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Nous, elles, eux

Chapitre 2

L'évolution

Lesbienne
Ça fait maintenant trois mois que Maude et moi sommes « ensemble ». Ensemble est un grand mot encore flou dans mon vocabulaire et dans mon esprit, mais je me laisse aller de plus en plus avec elle. J’ouvre mes horizons, mes possibilités et j’envisage même quelques changements dans notre relation. Marc, mon collègue remarque même que mon attitude envers les clients est plus ouverte et ne s’en plaint pas puisque j’accepte des causes encore plus « hard ». Le cabinet roule bien, tellement que nous avons une assistance juridique qui fait aussi office de réceptionniste. Pour Max les choses se passent à merveille, le bar propose désormais des shows de « drag queen » le dimanche soir et malgré la petitesse du bar, il est plein à craquer.
Ma magnifique rousse elle, garde ses patients en kinésithérapie. Parfois ils sont plus récalcitrants, certains la courtisent et d’autres suivent uniquement les recommandations de ma douce. Mais en dépit de tous les changements positifs autour de nous, je ressens quand même un vide. Un manque. Mais quoi ? Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
Le printemps montre le bout de son nez un peu hâtivement cette année et c’est tant mieux, car autant j’aime Québec, autant après cinq mois d’hiver j’en ai ma claque. Marchant main dans la main dans la vieille capitale, le soleil nous réchauffe et dégourdit nos sens. Après quelques heures passées à errer ici et là, nous retournons chez moi. Verre de bière à la main, nous parlons de notre soirée à venir. Subtilement Maude vient vers moi et m’embrasse dans le cou, ce qui n’est pas désagréable, au contraire. Je pose mon verre, lui prends le poignet, l’attire vers moi et la serre dans mes bras avec, je dois le dire, des intentions assez salaces. Ma main saisit la partie supérieure de son cou et je tire brusquement vers l’arrière pour le dégager et je m’empresse de lécher de bas en haut et de mordre.
— Je veux te baiser, lui dis-je sans qu’elle puisse me répondre, car j’ai accaparé sa bouche juste après.
J’arrache les boutons de son chemisier et lui retire rapidement son haut. Elle gémit et prend ma tête, qu’elle désigne à son sein. Alors je me retrouve avec mon nez entre son buste à sentir son odeur et à festoyer sur la forme de son corps. Je dégrafe sa brassière et tire dessus par l’avant et l’envoie dans le fond de la cuisine et empoigne un sein fermement avant de mettre son téton érigé dans ma bouche. Je le tire avec mes dents afin de l’étirer encore plus. Reproduisant le même traitement à son autre tétine, ma belle me caresse les cheveux en se tordant un peu de douleur. Ma langue tendue, je la passe sur son estomac et commence à déboutonner son jeans pour accéder à son petit trésor que j’aime tant. J’ai finalement découvert le trésor, mais un tanga en dentelle m’en sépare encore, je grogne ! J’attaque ce tanga d’une main de fer et l’envoie valser lui aussi.
Je remonte en laissant glisser mes mains le long du corps de Maude et arrivé à ses épaules je la retourne sauvagement et plaque son corps sur la table de cuisine avec ma main dans son dos. Je me frotte à elle comme si j’allais la pénétrer. Elle est à ma merci et elle en est consciente. Je rassemble ses poignets et les tiens d’une main tandis que de ma deuxième main je caresse sa colonne vertébrale et claque une fesse.
— Aieeee !— Pas un mot !
Avec mon pied, je lui écarte les jambes tandis que ma main libre poursuit l’exploration de son corps et vient caresser sa chatte.
— Oh, mais c’est que vous êtes mouillée mademoiselle ! J’aime ça, lui dis-je en me mordant la lèvre inférieure.— Ahhhh...
Je récupère un peu de mouille et l’applique sur son anus si délicieux. Mon index va à l’encontre de ma volonté et s’insère dans son petit trou. Libérant les poignets je me couche sur son corps et viens lui mordre le cou, les oreilles et lui chuchote de ne pas bouger en aucun cas. Je suis de retour de ma chambre où j’ai pris le temps de me déshabiller entièrement et d’enfiler le gode ceinturer et d’apporter le lubrifiant, qui je crois sera totalement inutile. Quand elle me voit, elle sourit, sans savoir ce que j’ai l’intention de faire. Pénétration ou enculage ?
— Tu veux jouer ma belle ?— Oh ouiiiii......
En renouant avec ma position derrière elle, je reprends où j’avais arrêté, soit une petite tape sur la fesse. Sursaut. Je promène le pénis artificiel sur les fesses et dans le sillon de madame. Je me recule et admire ce cul. M’accroupissant, j’écarte son fessier et viens la lécher sur toute sa longueur. J’introduis un doigt et commence un doux labourage tandis que ma petite fleur se tortille avec plaisir. Je ressors et vais jouer avec sa rosette si invitante. Je répète mon processus plusieurs fois et j’ouvre enfin le tube de lubrification. Le gode reluit et est prêt à l’emploi, son anus et sa chatte aussi d’ailleurs alors je m’installe à la hauteur de sa petite chatte et la pénètre d’un coup, mais lentement.
— Arghhhhh... Steph...
Laissant couler un filet du lubrifiant dans sa raie, je m’applique à jouer avec son anus pour le dilater en y enfonçant mon pouce.
— Steph... tu fais quoi là ?— Tu m’as déjà dit que tu voulais essayer le gode, alors...— Putain... maintenant ?— Hum, hum !
Mon pouce s’enfonce dans sa caverne rectale et je le vois disparaître, mais j’entends surtout ma partenaire en redemander. Sortant mon pouce, je décide d’y aller avec deux doigts et sa réaction est plus que satisfaisante. Tout en faisant des mouvements du bassin pour bien la pénétrer, j’astique son petit trou légèrement brunâtre. Quand elle réalise que je me retire d’elle, l’effet de panique survient.
— Doucement OK ?
Je sais qu’elle va m’en redemander après ! Comme le gode est bien lubrifié naturellement par les fluides de Maude, je place l’embout du pénis sur sa rosette et pousse très légèrement.
— Ahhhh... Stop !
Je lui flatte les fesses et les écarte un peu plus pour dilater son petit couloir, ajoute du lubrifiant et recommence une légère poussée. La voie est plus accessible, j’en profite donc pour progresser et finalement, le gland passe.
— Relaxe bébé, le gland est passé.— Bébé ? ah ah ah, me dit-elle entre deux souffles courts.— Ben quoi !
J’ajoute du lubrifiant, je sors l’engin en plastique et j’y retourne. Maude se montre plus réceptive et détend ses muscles fessiers. Difficile d’accéder à son clitoris, alors je la tire un peu vers moi et passe ma main par l’avant pour la rejoindre et démarrer une petite branlette vaginale et clitoridienne. Fermant les yeux, Maude se laisse bercer par mes mouvements de bassin et par ma main. Le gode est pratiquement entré dans son intégralité, de sorte que je donne le coup de grâce et m’applique à sa quête. La table de cuisine grince sous mes coups de boutoir, mais pas assez pour empêcher ma rouquine de se lâcher.
— Ahhhhh ouiiiiiii... encoooooore... Vas-y... ouiiiiiiii......
J’augmente ma pression pelvienne et sens son sexe se contracter et son dos se tordre. Elle va jouir. Ma main dégouline de cyprine et Maude rassemble ses cuisses et crie de plaisir.
— Ahhhhhhh... F**K... Steph... Ouiiiiiiiii...
Je tombe sur elle en lui laissant le gode dans le cul et lèche mes doigts mouillés près des oreilles de mon adorable amante.
— Slurp ! Hummm que tu es bonne.
