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Notre première fois et ma toute première fois

Chapitre 1

Une soirée mémorable

Hétéro
C’est un bel après-midi d’automne. Il fait un peu froid, mais je sais qu’on va bientôt y remédier, tous les deux. Tu me trouves devant l’hôtel, où tu nous as réservé une chambre. Je souris en te voyant approcher. Tu es adorable avec ton débardeur bleu et ta chemise à carreaux nouée sous la poitrine. Je ne comprends pas comment tu fais pour sortir sans manteau par cette température, mais ça fait son petit effet. Ta chevelure rebelle, coupée courte, encadre un visage métissé, avec de beaux yeux noirs qui me font fondre.
Comme à chaque fois qu’on se voit, on se salue en s’enlaçant et en s’embrassant à pleine bouche. Qu’est-ce que j’aime ces moments de retrouvailles ! Toujours le même frisson qui parcourt ma nuque alors que tu passes ta main dans mes cheveux et que ma langue joue avec la tienne. Le même picotement dans mes lèvres, comme pour montrer à quel point le courant passe entre nous. Les yeux fermés, je savoure la chaleur de ta présence.
Après ce baiser qui fait l’effet d’un prologue, toujours serrée contre moi, tu me demandes si je ne t’ai pas trop attendue. Je te rassure, ça ne fait que quelques minutes. On relâche notre étreinte, et on entre dans l’hôtel, main dans la main. Il y a quelques semaines encore, ce genre de choses me semblait d’une niaiserie abyssale chez les autres couples, mais aujourd’hui ça me paraît naturel.
On se présente à l’accueil et on récupère la clé de notre chambre. Notre nid d’amour pour cette nuit ; aucun de nous deux ne vit seul, et on voulait le maximum d’intimité pour cette première fois. Par flemme, on prend l’ascenseur. L’anticipation monte en moi, en même temps qu’une légère appréhension. J’espère que ça va bien se passer.
Enfin, on arrive à notre étage et on remonte le couloir jusqu’à la chambre. Tout au fond, dernière porte à droite, évidemment ; il ne faudrait pas qu’on passe trop vite aux choses sérieuses, n’est-ce pas ? Tu entres en premier et commences à déposer tes affaires. Pendant ce temps, moi, tout excité, et non sans une pointe de fierté puérile, je pose la pancarte "ne pas déranger" sur la poignée de la porte, puis je la referme et la verrouille. Nous voilà seuls.
On s’installe et on fait un rapide tour du propriétaire. Un lit deux places, moelleux juste comme il faut, un miroir de plain-pied, une petite salle d’eau avec des serviettes douces et chaudes... Toi qui as beaucoup voyagé, tu es habituée à tout ça, mais moi, c’est la première fois que je passe la nuit dans un hôtel. D’ailleurs, ce ne sera pas ma seule première fois cette nuit...
Je m’allonge sur le lit pour me mettre à l’aise. Il est vraiment confortable, le séjour commence bien. Je te regarde avec un petit sourire qui en dit long, un sourire que tu me rends aussitôt. Un mélange bizarre d’émotions m’envahit : la joie que tu sois là avec moi, un désir presque animal, mais aussi un peu de peur pour ce qui va venir ensuite. C’est notre première fois ensemble, mais pour moi c’est la toute première fois. Forcément, j’ai un peu le trac ! Je ne te l’ai pas encore dit, par peur de te faire fuir. Une part de moi sait que ça ne te dérangera pas, et que tu t’en doutes peut-être déjà, mais je t’ai cherchée trop longtemps pour risquer de te perdre sur une bêtise pareille.
Les yeux rivés sur les miens, tu montes me rejoindre sur le lit. Je sens déjà monter une érection en te voyant approcher à quatre pattes, jusqu’à venir m’embrasser doucement. Tu ne perds pas de temps, et ça me plaît. C’est comme ça depuis notre premier rendez-vous, moins d’un mois auparavant : on a le même rythme, aucun de nous n’a besoin d’attendre l’autre. Les choses se font naturellement, sans réfléchir. Je commençais à douter de rencontrer un jour une femme comme toi.
