Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 259 J'aime
  • 12 Commentaires

Nous, elles, eux

Chapitre 1

Rencontre

Lesbienne
Bonjour, Voici une histoire, ma première, que j’aurais aimé vivre. Si vous aimez, d’autres suivront.
Bonne lecture !

La rencontre

Je marche le long des remparts de la terrasse Dufferin en regardant le fleuve au loin. Seule. Il fait froid en ce 29 décembre 2017. Le vent souffle de l’ouest et fait remonter la neige avec des bourrasques plus que typiquement québécoises. La noirceur a déjà envahi le ciel et mon cœur. Plus rien ne sera comme avant, maintenant qu’elle est partie. Qu’aurais-je pu faire pour la retenir ? Pour lui promettre que je ne recommencerais plus ? Que seule elle comptait vraiment à mes yeux ? Dois-je enjamber cette balustrade et m’y jeter ? Puis-je vivre, que dis-je, survivre sans elle ? Je vous raconte toute histoire :
Octobre 2017. Je suis attablée au bar La Drague (bar LGBTQ +) en sirotant une bière et en jouant sur mon cellulaire, adossée au mur, je salue des connaissances, embrasse amicalement sur les joues des amies, rigole avec le barman. L’ambiance est feutrée, j’apprécie la musique que le band joue : Charlebois, Beau Dommage, The Guess Who, CCR, Blue Rodeo, etc. Nous sommes un dimanche soir et je suis en congé pour deux semaines. Au fait, je m’appelle Stéphanie, j’ai trente-sept ans, avocate en droit criminel dans une boîte que j’ai montée avec mon ami d’enfance. Cheveux longs, noirs, bouclés, 1m72 pour 85 kilos, forte poitrine D, cuisses fortes, mais fermes, et on dit que mon cul n’est pas désagréable à reluquer ! Je ne me maquille pas trop, juste un peu d’eye-liner et du rouge à lèvres plutôt foncé, rien de fifille. Un regard noir, du type plutôt Ann Wilson (groupe Heart dans les années 90 !), donc jeans, camisole blanche, botte de type « motard » et manteau de cuir.
Je ne pratique pas le BDSM en tant que tel, mais j’aime faire l’amour sauvagement où je peux prendre le contrôle, dominer ma partenaire, mais avec douceur et sensualité tout en lui donnant le plaisir qu’elle mérite. J’aime les entendre jouir fort, les sentir se cabrer sous ma langue et mes doigts, j’aime pincer leurs mamelons et les entendre me dire stop. Je ne demande rien en retour, mon « trip » est de donner et de voir mes partenaires avec d’autres femmes. Ça, je dois avouer que j’ai un petit côté pervers. J’aime voir les ébats de deux femmes ensemble, juste les regarder et me masturber, j’adore ! Pour l’avoir pratiqué dans le passé, j’avoue que ça donne un petit côté lubrique à la soirée. Je ne suis pas jalouse, je ne l’ai jamais été d’ailleurs alors si elles veulent jouir en trio, je n’ai pas de problème, même que si elles m’invitent, je me ferai un plaisir de les rejoindre. Je suis une pure lesbienne. Depuis mon enfance que je suis attirée par les femmes.
Mon premier « crush » fut Jennifer Beals dans le film Flashdance et depuis ce temps, je ne pense qu’aux femmes. Blonde, brune, noire, mince ou plus enveloppée, elles me font toutes tourner la tête. J’aime lorsqu’elles sont plus réservées, car je dois avouer avoir une tête forte, pas le choix avec le métier que j’exerce. Bref, retournons à nos moutons...
Ce soir-là, je suis au bar simplement pour me détendre et discuter avec les gens, mais surtout Max, le barman. Entre deux chansons, j’entends le grincement de la porte et ELLE entre. Rousse, 1m50 environ et je dirais dans les 70 kilos, forte des hanches, les yeux d’un vert foncé, légèrement maquillée (imaginez Kate Whinslet aujourd’hui, mais en rousse) et elle porte un jeans taille basse, une blouse, un foulard autour du cou et un grand pull qui descend sur son épaule. Poitrine ferme et relativement volumineuse (possiblement un C), du moins je crois (je n’ai pas encore vérifié) et elle a repoussé une mèche de ses longs cheveux sur son oreille. Je la reluque par-dessus mon cellulaire et elle me jette un séduisant regard avec un petit sourire et se dirige vers une petite table dans un coin.
Je continue à pianoter sur mon téléphone en me disant que je devrais rentrer si je veux être en forme pour la journée de trekking demain avec des copines, mais en même temps j’aimerais voir si quelque chose pourrait arriver avec cette bombasse. Dans mon angle mort, je vois cette jolie rousse qui me fixe, mais elle veut quoi ? Elle attend que je fasse les premiers pas ? Regard physique, mais difficile à déterminer son orientation : Lesbienne, bis, hétéro ? Elle demande au serveur de me servir la même chose (classique comme entrée en matière vous me direz, je sais, mais certaines techniques fonctionnent toujours en 2017). Je regarde Max, le serveur (oui bon, je suis une habituée !) avec un air interrogateur, il me fait signe de la tête que la consommation vient de la rouquine. Je lève mon verre et la remercie avec un sourire et prends une gorgée. Elle se lève et vient vers moi :
— Bonsoir, moi c’est Maude et toi ?— Stéphanie. Enchantée !— Moi de même. Tu sembles seule, tu permets que je m’assoie ?— Les places ne sont pas réservées, lui dis-je tout en me disant que j’avais ferré une prise.
— Merci ! C’est sympa ici, ça fait plusieurs fois que je viens ici. Tu es une habituée ?— Seulement après une journée éreintante, donc minimum cinq fois par semaine, haha !— Oh, tu travailles physique ?— Non je suis avocate au criminel.— Outch, pas toujours facile comme boulot, alors je comprends que tu viennes ici souvent.
Elle se met à rire et nous commençons à bavarder. Elle m’explique qu’elle est physiothérapeute à l’Hôtel-Dieu de Québec (c’est un hôpital) depuis cinq ans, qu’elle a trente-et-un ans et célibataire depuis six mois (hummm intéressant !), qu’elle est adepte de vélo de montagne, natation et yoga. Je lui raconte mes passe-temps, activités et que je n’habite pas très loin. Après plusieurs minutes, voire tout près d’une heure, je prends mes choses et lui indique que je dois quitter.
— Tu veux marcher avec moi jusqu’à mon appartement ?— Merci Stéphanie, mais je vais prendre une autre bière et rentrer. Très heureuse d’avoir fait ta connaissance et, qui sait, peut-être allons-nous nous recroiser ?— Moi aussi j’ai été heureuse de discuter avec toi. À la prochaine !
Je quitte le bar un peu déboussolée, car habituellement, j’arrive à mes fins plus rapidement, mais bon, j’imagine qu’elle n’est pas lesbienne, ne connaît pas le type de bar où nous sommes et/ou voulait simplement boire une bière tranquille ? En marchant dans les rues, je me rends compte que je n’ai pas payé mes consommations. J’opère donc un demi-tour et reviens au bar. La rouquine est toujours là et termine tout juste sa bière. Je parle à Max et lui dis que j’avais oublié de payer, alors qu’il me donne ma facture, Maude vient me voir et me dit :
— Tu t’ennuyais déjà de moi ?— Peut-être oui, lui dis-je.— Alors ta proposition pour aller marcher tient toujours ?— Tu changes vite d’idée toi.— Ça m’arrive, me dit-elle.— Ah ah ah !
En sortant du bar, nous prenons une direction sans vraiment avoir un but précis. Même si la nuit est relativement fraîche, il fait bon de respirer le bon air après des semaines de fou à bûcher et à essayer de sauver des paumés de la prison. Dans le cas de Maude, c’est plutôt routinier son emploi. Elle fait principalement du 8 heures à 16 heures, donc elle a toujours les fins de semaine libres. Nous discutons un peu de qui nous sommes et de notre passé, sans toutefois aller dans les détails, car après tout, ça ne fait que quelques heures que nous nous connaissons. Quoique j’aimerais bien la connaître plus. Vous savez cette sensation qui nous fait vibrer ? Mais oui, vous la connaissez, cherchez bien à l’intérieur. Eh bien, cette sensation je la ressens et j’aimerais l’explorer un peu plus, mais avec elle. Je ressens une attraction pour elle, mais pas juste physique, il y a autre chose qui me pousse à la connaître et j’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout.
Après une heure de marche dans la vieille capitale, nous sommes revenues à notre point de départ, soit le bar. Sur un commun accord, nous décidons de rentrer chacune de notre côté car, nous avons toutes les deux une journée chargée demain.
Lundi, fin de journée. Ma journée de trekking m’a complètement vidée, épuisée, lessivée. J’ai besoin d’un remontant et je ne parle pas de jus vert avec racines là. Ce qu’il me faut c’est du solide, du whisky, alors direction La Drague. Max, fidèle ami, me voit entrer, mais voit surtout mon corps amorphe et sait immédiatement ce dont j’ai besoin. Installé à mon petit tabouret, j’ingurgite mon premier verre cul sec. Max revient avec la bouteille et m’en ressert un deuxième que je déguste avec calme et douceur. Oh que cette chaleur est douce et enivrante lorsqu’elle descend tranquillement dans mon œsophage. C’est comme lorsqu’on goûte à un fruit défendu pour la première fois que notre langue et palais sont mortifiés par ce liquide chaud, mi-sucré mi-amer, légèrement visqueux et soyeux en même temps.
— T’es allée faire du trekking avec les filles ?— Oui et, disons qu’elles m’ont vidé cette fois-ci (soupir).— Elles sont jeunes et en forme...— C’est quoi l’affaire, tu me trouves vieille ? lui coupé-je la parole avec un clin d’œil en prime.— Ah ah ah ah non, mais rendu à nos âges, l’énergie commence à diminuer si on ne s’entraîne pas à tous les jours. Écoute, même moi, je n’arrive plus à suivre mes neveux de 19-20 ans.— T’es drôle toi, on n’a même pas quarante !— Je sais, mais...
Max relève la tête et me tape la main... Maude entre dans la place. Elle est splendide, non, magnifique avec son chignon fou et les quelques mèches qui redescendent sur sa nuque. Son aura libère quelque chose de magnétique chez elle, je me sens attirée, subjuguée par elle. C’est bien la première fois que j’ai ce genre de sensation-là (étrange). Je lève ma main et lui fais signe de venir. Surprise ou pas ? Difficile à dire. Maude s’installe sur le tabouret à mes côtés et me fait la bise en me saluant.
— Je ne croyais pas te voir ici, avec ton trekking d’aujourd’hui ?— J’avais besoin d’un remontant, afin de remettre ce vieux corps sur les rails.— Vieux corps ? Toi ? Pfff tu me niaises là ? Je considérerai que tu as un vieux corps seulement si tu n’arrives pas à faire du yoga avec moi !— C’est une invitation Maude ?— En fait, un corps qui est « vieux » a plus de difficulté avec la souplesse s’il n’est pas entraîné, donc si tu arrives à faire quelques poses de yoga, tu pourras considérer que ton corps n’est pas vieux, me dit-elle avec un merveilleux sourire et en posant sa main sur ma cuisse.
Une vague électrique me traverse le corps entier. Est-ce ça un coup de foudre ? Est-ce une simple envie de baiser ? Que cherche-t-elle en jouant de la main comme ça ? J’ai toujours aimé être seule et pouvoir définir mes limites, mes envies, mes besoins. Mais cette fille commence à me faire perdre mes balises et mes sens.
— D’accord, voyons si mon corps suit le rythme. Quand veux-tu faire ça ? lui dis-je.— Demain après-midi, je suis libre pour les trois prochains jours. Je te texte mon adresse et tu me fais signe dix minutes avant d’arriver ?— Ça me va ! (Qui est prise là ? Elle ou moi ?)
La soirée se poursuit en bavardant entre nous et à 1h30, mon corps me supplie d’aller au lit. Je souhaite donc une bonne nuit à Maude en m’approchant de ses lèvres, mais elle détourne la tête et me présente sa joue (M E R D E). Après quelques pas et dénivelés à gravir (Dieu sait qu’il y en a des dénivelés à Québec) mes songes sont obnubilés par sa main posée sur ma cuisse. Qu’attendait-elle de moi ? Est-ce que je me suis trop avancée en voulant l’embrasser ? Bref, je prends le temps d’entrer chez moi et me sers un verre. Le whisky me brûle la gorge, mais j’aime tellement cette sensation que je me ressers un verre que je déguste en regardant le fleuve Saint-Laurent. Qu’il est beau ce cours d’eau, les bateaux y naviguent allègrement et parfois, des croisiéristes y viennent pour une escale. Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai une main sur un sein et le palpe par-dessus ma camisole et fais pointer mon téton. Mais voyons Steph, calme-toi ma grande !