Incapable de parler, Maude tente de reprendre son souffle, mais le poids de mon corps la gêne, alors je me lève pour sortir le gode de son anus.
— Ahhh... humm.— Ça va ? lui demandais-je.— Je crois.
Après avoir retiré la ceinture, j’aide Maude, qui était toujours penchée sur la table, à se lever et lui sers un petit shooter pour la remettre de ses émotions.
— Ouf ! Je ne l’avais pas vu venir...— Déçue ma belle ?— Oh, je ne parle pas du gode, mais du « bébé » que tu m’as lancé !
Morte de rire, je l’attire vers moi et l’embrasse.
— Mais dis donc, ça fait longtemps que tu planifies ça ?— Non, un coup de tête comme ça.— Par contre, toi, tu n’as pas...— Effectivement je n’ai pas joui, mais j’ai eu un plaisir fou à te prendre par-derrière.
Déposant son verre, Maude la féline, s’avance vers moi et s’accroupit à mes pieds et les écarte. Oh ! Oh ! Sa langue joue avec ma fente et ses mains montent sur mon corps jusqu’à ma poitrine qu’elle pétrit dangereusement. Quelle audace cette fille. Je me cramponne au bord du comptoir et je plie les genoux pour l’aider à porter son organe buccal à l’antre du désir. Elle pince mon mamelon et active sa langue sur mon clito déjà gorgé de plaisir. J’entends des bruits de succion qui m’émoustille encore plus, elle avale mon jus d’amour et s’en régale. Je place mes mains sur sa tête et lui répète de ne pas arrêter, car l’orgasme n’est vraiment pas loiiiiiinnnnnnn.
— Ahhhhhhh....... Ouiiii... Ahhhh ahhh.
Dans un ultime effort, Maude lèche totalement ma chatte mouillée et monte m’embrasser. Hum, que c’est bon de boire son propre élixir à tel point que je vais passer mes doigts entre mes lèvres charnues et les apporte à nos bouches déjà bien occupées.
— Puich-je te traiter de cojonne ?— Cheulement en vot préjence votre honneur, lui dis-je la bouche pleine.
Si elle savait tout ce que j’ai en tête !J’ai une lubie dans la tête et je ne sais pas si je devrais en discuter avec Maude. On se connaît depuis plus de huit mois. Devrions-nous officialiser ça ? Devrions-nous habiter ensemble ? Je suis réellement et désespérément amoureuse d’elle, mais je ne lui ai jamais dit le fameux « Je t’aime ». Je suis stupide. Je sais, je manque de courage côté vie sentimentale, mais je vais régler ça, vous allez voir.
L’été est déjà bien entamé à Québec et les voyous reprennent leurs magouilles, alors il ne manque pas de boulot. Je me retrouve avec des heures pas possibles et je néglige Maude, mais elle est très compréhensive et vient même me porter des repas au bureau. Elle est mignonne non ? Comme la fête nationale du Québec approche à grands pas, Marc et moi avons décidé de fermer le bureau le vendredi et de prendre un peu de temps pour nos proches. Il y aura donc une pause de quatre jours, le lundi étant un jour férié. Le jeudi soir, je retrouve Maude au bar en pleine discussion avec Max. Je suis complètement lessivée de ma semaine. J’ai les batteries à terre. Zéro. Max me voit entrer et prépare immédiatement deux shooters, il me connaît, je vous l’ai dit !
— Coucou ma belle.— Salut beauté, me dit Maude en m’embrassant. Comment tu vas ? Pas trop épuisée ?— Morte ! J’ai juste hâte d’être demain et de pouvoir dormir, lui dis-je après avoir ingurgité mon premier shooter.— Tu veux dormir à mon appart ce soir, c’est plus proche ?— Bonne idée, car je ne pense même pas me rendre au coin de la rue et grimper les pentes du Vieux-Québec.— Très bien, tu veux une bière ? Max, deux autres s’il te plaît.
Avalant mon deuxième shooter, je me colle sur ma belle et lui flatte le dos et entame ma bière fraîche. Il fait chaud ce soir, avec l’alcool et le bar plein, Maude à la camisole collée sur elle. En la regardant, je constate qu’elle est très décontractée et n’a pas mis de soutien-gorge, ce qui est plutôt rare venant d’elle.
— As-tu oublié de faire du lavage (en France vous dites lessive, je crois) ?— Hein ! De quoi tu parles ?— Pas de soutif, tu es assez sexy ma belle.— Ah ! Ca va aller plus vite pour quand tu vas me baiser tantôt.— Oh ! Tu as des plans ?— Peut-être, me lance-t-elle en me passant la langue dans l’oreille.
Elle me nargue. Je commence à la connaître. Après notre bière, Maude réalise que je suis vraiment épuisée, donc elle paie Max et nous gravissons la petite pente pour aller chez elle. En arrivant dans l’appartement, je m’effondre sur le canapé sans même prendre la peine d’enlever mes chaussures et ma veste. Comme une vraie maman, ma chérie me retire mes bottes et m’aide à me débarrasser de ma veste. Avachi sur le ventre, j’ai peine à bouger, alors elle monte sur mes fesses à califourchon et dégage ma camisole de mon pantalon et l’enlève. Elle fait la même chose avec mon soutien-gorge et commence un massage adoucissant.
— Hummm, ça fait du bien ça.— Alors profites-en.
Les yeux fermés, j’apprécie chaque caresse, chaque toucher, chaque pression qu’elle exerce sur ma peau brûlante. Maude se lève, va chercher de l’huile à massage et se réinstalle dans la même position. Sans m’en rendre compte, elle a retiré sa camisole et son short, seul un tanga lui sert de vêtement. Elle répand de l’huile sur mon corps et poursuit son massage, mais quelque chose d’autre que ses mains me masse. Elle a versé de l’huile sur sa poitrine et mit ses seins dans mon dos. Je peux sentir les durs tétons de ma rouquine sur mes omoplates. Sensualité. La rouquine me caresse de tout son buste et je me laisse bercer par la tendresse de son geste, je ferme les yeux et sens ses mains dessiner le contour de ma corpulente poitrine sur les côtés. Comment elle a fait ça, je n’en ai aucune idée, mais elle a réussi à me pincer le mamelon droit entre ses doigts. Dans un moment de force, je me retourne sur le dos et j’expose mes seins qui s’affaissent légèrement sur les côtés.
Elle en profite pour les ramener au centre et passer ses deux pouces huilés sur mes mamelons. Dès le toucher, je frémis et ils durcissent instantanément. Mes mains posées sur ses hanches, je caresse sa peau, ses fesses et j’essaie d’extraire son tanga, mais elle m’arrête en disant :
— Ce soir, c’est de toi que je m’occupe, me dit-elle en empoignant mes bras, les montants au-dessus de ma tête et en collant son buste contre le mien.
Tandis qu’elle m’embrasse lentement, sa langue fait le tour de la mienne et elle glisse le bout de ses doigts tout le long de mes bras et jusqu’à mes seins, qu’elle pétrit fermement en faisant le tour de l’extérieur vers l’intérieur. Elle descend sur mes cuisses et commence le dur labeur d’enlever mes leggins. Ayant réussi sa manœuvre, Maude glisse ses doigts le long de mes aines avec des mouvements de hauts en bas. Elle penche son corps vers mon Mont de Vénus et y dépose un tout petit filet d’huile pour mieux faire glisser ses mains. Je pose une jambe sur le dossier du canapé et l’autre, je la laisse pendre vers le sol, ce qui offre à ma masseuse une vue et un accès privilégié. Elle ne s’en offusque pas et entreprend avec ses deux index, un va-et-vient entre mes grandes et petites lèvres.
— Ahhh Maude...— Shhhttt...