Je me redresse en position assise pour t’accueillir. Tu colles ta bouche contre la mienne et je te rends ton baiser endiablé. Je caresse tes bras, d’une douceur infinie, et tes cuisses à travers ton pantalon. Une de tes mains m’a saisi derrière la tête, l’autre s’est posée sur mon ventre et le frotte à travers mon t-shirt. Mon corps réagit violemment à ce contact dont il n’a pas encore l’habitude, mais ça ne te décourage pas. Au contraire, tu passes la main sous le tissu et commences à me toucher à même la peau. Fébrile, je dénoue ta chemise, avant de la faire glisser de tes épaules et de la jeter au bord du lit. Tu m’ôtes mon t-shirt, et moi ton débardeur. Moi torse nu, toi en soutien-gorge, la tension monte encore d’un cran. Je t’attire contre moi, poussé par un instinct que je n’arrive pas à réprimer - même si je n’en ai pas envie de toute façon.
Ton soutien-gorge ne fait pas long feu, et je découvre tes seins nus. Ils sont magnifiques, lourds et bien galbés. De larges aréoles et des tétons saillants, un régal pour les yeux. Bientôt, dans une tempête de caresses, de soupirs et de baisers, nos pantalons disparaissent de nos jambes, et il ne reste plus qu’une couche de vêtements entre nos sexes et nos yeux avides. Avec une pointe d’appréhension, je retire mon boxer. Ton regard tombe sur mon pénis dur comme la pierre. Tu te mords la lèvre, puis tu te renverses en arrière et entreprends d’enlever ta culotte. Ta vulve apparaît devant moi, la toison luisante d’envie. De voir une preuve aussi flagrante de ton désir pour moi... Ça me fait un effet dingue.
Tu te rapproches lentement de moi et, une main sur mon torse, tu me pousses à me rallonger, appuyé sur les coudes. Puis ta main descend le long de mon buste, passe sur mon ventre et atteint ma cuisse, qui tressaille à son contact. A ton expression, je devine que tu aimes beaucoup me voir comme ça. Soudain, tu me surprends en me demandant si je veux que tu t’occupes de moi avec ta bouche. Je suis étendu sur un lit, entièrement nu devant la femme que j’aime, et elle me propose de prendre mon sexe entre ses lèvres ! J’ai du mal à croire que c’est moi qui suis en train de vivre ce moment. Le cœur battant la chamade, je te dis que ça me ferait très plaisir, et avec un sourire coquin, tu te penches pour avaler mon membre. Ma tête part en arrière tellement c’est bon.
Tu commences un va-et-vient lent et profond qui fait glisser tes lèvres le long de mon sexe. La sensation est incroyable. Des bruits mouillés terriblement excitants remplissent la chambre. Ma respiration s’accélère, mais je fais de mon mieux pour la ralentir et me détendre pour profiter au maximum de ce beau cadeau que tu me fais. Une seule fausse note : à un moment donné, tes dents appliquent une légère pression, et après un bref instant de panique, je te demande d’arrêter. Ta bouche me relâche le temps d’une excuse, mais ce n’est pas si grave, il n’y a pas mort d’homme. Juste, s’il te plaît, ne refais plus ça.
La fellation reprend de plus belle, et cette fois ta langue est de la partie. Elle donne quelques petits coups, me cajole de temps en temps. Entre deux grognements, je te préviens : je vais bientôt jouir. Tu continues encore un peu, jusqu’à sentir une contraction. Tu as tout juste le temps de libérer mon membre avant l’éruption, et me voilà en train de répandre ma semence sur mon ventre, et aussi un peu sur les draps. Oh, ce n’est pas grave non plus ; ils ont sûrement connu bien pire.