Il vaudrait mieux que je saute dans la douche pour calmer mes pulsions sinon je serais bien capable de kidnapper une jolie brunette sur la rue et baiser. Dans la salle de bain, je prends le temps de me déshabiller et de regarder mon corps nu. À trente-sept ans, je ne me trouve pas si mal pour une « vieille ». Mes seins sont encore relativement fermes pour une femme en chaire. J’ai de fortes hanches sans toutefois avoir une culotte de cheval, mais ce que je préfère sur mon corps ce sont mes lèvres. Oui je parle des lèvres du bas ! Elles ne sont pas trop volumineuses et ne pendouillent pas entre mes cuisses. Quand je me regarde debout, je peux remarquer le renflement de mon clitoris et la forme de mes grandes lèvres s’harmonise très bien avec mon bourgeon. Ça me surprend toujours, car j’ai, disons-le, une vie sexuelle très active et une libido inlassable. En fait, je baiserais matin, midi et soir et j’en redemanderai la nuit.
Donc, après cette observation physique, je pars la douche et programme l’eau à la température idéale. Je passe la tête sous l’eau et commence par les cheveux, le savon coule sur ma nuque et mes seins. L’eau chaude caresse mon corps endolori, elle détend mes muscles, je me savonne, mais mes mains sont un peu baladeuses et je me décide à caresser ma peau, mes seins et un grand frisson me parcourt l’échine. Mes mamelons se dressent lorsque la paume de mes mains les effleure et leur érection accentue mes sens et ma pression augmente, donc je chemine jusqu’à mes côtes et descends sur mes hanches, une main remonte doucement à mon sein gauche tandis que ma main droite câline mon pénil épilé (Mont de Vénus), mes lèvres s’entrouvrent et me laissent sentir la douce chaleur intérieure que j’aime tant boire chez mes partenaires. Je câline de plus en plus vite mon petit bouton et ne fais qu’effleurer l’intérieur de mon vagin rempli de mouille en prononçant un « Arghhhhhhh » sincère.
Je broie et pince mon mamelon entre mon pouce et mon index et accentue le mouvement sur mon clitoris. C’est chaud, c’est bon, c’est doux. Je sors de ma grotte vaginale et porte mes doigts à ma bouche et me goûte. Cyprine douce et pas du tout amère ou acide, je m’étonne moi-même, à chaque fois que je le fais, de la douceur de mon liquide. Je voudrais une langue là, maintenant ! Putain où es-tu petit organe buccal quand j’ai besoin de toi ? Je lâche mon sein afin de me maintenir en équilibre et retourne à mes manœuvres pelviennes. Je le sens. Il arrive. Il est là. L’orgasme que j’attendais tant et qui me rend tellement fragile et à bout de souffle. Je m’écrase à genoux dans la douche tout en continuant mes caresses afin d’aller jusqu’au bout et souffle son nom très subtilement. Je tressaille. Je jouis. L’eau coule sur ma tête pendant que je reprends ma respiration. Je me relève, ferme la douche, me sèche et me blottis dans mon lit. Seule. À penser à elle. Maude.
10h30 mardi matin. Ouf, pénible réveil. Pas d’avoir pris une cuite, mais à cause de la montagne. Max a peut-être raison, je suis rendue trop vieille pour ça. Well, je me mettrai au tricot ! Je déjeune (au Québec notre déjeuner est notre premier repas du matin et en France cela correspond au petit-déjeuner) et flâne dans mon petit studio de l’avenue Saint-Denis. Maude m’a texté son adresse lorsque j’étais sous la douche hier. Pas très loin de chez moi et le bar est juste en bas de la rue, environ 15 minutes de marche, mais vais-je être en mesure de m’y rendre ? J’ai les jambes amorphes. Allez Steph, trouve-toi quelque chose à te mettre sur le dos pour du yoga et retourne dans la douche, car tu es courbaturée comme une petite vieille de cent ans. Leggins noires et t-shirt... non pas de t-shirt... camisole rouge, ouais ça me va mieux et met ma poitrine en valeur, et nécessairement un soutien-gorge, vu la grosseur de mes melons. Allons-y pour un soutif de sport. À la douche !
Non, pas de tripotage comme hier soir, juste une douche pour faire repartir la machine, dégourdir les muscles et rafraîchir le « body ». 13h30, je sors de mon appartement en direction de chez Maude en me disant : A quoi tu joues ? Tu as le contrôle habituellement et là c’est toi qui te fais dominer ! Tu vas devoir avoir un « pep-talk » avec toi-même ma vieille. Je fais quoi si elle n’accepte pas mes avances ? Et comment je démarre tout ça d’ailleurs ? Bon, on verra là-bas. Let’s Go Steph !
J’arrive enfin devant son édifice. Je sonne. Elle fait « buzzer » la porte afin que j’y entre. Je gravis les marches jusqu’au dernier étage. C’est fou comment de l’extérieur cet immeuble semble délabré et pourtant à l’intérieur c’est vraiment génial. Je n’avais jamais remarqué toute la luminosité. Oh, la porte de son appartement est entrouverte et j’entends de la musique douce. Je toque et entre. Elle est splendide avec son chignon fou, comme hier, ses leggins courtes, style cycliste et une camisole ajustée au corps orange brûlé. Hum, ses tétons pointent déjà, ça promet. Maude vient à ma rencontre et m’embrasse sur les joues. Son appart est spacieux, sans être un loft, très bien éclairé avec de grandes fenêtres, un canapé en coin et des cadres de méditation et zen trônent les murs. À air ouvert, l’appart semble beaucoup plus grand. Une cuisine est adjacente au salon, ce qui nous permet de voir ce que l’autre fait dans la cuisine et vice-versa.
Un petit corridor entre les deux pièces nous permet d’aller à la salle de bain et la chambre, car j’imagine qu’il doit n’avoir qu’une seule chambre. Comme nous sommes au dernier étage, très peu de voisins peuvent voir à l’intérieur, en revanche, ça donne une vue magnifique sur la Basse-Ville et la chaîne de montagnes au loin.
— Alors, pas trop courbaturée d’hier ?— Oh ça va, une bonne douche et une nuit de repos m’ont remis sur le piton (menteuse Steph !)— Prête à faire quelques étirements et à commencer ?— Go !
Maude a disposé deux grands tapis de sol avec la délicatesse d’avoir rangé les tables basses au cas où mon vieux corps tomberait. Après quelques étirements de base, elle m’invite à prendre place à plat ventre pour faire le « Balasana ».
— Pfff, facile ça, lui dis-je avec un petit sourire en coin... Aie putain, ça fait mal au dos !— AH AH AH tes muscles sont raides, alors c’est normal. Tiens bon, force moins avec ton dos, laisse parler ton corps. Respire profondément et expire doucement.
Après quelques tentatives et erreurs, je m’effondre sur le tapis en grimaçant.
— Arghhhhhhhh...— Ah ah ah tu essaies de trop forcer avec ton dos. Attends, je te remontre.
Non décidément, cette pose n’est pas du tout pour moi et je m’assieds avec une mine déconfite. Tout en riant de moi et de la situation, Maude me montre la deuxième pose :
— Essaie celui-là, il est plus facile pour le dos. C’est le « Supta Matsyendrasana » ?— Euh... Le quoi ? Tu veux m’envoyer aux urgences ?— Non, non tu dois renforcer ton dos. Fais comme moi, regarde.
Je me place sur le dos et tente de mettre ma jambe droite pliée par-dessus ma jambe gauche allongée, mais pour une raison que j’ignore, elle a décidé de ne pas coopérer. Oui bon j’ai de bonnes cuisses, mais n’empêche que je suis relativement flexible habituellement, mais là, pas trop. Maude se lève et vient m’aider à prendre position. Elle écarte ses jambes et se place au-dessus de moi, elle prend l’arrière de ma cuisse et remonte tranquillement sa main sur ma fesse avec une légère pression pour étirer mon muscle, elle place ma jambe correctement tout en tentant de tourner mon bassin, je la regarde droit dans les yeux et nos regards se croisent. Tranquillement elle remonte sa main sur ma hanche et fait une légère pression, car elle sent toujours mes muscles tendus et raides. Je prends son avant-bras et grimace.
— Je te fais mal ?— Un peu... mais ça va (arrête, tu voulais juste la toucher Steph !)— Avec ton trekking d’hier, je crois qu’un massage serait plus approprié. Tu préfères délier tes muscles avec un massage ou souffrir à essayer de ne pas te sentir « vieille » ?— Un massage m’aiderait probablement et je pourrais retenter la pose après.— Très bien, place-toi à plat ventre les bras le long de ton corps... ah et tiens voilà un coussin pour ta tête et ferme les yeux.
Euh, il est où ton contrôle Steph ? Tu l’as oublié à l’appart ? Depuis quand tu te fais faire un massage ? C’est toi qui les fais normalement...Maude remonte ma camisole jusqu’à la lisière de mon soutif et baisse mes leggins pour mieux avoir accès au bas de mon dos et mes hanches et après avoir réchauffé ses mains en les frottant, elle commence à appliquer une pression. Hum, quelle délicatesse. Elle réchauffe mon bas de dos et remonte lentement de quelques pouces, elle redescend et refait le même mouvement plusieurs fois. Après quelques minutes, je sens ses mains descendre légèrement sur mes fesses tout en baissant subtilement mes leggins et remonter plus haut que mes omoplates. J’ai chaud, le cœur bat, mes mains se ferment et s’ouvrent comme un chaton qui tète sa mère, ma respiration est plus soutenue. Maude s’en aperçoit et me prend les mains en me disant de respirer et de relaxer le plus possible. Comment bordel ? Tu m’excites ! Allez Steph, attaque ! Sur un coup de tête, je me retourne et la fais basculer sur le dos.
Je m’empresse de placer mes jambes autour d’elle et mes mains de chaque côté de sa tête et plante mon regard dans le sien. Elle respire profondément et semble avoir peur. Je peux même voir son pouls dans son cou. Je ne te ferai pas de mal belle rousse, me dis-je à l’intérieur.
— Tu as peur ? lui demandais-je.— Non...— Je crois que si moi.— ... un peu, me dit-elle en plaçant ses mains sur mes cuisses.— Tu n’aimes pas perdre le contrôle ?— Non...— Tu attends quoi de moi ?— Je ne sais pas, je...— Tu es attirée par moi ?— Très...
Je place mes mains sur ses poignets et les remonte au-dessus de sa tête. Je sens son ventre monter et descendre plus rapidement, son souffle est court. J’approche ma bouche près de ses lèvres, mais ne les touche pas, je bifurque à son cou. Elle gémit et tourne la tête pour me donner accès. Ma poitrine se colle à la sienne et subtilement, je sens ses mamelons durcir, tout comme les miens d’ailleurs. Je relâche l’étreinte de mes mains, descends tranquillement ma main droite sur ses épaules, le long de son flanc et caresse doucement le galbe de son sein. Respire. Je glisse mes doigts à la lisière de sa camisole et passe mes doigts à la bordure de son soutif, l’empoigne et remonte camisole et brassière au-dessus de ses seins pour dégager cette superbe poitrine ronde et ferme ! Ma langue descend de son cou et creuse sa clavicule, lentement j’approche ma bouche à son mamelon et lui lèche à peine, juste assez pour la sentir frémir, se cabrer et émettre un soupir. Je la désire, la veux.
— Tu as déjà baisé avec une femme Maude ?— Jamais..., me dit-elle très timidement.— Tu veux apprendre ?— Baise-moi !
Maude relève son corps pour venir à ma rencontre, sa bouche trouve la mienne comme un enfant trouve le sein de sa mère. Sa langue fait le contour de mes lèvres avant de s’insinuer à l’intérieur. Ça y est, la valse des langues commence. À droite, à gauche, elle la tourne autour de la mienne, rien de rapide, juste sensuel. Sexuel. Nos mains respectives dansent également sur nos corps en feu. Que recherche-t-on ? Passion ? Sexe ? Orgasme ? Tout ! Voilà ce qui nous pousse à aller plus loin. Nous nous caressons, le dos, les épaules, les seins, les fesses, bref toutes nos parties du corps y passent. J’agrippe la bordure de sa camisole et lui fais lever les bras pour enfin libérer complètement cette poitrine de ce carcan de tissu. Une main empoigne son sein gauche et ma bouche gobe le mamelon. Je le suce, le mordille, l’aspire entre mes lèvres. Plus. Des frissons parcourent nos corps assoiffés.