Continuant ce divin pèlerinage, elle enfonce deux doigts à l’intérieur et attrape un truc caché dans les coussins du canapé. Après quelques ramonages d’usage, elle se couche sur moi et vient placer l’objet entre nous. Nos corps sont à la même hauteur, donc nos vulves aussi et une petite vibration me fait sursauter.
— C’est quoi ce truc ?— Attends, tu vas voir.
Elle place le machin sur mon bourgeon et augmente la vibration. Laissant sa main entre nous, elle active son index, qui est muni d’un petit « frisky » sur mon clito et le stimule assidûment. J’aime la vibration et les sensations que cela me procure, elle en profite pour palper un sein et me lécher dans le cou. Son index entre et sort de moi et le petit jouet me stimule le clito à chaque passage. Quel bonheur ! Ma belle m’embrase et passe sa langue sur le pourtour de mes lèvres, mais je m’en détache, car j’atteins un point de non-retour.
— Ahhhhh oui... c’est boonnnnnnnn !!!! Ahh...
Je me cramponne aux coussins, étire le cou vers l’arrière et hurle. Maude n’arrête pas pour autant la vibration et l’insère en moi. Elle veut me provoquer un deuxième orgasme, coup sur coup. J’attrape donc son visage et l’approche de mes lèvres. D’un doux murmure, je lui dis :
— Baise-moi avec ta langue.
Ce faisant, elle glisse son corps sur le mien, approche sa bouche de ma chatte et entreprend un cunni tout en laissant le « frisky » à l’intérieur appuyé sur mon point G. En l’espace de deux minutes, je plie mes jambes, appuie sur sa tête et pousse mon bassin vers elle. La rouquine, lèche, tournoie, lape, mord et avala ma liqueur tel un veau sur sa mère.
— Maaaau... F**k, ouiiiiii !
Comment voulez-vous que je me sente après deux orgasmes ? J’étais déjà épuisée, alors là je suis vannée. Respire. Relaxe. Heureuse.Sortant de ma grotte et escaladant mon corps, elle me dit :
— Alors ?— Alors quoi ? Je crois que tu as tenté de m’assassiner avec ton bidule !
Pouffant de rire, elle se relève et va chercher une serviette pour nous essuyer de toute l’huile et va ensuite chercher des rafraîchissements.
— Pourquoi, lui dis-je ?— Pour agrémenter le sexe. Tu sais, avec un homme, c’est totalement différent. On peut faire des cunnis, des pipes, on peut baiser normal ou anal, mais avec une femme il faut évoluer et trouver de nouvelles façons de faire. Nous avons un gode ceinturé et un petit vibro tout mignon maintenant, regarde-le !— J’aime bien ce truc.— Pas mal, nous avons une collection de deux !
Après quelques minutes de récupération, je file à la douche avec mon amante et hop au lit. Le lendemain matin, je m’extirpe de la chambre incognito et lui prépare un petit-déjeuner au lit. Café, jus, œuf à la coque, fruits et croissant et je dépose une marguerite sur le plateau. Je m’installe à ses côtés et la réveille avec tendresse. Surprise de ’attention, elle m’embrasse et prend une bonne gorgée de son café chaud.
— J’ai quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un moment.— Vas-y, me dit-elle.— Ben, ça fait huit mois qu’on se fréquente et j’aimerais savoir si tu désires poursuivre avec moi ?— Pourrrchuivre ? CH’comprends pach ? me dit-elle la bouche pleine de croissant.— (Soupire)... Maude... voudrais-tu habiter avec moi ?— (Étouffement)... hein ? Sérieux ?— En fait... oui je suis sérieuse... je... je t’aime Maude !— (Deuxièmes étouffements)... quoi !?— Je n’ai pas dormi beaucoup la nuit dernière et je n’ai pas arrêté de repenser à nous et j’ai besoin de toi dans ma vie. Je t’aime sincèrement.— Oh ! Je ne m’attendais pas à ça ce matin. Tu me laisses la journée pour y penser ?— Bien sûr.
Sur une note un peu terne, je lui vole un fruit et saute dans la douche pour effacer ma mine morose et la gifle (sens figuré) que je viens de recevoir. J’avoue ne pas trop comprendre sa réaction, je m’attendais peut-être à un oui plus facilement, mais bon, je n’ai pas vraiment le choix d’attendre. Ce soir nous sortons au restaurant, mais n’avons rien de planifié ensuite, nous verrons comment la soirée se déroule et déciderons.Un petit resto italien en plein cœur de la ville, près du Château Frontenac nous accueille. Minestrone, veau parmigiana et spaghetti accompagnent le délicieux cabernet sauvignon et pour finir un petit gelato. En sortant de là, nous commençons à marcher main dans la main et Maude me dit tout bonnement :
— On peut aller chez toi, j’ai des trucs à te dire.— Oui, pas de problème, lui dis-je le cœur serré.
Je lui serre la main encore plus et nous franchissons les quelques mètres qui nous séparent de ma porte. Une fois à l’intérieur, nous passons au salon avec chacune coupe de vin et nous asseyons côte à côte. J’ai le cœur qui bat, les mains moites, la bouche sèche, car je sais de quoi elle veut me parler et j’ai la chienne !
— Steph, tu sais où tu doutes de quoi je veux discuter ?— Oui et j’avoue que je suis stressée au max.— Tu m’aimes Stéphanie ?— Plus que tu ne peux l’imaginer.— Tu étais sérieuse avec ta proposition de ce matin ?— Très... tu me fais peur Maude...— Avant de laisser mon appartement pour vivre avec toi, j’aimerais juste te poser une question ?— Je t’écoute.— Iras-tu voir ailleurs, comme tu l’as déjà fait ?— Pas si tu décides de venir vivre avec moi, jamais.— Je ne veux pas me retrouver devant rien comme avec mon ex, me dit-elle les larmes aux yeux.— Maude, si nous décidons d’aller plus loin ensemble, tu as ma parole que toi et toi seule compteras. Je t’aime à ce point, lui dis-je en prenant ses mains.
Avec tout mon amour, je l’approche de moi et l’enlace.
— Je t’aime Maude et je ne veux plus que tu partes. Tu es mon obsession, mon addiction, ma drogue.— Embrasse-moi.
Nos fronts se collent, nos nez se touchent, nos bouches fusionnent, nos langues dansent un tango endiablé sous des émotions exaltantes. Chacune déshabille l’autre avec toute la sensualité que nous connaissons. Je retire son soutif, son tanga et je plaque une série de bisous sur sa peau chaude, pendant qu’elle câline mon corps nu. Plein de tendresse, nos corps s’amalgament pour ne faire qu’une seule et même personne. Nous. Je me lève du canapé, lui tiens la main et l’invite à me joindre dans la chambre. Sans dire un mot, nous traversons le long corridor et arrivées au pied du lit, je me tourne vers elle et lui dis :
— Je t’aime depuis le premier jour.
Le lendemain matin, Maude se réveille avant moi et prépare le café et s’installe dans la chaise qui donne vue sur le fleuve. À mon réveil, je la vois, les yeux fermés à rêvasser à je ne sais quoi et la trouve magnifique. Le soleil perce les nuages et fait briller sa crinière rousse, des reflets que je n’avais jamais remarqués apparaissent. Tenant son café à deux mains, jambes repliées sur la chaise en rotin, je m’approche sans faire de bruit, lui caresse les cheveux, fais basculer sa tête doucement vers l’arrière et dépose mes lèvres contre les siennes.
— Bon matin ma belle.— Bonjour !— Bien dormi ?— Trop bien.