Je suis dans un autre monde, mais il y a quelque chose qui me dérange. Après quelques secondes, je réalise ce que c’est : mes doigts sont tétanisés, incapables de bouger, bloqués en position tendue. On dirait que mon corps a encore mal réagi de montrer son plaisir à quelqu’un pour la première fois. Je suis gêné, et toi inquiète. Tu suggères d’aller prendre une douche bien chaude, dans l’espoir que ça décrispe mes extrémités. On se lève et on se dirige vers la pièce d’eau.
Première douche à deux ; c’est vraiment la plus belle soirée de ma vie ! Tu fais couler l’eau, puis tu grimpes dans la cabine en me tenant par la main, et on commence la toilette. On se savonne mutuellement, et bien sûr, on en profite pour se caresser. Je te sens trembler de plaisir quand mes mains passent dans ton dos et sur tes flancs, je t’entends soupirer à mon oreille alors que je t’embrasse dans le cou et que tu te presses dans mes bras. De mon côté, l’eau chaude procure des sensations nouvelles. Tes mains glissent sans s’arrêter sur ma peau luisante de savon, en un ballet exquis. Avec une autorité toute féminine, tu me fais me retourner et, en passant les bras autour de moi, tu me nettoies le torse et le pubis. Quand je sens tes seins écrasés contre mon dos comme ça, je n’ai qu’une envie, c’est de te faire à nouveau face pour aller les couvrir de baisers.
Une fois la douche terminée, je constate que mes doigts vont beaucoup mieux. On est tous les deux soulagés ; c’était quand même bizarre, comme réaction ! Je te dis que j’irai consulter plus tard dans la semaine. Mais pour l’instant, on a d’autres chats à fouetter... Je m’assieds sur le bord du lit, et tu viens me rejoindre, debout entre mes cuisses écartées. Mes bras t’enserrent, les tiens passent derrière ma nuque, et ma tête s’enfouit entre tes seins. Je dépose là quelques petites bises, avant de relever la tête et de t’embrasser encore. Cette fois, c’est un baiser doux et tendre, nos langues respectives restant sagement chez elles. Mon sexe se remet encore de ses émotions, mais on n’a pas besoin de l’attendre pour continuer. J’ai envie de te faire plaisir comme tu l’as fait pour moi tout à l’heure ; alors je te relâche et, tout doucement, je te fais allonger sur le lit.
Me voilà à genoux au bord du lit, la tête entre tes cuisses. Tu souris d’anticipation, de ce sourire craquant qui me fait perdre la tête. Je saisis tes jambes écartées pour m’assurer une bonne prise, puis, délicatement, je commence à lécher ton sexe déjà très humide. Tu as un goût légèrement salé ; c’est surprenant, mais j’adore. Les petits bruits que tu fais à chaque coup de langue m’informent que tu apprécies ce traitement, alors je continue à m’appliquer. Mes doigts écartent tes grandes lèvres pour me permettre de continuer à te faire plaisir.
Malheureusement, mon cou finit par souffrir, et c’est à regret que je remplace ma langue par mes doigts. Timidement, j’en insère d’abord un en toi. Presque aussitôt, tu me demandes d’en ajouter un deuxième, et je m’exécute avant d’entamer un mouvement... qui semble te faire beaucoup de bien. Tu continues à me diriger par la voix ; moi, je fais de mon mieux pour t’obéir, en me délectant de tes petits cris de bonheur. Tu me fais remonter sur le lit et allonger à côté de toi pour continuer mes caresses intimes. Mes doigts remuent toujours dans ton vagin pendant que ton corps se tord de plaisir. J’aime te voir comme ça, les yeux fermés, les lèvres étirées en un sourire béat, la respiration haletante...
Tu es sublime. On a trouvé le bon rythme, et il accélère encore et encore, jusqu’à ce qu’enfin, je sente ton entrejambe se contracter tandis que tu pousses un cri de satisfaction. Je n’en reviens pas que tu sois en train de jouir sur mes doigts ! Je continue mes mouvements jusqu’à ce que tu te calmes et que, essoufflée, tu me demandes d’arrêter.