J’attrape la bordure de ses leggins et lui fais soulever les fesses afin de pouvoir enfin assouvir ce que j’attends depuis 24 heures maintenant. Je découvre une femme remarquable, avec des courbes, des hanches, pas un mannequin de magazine trop mince où seuls la peau et les os font office de corps, non une femme forte avec de la volupté. J’arrache tout et lance les morceaux au loin. Enfin, le voilà le corps que j’attendais. Je pose ma main entre ses seins et la recouche. Exploration. Ma langue sillonne son buste, son ventre, ses côtes, son nombril à la recherche du plaisir. La voilà ! Devant moi, une belle chatte épilée et prête à recevoir l’organe buccal. Il luit et les lèvres sont gonflées de plaisir et n’attendent que moi. Je vois son clitoris gonflé, mais caché timidement sous son petit chapeau.
— Que tu es belle Maude !— Baise-moi Stéphanie... t’arrête pas s’il te plaît... AHHHHHH.
Je descends donc ma tête sur son Mont de Vénus et l’embrasse. Je pousse ses jambes pour les écarter et ses pétales s’ouvrent comme par magie. Oh, elle mouille ! D’un simple coup de langue sur les lèvres vaginales et elle courbe le dos, elle me caresse les cheveux. Elle mouille terriblement et j’adore ce liquide chaud et doux comme le jus d’un fruit. Je ne peux pas la laisser ainsi plus longtemps. Ma langue passe partout autour de son clitoris, de ses lèvres juteuses. Je décapuchonne cette petite protubérance qui se cache et l’expose à ma langue. Je viens écarter ses petites lèvres et joue avec pour voir ses réactions et sonder le terrain. Je la lèche de haut en bas et de bas en haut. Elle gémit. Mon index travaille l’intérieur de sa chatte et j’enfonce finalement deux doigts.
Elle crie, se relève et tente de prendre mon visage pour m’embrasser, mais j’empêche toute tentative en plaçant une main entre ses seins pour la refouler au sol et je continue mon œuvre en poursuivant mes va-et-vient en elle. Je prends son clito entre mes lèvres et le presse, le tète, le lèche, aspire son liquide. Maude gémit, frémit et crie à pleins poumons. Une main remonte sur son ventre, entre ses seins et vient finalement en saisir un pour le malaxer et pincer sa mamelle dure. Son corps se tend et je sens son orgasme monter. J’arrête donc mon action pelvienne et lui mords l’intérieur des cuisses. Lorsque je sens qu’elle s’éloigne de l’orgasme, je recommence à la ramoner de mes doigts et à sucer son bouton. Elle tire mes cheveux et scande mon nom. Maude enferme ma tête entre ses cuisses, lève le bassin, appuie sur ma tête juste assez pour m’empêcher de bouger, mais je suis en mesure de poursuivre mon cunnilingus. Que c’est beau de voir une femme jouir. D’entendre son souffle.
De sentir les parois se serrer contre ses doigts.En allant près d’elle, je caresse ses seins et y applique de doux baisers qui la rendent fragile à mes contacts. Elle prend ma tête entre ses deux mains et s’approche de moi pour y déposer un baiser langoureux et suave (en France vous appeler ça « se rouler une pelle », au Québec nous disons « se frencher »).
— Ça va Maude ?— Plutôt oui ! Mais...— Mais quoi ?— Non rien, mais... le yoga lui ? me dit-elle.
J’éclate de rire et Maude en profite pour me plaquer le dos au sol, se mettre à califourchon sur le haut de mes cuisses et coller mes mains au sol. Oups !
— Je n’avais pas terminé mon massage, me souffle-t-elle à l’oreille.— Tu étais rendu où déjà ?— Juste ici...
Voyant que je ne suis pas au même niveau qu’elle côté vestimentaire, elle tire le zip avant de ma brassière et le fait coulisser pour en dévoiler ma généreuse poitrine. Celle-ci s’affaisse à peine sur les côtés et Maude en profite pour passer ses mains sur mon ventre et monte doucement m’empoigner les deux seins. Sa paume de main fait de petits cercles sur mes tétons déjà durcis. Que c’est bon. J’aime la caresse qu’elle me fait, tellement, que je tente une approche avec mes mains, mais elle m’en empêche, se penche à mon oreille et me susurre de me laisser faire. Je ferme les yeux, savoure le moment. Extase. Elle couvre mes seins et mon ventre de baisers et avec le bout de sa langue elle joue avec un mamelon, assez pour me donner des frissons. Elle remonte le long de mon cou, fait le tour de mes lèvres et redescend par le menton.
Les mains baladeuses de la rouquine caressent mes parties intimes par-dessus mes leggins et en sentant toute la mouille qui s’en dégage, elle me lance un regard de feu et mordille sa lèvre du bas, passe ensuite sa langue sur celle du haut et entreprend de retirer ce morceau de tissu si gênant pour la suite.
— Ouffff... tu es mouillée Steph. Tu permets que je t’appelle Steph ?— Oui, vas-y !
Ses douces mains se glissent à la lisière de mes leggins en me faisant hausser les fesses. Une fois cette barrière libérée, Maude remonte son corps nu en frottant la pointe de ses seins sur mes cuisses, mon pubis, mon ventre, ma poitrine et vient placer un mamelon à la hauteur de ma bouche. Je tente de le prendre, mais elle s’éclipse et repart vers le bas en laissant la langue suivre les courbes de mon anatomie. En mettant sa langue autour de ma chatte humide, elle fait le tour de ma vulve et saisit mes seins. Elle lèche avec le plat de sa langue l’entièreté de mon sexe. Je geins. J’en veux plus. Beaucoup plus. Ma douce partenaire glisse le bout de sa langue dans la fente d’amusement à la recherche du bouton rouge afin de me procurer l’explosion tant attendue. Je hurle.
— Ohhhhhhhhh F**k... Ouiiiii...
Voyant mon corps tendu, tordant et en demandant plus, elle augmente la pression sur mes seins en les pétrissant, les tournant et sa langue poursuit la montée du plaisir oral. Après quelques minutes d’un cunni effréné, Maude vient décalotter le petit organe, y appuie son pouce et commence un massage comme si la fin du monde ne tenait qu’à moi.
— MAUDE...... Arggggggghhhhhhhhhhh.
Voilà ! L’orgasme est là. Il est foudroyant, bouleversant, inhumain. Je jouis avec une rare intensité. Ma liqueur coule le long de mon sillon et asperge le tapis. WOW ! Elle poursuit le labour jusqu’à ce que je la supplie d’arrêter tellement mon corps est crispé.
Allongée sur moi, Maude prend une profonde respiration et suit mon rythme cardiaque. Elle relève la tête et vient poser ses lèvres sur les miennes. Nos langues reprennent leur chevauchée avec passion. Après ce torride moment et d’un commun accord, nous allons prendre une douche bien méritée, car nonobstant le peu d’effort investi dans le yoga, nos corps ruissellent de sueur, de mouille et de salive.
Avec douceur, nous savonnons nos corps mutuellement. Je frotte son dos, ses fesses, ses seins, son ventre et descends vers son intimité où je trouve un bourgeon encore gonflé de désir. Je plaque Maude à la paroi de la douche assez fermement et sans l’embrasser, je m’approche d’elle. Je sens sa respiration sur ma bouche, elle essaie d’attaquer mes lèvres avec le bout de sa langue, mais je la plaque encore et commence une masturbation frénétique. Elle me supplie de l’embrasser, ce qui n’est pas mon intention. Oui, je sais, j’aime jouer avec mes partenaires. Je veux la sentir à ma merci. Je veux la posséder et la rendre vulnérable à mes caresses. Je veux l’entendre me supplier de la faire jouir. Je veux la regarder jouir. J’accentue ma pression et insère un doigt tranquillement sans jouer avec son clitoris. Je colle mes seins contre les siens et les promène contre ses pointes dressées. Elle se plaint, elle soupire, elle essaie de me mordre le cou, en vain.
Je reprends mes efforts sur son bouton et j’applique plus de vigueur et de pression pour lui donner un second orgasme tout en laissant mon doigt effectuer son travail. Elle bascule la tête à droite, ouvre sa bouche et lâche un râle profond. Je la sens jouir sous mes doigts, elle a de profonds spasmes, se pend à mon cou et cède finalement à mes doigts avec un court orgasme. Mes mains sont trempées de cyprine et d’eau. Nos fronts se collent et nous finissons en nous embrassant.
Avachies sur le canapé, collées et nues sous une couverture, je caresse son épaule du revers de ma main. Sa tête est posée dans le creux de mon cou. Une douce musique de Melissa Etheridge joue. Nous profitons de chaque seconde qui passe et rien ne peut nous tirer de ce moment. Seules. L’heure du repas nous ramène à la réalité après avoir entendu nos estomacs gronder. Nous commandons des sushis et débouchons un blanc pour attendre le livreur. Lorsqu’il arrive, je m’enroule dans une couverture et vais lui répondre. Hébété ou ébloui, le jeune adulte reste sur le pas de la porte à me regarder sans savoir quoi dire. Seuls ma poitrine et le bas de mon corps sont couverts et il n’arrête pas de reluquer mon décolleté en espérant que j’y laisse tomber la couverture, mais détrompe-toi mon grand, tu ne verras rien, car je suis une pure lesbienne. Installées au salon, nous buvons, nous taquinons et échangeons même des sushis en nous embrassant.
Après ce repas, plutôt frugal, nous décidons d’aller continuer la soirée au bar. En nous voyant arriver, Max nous salue avec son plus beau sourire (il est le propriétaire et aussi un ami de longue date). Il nous sert chacune bière et entame une conversation avec nous :
— Alors les filles, le yoga ? Steph as-tu réussi à faire les poses ?— Tu sais Max, même si Maude est une EXCELLENTE prof, j’abdique et je considère que dorénavant je suis vieille !
Mes deux comparses éclatent de rire et lèvent leurs verres à la « vieille ».
— Donc, tu trouves que je suis une bonne « coach » ? me lance Maude.
En m’approchant de son oreille, je lui murmure :
— Plus qu’excellente... savoureuse ! Et je lui mordille le lobe d’oreille.
Elle frissonne et Max s’aperçoit de la situation en exprimant :
— Ho ! As-tu eu droit à un cours privé ma belle Steph ?— Je ne sais pas, il faudrait voir si le prochain cours sera aussi exclusif, répondis-je.— À toi de me faire voir si tu seras en mesure de me suivre Steph ?— C’est un défi que tu me lances ma belle rousse ?— Faut voir, me dit-elle.
Après deux pintes, nous décidons de rentrer et de nous donner rendez-vous demain en soirée. Sur le portique du bar, je prends le visage radieux de Maude entre mes mains, l’approche, appose le bout de ma langue sur sa bouche pulpeuse et finis par lui mordiller la lèvre inférieure. Elle me renvoie la douceur en sortant sa langue et en palpant mes fesses. Difficile de se dire bonsoir lorsque le désir est fort, mais le froid de la nuit nous a rattrapées et je dois la laisser partir de son côté. Je la regarde marcher prestement dans les rues de la vieille capitale. J’ai moi aussi quelques pas à faire avant d’arriver à mon logement.Assise dans mon fauteuil, face au Fleuve St-Laurent, une IPA à la main, je songe à ce qu’il vient de se passer. Cette fille m’hypnotise, me fascine. Elle dit qu’elle est déjà allée au bar, mais je ne me souviens pas de l’avoir vue et pourtant, c’est mon deuxième bureau. J’envoie un texte à Max et lui demande s’il l’avait déjà vu avant dimanche :
— Non Steph, jamais elle n’est venue avant dimanche. Elle t’a dit quoi ?— Que ça faisait plusieurs fois qu’elle y allait. Je ne sais pas d’où elle sort, qui elle est.— T’inquiète, je suis certain qu’elle est « clean ». Allez bonne nuit xxx j’ai des clients.