Me faisant un café, je lui demande comment elle voit la suite et combien de temps elle doit avertir son proprio pour libérer son appart. Petite conversation banale, mais qui a d’énormes conséquences pour la suite. En moins de deux heures, elle avait déjà averti le propriétaire et avait commandé des boîtes de déménagement sur Internet. Efficace la rouquine. Maintenant il ne restait qu’à déterminer la date officielle. YES !
Le mois d’août est là et le déménagement est prévu pour le quize. Nous avions commencé à transporter des boîtes et à vendre certains de ses meubles, car mon appart est spacieux, mais pas au point d’avoir tout en double. Donc, le jour J arrive et il ne reste que ses vêtements et quelques articles. Avec l’aide de nos amis, car il faut le dire, mes amis l’ont acceptée avec la plus grande des finesses et Maude se sent à l’aise avec eux, donc, avec leur aide, nous avons tout transporté du point A au point B et évidemment, qui dit déménagement, dit pizza et bière ! Vers minuit, tout était terminé et ma belle et moi nous nous sommes retrouvées enfin seules. En sortant de la douche, elle va directe dans la chambre sans rien me dire. Je lui crie donc que je vais à la douche aussi et la rejoins. Arrivée dans la chambre, je suis sous le choc : Ambiance sensuelle, lumières tamisées et qui vois-je sur le lit ? Ma belle rousse en déshabillé.
Des bas noirs montent sur ses jambes sont unis par des porte-jarretelles. Autour de ses cuisses, plusieurs sangles de cuir sont reliées entre elles par une autre bande verticale qui elle, passe sur ses hanches. Un string noir traverse ses fesses et cache à peine sa vulve. Ses seins eux, sont entourés de lanières noires, comme si les globes avaient une grosse corde tout autour et les font ressortir plus gros. Ils sont eux aussi, liés par deux liens qui remontent à son cou et l’entour. Sur le lit, une boîte m’attend.
— Ouvre-le.
Je m’approche et délicatement, je tire sur le ruban rouge qui ferme le paquet. J’entrouvre le couvercle comme si je m’attendais à ce qu’une tarentule sorte. Ouf, pas de bibitte à l’intérieur, mais un papier de soie recouvre l’objet, je le prends donc et défais la soie pour y découvrir des menottes. Estomaquée, je regarde ma copine :
— Heu, en quel honneur ? Suis-je arrêtée ?— Nouille, non, c’est pour que tu fasses de moi ce que tu veux.— Oh ! Je vois et tu serais prête à essayer ce soir ?— D’après toi ?— Hum, vu ta tenue, je crois que oui. Tu t’es déjà fait menotter ?— Non, mais avec toi j’ai confiance.
Elle regarde le pied du lit et me fait signe de la tête. Je me retourne et vois des lanières attachées au pied du lit avec des sangles. J’en déduis donc qu’elle veut les quatre membres attachés. Dans ce cas ! Je retire le vieux t-shirt qui faisait office de nuisette (J’adore les déshabillés, mais je suis plutôt garçon manqué pour mes vêtements) et m’approche de sa jambe et la tire vers le pied du lit pour l’attacher. Je fais la même chose pour son autre pied et je monte sur le lit pour me placer sur elle, en fait mon sexe est à la hauteur de son visage et elle en profite pour passer sa langue sur mon Mont de Vénus. J’empoigne les menottes et lui demande de lever les bras, passe les menottes entre les barreaux du lit et viens attacher les mains de ma belle. Menottée, elle est toute à moi. Toujours assise sur elle, je pimente le tout en sortant d’un tiroir un bandeau noir que nous avions précédemment utilisé et lui bande les yeux.
— Oh, on ressort le bandeau ? me dit-elle.— Absolument, car c’est la première nuit officielle entre nous dans NOTRE appart, donc on se la joue sexy.— Hummm...
Je fais glisser mes mains dans son cou, ses clavicules et le haut de son buste, en même temps Maude sort sa langue et la passe sur ses lèvres pour les humidifier, ce qu’elle m’excite quand elle fait ça. Je me penche et viens poser ma langue près de ses lèvres et lui passe aussi sur les lèvres. En une fraction de seconde, elle ouvre la bouche et vient aspirer ma langue et imite une fellation sur mon organe buccal. Après cette délicieuse caresse et de longs gémissements, je me recule d’elle et descends mon corps, langue sortie je m’applique à faire le contour des lanières qui enrobe sa poitrine en passant d’un sein à l’autre. Elle se cambre pour exposer son torse et j’empoigne un sein et l’avale en mordillant sa tétine érigée.
Comme elle ne peut bouger, j’ai le loisir de lui faire ce que je veux et à la vitesse que je veux, je prends donc son visage et avance ma poitrine à sa hauteur et je lui présente comme une mère à son enfant, ce qu’elle s’empresse de faire en le tétant et passant sa langue autour du mamelon dur et en agitant rapidement le bout sur ma mamelle.
— Hummmm ouiiiii...
Je reprends contrôle de son corps en passant mes mains sur son ventre et les descends sur ses hanches, je fais le contour de sa vulve jusqu’à ses genoux et reviens par l’intérieur des cuisses. Je sens ma rousse frissonner, mais ne prononce aucun son. Avec les jambes écartées, je peux voir la ficelle de son string passer parfaitement entre ses lèvres et je passe ma langue en plein milieu. J’avance ma bouche à son nombril et décrois vers l’entrée des voluptés tout en poussant la ficelle sur le côté, je lèche ses grandes lèvres ouvertes et coulantes de désir. L’intérieur de sa chatte est chaud et doux alors que Maude se tortille à chaque coup de langue. Ma main droite remonte le long de son corps et vient pincer son téton. Sous cette action mon amante crie et tente de libérer les entraves, alors je pince à nouveau et lui dis qu’elle ne peut rien faire. J’active le bout de ma langue pour l’insérer à l’intérieur et vais même jusqu’à lui faire des va-et-vient dans son vagin.
— Nonnnn... arrête Steph... Ouiiii... c’est trop bon... continu !
Ne répondant pas à son appel de détresse, j’active ma langue et ma main vient sortir son clitoris gorgé de plaisir de sa petite fosse. Gonflé, gros, turgescent, voilà comment il se présente à moi et je le trouve très attirant, alors je le prends entre mes lèvres et le suçote comme une friandise.
— Wahhhh...
Elle continue de se tortiller, mais râle également plus fort, alors je lâche son bourgeon et attrape le gode ceinturé et me l’installe. Ayant toujours les yeux bandés, Maude ne sait pas ce que je trafique et même si elle me pose des questions, je ne réponds pas. Lorsqu’elle sent le caoutchouc à l’entrée de son vagin, elle comprend ce qui s’en vient et passe sa langue sur ses lèvres et l’entrouvre. J’applique un peu de lubrifiant, place le gode, la tiens par les hanches et la pénètre rapidement. Une fois à l’intérieur d’elle, je stoppe, empoigne ses hanches et commence par un va-et-vient régulier, mais lent. Je me penche et viens passer ma langue entre ses seins et remonte à sa bouche qu’elle entrouvre. Ma langue tournoie autour de la sienne et elle émet des sons étouffés par notre action. Je recule pour attaquer sa chatte, mes allers-retours s’accélèrent et deviennent rapides, cadencés et violents. Je lui tire un mamelon et active mon pouce sur son bouton du plaisir.
Pouvant à peine bouger, elle se tortille et nous entendons le bruit des chaînes de menottes frotter contre les barreaux du lit. Plusieurs minutes s’écoulent et elle finit par se cramponner aux barreaux du lit et hurle sa jouissance :
— Ste... ph... ouiii... baisses-moi... prends-moi, je... vais... ouiiiii... Ahhhh !