Pour te laisser reprendre tes esprits en douceur, je dépose une petite bise sur ton front. Il n’y a pas à dire, tu es vraiment belle, ainsi offerte. Mes doigts couverts de ta mouille vont taquiner ton ventre, t’arrachant un gloussement. D’un seul coup, tu me regardes droit dans les yeux et tu me demandes si je suis prêt à faire l’amour avec toi. Je suis désarçonné, je dois sûrement être rouge pivoine. Fichue honte mal placée ! J’arrive quand même à hocher la tête et, toute excitée, tu m’invites à passer au-dessus de toi. Tu sors un préservatif de son paquet, puis tu me laisses le dérouler lentement sur mon pénis.
Mon cœur n’a jamais battu aussi fort. Dans un murmure, je te demande de me guider : tu attrapes mon sexe et le diriges lentement vers l’entrée de ton vagin. Sans te quitter des yeux, je sens mon gland toucher ta chair. Tes yeux noirs m’hypnotisent et me font ressentir ton désir tandis que tu fais glisser mon membre entre tes grandes lèvres. Finalement, je pousse mon bassin en avant et j’entre en toi, centimètre par centimètre. C’est chaud et humide, c’est tellement bon...
Instinctivement, je donne les premiers coups de pelvis. Il y a encore quelques heures, je doutais de savoir comment m’y prendre, mais toutes ces incertitudes se sont envolées. Il n’y a plus que toi, et moi, et le plaisir d’être à l’intérieur de toi. Je me sens tellement proche de toi, d’une manière que je ne saurais même pas expliquer. Je m’étais toujours dit que ma première fois serait formidable, mais la réalité dépasse mes espérances !
Je continue mes va-et-vient pendant quelques minutes, en essayant de varier le rythme. Je m’abandonne à mes envies, à tes mains qui caressent ma nuque et mon dos, à tes bras qui me serrent contre ton corps, à mes gémissements et mes soupirs de bien-être, au plaisir que je ressens à t’embrasser comme un fou... C’est si bon de se laisser aller, de lâcher prise. Tu es la toute première personne à me voir comme ça, complètement libéré. Enfin, je te fais l’amour, comme j’en rêve depuis des semaines.
Je sens monter un orgasme, et je sais que je ne pourrai pas le retenir longtemps. Tu dois le sentir aussi, car tu m’attires encore plus près, enfouissant ma tête au creux de ton cou comme pour étouffer le râle que je m’apprête à pousser. Alors que je franchis le point de non-retour, tu lâches un profond soupir dans mon oreille, et soudain j’explose en toi. Je n’ai jamais pris un pied pareil, c’est magique. Un gémissement rauque s’échappe de ma gorge, et je me laisse tomber sur toi tout en savourant les dernières contractions de mon sexe.
Je reprends lentement mes esprits tandis que tu me caresses le dos et les fesses. Un peu honteux de m’être affalé sur toi comme ça, j’essaye de me redresser, mais tu me retiens et me rassures ; tu aimes me sentir peser sur toi de tout mon poids, tu ne ressens aucune gêne – c’est vrai que je ne suis pas bien lourd ! On se murmure des mots doux, on s’embrasse avec passion, on remue légèrement pour ressentir pleinement le corps de l’autre. Ça dure quelques délicieux instants, puis je t’embrasse une dernière fois, en mordillant ta lèvre inférieure, avant de me retirer et de m’allonger à côté de toi.
Cette nuit-là, on refait l’amour plusieurs fois. Ça ne dure jamais très longtemps ; je n’ai pas encore assez de pratique. Mais ça ne te dérange pas, et chacun de nous apprend vite quelques trucs pour mieux satisfaire l’autre. C’est le début d’une formidable histoire. Même si on finira par se séparer, je n’oublierai jamais cette première nuit d’amour, cette première fois que j’ai eu la chance de vivre dans les meilleures conditions possible. Tu m’as offert l’un des plus beaux moments de ma vie. Merci.
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