Je ne suis pas une peureuse, mais je ne connais rien d’elle et avec mon emploi, je n’ai pas envie de me retrouver prise avec la blonde (petite amie au Québec) d’un gars du crime organisé. Je veux bien défendre les malfrats, mais pas au point de risquer ma vie.Ma bière terminée, je m’allonge dans mon lit et sombre dans un profond sommeil réparateur. Mon corps et ma tête en ont bien besoin.Je me lève et regarde dehors. Une légère neige tombe. Que j’aime Québec, l’hiver et son fleuve. Avec une tasse de café à la main, un grand chandail qui dénude mon épaule, une simple culotte style « boxer », de vieux bas de laine de ma grand-mère, je lis les nouvelles sur ma tablette et admire le ciel enneigé. Je repense aux messages que j’ai eus avec Max hier soir et je réfléchis. Dois-je être prudente ou dois-je lâcher prise ? N’étant pas craintive, je décide de poursuivre sans me poser plus de questions et qui vivra verra.
— Allô ?— Salut sexy ! Ça va ? Je te réveille ?— Maude ! Non, je suis debout depuis 10 heures ce matin. Ça va et toi ?— Radieuse. Tu as vu dehors ? J’adore la neige. Tu as le goût d’aller marcher sur les Plaines ?— Oui bien sûr. Tu veux qu’on se rencontre quelque part ou tu préfères venir ici et nous irons marcher ensuite ? lui demandais-je.— Si tu habites près des Plaines, nous pourrions partir de chez toi ?— Parfait, vers quelle heure ?— Disons vers 13 heures ?
Je lui texte mon adresse et replonge dans mes rêves avec mon café. Au bout de deux heures, je décide d’aller à la douche et de me trouver des habits confortables pour la marche. Presque prête, on sonne à la porte, je vais ouvrir et la vois. Tous mes doutes, mes peurs et mes soucis disparaissent quand je la vois avec son manteau, sa petite casquette des années 20 et son grand foulard attaché à son cou. Elle me salue avec un éblouissant sourire et je la fais entrer. Elle semble timide ce matin, comme si le fait de m’avoir vu nue mettait un malaise entre nous. De mon côté, je suis en pâmoison devant elle, je n’ai qu’une envie, c’est de lui sauter dessus et de laisser aller tous mes bas instincts. En refermant la porte avec mon bras droit, je laisse ma main appuyée sur la porte et avance vers elle comme une lionne sur sa proie. Elle recule. Soupir. Nos respirations s’accélèrent et elle se rend compte qu’elle n’a plus d’échappatoire dans mon vestibule exigu. Elle est à ma merci.
D’un geste tendre, je pose ma main libre sur sa joue gauche, penche légèrement la tête et l’embrasse fougueusement. Son nez est froid, mais ses lèvres sont chaudes et humides. Elle pose sa main dans mon cou et l’autre sur ma hanche. Nos langues se trémoussent d’un côté comme de l’autre, nos mains caressent nos visages et nos fesses. Nous nous murmurons des mots salaces entre deux baisers, je lui arrache un cri en lui mordant la lèvre. Elle finit par enlever son manteau et le laisse choir à l’entrée, elle retire ses bottillons rapidement tout en continuant de m’embrasser et tente d’ôter mon chandail, mais n’y parvient pas, car nous reculons en même temps dans le corridor. Je stoppe la progression en arrivant à ma chambre et la fais bifurquer. Maude se retrouve dos à mon lit et y grimpe à quatre pattes. J’avance et me place à genoux devant elle tout en la regardant avec un air démoniaque. Désir.
— Alexa, fais jouer la playlist « Sensuality ».
En dégrafant langoureusement son chemisier, elle promène sa langue sur ses lèvres. Que ça m’excite ! Elle vient pour retirer son soutif, mais je lui dis :
— Attends... laisse-moi faire.— Hummm... avec plaisir.
Je me rapproche et commence à glisser la bretelle sur son épaule, elle ferme les yeux. J’embrasse son épaule, sa nuque et je passe à l’autre sangle que je traîne le long de son bras. Je pose mes mains sur le haut de sa poitrine et dévoile ses courbes ainsi que ses aréoles légèrement brunes, pas trop grandes et très attirantes. Avec une main agile, je vais défaire le dos de son soutien-gorge afin que cette beauté me soit dévoilée. J’admire son buste rond, ses mamelles dressées et gorgées de plaisir. Je les prends en main, tous les deux, et avec mes index et pouces, je commence à les pincer. Elle fronce les sourcils et grogne.
— Ça te fait mal ?— Je ne suis pas habituée à ce genre de... caresse hummmmm. C’est bon, mais ça fait mal en même temps.— Je vais y aller plus doucement au début, mais tu vas voir, tu vas aimer, lui dis-je en relâchant ma pression.
Je poursuis mes progrès sur son corps en me mettant derrière elle. J’étire ma main jusqu’à ma table de nuit et je sors un bandeau que je place sur ses yeux. Elle a un sursaut et me demande :
— Qu’est-ce que tu fais Steph ?— Laisse-toi faire et fais-moi confiance ma belle.
Elle frissonne. De peur ? D’envie ? Tout ce que je sais, c’est que moi je suis terriblement excitée. Je défais sa ceinture, je déboutonne son jeans, et je la fais mettre à quatre pattes et l’embrasse dans le dos en laissant glisser ma langue le long de sa colonne vertébrale et de sa croupe. Je tire sur son jeans et lui retire doucement en admirant le fessier de madame. Je mords une fesse et elle hurle :
— Ahhhhhhhhh ça fait mal !— Le mal est le bien du plaisir Maude !
Doucement, elle écarte ses jambes à ma demande, ainsi je peux donc admirer toute cette chair. Ses seins pendent, mais restent fermes et je viens même tirer sur ses mamelons pour les rendre encore plus durs et plus sensibles par la suite. Sa chatte est brillante, je peux voir un tout petit ruissellement entre les lèvres ouvertes par le désir et son cul est séduisant. Comme j’aimerais le déguster, hummm ! Mes doigts se promènent sur ses fesses et les écartent pour découvrir son petit orifice anal, je descends mes doigts et vais chercher la cyprine qui coule le long de ses cuisses et j’en profite pour titiller son bouton panique et remonte en appliquer sur son anus. J’y enfonce doucement un doigt et à ma surprise Maude me dit :
— NON ! S. T. P pas ça... et elle se met à pleurer.— Maude ? Ça va ? lui dis-je en panique.— Va pas là Steph...— Oh... qu’est-ce qu’il y a ma belle ? lui dis-je en arrêtant tout et en m’approchant d’elle.
Je retire son bandeau, place mes mains sur ses hanches et la belle s’écroule sur le lit, alors je m’installe pour qu’elle soit collée à moi, mais de dos. Souvent lorsqu’on a honte de quelque chose, le fait de ne pas regarder sa partenaire dans les yeux peut faciliter la confidence.
— Tu veux m’en parler ?
Elle sanglote à chaudes larmes et se crispe en boule.
— Shhhttt... ça va aller, lui dis-je en caressant sa crinière. Si quoi que ce soit te déplaît, tu dois me le dire. Je ne veux pas aller au-delà de tes limites et je tiens à respecter tes choix. Je ne sais pas ce qui te freine, mais si tu ne me parles pas, je ne serai pas en mesure de t’aider ?— Pas maintenant s’il te plaît... je veux juste rester coller comme ça.— OK ma belle, nous ne sommes pas obligées de baiser, nous pouvons juste nous donner de la tendresse.
Après de longues minutes de tendresse et de caresses, Maude calme ses angoisses, se retourne et vient poser un bisou sous mon menton. Je baisse la tête et lui rends sa douceur. On ne s’est pas parlé à ce moment-là, on l’a vécu, sans rien attendre de l’autre. Mon désir est qu’elle me fasse confiance et qu’elle soit en mesure d’exprimer ses peurs. Je lui demande :
— Tu aimerais me parler de ce qui te chicotte ?— Je ne sais pas, c’est honteux et je suis désolée d’avoir réagi comme ça...— Hey ! Pas de ça avec moi. Je veux juste comprendre ta réaction et t’aider à aller mieux.— Très bien, mais ne m’interromps pas sinon je vais bloquer...
J’approuve sa demande en l’embrassant sur le front.
— Avec mon ancien copain, car oui j’étais en relation avec un homme, je ne suis donc pas une « pure lesbienne » contrairement à ce que tu aurais pu penser. Donc, nous avions planifié une fin de semaine romantique, mais ce qu’IL (mon copain) ne m’a pas dit c’est qu’il y aurait un ami le samedi soir. Nous faisions l’amour et IL n’avait pas complètement fermé la porte de la chambre d’hôtel. IL avait convenu avec son ami que nous ferions un trip à trois, mais sans m’en parler. Je ne l’ai jamais entendu entrer, il était au pied du lit, se masturbait et sans préparation mon EX lui a fait signe de venir et il m’a prise par-derrière. J’ai hurlé à mort en tentant de le repousser ! ILS ont rigolé pendant que je me tordais de douleur. J’ai ramassé mes choses, j’ai engueulé les gars et je suis partie. Le lendemain, je lui ai envoyé un texto lui disant que c’était terminé. Ça faisait trois ans que nous étions ensemble et avions des projets, mais là... Nous devions aller vivre ensemble prochainement. Nous avions de bons emplois et avions même des projets pour fonder une famille. Je sais qu’IL était bon joueur et que ses amis étaient très importants, mais de là à me faire enculer... je ne pensais pas ça de lui. IL n’a jamais répondu à mon texto.— Je suis vraiment désolée Maude, dis-je avec un profond soupir.
Je la tiens très fermement dans mes bras et je sens une larme couler sur ma main.
— Je ne comprendrai jamais la brutalité de certains hommes. Ils sont en manque de pouvoir ou quoi ? Espèce d’immature. Pourtant une femme c’est si fragile, si doux, si sensuel. Il y a tellement de belles choses à découvrir entre deux partenaires féminines. Je te promets Maude, que je ne te ferai pas des trucs que tu ne veux pas. Je te laisse la liberté de me dire si tu es prête ou non. Tu sais, je ne fais pas dans le BDSM, mais pimenter la sexualité ça j’adore. Confidence pour confidence...— Snif... oui... me dit-elle en essuyant une larme.— Hummmm... je suis vierge !— OH ! Tu n’as jamais... avec un homme ?— Non jamais. Jamais vu un zizi, jamais touché, même pas embrasser.
Estomaqué ! C’est ce que ressent Maude, qui ne dit rien, ne bouge pas, n’ose même pas respirer. Oui bon, je sais après 48 heures de fréquentation, j’avoue lui avoir lancé le morceau sans trop réfléchir, mais ça m’est venu comme ça, sans raisonner et sans arrière-pensées. Avec le nombre de partenaires que j’ai eus, disons que j’étais plus dans le « mood » on baise et ciao bye. Don’t call me, I call you ! Mais avec Maude, je sens quelque chose de différent et en plus, elle venait de s’ouvrir à moi, alors je voyais là une opportunité pour qu’elle me fasse confiance.
— Mais les godes et les vibros non plus ?— Non, car comme toi, tout à l’heure, j’ai peur. Ce n’est pas parce que je porte des bottes et un manteau de cuir que je suis une « tough ».— Je n’ai jamais pensé ça Steph. Chaque personne a ses limites. Tu aimerais essayer un jour avec un homme ?— Non, même si j’en connais qui sont très gentils et doux, je n’ai aucune attirance sexuelle envers eux.— Et avec un gode ?— Je n’ai jamais trouvé la bonne partenaire. Je suis plutôt solitaire et je m’investis beaucoup dans mon boulot, alors avoir une vie à deux n’a jamais vraiment été dans mes plans.— Ah ! Je vois, me dit-elle l’air déconfit.— Mais ça pourrait changer... avec la bonne personne, je lui dis en lui mordillant l’oreille.
Avec cette petite morsure, elle retrouve le goût de l’aventure et me prend dans ses bras. Je la retourne, je m’étends sur elle et je caresse ses épaules. Nos esprits changent de bord après cet instant de larmes. J’empoigne un sein et le prends en bouche, je tourne ma langue autour de son mamelon, je le sens durcir sous ma caresse buccale. Étant toujours habillée, contrairement à elle, Maude défait les boutons de mon pantalon et pousse avec ses mains et pieds pour me l’enlever. Elle y parvient avec un peu de mon aide et s’attaque maintenant à mon haut. Je lève les bras et me retrouve en sous-vêtements. Elle me trouve encore trop habillée alors elle défait mon soutien-gorge pour libérer ma lourde poitrine et plante ses griffes dans mon dos.
— Arghhh !— Désolée Steph.— Non, arrête d’être désolée, si je réagis comme ça, c’est peut-être parce que j’aime ça, non ? lui dis-je en me positionnant au-dessus d’elle avec un regard noir.— Peut-être... me dit-elle avant de recommencer !