Elle tressaille et son corps est pris de plusieurs spasmes incontrôlables. Rapidement je retire le gode et regarde sa vulve. Elle est prise de convulsions et la mouille coule vers son anus. Je viens me placer au-dessus d’elle pour qu’elle prenne le gode en bouche. Lorsqu’elle sent l’objet près de ses lèvres, elle ouvre la bouche et suce voluptueusement le gode en faisant tourner sa langue autour et en tentant de le prendre au complet. Même en faisant une pipe, elle est très sensuelle et je suis encore plus excitée de la voir faire. Alors je me retire et enlève la ceinture et viens placer ma chatte dégoulinante sur son visage et lui dis :
— Lèche.
Un peu surprise, elle sort sa langue et se rend compte de la proximité de ma vulve. Elle entreprend sa caresse par les grandes lèvres, la passe dans mes aines, la lèche pour ne faire qu’entrer le bout à peine à l’intérieur. Je m’accroche au lit, mais je suis tellement ardente que je bouge mon bassin pour accentuer la tâche de Maude. Ma sève parvient facilement à sa bouche et elle avale ma liqueur, alors je baisse un peu le bassin, m’avance légèrement pour qu’elle soit aussi capable d’atteindre mon anus. Maude passe sa langue sur toutes mes parties, autant l’anus que la vulve et termine son périple sur le pourtour de ma vulve et vient agacer mon clito avec sa langue.
— Hum... slurp ! Hummm... gémit-elle.— AHhh... oui... continue ma belle... ouiiii...
Je serre mes cuisses sur la tête de ma rousse et feule mon orgasme. Elle continue de déguster ma cyprine, ma chatte, mon clito et moi je tressaille sur elle. Après mon dernier soubresaut, je me retire de son visage et viens la « frencher ».
— Ouff... exprimais-je.— Euh, Steph ? Ça te dérange de me détacher et d’enlever le bandeau ?— Oh ! Désolée, lui dis-je avec empressement.
Serrées l’une contre l’autre, je lui lance :
— Devons-nous faire toutes les pièces de la maison ?— Ben oui ! C’est ça l’idée, mais de façon différente à chaque fois.— Et ce même si nous avons baisé dans le salon et dans la cuisine ?— Ça ne compte pas, nous n’habitions pas ensemble encore, me dit-elle.— Ah, je vois... donc je vais devoir acheter en ligne des petits trucs qui me manque, car après le départ d’Ève, j’ai presque tout balancé à la poubelle.— Presque ? Tu me caches des objets ?— Peut-être, lui dis-je avant de la basculer sur le lit et la chatouiller.
Ça fait déjà quelques mois que Maude et moi habitons ensemble et j’avoue y prendre plaisir. Son horaire est beaucoup plus stable que le mien et dernièrement, je me retrouve souvent à la cour pour plaider alors pendant ce temps, ma belle s’occupe de l’appartement et même de la cuisine. À chaque fois que je reviens à la maison, j’ai une petite attention, un verre de bière ou de vin, un bain chaud qui m’attendent ou juste le souper de préparé par elle, me permet de souffler un peu et de me relaxer rapidement. Ah et j’oubliais, les massages... hummm ça fait tellement de bien quand elle s’occupe de moi comme ça. Mais n’allez pas croire que je ne fais rien en retour, je lui apporte de petites gâteries, je lui amène tous les petits-déjeuners au lit la fin de semaine, je m’occupe du lavage et du ménage et des courses alors je crois que les tâches sont relativement bien partagées. Cependant côté sexe, j’avoue que c’est tranquille.
Souvent les mêmes positions reviennent, alors j’ai commencé à magasiner sur le Web et je crois que notre prochaine nuit sera agréable.Mon colis est arrivé, enfin ! Comme je suis seule, j’en profite pour l’ouvrir et comprendre son fonctionnement. « Oh, intéressant ça... Ah OK, faut tourner la petite clé... Bon ben je crois qu’on va éprouver du plaisir en fin de semaine. » Oui, bon je sais, je n’ai pas arrêté de me parler à voix haute.
Jeudi soir, j’entre de ma pire journée à la cour. Mon client s’est énervé contre le juge et a eu droit à un outrage au tribunal. Décidément, rien ne fonctionne cette semaine, grrrr... Bref, j’entre dans l’appartement, il n’est pas loin de 21h00, je suis complètement lessivée, je n’ai pas soupé et je dois retourner à la cour pour 8h00 demain matin. Comme à son habitude, Maude m’accueille avec une bière et mon bain moussant est déjà coulé et prêt à l’emploi. Sans attendre, je me déshabille en me rendant à la salle de bain et plonge dans cette délicieuse chaleur. Sans faire ni l’un ni l’autre, ma belle vient me rejoindre. Il faut dire que mon bain est très spacieux et nous arrivons très bien à entrer une en face de l’autre ou collées dos contre poitrine. Donc, elle me rejoint et me masse les pieds et les mollets pendant que je déguste mon verre en fermant les yeux.
La musique joue, en fait la musique fait partie intégrante de notre vie, tellement que nous ne regardons presque pas la télévision. Donc, la musique joue des bands des années quatre-vingt et Maude poursuit son massage. Elle s’applique non pas juste mes pieds, mais monte aussi sur les mollets. Pendant qu’elle s’attarde sur un, l’autre fouille l’eau à la recherche de son sexe et je prends plaisir à passer mon orteil dans sa chatte et de presser aussi sur son clito. N’en pouvant plus, elle se retourne et vient se coller entre mes jambes. Ses mains caressent mes cuisses tandis que moi je bécote sa nuque et flatte son ventre. Tranquillement mes mains deviennent baladeuses et descendent entre les cuisses pour aller dorloter son petit trésor. Renversant sa tête sur mon épaule, elle ferme les yeux et ouvre la bouche pour laisser sortir un tout petit geignement.
Mes mains remontent sur son ventre, sous son buste et je fais remonter ses seins pour finalement les prendre et faire tournoyer mes pouces sur ses mamelles érigées.
— Ahh... c’est bon.
J’accentue mon geste, descends une main et viens enfoncer un doigt dans sa chatte déjà ouverte par l’excitation et la chaleur de l’eau. Plaçant les jambes sur le rebord du bain, elle m’offre sa chatte sur un plateau d’argent, alors j’y insère deux doigts que je fais coulisser à l’intérieur pendant que j’accentue mon pincement sur ses tétons sensibles. Maude tourne sa tête et vient m’embrasser langoureusement et me chuchote :
— Plus fort...
Je pousse l’audace de tire les mamelles tout en les pinçant encore plus et là se déclenche un mécanisme dans la tête de Maude et elle vient m’aider au niveau de son vagin en se masturbant pendant que j’insère un deuxième doigt. Elle bouge son bassin au point que de l’eau sort de la baignoire, mais nous n’arrêtons pas la manœuvre pour autant, car ma belle rouquine est sur le point d’atteindre l’orgasme. Elle est magique lorsqu’elle se donne entièrement à moi comme ça tellement, que j’en suis presque émue. Pressant son sein, activant mes doigts, je sens son orgasme arriver, car elle resserre sa paroi vaginale sur moi et sens que la pression qu’elle exerce sur son clitoris est plus forte, alors je m’empresse de la lécher et de lui mordre l’oreille. Ma belle se laisse enfin aller en appuyant son corps contre le mien et en laissant sortir toute la pression vocalement.
— F*******K...— Laisse-toi aller ma belle...— Agrhhhhhh...
Jamais je ne me lasserai de la voir et l’entendre crier sa délivrance. Tranquillisant son corps contre le mien, Maude vient m’embrasser et tente de reprendre ses esprits et son souffle. À chaque fois que je passe mes mains sur son corps, elle tressaille et a de petits soubresauts tellement l’orgasme était bon. Collées l’une contre l’autre, Maude finit par se retourner et me demande de m’asseoir sur la paroi du bain.
