaine— Et votre mari ? — Ne t’en fait pas pour lui. Comme il n’est pas souvent là, il me laisse faire faire ce que je veux avec qui je veux. Et je te rassure, il en fait autant de son côté. Elle sortit mon sexe qu’elle mit dans sa bouche. — Je te plais ? demanda-t-elle— Vous êtes très belle, dis-je un peu bêtement. — Tu as envie de moi ?
J’avais une vue plongeante sur son visage, sa bouche qui avalait ma queue, sa poitrine qui débordait de son chemisier largement ouverte. Dès le premier jour, je l’avais trouvé sexy et désirable mais la différence d’âge me la mettait hors de portée. Aujourd’hui, tout était remis en question. — Oui, soufflé-je. Oui, j’ai envie de vous. Elle continua sa fellation. Elle se releva et s’installa, les fesses au bord du canapé de cuir.Je m’agenouillai à mon tour entre ses cuisses et retira doucement son tanga. Sa chatte luisante appelait ma langue. Je lapai son jus. Ghislaine souffla de plaisir. — Viens maintenant.
Je la pénétrai sans problème. Son fourreau devait recevoir régulièrement des visites de membres bien plus imposants que le mien. Nos bas frottant les uns contre les autres émettaient des crissements délicieusement érotiques.Nous fîmes l’amour une deuxième fois, dans le lit conjugal. Je ressentis une étrange sensation de savoir que la nuit précédente, ou celle d’avant, son mari était là et l’avait surement besognée comme je le faisais en ce moment.
— François revient ce week-end, dit Ghislaine. Tu viens diner samedi soir ? Il aimerait faire plus ample connaissanceL’invitation me surprit. Si tant est que l’on puisse être surpris avec ce couple qui sortait des sentiers battus. — Euh oui, d’accord. Je vais y aller, dis-je — D’accord, acquiesça ma patronne et désormais amante. Je dégrafai le porte-jarretelles et pliai soigneusement les bas. — Mets-le demain, ordonna gentiment Ghislaine. On reparlera ensuite du côté agréable de la chose.
Diffuse en direct !
Regarder son live