La garce, elle fait exprès ? C’est comme ça que tu veux la jouer, alors allons-y sexy rousse. À peine ai-je eu le temps de penser à une stratégie, qu’elle pose sa main sur ma culotte et me dit :
— Qui t’excite comme ça ?— Devine ?— Hummm, en se mordant la lèvre.
Elle me lèche le cou et me prend les fesses de ses deux mains et me retourne pour être au-dessus de moi. Dans un tourbillon de baisers, je finis par me retrouver nue moi aussi et elle à plat ventre sur le lit.
— Ne t’inquiète pas Maude, je n’irai pas où tu ne veux pas.— Merci...
Je la mets à quatre pattes pour qu’elle écarte les jambes. Je touche ses fesses et passe en douceur dans son sillon sans m’attarder sur sa rosette et descends constater l’ampleur des ravages sur ses lèvres charnues et glissantes. Elle mouille abondamment et je ne peux laisser échapper une goutte de ce doux nectar, alors je me place sur le dos et avance ma tête pour avoir accès à cette petite fleur si juteuse. Quel goût. Le bout de ma langue s’insinue dans sa petite fente à la recherche de son bourgeon. Ah, te voici coquin ! J’aspire son bouton, lui pétris les fesses et passe avec l’extrémité de mes doigts le long de ses cuisses et remonte jusqu’à ses fesses. Elle se cabre et pousse un gémissement.
— Ahhhhhhh... C’est bon... continue.
Avec ces mots, je viens écarter sa chatte, lape sa cyprine et y enfonce ma langue. Je l’entends râler et geindre sous mes caresses. Sans avertissement, elle se relève et fait un 180° et me demande de remonter dans le lit. Je vois où elle veut en venir et me soumets à son désir. Elle s’installe au-dessus de moi et entame un « snog » de mes lèvres vaginales et contourne mon clito. Avec ses doigts, elle écarte ma chatte et vient récupérer la cyprine avec sa langue. Elle mord l’intérieur de mes cuisses et revient à l’objectif premier : ma chatte. De mon côté, je m’applique à lécher le pourtour de son organe sensoriel et insère un doigt et finalement deux. J’évite tout contact avec son anus, vu les circonstances. Je fais des va-et-vient. Le bruit de nos langues et la succion de mes doigts font relever la tête de Maude et elle pousse un feulement de satisfaction. Je mets plus de vigueur et me concentre sur son bouton de joie.
Nous sommes toutes les deux très concentrées à donner et recevoir de l’autre, à tel point que nos corps font des soubresauts presque en même temps. Je la sens se contracter sous ma langue et sans le vouloir je fais pareil sous sa chaleur buccale. La cyprine de ma belle coule dans ma bouche, j’avale et en redemande tellement sa liqueur est douce. Jambes tendues, je contracte mon ventre et atteins un puissant orgasme. Maude s’effondre sur moi à quelques secondes d’intervalle. Hors d’haleine et au summum de la satisfaction, nous nous réajustons dans le lit pour être dans la même position. Notre respiration est soutenue et aucun son ne sort de nos lèvres.
Je commence à m’y attacher. J’aime sentir sa peau contre la mienne. Son parfum, la douceur de ses doigts quand elle me caresse. J’adore son rire, son sourire, sa bouche. Sa volupté quand elle suce un téton et qu’elle fait l’amour. Mais est-ce de l’amour ou de la baise que nous pratiquons ? Il m’arrive quoi ? Steph, tu es censée être pragmatique, pas conceptuelle ? Est-il possible de parvenir à un véritable bonheur dans l’amour saphique ? Je n’en sais rien et on dirait que mon moteur cervical ne veut pas faire l’effort de se concentrer. Je verrai plus tard, mais dans toutes les partenaires de jeux que j’ai eues, elle est la deuxième à me faire ressentir de si forts sentiments.
Après s’être endormi toutes les deux, le réveil est plutôt agréable puisqu’elle me câline les seins affectueusement.
— Hummm, c’est bon de se faire réveiller ainsi.— J’avoue que ce n’est pas désagréable d’être collée à toi, me dit-elle.— Tu veux faire quoi maintenant ? Aller marcher comme prévu ou rester ici et baiser ?— Dis donc, t’es directe toi, ahahahah.— Oui, j’aime que les choses soient claires. N’oublie pas que je suis avocate et que je me dois d’être concise. Alors ?— J’aime être comme ça, mais j’aimerais prendre l’air, afin de profiter des quelques centimètres de neige tombée.— Alors GO à la douche et on part.
À la suite de nos douches individuelles, nous prenons le chemin des Plaines D’Abraham et entamons une belle discussion. Maude m’explique ce qui l’a poussée à être physiothérapeute. Après un accident de vélo de montagne lors d’une compétition, elle a dû arrêter et s’est tournée vers la médecine sportive. Elle a travaillé 4 ans pour une équipe universitaire au Québec et par la suite, elle a eu un poste à l’Hôtel-Dieu. Elle devait emménager avec LUI avant qu’il ne fasse sa connerie. Elle a donc appelé son propriétaire et en ne lui disant pas toute la vérité, mais seulement qu’IL l’avait laissé, il a décidé de lui relouer son appartement près de son emploi. Ses parents sont à l’extérieur de la province et n’ont pas la chance de la voir souvent. Aucun frère ou sœur, elle devait souvent se débrouiller toute seule dans les débuts de sa vie. Elle a bûché dur pour atteindre ses objectifs de vie.
Arrivées non loin de l’hôtel Concorde, nous décidons de retourner à mon appartement et de nous préparer un petit souper à deux. Sur le chemin du retour, je lui confie que mes parents sont tous les deux avocats, que mon frère est policier et qu’avec mon ami d’enfance, Marc, nous avons suivi le même parcours scolaire et avons décidé de partir fonder notre cabinet d’avocats ensemble. Plusieurs embûches se sont mises sur notre chemin, mais avec de l’acharnement et plusieurs heures de boulot, nous sommes enfin arrivés à quelque chose de solide et que nous pensons même engager un peu de personnels.
De retour chez moi, je propose à Maude pour le souper (en France vous dînez) des pâtes avec vin rouge et qu’ensuite elle pourra choisir ce qu’elle veut faire pour la soirée.
— Ça me va Steph ! Commençons par manger et après...— Tu vas m’épuiser ma belle ! N’oublie pas que je suis « vieille » !— Oh arrête avec ça, tu es loin d’être vieille, avec ce que nous faisons depuis quelques jours, je trouve que tu as beaucoup de réserve.
Je lui souris et lui fais un clin d’œil.Après le repas, elle me propose de regarder un film. J’accepte volontiers, puisque ça doit faire six mois que je ne me suis pas installée devant le téléviseur. Toujours plongé dans mes dossiers à trouver la faille qui pourrait sauver mon client. Travail de fou. Alors on s’installe au salon et on loue une comédie légère avec Ryan Reynolds. Collées ensemble, juste dans un T-shirt et une culotte, on est sous la couverture à rire comme deux adolescentes, à boire du vin et à manger du pop-corn. Maude caresse mon genou et moi l’intérieur de sa cuisse. Sa peau est d’une douceur si invitante. Une exquise chaleur stimule mes sens et j’active mes étreintes en remontant à proximité de la source d’humidité. Levant sa main discrètement, Maude trouve la chaleur de mon ventre et le dessous de ma poitrine. Je dépose mon verre de vin et prends un pop-corn entre mes lèvres et lui montre pour qu’elle vienne le chercher.
Sa bouche arrive et je gobe le pop-corn pour l’inciter à venir le prendre sur ma langue. Elle sort la sienne et avec le bout, vient voler le trésor à l’intérieur de ma grotte. Une fois le maïs avalé, elle revient à l’assaut et introduit sa langue dans ma bouche tout en gardant sa main sous mon sein qu’elle commence à tripoter. Le mamelon commence à se réveiller et elle s’en aperçoit rapidement, car Maude passe son pouce dessus pour l’ériger encore plus. Elle commence à avoir le tour pour une hétéro.
— Tu es belle Steph. Baise-moi !
Sans mots, je la retourne sur le sofa et commence mon exploration. Ses mains reposant derrière ma tête, elle m’embrasse. Nos langues tournoient dans un ballet où les mouvements sensuels et même sexuels s’entremêlent. Son sein est dans ma main et je m’active à faire dresser son téton par-dessus son t-shirt, elle plie une jambe sur moi à l’arrière de mes fesses et presse pour que nos corps se collent. Retirant mon haut, elle en fait autant et nos poitrines s’écrasent l’une contre l’autre. Mamelons contre mamelons. Chaleur. Tout en continuant notre échange de flux, nous basculons par terre dans un grand « Boum ». Qu’à cela ne tienne, pas question de s’arrêter pour un si petit saut. Main derrière sa nuque, de ma main libre je lui arrache littéralement sa culotte et lui relève la jambe sur mon épaule et descends mon corps pour rejoindre sa chatte déjà ouverte et prête à l’emploi. Maude mouille au point que son nectar coule subtilement sur la moquette du salon.
Avec un geste précis, je m’applique à tout récolter et à tout reprendre afin de ne rien perdre de cette boisson si onctueuse. Ma langue contourne ses grandes lèvres, fait le tour de son clito et redescend entre les petites lèvres. J’écarte cette chatte et ma belle pousse un gémissement et appuie sur ma tête pour m’empêcher de me lever, mais en ayant quelques trucs dans ma manche (une vraie magicienne !), je glisse plus bas et je reviens à elle debout. Je saisis cette occasion pour enlever ma culotte et me mettre au-dessus d’elle à la hauteur de sa tête et m’accroupir afin qu’elle ait pleinement accès à mon vagin ouvert. En plaçant ses deux mains sous mes fesses, elle sort la langue et la passe le long de ma fente et émet un son :
— Hummmmm tu goûtes tellement bon !— J’ai eu... Arghhh... les mêmes paroles à ton... égard tantôt... ouiiiiiiiiii... continue !
S’appliquant pour me prodiguer des soins approfondis durant plusieurs minutes où elle tournoie sur mon clitoris, dans ma fente et même en allant chatouiller mon anus avec sa langue, elle me demande de m’allonger par terre et vient se mettre en ciseaux. Pour moi, ce n’est pas la première fois que je pratique cette position, mais Maude semble moins habituée, je doute même qu’elle le fait pour la première fois, alors de façon subtile, j’essaie de me placer pour faciliter l’acte. Nous arrivons enfin à frotter nos vulves de façon rythmée et je prends plaisir à me laisser aller.
— Ahhhhhhhh ouiiiiiii... j’adore Maude... ouiiiiii.
Elle gémit à plein poumon, tête renversée par l’arrière, elle donne tout ce qu’elle peut pour arriver à un orgasme. Nos clitoris turgescents se frottent l’un contre l’autre, le bruit de mouille nous éveille les sens et dans un grand râle, ma petite rousse s’exclame :
— Stephhhhhhh....... Ahhhhh, je... Ouiiiiii.
Je sens sa chatte faire des soubresauts et elle contracte ses cuisses sur mon bassin. Nos jus se mélangent. La succion se fait entendre. Nos corps sont luisants de sueur. Orgasme. Nos chattes sont en feu tellement nos boutons sont luxuriants de mouille, de spasmes et de plaisir.
Toujours en ciseaux, tout ce qu’on entend, c’est le générique du film et nos respirations profondes et soutenues. Je m’appuie sur mes coudes et attrape la bouteille de vin, en prends une grande gorgée au goulot et la passe à Maude qui fait de même. Après cet exercice, plus qu’appréciable, nous allons prendre une douche et nous coller dans mon lit.
Le lendemain, Maude doit se préparer pour le retour au boulot, mais avant, nous refaisons l’amour avec autant de tendresse.Comme il me reste presque 10 jours de vacances, je profite de cette occasion pour appeler des amis et organiser des sorties avec eux. Dîner, cinéma, shopping et bien entendu trekking. La relation entre Maude et moi se déroule bien, nous nous voyons à quelques reprises avant mon retour au boulot. Je la présente à mes amis, qui eux semblent tous surpris de me voir si souvent avec elle, même que certains me taquinent en me disant que j’ai attrapé un virus X ou que ma ménopause frappe à la porte. Je les rassure en mentionnant que je suis bien avec elle pour le moment et qu’on ne peut pas chasser le naturel, puisque celui-ci revient toujours au galop !