— Non, tu n’es pas obligée de me donner un orgasme. J’ai juste voulu te faire du bien en te remerciant pour tout ce que tu fais pour moi.— Je sais, mais j’ai le goût de te manger et de boire à la source chérie.— Chérie ? Depuis quand ?— Depuis que nous formons un couple officiellement en habitant ensemble.
Pliant mes jambes, je m’approche d’elle et viens l’embrasser. Je passe ma langue sur ses lèvres et force l’entrée pour aller déguster son muscle. Il est chaud, mouillé et très suave. Maude me prend les hanches, me force à me lever et me dirige vers le rebord du bain et écarte mes cuisses. L’eau et ma cyprine coulent le long de mes jambes et la belle s’empresse de venir directement les lécher ma liqueur.
— Hummmm... me dit-elle en levant ses yeux vers moi.— Ahhh... Maude... Je t’aime...
Elle écarte mes grandes lèvres, sort le petit monstre de sa coquille, sépare mes petites lèvres, même si elles étaient déjà offertes et vient passer sa langue de bas en haut en s’arrêtant sur mon bouton.
— Ahhh... dis-je le souffle court.
Portant deux doigts à sa bouche, elle les humecte et vient les insérer dans mon intérieur avec une telle délicatesse. Elle tourne les doigts circulairement et pose sa bouche sur mon clitoris immense et gorgé de plaisir. Elle tournoie sa langue autour et commence un astiquage circulaire. Je me cramponne au bain et place une jambe de l’autre côté en l’appuyant sur son épaule. Elle augmente sa pression buccale et son action vaginale. Elle est rendue une experte du doigtage et du léchage.
— Je... ouiiiiiii... oui... Agrhhhh !
En un rien de temps, Maude m’a fait monter haut dans le ciel et j’arrive à un paisible orgasme qui libère toutes mes tensions. N’ayant plus de force, je me laisse tomber dans la baignoire et viens enlacer mon amante.
— Tu es tellement belle quand tu jouis amour.— Merci, mais tu es tout aussi splendide ma belle.
Sortant du bain, nous nous séchons mutuellement et allons dans le lit, nues, collées et amoureuses.
Me voilà encore au palais de justice. Cette cause va-t-elle finir un jour ? Négligence criminelle ayant causé la mort. Pas évident à plaider, car mon client est récalcitrant, fourbe et menteur, alors que je dois convaincre un jury qui est doux et gentil. Bref, je vous passe les détails, mais mon client se retrouvera entre les murs pour sept ans. Je suis complètement vidée mentalement, mais aussi physiquement. Marc tente de me remonter le moral en me disant que la faute revient au client de ne pas avoir été totalement franc avec nous et que malgré le fait qu’il mérite ce qui lui arrive, que nous avons tout fait en notre pouvoir pour tenter de le sortir de là. Je demeure perplexe et je me dis que j’ai manqué à mon devoir et qu’il n’aurait pas dû en prendre pour si longtemps. Donc, jeudi soir et demain j’ai dit à Marc que je ne serais pas au bureau, que je dois me reposer avant l’autre cause qui commence dans trois semaines.
Je me retrouve au bar à 16h15 et j’attends que Maude termine son quart de travail en sirotant mon whisky. Nous sommes à la fin août et il nous reste encore de belles journées d’automne devant nous. Je fouine sur le site Web des relais villégiature et tombe sur un dans Charlevoix.
— Hum, je pourrais amener ma douce là en fin de semaine ?— Tu veux m’amener où ?— Oh ! Salut, je ne t’avais pas vue arriver, lui dis-je avant de l’embrasser.— Donc, tu as prévu quelque chose pour samedi et dimanche ?— Oui, tu aimerais aller faire du trekking à Saint-Siméon ?— Oh, cool !— Super, je nous réserve deux nuits dans une auberge et on part samedi matin six heures.— Euh... 7h30... je travaille moi demain, me lance-t-elle avec des grands yeux.— Ah, c’est vrai, OK pour huit heures dans ce cas.— Super ! Tu t’occupes des bagages ?— Bien sûr !
Finissant nos drinks, nous décidons de quitter et d’arrêter ramasser quelques plats chez Lorenzo pour manger ce soir. Arrivée à l’appart, Maude sort les couverts, moi je vais me changer et installe le souper pendant qu’elle va à son tour se mettre à l’aise. Installées à la table, je lui montre les pistes que nous pourrions prendre et les sentiers de niveau intermédiaire. Nous sommes comme deux ados qui organisent une sortie d’école, toutes excitées de sortir de la ville pour aller dans les bois. Une fois le repas terminé, comme Maude se sent plutôt fatiguée, nous décidons de rester sages et de garder nos forces pour la fin de semaine qui s’annonce ardue physiquement, car oui j’ai des plans côté sexe, vous commencez à me connaître.
Six heures et le réveil sonne. Tout endormie, j’embrasse Maude et lui souhaite bonne journée tandis que je me tourne et replonge dans mes songes. Vers 10h15, je finis par m’extirper de mon lit, encore somnolente et fripée de mon procès. J’ai besoin de ma drogue : café fort ! Ah ! Voilà ce qui me manquait. Parfait pour entamer la pire activité à mes yeux, les valises. OK, nous sommes en automne, mais allons suer, donc j’ai besoin de vêtements chauds, mais qui respire et je ne dois pas oublier mes joujoux. Je ramasse donc ce qui me semble essentiel, en plus des bâtons et bottes de trekking et je cache mes achats récents dans une poche du sac de voyage. Hâte de voir la réaction de ma belle rousse.
Après la journée de travail de Maude, je l’accueille avec une bière et avec un grand sourire. Elle semble épuisée de sa semaine, alors ce soir je vais la bichonner comme le ferait une amante dévouée. OK, je vous entends râler les mecs, vous le feriez probablement aussi (parfois). Donc, nous nous concoctons un petit repas bien simple, nous installons dans le salon et commençons à regarder les sentiers qui nous intéressent. Je crois que c’est la première activité hors de la ville que nous faisons et ça m’excite de partir deux nuits avec elle. Après avoir déterminé notre escapade, notre repas et notre bière, il est grand temps de se retrouver au lit après nos douches. Étendues, nous nous embrassons et caressons nos corps détendus. Qu’il est réconfortant d’être auprès de celle qu’on aime, surtout lorsqu’elle se fait aussi câline et entreprenante, car même si nous quittons tôt demain matin et n’avons que deux heures de route à faire, Maude se sent chaude et aventureuse avec mon corps.
Comme je suis sur le côté, elle me tourne un peu pour que je me retrouve sur le dos et commence à m’embrasser, bécoter mon cou, mes épaules, descend sur le haut de ma lourde poitrine et du bout de sa langue vient agacer mon mamelon. Elle le sent durcir sous les caresses et sa main droite vient frôler mon sein. Sa paume s’abat sur mon téton et elle fait tourner la paume de sa main dessus. En quelques secondes, il s’étire assez pour qu’elle puisse le pincer et le rouler entre ses doigts. Je lui flatte les cheveux, le dos et la croupe jusqu’à sa raie et passe mon doigt près de son œillet. Elle aime ce que je lui fais, car de petits sons sortent d’elle alors, je viens lécher mon doigt et retourne à son trou pour l’y insérer. Elle lâche brusquement mon sein avec un son de succion et se place en 69 pour que nous puissions prendre toutes les deux du plaisir. Elle sur moi, je pétris son postérieur en commençant par écarter les grandes lèvres et passer le plat de ma langue sur la longueur.
De son côté ma belle lèche ma vulve et l’intérieur de mes cuisses, elle s’applique à chaque mouvement. Par-dessous je viens empoigner ses seins, les pousse sur les côtés et les malaxe tandis qu’elle écarte mes lèvres et commence son massage buccal à l’intérieur de ma chatte humide. Je quitte un sein, viens mouiller mon majeur avec ma salive et me dirige vers son anus pendant que je continue avec ma langue de faire durcir son bourgeon. Mon majeur suit le sillon de ses fesses et va adoucir le pourtour de son petit trou. Tentant de se détendre au maximum, elle bouge légèrement son bassin pour stimuler son clito avec ma langue. J’insère à ce moment le bout de mon doigt et j’entends à peine un petit grognement. Est-ce du plaisir ou de la douleur ? Je continue à m’attarder à son anus en enfonçant un peu plus mes phalanges et accentue les mouvements de la langue pour qu’elle puisse ressentir tous les plaisirs de la chair.
Maude bouge son bassin comme un chien va le faire sur une chienne, je laisse donc ma rouquine aller à son rythme tandis que mon doigt s’enfonce de plus en plus en elle. La belle ne ménage pas les coups de langue sur mon clito et à l’intérieur de ma chatte, au point où j’entends le clafoutis de la mouille. Proche d’un orgasme une et l’autre, nous nous laissons aller dans nos cris étouffés par nos bouches trop occupées à satisfaire l’autre et jouissons presque en même temps. Maude finit par laisser retomber son corps sur le mien et pour lui montrer que je commence à manquer de souffle, je lui donne quelques tapes sur les fesses pour qu’elle bouge de là. Rien de mieux que de faire l’amour avant d’aller rejoindre Morphée.
Sept heures le réveil sonne, mais nous sommes tellement excitées de partir, que nous sommes déjà à la cuisine en train de déjeuner. Je nous ai préparé un copieux repas soit, œufs, bacon, croissants, fruits et café. Rien comme tel pour entamer une journée remplie à faire de la route et aller en forêt en après-midi. Le soleil est au rendez-vous, la température oscille autour du seize degrés Celsius et les sourires font partie du paysage tout comme les couleurs d’automne. 7h45 c’est un départ pour Charlevoix. En chemin nous écoutons de la musique, chantons et rions de bon cœur. Comme je conduis, Maude à la délicate tâche d’être la DJ, ma copilote et assistante personnelle, donc si j’ai soif, elle s’occupe de moi. En passant en face de Sainte-Anne de Beaupré, elle fait un signe de croix devant la Basilique :
— Tu es croyante ? Tu ne m’en as jamais parlé ?— Oui, je suis croyante, mais comme je ne voyais aucun signe de ta part, j’ai pas osé te le dire.— Je respecte les religions, même si je n’y porte aucun intérêt, lui dis-je.— Tu n’y as jamais cru ?— Oui plus petite, mon père m’en parlait et m’amenait à l’église, mais avec le temps, j’ai laissé tomber tout ça et aujourd’hui je crois en d’autres choses.— Comme quoi ?— Difficile à expliquer, juste que j’ai une rancœur envers Dieu que je ne parviens pas à exprimer ouvertement. Un jour je t’en parlerai sûrement.
En disant cela, je crois avoir froissé ma belle.
— Hey, je ne te juge pas et ça ne changera rien entre nous le fait que tu sois croyante et pas moi.— Je sais...— Alors c’est quoi cette face-là ?— Quand je passe ici ou devant une église, je repense à mon passé et j’ai le cafard. C’est comme si quelque chose me revenait... c’est dur à expliquer, mais quand j’étais petite, une tante était religieuse et je l’admirais terriblement, alors je voulais devenir comme elle.— Oh ! Et tu y penses encore de devenir religieuse, car...— Non non, pas vraiment, me dit-elle en riant. J’aime trop ma vie actuelle pour changer quoi que ce soit.— Ouf, j’ai eu peur tout d’un coup !— Ah ah ah ne t’inquiète pas.
Continuant notre route, nous arrivons à Baie St-Paul et faisons une petite halte pour le pipi, se ressourcer en caféine et reprenons la route sans tarder. Bordel qu’il y a des côtes à monter dans Charlevoix, ouf, je ne m’acclimaterai jamais. Saint-Siméon enfin ! Notre auberge est en retrait du village, alors nous n’aurons pas trop de touristes. Arrivées, nous défaisons nos bagages et s’installons dans la dernière chambre du troisième étage, en fait nous sommes dans le grenier qui a été aménagé pour une seule chambre avec salle d’eau personnelle, ce qui nous arrange beaucoup. Sur les coups de treize heures, nous allons dans un petit café reprendre un peu de force et reprenons la route pour nous rendre sur le site des sentiers. Les couleurs sont encore plus splendides qu’en ville. C’est magnifique et très propre comme endroit. Nous regardons la carte et décidons de prendre un sentier facile pour notre première randonnée.
Botte, bâtons et sac à dos font office d’équipement, alors nous partons. Une heure, deux heures et là commencent les douleurs aux jambes, l’acide lactique fait son apparition et nous nous devons de penser à rebrousser chemin sinon nous allons avoir des difficultés à retourner à l’auto. Marche, grimpe, tourne et marche encore. Enfin, la voiture, pas fâchées d’être arrivées, nous nous installons, regardons l’heure et il est déjà 18h30. De retour à l’auberge, une douche chaude s’impose avant d’aller manger dans un petit resto du coin. Donc, elle y va en premier pendant que je nous sors des vêtements et que je m’étends sur le lit pour reprendre un peu mon souffle et mon énergie. Maude sort nue de la salle de bain, elle a pris des couleurs et est magnifique. Je ne me lasse pas de la regarder tellement elle est belle.
Ses cheveux roux mouillés, ses seins ballottant avec sa démarche, son cul rebondi et qui donnerait envie à n’importe qui sans oublier sa vulve toute bien épilée, je bave devant cette femme. Je me lève du lit et m’approche d’elle et viens pour l’embrasser, mais elle me dit :
— À la douche chérie, sinon je ne baise pas ce soir.— Oh, des menaces jeune fille ?— Pas le choix avec toi, me dit-elle en me passant un doigt sur les lèvres.
Sans rien rétorquer, je me déshabille et file sous l’eau chaude. Tout y passe et en profondeur ! En sortant, Maude est déjà habillée, assez décontractée, car nous ne sommes pas ici pour un dîner de gala, mais pour du plein air, j’enfile donc un short, camisole et des souliers confortables pour un petit souper tranquille avec ma belle. De son côté, Maude y va avec une jupe bleue avec de minuscules fleurs, un chemisier blanc et des sandales. Encore là, rien de BCBG, juste du nous. Après un petit bisou et une tape sur une fesse, nous partons au bistro où nous commandons du vin avec une salade au saumon fumé et Maude un tartare de bœuf. Assises à la terrasse, nous discutons de la journée de demain et faisons notre itinéraire. Ça va être ardu, mais nous y arriverons. De retour à notre chambre, je stoppe Maude en tirant sur son bras et viens la coller à moi pour l’embrasser.
Je pose mes lèvres sur les siennes et sans avoir forcé quoi que ce soit, ils s’ouvrent aussi facilement que les pétales d’une fleur. Je passe mes mains derrière son dos et sur ses fesses pendant qu’elle est déjà à l’œuvre pour m’enlever ma camisole. Je me laisse faire avec le plus grand des plaisirs, car j’adore ses mains sur mon corps, elle a une façon de me toucher qui lui est unique et lorsqu’elle passe le long de mes côtes, je frissonne de plaisir à chaque fois. Tout en continuant à l’embrasser, je viens déboutonner son chemisier, dégage une épaule et puis l’autre, je fais glisser les manches, tire pour le sortir de sa jupe et le laisser glisser le long de ses jambes. Je détache les boutons de sa jupe et elle fait le même chemin que le chemisier. Je me recule et la regarde :
— À chaque fois, tu es de plus en plus belle.