Ça fait des semaines que je fréquente Maude. On baise à chaque occasion et on fait pas mal d’activités ensemble, mais je me demande si c’est vraiment ce que je veux pour ma vie. J’aime ma liberté. Mon choix de vie me permet de me consacrer complètement à mon travail et quand j’en sens le besoin, je baise. Voilà. Mais maintenant, avec Maude, je commence à être étouffé et j’ai besoin d’air, et ce même si j’ai beaucoup d’affection pour elle. Mais en même temps, cette femme me rend comme une « junkie », une drogue dont je n’arrive pas à me passer. Que dois-je comprendre ? Qu’elle est LA bonne ? Que je dois me distancer pour éventuellement rompre ? Et comment Maude entrevoit tout ça ? Que ressent-elle face à moi, car il faut le dire, nous n’avons jamais parlé ouvertement de notre relation. Nous vivons au jour le jour et lorsque nous sommes ensemble, nous profitons de la vie.
Aujourd’hui vendredi, nous passerons trois jours ensemble puisque le lundi est un jour férié. Par accord mutuel, rendez-vous au bar vers 21 heures, Max est content de me voir, car je l’ai négligé pendant plusieurs jours (pauvre petite chose !). Maude arrive un peu plus tard la mine déconfite.
— Foutu patient, grrrrr !— Oh, dure journée ? Max, deux bières s’il te plaît !— Ben en fait, mon patient a décidé qu’il ne faisait plus ses exercices, donc son genou a recommencé à enfler et là, on doit tout recommencer à zéro. Ce n’est pas compliqué pourtant : « Ne marche pas sans tes béquilles », lance Maude.— Ahhhhh je connais ça des têtes dures. Je n’ai que ça comme client et Marc doit toujours me rappeler à l’ordre pour que je ne dépasse pas les bornes.— Oui... mais bon, là on a 3 jours devant nous, me dit-elle en souriant à pleines dents.— Yes, ça va faire du bien !
Tout en continuant à placoter de notre semaine respective, Maude me demande tout bonnement si j’ai repensé à sa proposition d’il y a 3 semaines.
— Euhhh... on parle de quoi là ?— Je t’ai demandé si tu aimerais pimenter notre vie sexuelle avec des jouets ?— Ah, ça... en fait, je ne sais pas trop. Tu penses à quelque chose en particulier ?— Oui et non.— Maude ! À quoi tu penses ? lui dis-je en la regardant droit dans les yeux et en fronçant les sourcils.— Bien, lorsqu’on s’est rencontrées, nous nous sommes fait des confidences et...— MAUDE !— Merde, c’est pas évident à dire... j’aimerais savoir si tu voudrais perdre ta virginité avec moi ?
Je recrache instantanément ma gorgée de bière et Max me lance un « Hé oh ! Mon comptoir Steph ! ».
— Tu veux... prendre ma virginité ? T’es sérieuse ?— Seulement si tu veux et si tu as confiance en moi.— Oui j’ai confiance en toi, ce n’est pas la question, mais disons que je n’ai jamais envisagé la chose.— Donc ? C’est oui ou c’est non, me demande Maude.
Réflexion.
— OK, mais je t’avoue que j’ai vraiment la chienne ! (C’est avoir peur au Québec).
Dans un moment de folie, elle me saute au cou et m’embrasse à pleine bouche. Des dizaines de personnes nous regardent et un tonnerre d’applaudissements retentit. Me voilà donc prise de chaleurs et lui retourne son baiser aussi fougueusement. Max me regarde d’un air interrogateur et hausse les épaules en se demandant ce qu’elle vient de me dire pour que j’ai une telle réaction. Je lui fais signe que je vais lui expliquer plus tard.
Le samedi après-midi, nous commandons un Über pour nous rendre dans le sex-shop le plus proche. En entrant dans le magasin, je suis surprise de voir autant de choix. Huiles à massage, petits trucs pour les enterrements de vie (homme et femme confondus), films, magazines, etc. Les déshabillés me mettent l’eau à la bouche ; certains en cuir (que j’adore), d’autres en fine dentelle ; les couleurs sont toutes aussi attrayantes avec les rouges, les noirs, les bleus et sans oublier les blancs, mais arrivée dans la section des godes et vibros, là je fige net. Pourquoi utiliser ces trucs, quand une langue et des doigts peuvent faire le boulot ? Maude remarque ma réaction et me dit :
— Relaxe Steph, hihihi !
Elle commence à m’en présenter quelques-uns et elle arrête son regard sur un gode ceinturé de bonne taille (plus gros que 3 doigts réunis) avec un petit truc que je n’arrive pas à comprendre. Il y a un genre d’embout de l’autre côté de la ceinture et Maude m’explique que c’est pour que la partenaire puisse, elle aussi, prendre du plaisir pendant la pénétration. Stupéfaite, je gèle à nouveau. Elle m’explique que ça serait mieux de prendre ceci plutôt qu’un dildo ou un vibromasseur régulier, parce qu’elle sera en mesure de contrôler l’entrée et la sortie avec le va-et-vient.
— Ah oui ? Bon, tu sembles en connaître beaucoup plus que moi à ce sujet, alors je te fais confiance.
Mais à l’intérieur de moi, une gigantesque boule vient d’arriver dans ma gorge. J’ai chaud. J’ai froid. Je sue. À quoi j’ai pensé de dire oui ? Nous passons à la caisse et Maude se charge de payer et se retourne vers moi et me dit :
— Joyeux Noël ma belle.— En... quoi ? Ah merde, Noël, je l’avais oublié lui. Merci ma belle rousse, mais tu ne perds rien pour attendre, je vais te surprendre à mon tour, lui dis-je en posant mes lèvres sur les siennes.— Bhaaa, ne te tracasse pas la tête pour moi. Allez on va chez moi.
De retour chez elle, je nous prépare un cocktail, pendant qu’elle s’occupe de mettre de la musique, de tamiser l’éclairage et d’allumer des chandelles. Franchement, elle y met le paquet pour me mettre dans l’ambiance. Coquine. Pour je ne sais quelle raison, ma boisson est beaucoup plus forte que la sienne. Frayeur. Nous nous commandons du thaï et en attendant Über Eat, nous dansons sur du Annie Lennox. Entrelacées, nos mains sont vagabondes et nos lèvres occupées lorsque la sonnette retentit. Déjà ? En allant récupérer la commande, Maude nous installe un petit « set-up » et nous ressert du vin. Assises par terre au salon, nous mangeons et buvons en discutant et en nous caressant de temps à autre. Le repas terminé, Maude débarrasse rapidement nos plats vides et file à la douche. Je saisis l’occasion pour trouver de la musique sensuelle et rejoindre ma rouquine dans la douche. Nos corps se collent, nos mains se joignent, nos langues fusionnent.
Après quelques caresses et s’être savonnées, nous sortons et allons dans la chambre de Maude sans s’être donné la peine de se sécher. Toutes les deux nues, je prends Maude par-derrière et empoigne sa poitrine de mes deux mains et les soupèse. Qu’ils sont beaux, fermes et doux. Elle bascule sa tête sur mon épaule et j’en profite pour lui mordre le cou tout en astiquant ses mamelons. Juste à presser légèrement et ils durcissent instantanément.
— Ahhhhhhh Steph...— Tu es excitée, je crois, lui dis-je en descendant ma main à son entrejambe déjà mouillé.— Très, mais la reine ce soir c’est toi, me dit-elle en se retournant et en me faisant reculer sur le lit.
Avec un regard de hyène, elle attrape le sac du sex-shop, sort le gode ceinturé et le jette sur les oreillers. Moi étendue sur le lit, j’ai peine à croire ce qu’elle va me faire tellement mon cœur bat. Elle avance à quatre pattes au-dessus de moi, chevauche mes cuisses et commence à se toucher les seins très voluptueusement. Je caresse ses cuisses, ses fesses et sa croupe et me lève pour avaler un téton. Je tourne ma langue autour, je le prends entre mes dents et tire légèrement dessus pendant qu’elle me joue dans les cheveux et gémit. J’empoigne ses fesses et les écarte avec fougue. Je la regarde, tète sa protubérance mammaire et recommence à lui pétrir les fesses. Maude baisse ses mains pour prendre mon visage, me pousse légèrement et me fait allonger sur le lit. Sa main s’interpose entre nos deux chattes et elle commence à me chatouiller et insère légèrement un doigt dans ma fente humide et chaude sans aller trop profond pour garder cet instant pour plus tard.
Je lève un bras au-dessus de ma tête, ferme les yeux et me malaxe un sein pour le faire durcir. Maude ne perd pas un instant du spectacle que je lui offre et vient lécher mon sein libre. Elle tourne sa langue autour, le prend entre ses dents et le tire et finit par passer sa langue à plat sur tout mon sein. Elle travaille mes lèvres vaginales d’une main de maître et prépare ma chatte pour recevoir l’objet tant attendu. Elle m’embrasse et vient me chuchoter à l’oreille :
— Prête ?— ... J’ai peur Maude...— T’inquiète, je serai très douce. Tu me fais confiance ?
D’un hochement de la tête, je lui fais signe que oui. Elle se retire du lit, prend la ceinture et l’installe. Je la regarde faire et commence à trembler. Comme si j’allais subir une chirurgie majeure et que mes jours étaient comptés. Ça y est, je meurs !
— Eh Steph, ça va aller je te jure. Si tu ne veux plus, je comprendrais !— Non, je le veux, mais...— Je sais, je sais... me lance-t-elle avec une douceur dans le regard et en venant déposer plein de bisous sur mon corps.
Elle est à mes côtés, me câline, m’embrasse, joue avec mes seins, ma vulve, mes cuisses et tente par tous les moyens de me rassurer. Sans savoir comment, elle est rendue entre mes cuisses et en caresse l’intérieur. Elle les passe sur mon ventre, vient palper mes seins, redescend le long de mes côtes et revient à l’intérieur de mes cuisses en prenant quelques secondes pour stimuler mon bourgeon.
— Relève tes jambes et écarte-les.
Je m’exécute avec appréhension : place mes pieds à plat sur le lit, jambes écartées et je passe un doigt sur le pourtour de ma chatte et viens le porter à ma bouche. Ma belle vient titiller mon bourgeon et récolte le plus de cyprine possible pour l’appliquer sur le faux pénis. Elle n’a pas besoin de faire plus pour s’apercevoir que je suis luisante de mouille. Prenant le pénis entre ses mains, elle ne fait qu’effleurer mon bouton pour que j’ai la sensation de l’objet et le place à l’entrée de ma fente. Elle pousse juste un peu et sent que je me recule. Dans un moment de tendresse, elle me prend la main, me regarde et dit :
— Détends-toi Stéphanie. Si tu te crispes, tu pourrais avoir mal.
Je prends de grandes respirations et lui fais signe de la tête que je suis prête. Elle réinsère le gode et entre légèrement. Elle place sa main sur mon ventre, me dit de respirer et me demande si tout va bien. Approuvant chaque demande, elle enfonce le gode et d’un geste brusque me pénètre.
— ARRGHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!— Ça va Steph, c’est fait... respire. Je ne bouge pas. Respire. Détends-toi.
Putain que ça fait mal ! Des larmes coulent le long de mes joues et je me mets à sangloter. Douleur. Je place le creux de mon coude devant mes yeux par peur de son regard. Je ne veux pas qu’elle me voie si fragile. Jamais je n’ai montré de telles émotions. Sans paniquer, Maude me dit que le pire est passé et qu’elle ne bougera pas tant que je ne lui demanderai pas. Après quelques instants dans la même position, je reprends mes esprits, je croise mes doigts avec les siens et d’un signe de la tête, je lui indique qu’elle peut continuer. D’un mouvement très doux, elle commence un va-et-vient sans lâcher ma main et en palpant mes seins, elle poursuit son balancement. Elle se penche sur mon corps et vient lécher les larmes séchées sur mes joues et me chuchote des mots doux pour me rassurer. Son ramonage se poursuit sans être bourrue, elle se redresse et vient poser son pouce sur le petit bouton du plaisir et me masturbe.
Elle fait de petits cercles sans appuyer trop, mais sa pression augmente tout comme sa cadence. Je sens mon ventre se contracter et elle s’en rend compte. Elle accentue son déhanchement et la pression exercée sur mon clitoris. Je geins, je me tortille de tous les côtés, me mords le poing, agrippe les draps et finis par crier ma jouissance. Maude est en extase devant le tableau que je lui offre et n’arrête pas son labourage afin de me permettre d’atteindre un orgasme fulgurant.
— Mauuuuuuudeeeeee...— Laisse-toi aller ma belle, crie... je veux t’entendre.— Ahhhhhhhhhh ouiiiiiii...— Putain que tu es belle quand tu jouis.
Tant que mon orgasme n’est pas à son paroxysme, elle poursuit, mais ralentit le rythme. Dans un dernier effort, Maude se retire délicatement et je me roule sur le côté pour éclater en sanglots.
— Shhhttt... c’est fini Steph, c’est fini ma belle.
Incapable d’arrêter de pleurer, elle retire rapidement la ceinture sans trace de sang (étrange) et vient se coller contre mon dos et m’enlace de ses bras, comme je l’ai fait avec elle. Jamais je n’ai été aussi vulnérable. Jamais je n’ai montré cette face cachée de moi. J’ai honte. Honte de ma réaction. Honte de ce que je ne suis plus. Honte.Maude remonte les couvertures sur nous, me console et nous finissons par tomber dans un sommeil réconfortant.Subtilement, je me glisse hors des bras de ma belle, saute dans mes vêtements et marche jusqu’à la boulangerie du coin pour acheter des victuailles. Sur le chemin du retour, je pense à la nuit dernière, à moi, à elle, à l’acte poser et mes émotions refont surface. Trente-sept ans et dépucelée par une femme. Honte, perversion, courage, fierté ? Quel est ce sentiment qui m’habite ? De retour au domicile, Maude est déjà réveillée, en t-shirt et me regarde avec panique :
— Où étais-tu ? ?— Juste à la boulangerie du coin pour des croissants et je me suis arrêtée au petit marché pour des fruits. J’aurais dû t’avertir, mais tu dormais tellement bien que...— Ça va, j’étais juste inquiète. Je croyais que tu avais pris la fuite à cause d’hier.— ... Je baisse la tête.— Eh, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui cloche Steph ? J’ai été trop brusque ? Dis-moi.— Non ce n’est pas ça, je suis juste secouée par tout ce qui m’arrive depuis que je te connais et...— Écoute, je tiens à toi et je ne veux pas te blesser. Il y a tellement de choses qui me bouleversent aussi, que...— Tu veux prendre tes distances Maude ?— Ce n’est pas ce que je dis, disons que j’ai un passé et là il me rattrape à vitesse grand V. En plus, je me rends compte que j’ai des sentiments pour toi et...— Oh !— J’ai jamais connu l’amour avec une femme et... et ça me fait peur.
Avec toute la tendresse que nous avons l’une pour l’autre, je prends sa main et l’entraîne sur le canapé. Nous nous retrouvons assises, une tasse de café à la main, un croissant dans l’autre et ne savons que faire de cette situation qui nous tombe du ciel. Je dois prendre du recul, ça va trop vite. Soupir. Après le petit-déjeuner ingurgité, je décide de retourner chez moi pour le reste de la journée et prends le plus long chemin pour y parvenir. Étant en décembre, la neige fait officiellement partie du paysage québécois, elle craque sous le froid mordant de la journée. Arrivée chez moi, je retire bottes et vêtement et file dans un bain bouillant. Je ferme les yeux et demande à Alexa de jouer de la musique. Sous les refrains d’Isabelle Boulay, je songe à ma vie et à ce qu’elle pourrait être si j’officialisais notre relation. Nous travaillons fort toutes les deux, moi je virevolte entre les coups d’un soir et elle, elle sort d’une relation avec un homme. Est-ce compatible ?
Je dois en discuter avec Max et avoir un regard neutre. Je texte Maude et lui dis que je vais prendre la soirée pour moi et réfléchir. Elle me répond du tac au tac qu’elle comprenait, mais qu’elle espérait avoir de mes nouvelles demain, positives ou négatives. Après un petit encas rapide, je me rhabille et me retrouve au bar pour discuter avec mon vieux copain.
— Je ne sais plus où j’en suis Max. Cette fille me rend dingue et en même temps j’ai une peur bleue de continuer.— As-tu de sérieux sentiments envers elle ?— Je crois que oui.— Alors tu attends quoi pour te caser ? Tu crains de t’investir ou de te faire blesser si elle décide de rompre ?— Je ne veux pas être blessé comme je l’ai été quand Ève est partie.— AH ! Voilà, mais tu sais l’amour se joue à deux et c’est normal qu’il y ait des différends dans un couple, mais ça ne veut pas nécessairement dire que Maude va t’abandonner pour autant. J’ai fait mes petites recherches sur elle et tous me disent qu’elle est « clean » et qu’elle a été échaudée avec son ex. Je crois qu’elle recherche la tendresse d’une femme, une femme comme toi, forte, indépendante et rassurante à la fois. Vas-tu être volage le restant de tes jours et espérer que la princesse vienne te délivrer de toute la colère que tu as encore contre Ève ?— Je vais te prendre deux shooters Max...
Il sait que ma tête est en ébullition, que je rumine mes idées et Max finit par me laisser tranquille et va discuter avec d’autres clients. Entre-temps, la porte du bar s’ouvre et des pas lourds se font entendre. Ce sont des talons hauts, ils avancent vers le comptoir du bar. Une voix chaude et rauque me demande si la place à mes côtés est prise. Je me retourne et je vois une belle créature dans la quarantaine, cheveux mi-courts, un grand manteau cache son corps, mais je peux voir la partie supérieure de sa poitrine, des yeux d’un bleu azur avec un superbe maquillage qui dessine chaque courbe de son visage et des lèvres luxuriantes.
— Non, personne n’y viendra. La place est à vous, lui dis-je en jetant mon regard dans son décolleté.
Elle se commande une consommation et entame une discussion avec moi. Elle se nomme Julie, a 45 ans et est dirigeante d’une entreprise de cosmétique. Nous discutons de tout, les verres s’enchaînent un après l’autre et un petit je-ne-sais-quoi passe entre nous. La soirée avance rapidement et sans penser à Maude, je l’invite chez moi. Nous nous habillons et sortons du bar, légèrement chancelantes. Évidemment, vous comprendrez que nous n’avons pas que discuté rendues à mon domicile. La nuit a été mouvementée, disons ! Arrivé à l’appart, j’offre à Julie un verre et l’amène au salon. Nous n’avons pas le temps de continuer la discussion qu’elle se jette sur moi et m’embrasse. Elle mord ma lèvre au point que j’en saigne. Oh, OK, c’est une sauvage cette fille ! Très bien ! Je me lève, retire mon chemisier et viens m’asseoir sur ses genoux en lui faisant face. Je prends ses cheveux et tire très fermement vers l’arrière et lui fais un suçon dans le cou.
Je dégrafe son corsage et le baisse pour lui bloquer les bras le plus possible. D’une main, je dézippe sa jupe sans lui enlever et passe ma main dans sa culotte. C’est chaud et très mouillé. Mon autre main attrape son soutif et je lui sors un sein, petit, mais ferme avec un mamelon très long, au point qu’il a la longueur d’un centimètre. Julie me pétrit les fesses et détache mon pantalon et ma brassière. Je me retrouve seins à l’air et lui en porte un à sa bouche qu’elle s’empresse de gober. Elle me mord si fort que je crie. Je sais que je peux être féroce si je le veux, mais elle, elle est pire que moi. Je me lève donc pour retirer mon pantalon et lui dis :
— Suis-moi.
Dans la chambre, je lui dis fermement :
— Sur le lit. À quatre pattes.
Une fois la commande exécutée, je me place derrière elle et lui donne une tape sur la fesse, assez fort pour laisser ma marque. Elle semble apprécier, car elle en redemande. Alors je sors un petit fouet et le passe sur sa croupe et ses fesses. Elle se retourne, voit l’objet et me sourit. Je sais précisément que la nuit va être violente. Je lui applique deux bons coups et vois son corps se cabrer. Je passe ma main sur les marques et recommence encore et encore. Elle gémit, soit de douleur, soit de plaisir, mais moi je prends mon pied. Je passe ma main entre ses cuisses, récupère sa mouille et viens lui porter à sa bouche qu’elle s’empresse de lécher goulûment. Je la relève et la fais mettre sur le dos, viens au-dessus d’elle et lui applique des coups de fouet sur les seins. Elle attrape les barreaux du lit et s’accroche fermement. Je lâche le fouet et viens me placer entre ses cuisses et entame mon ascension vers le plaisir.
J’écarte au maximum ses cuisses pour que sa chatte s’ouvre d’elle-même et viens laper sa chatte complètement de toute ma langue et je finis par sucer violemment son clitoris. Julie se tord sous mes coups de langue, elle brame sa jouissance comme une chatte en chaleur. Je ne veux pas la faire jouir, alors je positionne mon corps pour un soixante-neuf, car j’ai moi aussi besoin de cul. Elle agrippe mes fesses, les écarte et lèche mon vagin mouillé, tandis que je lui mordille l’intérieur des cuisses. Julie poursuit son labeur et enfonçant trois doigts dans ma chatte, ils entrent facilement et pour lui exprimer ma gratitude, je fais la même chose de mon côté tout en lui suçant le bouton panique.
— Ahhhhhhh f**k t’es bonne, me dit-elle.
J’active mes mouvements et je la sens se contracter. Je me concentre donc sur son clito en le mordant, l’aspirant et en faisant tourner ma langue autour. Elle me ramone de plus en plus tout en s’occupant de mon petit bouton et nous finissons par jouir mutuellement. Elle jouit tellement, qu’un jet de cyprine m’éclabousse la bouche et le menton et j’entends :
— ARGHHHHH OUIIIIIIII !
Étendues toutes les deux chacune de notre côté, nous éclatons de rire. Je me retourne et tire les couvertures sur nous. À mon réveil, le lendemain midi, Julie était déjà partie. Ouf. Je prends mon téléphone et regarde mes messages. Maude me demande si elle peut passer me voir. Je lui réponds qu’il n’y avait pas de problème, mais que mes réflexions n’étaient pas conclues. Je saute dans la douche pour effacer toutes odeurs corporelles de ma partenaire irrégulière. Vers 13 heures, on frappe à ma porte et j’ouvre à ma belle rouquine même si je suis encore amochée de la veille. Son visage est crispé. Oh Oh !
— Ça pas l’air d’aller Maude ?— Pas vraiment non.— Raconte.— ... (silence). Je prenais une marche hier soir et j’ai passé devant le bar. Tu étais avec une femme. Je me suis donc installée au coin de la rue et j’ai attendu que tu sortes. Je vous ai suivies...
Je m’effondre sur une chaise et baisse la tête honteuse. Sans mot je déglutis et attends le reste de son sermon. Rien. Juste des larmes qui coulent sur ses joues. Je l’entends renifler et lève la tête.
— Maude... je... je suis désolée... je n’ai rien à dire pour ma défense autre que, pardon.— Est-ce sérieux entre nous ?
• ...
— J’ai compris..., me dit-elle.
Elle se retourne et pose sa main sur la poignée de porte. Je me précipite vers elle et l’en empêche en appuyant sur la porte afin qu’elle ne puisse pas l’ouvrir.
— Maude, attends s’il te plaît ?— Pourquoi ? Pour que tu puisses me manipuler encore plus ? Désolée Steph, mais je n’ai pas la force de me battre contre tes désirs noirs et tes pulsions, me dit-elle les larmes aux yeux et un sanglot dans la gorge.
Je la laisse partir à contrecœur et m’effondre par terre en pleurant. Démolie. Je me relève, attrape une bouteille de Whisky et bois au goulot de grandes lampées. Le soir venu, je m’habille chaudement et vais marcher le long des remparts de la terrasse Dufferin en regardant le fleuve au loin. Seule. Nous sommes le 29 décembre 2017 et une tempête s’annonce pour les prochains jours. Le vent souffle et apporte des bourrasques de neige partout sur la vielle capitale. J’erre comme un zombie en me posant des questions. Je viens de réaliser que j’ai cette femme dans la peau, qu’elle me fait du bien, qu’elle m’apporte la sérénité que j’avais perdue, que... je l’aime profondément, mais qu’à cause d’une foutue connerie, je viens probablement de la perdre. Que je suis conne ! Foutu instinct animal. J’ai tout dans la vie pour être heureuse : un job que j’aime, des amis incroyables et j’avais même une partenaire sublime en tout point de vue, mais... plus maintenant !
Je vous disais en début d’histoire que j’hésitais à sauter de l’autre côté de la balustrade, mais si je l’avais fait, je n’aurais pas pu vous relater mon récit. Je prends donc la nuit pour réfléchir à ma bêtise et à établir mon plan d’attaque pour reconquérir Maude. De retour à mon appartement, je prends une bonne douche pour me ressaisir et dégriser de mon whisky. Installé dans le salon, lumières éteintes, juste mon band préféré joue dans les haut-parleurs et je réfléchis. Comment ? Comment lui expliquer que j’ai dérapé et que c’est elle que j’aime ?
— Simplement en lui avouant tes sentiments Steph, voilà comment tu vas faire. Et de grâce, sois sincère, autant envers toi qu’envers elle bordel ! Quelle heure il est ?
Je viens de me parler à voix haute et en me motivant verbalement. 23h15. Je me demande si j’y vais maintenant ou si j’attends à demain. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud, alors je saute dans mes jeans, enfile un gros chandail, manteau et botte et cours vers son appartement. Je sonne. Pas de réponse. Je recommence. Toujours rien. M’a-t-elle vue venir et ne veut pas répondre ? J’entends mon cellulaire sonner. Max vient de me texter que Maude est au bar. Super ! Je redescends la rue et entre dans l’établissement. Elle est au bar et discute avec Max. Rapidement je m’approche d’eux et tape sur l’épaule de ma belle rousse. En se retournant, je vois ses yeux bouffis et sa mine déconfite, autant par le chagrin que par les consommations ingurgitées.
— Viens, je te ramène chez toi, il faut qu’on parle.— Je ne veux plus rien savoir de toi Steph, me crie-t-elle avec plein d’émotion dans la voix.— S’il te plaît Maude... viens.
À contrecœur, elle se lève et nous quittons pour son appart. C’est pénible aider une personne saoule à grimper des marches. Je l’aide à se déshabiller, lui fais prendre une douche et lui fais un café bien tassé pour qu’elle soit plus allumée lorsque je lui parlerai. Après une heure à ne rien dire et simplement la laisser cuver son vin, je la sens plus encline à avoir une discussion.
— Maude, je suis sincèrement désolée pour tout ça. J’ai... je ne sais pas comment t’exprimer tout ce qui me ronge et comment aborder certains sujets du passé.— Tu attends quoi de moi Steph ?— Tout et rien... écoute j’ai vécu des choses très difficiles dans une autre vie et je crois que le passé me rattrape tout comme il t’a rattrapée dernièrement. Je ne veux pas te faire peur ni te faire fuir alors c’est ma façon de me protéger...— En baisant avec d’autres femmes ? me dit-elle ardemment.— Si tu me laisses la chance, je vais tout t’expliquer d’A à Z ?— Vas-y, je t’écoute, me dit-elle en croisant les bras sur son torse.— (Soupir). Il y a quelques années, j’étais en relation avec Ève. Ça faisait tout près de huit ans que nous étions ensemble. Tout se passait à merveille. Je démarrais le bureau avec Marc, Ève travaillait à l’Université Laval, mais un jour, elle a tout plaqué et m’a laissée pour une de ces collègues. Sans explications je me suis retrouvée seule. J’ai alors commencé à fréquenter La Drague et j’ai délaissé un peu le boulot. Marc est venu un soir et m’a donné un ultimatum : le bureau ou l’alcool. J’ai refoulé mes émotions et je me suis investie à 100% avec Marc tout en continuant d’aller au bar, mais plus modérément. Jamais je n’avais connu une femme comme Ève, je lui aurais décroché la lune ! Après tout ce que nous avions partagé et vécu, je ne comprenais pas pourquoi elle était partie, et je ne le comprends toujours pas, mais toujours est-il que je me suis fait la promesse de ne plus JAMAIS retomber en amour, que j’allais vivre ma vie comme je l’entendais et que les « one night » seraient mon seul vice. Donc je collectionnais les filles une après l’autre en plus des verres. Parfois je pouvais coucher avec deux filles en même temps et je n’avais pas de remords, juste du sexe, non du cul et c’est tout et le lendemain je retournais au bureau comme si j’avais une vie banale. Ce que j’avais d’ailleurs.— Donc... ? Je viens faire quoi dans ton histoire Steph ?— Je me suis fait prendre au jeu avec toi. Quand je t’ai vue arriver au bar, une grande chaleur m’a traversé le corps. J’ai été attirée par toi, comme un enfant devant un bonbon.
Maude ne dit rien, mais je sens qu’elle refoule ses émotions.
— Maude, je suis tombée amoureuse de toi, mais je ne voulais pas me l’avouer et encore moins briser la promesse que je m’étais faite. Je... je suis en train de tomber amoureuse de toi et ça me fait peur. J’ai peur de m’investir et que tu me jettes comme un vieux chiffon. J’ai peur d’avancer dans ma vie sentimentale. J’ai peur d’avoir mal. J’ai peur d’avoir peur.
Elle a de grands yeux de biche et ne sait pas quoi répondre. Me pardonnera-t-elle ? Me chassera-t-elle ? Elle dépose sa tasse sur la table du salon et se lève. Elle quitte pour aller dans sa chambre, mais avant de la voir disparaître, elle me fait signe de la suivre. Ce que je m’empresse de faire. Maude se couche sur son lit et me dit :
— Fais-moi l’amour.
Sans mot, je commence à enlever mes vêtements et me retrouve nue très rapidement. Je m’allonge à ses côtés et m’empresse de l’embrasser. Que sa bouche est chaude, humide et douce. J’aime ses lèvres, ses oreilles, son cou, sa poitrine, son ventre, son pubis et ses cuisses. Tout d’elle me rend folle. Elle est d’une volupté sans bornes. Je m’applique à lui prodiguer de douces caresses sur tout le corps, pendant que je déguste ses lèvres. Elle passe les mains autour de ma taille, me tire vers elle et me plante ses ongles dans le dos. Tête relevée, je crie, mais j’aime en même temps qu’elle soit sauvage et douce. Je quitte les lèvres pour me diriger vers sa poitrine qui ne demande que de l’attention. Mamelons érigés, elle courbe son dos et vient me susurrer à l’oreille :
— Prends-moi l’anus...— Quoi ? Tu veux ?— Ouiiii..., me dit-elle d’une voix timide.— Tu me pardonnes ?— Nous en reparlerons, mais en attendant...— Tu as du lubrifiant par hasard ?— Dans mon tiroir. J’en avais acheté avec le gode ceinturé au cas où.— Tu penses vraiment à tout toi !— Je pense surtout à toi...
Elle me regarde, me sourit et me pince un mamelon avant de le prendre en bouche comme un amuse-gueule. Que j’aime quand elle me mordille le téton, hummm. D’une main habile, je m’étire, ouvre le tiroir et fouille pour trouver le tube de lubrifiant. Voilà ! Je retourne à Maude et palpe sa poitrine, m’attarde sur son bourgeon mammaire, le frotte de la paume de ma main, le pince avec mes doigts, lui lèche et le mordille. Je passe une main derrière sa nuque et lui tire légèrement les cheveux pour qu’elle gonfle sa poitrine et de mon autre main je lui malaxe le sein tout en continuant à agiter ma langue sur un mamelon. Elle gémit de plaisir, respire fort et descend sa main à son entrejambe. Je relève la tête et lui dis :
— Nhannn, tu ne te touches pas et tu me laisses faire ma belle.— Steph... s’il te plaît...— Attends le moment.— Grrrrr...
Je lui retire donc la main de sa chatte et viens poser la mienne et prends plaisir à effleurer son clito déjà bien érigé de plaisir. J’ouvre ses lèvres et y fais pénétrer un doigt brutalement. Elle mouille abondamment. Je ressors mon doigt et le fais descendre sur son anus. Maude ouvre les yeux, apeurée, elle vient m’agripper le poignet et respire plus rapidement.
— Doucement, je vais y aller très doucement, promis.
Elle relâche son étreinte sur moi et referme ses yeux pour savourer ou appréhender le moment. Je prends un oreiller, le place sous son fessier pour que son antre son complètement dégagé. Je glisse mon corps entre ses jambes et afin de la calmer, j’entrelace une main dans la sienne. J’applique de douces caresses buccales à l’intérieur de ses cuisses, sur le pourtour de sa chatte, sur ses lèvres charnues et de ma main libre, les écarte et passe ma langue paisiblement de son anus à son clitoris. Qu’elle a bon goût. Elle frémit de plaisir. Je décapuchonne son bourgeon et le chatouille avec le bout de ma langue, ma belle me serre la main et lâche des lamentations. Mon index s’insère dans sa fente humide et dégoulinante de cyprine et ressort pour aller le poser sur sa rosette. Avec ma langue, je lui applique de petites léchouilles et pousse doucement pour faire entrer le bout dans son anus. Maude se cambre et gémit tout en me serrant plus fort la main. Peur.
Elle craint que je sois brusque, alors je viens lui flatter le ventre, le haut du pubis et mon pouce se pose sur son bouton du plaisir et fait de petits cercles pour stimuler ma belle. Je reprends la manœuvre plusieurs fois afin de dilater son anus et délicatement, j’y glisse un doigt préalablement mouillé par tout le jus qu’elle produit. Je lâche Maude et lui demande de se placer à quatre pattes pour faciliter la progression et j’en profite pour attraper le lubrifiant. J’applique une bonne quantité dans le sillon fessier et la masse finement tout en enfonçant mon index. Je flatte la croupe de Maude, lui dis de relaxer au maximum et de me le dire si elle voulait que j’arrête.
— Continu, c’est bon... mais doucement s’il-te-plaît.— Promis ma belle.
Millimètre par millimètre, mon index s’enfonce dans les entrailles de ma douce amante, je le ressors et l’entre à nouveau et elle arque le dos comme une chatte. La vue est splendide. Son fessier à ma hauteur me permet de lui mordiller les fesses et même d’insérer deux doigts dans sa fente tout en continuant ma progression anale. Mon index est entré jusqu’à la deuxième phalange. Elle se courbe, se cramponne au drap et nomme mon nom pendant que je la masturbe :
— Stéphanie... hummmmmm ouiiii...
C’est le signal que j’attendais pour insérer un deuxième doigt. Je ressors mon index, remets du lubrifiant et doucement j’applique une pression avec les deux doigts en même temps. J’active ma masturbation sur et dans son vagin et j’entame un léger va-et-vient anal. Elle tombe sur les avant-bras, le visage caché dans les draps et crie sa jouissance.
— Arghhhhhhhhhh OUIIIIIIIIIII....... Steph... continue... t’ar... pas...
Qu’elle est belle cette femme ! Je suis moi-même très excitée de la voir ainsi et lorsque je donne l’assaut final, Maude mord littéralement les draps et m’asperge un tout petit peu de sa liqueur et s’abat sur le lit. Je retire mes doigts couverts de sa moiteur et viens me coller à son dos. J’entends et sens sa respiration haletante et la couvre de baisers sur les épaules.
— Putain, c’était quoi ça, me dit-elle entre deux essoufflements.— Ça ? C’était l’amour ma douce. J’ai juste suivi mon « feeling » et je t’ai fait jouir comme tu le mérites. Tu as aimé ?— Très... c’était moins douloureux que je le pensais.— Il suffit de savoir comment s’y prendre et d’éviter de crisper son corps. Tu voudras que je recommence ?— Oui, mais... avec le gode.
Sans attendre cette réponse, je me relève sur mes coudes, la plaque sur le dos, monte à cheval sur elle et d’un geste tout à fait anodin, je donne un coup de tête pour que ma crinière soit de mon côté gauche et viens l’embrasser avec ardeur.
— Si tu veux, nous pouvons pousser notre exploration sexuelle plus loin ?— Une chose à la fois Steph s’il te plaît. Je suis partante pour le gode et l’anal, mais si tu me demandes d’être fouettée, là c’est NON !— Nous en reparlerons ma belle, lui rétorquais-je en lui caressant les seins.— Hummm... tu as encore faim toi ?— Disons que dans la position où tu étais et avec les cris que tu as faits, tu m’as pas mal excitée.
En un éclair, j’étais rendue sur le dos avec Maude entre mes jambes en train de sucer et doigter ma chatte imbibée de cyprine. Durant plusieurs minutes, ma belle m’a littéralement dévoré en me pétrissant les seins, en promenant sa main sur mon ventre et mes cuisses. Affamée. Elle donnait toute l’énergie possible pour me faire jouir et elle fut surprise de sentir la puissance de mon orgasme arriver tel un TGV. J’ai crié à pleins poumons :
— OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII....... AHHHHHHHHHHHHHHH Mau... !!!! Putain !
Elle redresse sa tête, s’essuie le menton et me regarde.
— Je crois que mes voisins sont au courant de ce que nous faisons, ahahahah.— Pouahahahahah ! J’ai crié si fort ?— Quand même oui, mais je m’en fous. En passant... je te pardonne.— Viens ici...
SMAK !
Diffuse en direct !
Regarder son live