Rouge de gêne, ma rouquine se rapproche de moi, vient poser ses lèvres sur le haut de mon buste et fait pointer mes mamelons par-dessus mon soutif pour ensuite aller le détacher par l’arrière. D’un geste délicat, mais autoritaire, elle tire par l’armature du centre de mon soutif et me l’ôte facilement. Trouvant que nous n’étions pas à égalité, elle défait le bouton de mon short et le laisse tomber à mes pieds. Avec le temps j’ai appris à porter des sous-vêtements plus féminins alors je me retrouve vêtue que d’un caleçon en dentelle, tandis qu’elle porte toujours le haut et le bas de ses sous-vêtements soit, un string blanc assorti à son soutien-gorge. Je viens donc à l’arrière d’elle et place mes lèvres sur sa nuque, son dos, sa croupe et ses fesses et remonte en laissant mes seins caresser son corps. Elle penche la tête vers l’arrière, la tourne et parvient à venir chercher mes lèvres.
Je place mes mains sous son balconnet, empoigne fermement sa poitrine pour laisser glisser mes mains vers l’arrière et détache sa brassière. Ma belle se retourne et plaque son torse contre le mien et la danse des langues reprend pendant que je fais coulisser mes mains vers la dernière barrière qui me sépare de sa nudité complète. Nue comme un ver, Maude place ses deux mains à l’intérieur de ma culotte, saisit mon fessier, plante ses ongles dedans et fait descendre le tout. Grognement.
— Aiee... !— Arrête, tu aimes quand je fais ça !
Voilà, nous sommes à égalité, vulnérables face à la nudité, mais oh combien excitant. D’un commun accord, nous nous retrouvons sur le lit à se caresser, se lécher, s’enlacer, s’embrasser, s’exciter. Je me relève sur les avant-bras et lui demande :
— Tu aimerais pousser plus loin nos ébats ?— Tu penses à quoi ?— J’ai apporté des accessoires, mais j’ai peur de ta réaction.— De quoi tu parles ? Quels accessoires ?
Me levant d’un bond, je fouille dans le sac, sors un petit boîtier et reviens sur le lit.
— Ouvre.
Intriguée, Maude ouvre et sort les pinces à téton ainsi que le fouet que j’avais utilisés avec Julie (mon aventure d’un soir).
— Euh WTF ? C’est quoi et tu veux faire quoi avec ça ?— Je n’ai pas besoin de t’expliquer le fouet, vrai ?— Non.— Ça, c’est des pinces qu’on place sur les mamelons. On tourne les petites clés ici et là et ça procure un nouveau plaisir. Tu en penses quoi ?— OK, ça devient plus « hard » ton affaire là. Tu fais dans le BDSM et tu ne me l’as jamais dit ?— J’ai jamais fait du BDSM, à part le fouet que j’ai déjà utilisé avec Ève, mais les pinces sont totalement nouvelles pour moi, comme les menottes l’étaient pour nous deux.— J’avoue que j’ai peur d’avoir mal, mais...— Tu veux ?— OK, mais molo avec les clés !— Promis, lui dis-je en me jetant sur elle.
Quelques roulades sur le lit et une merveilleuse mise en bouche de sa langue font que nous allons passer une superbe nuit. Je me retrouve sur Maude et place mes mains entre sa tête, avec mes jambes je viens écarter les siennes et m’installe comme si je voulais la pénétrer. N’ayant toujours pas sorti le gode, je fais le geste, mais seulement pour que nos chattes se caressent. Je me redresse sur mes genoux, place mes mains sur ses hanches et remonte son corps jusqu’à à ses seins et les palpe, fais le contour, passe ma paume de main sur les mamelles de ma douce pour commencer l’érection. Je me penche sur un téton que Maude relève les bras au-dessus de sa tête et pousse de petits sons excitants. Je lèche rapidement avec le bout de ma langue pour stimuler l’organe mammaire, le pince et le tire pour l’élever au maximum et saisis une pince. Délicatement je la place autour de son téton, commence à serrer les clés et regarde la réaction de ma belle amante.
Légère grimace, mais elle ne me dit pas d’arrêter, donc je poursuis la progression avec les trois autres clés. À la troisième, elle me dit :
— Ralentis chérie.— C’est trop serré ?— Non, mais pas plus s. t. p.— Je fais la dernière ?— Oui, me dit-elle en mordant son biceps.
Entre mes jambes, je sens sa cyprine couler sur ma vulve et viens y poser deux doigts pour ensuite les porter à sa bouche. Elle ouvre les lèvres, aspire mes doigts et commence une fellation de mon majeur et index, pendant que de ma main libre, j’attrape la deuxième pince et viens la placer sur son autre mamelon qui a compris qu’il devait se dresser. Après l’avoir installée, je commence à resserrer les étaux un à un et vois ma douce amante se tordre de plaisir. Me caressant les cuisses, elle se tortille et vient même se câliner le clito tandis que je termine avec les clés.
— Ça va ma belle ?— Ouiii...— Je ne veux pas que tu jouisses maintenant Maude, j’ai d’autres projets pour toi.— Hein ?!— Shhhttt et laisse-toi faire.
Sautant du lit, je vais chercher le gode et l’installe, reviens vers elle pour lui montrer que je suis maintenant équipée en plus d’avoir le fouet entre mes mains.
— F**k... le gode aussi ?— Oh yeah baby !
Pour ne pas aller trop vite, je me repositionne entre ses cuisses et passe les lanières de cuir sur le ventre, les seins et le cou de Maude, elle frissonne et replace ses bras au-dessus de sa tête et ferme les yeux. Qu’elle est belle à ma merci comme ça. Ma main libre vient faire de petits cercles sur son clito bien gonflé pendant que le fouet commence doucement à s’abattre sur son ventre. Elle sursaute et geint, mais ne me contredit pas, alors je me penche et viens donner quelques coups de langue sur ses bourgeons emprisonnés.
— Ahhh... c’est bon...
Est-ce le signal pour y aller un peu plus fort, je crois bien que oui, alors je lui demande de se placer en levrette près du rebord du lit. Je caresse sa croupe et ses fesses avant d’abattre les lanières sur son postérieur. Petit sursaut. Plaisir. Placée un peu sur le côté, je viens jouer avec son bouton de plaisir et tire légèrement dessus avant d’entendre une lamentation de ma douce que j’y vais un peu trop fort. Je me ressaisis et caresse le galbe de son sein avec douceur pendant que mon fouet se rabat sur son cul où une marque apparaît. Je recommence la manœuvre avec le fouet et entre chaque coup, je viens caresser sa fesse endolorie. Je suis terriblement excité de la voir ainsi, tellement, que malgré le gode ceinture et le petit embout que j’ai à l’intérieur de mon vagin, ma cyprine coule le long de mes jambes. Je remonte un de mes seins et viens le lécher (ils sont si gros que oui, je peux le faire).
Voyant que Maude aime sa douce souffrance, je poursuis mes coups jusqu’à ce qu’elle tente d’aller jouer avec son bourgeon, alors je me place derrière elle et d’un coup brusque, je la pénètre avec le gode.
— AHHHH !— J’aime te prendre comme ça, tu es tellement belle Maude.— Ahhh... Oui... encore...
Poursuivant mon va-et-vient, je ralentis la cadence, viens écarter son sillon rectal et avec toute la cyprine que nous produisons j’humecte mon pouce et viens l’enfoncer délicatement dans son anus. J’ai le goût de lui procurer un double orgasme et je crois bien qu’elle apprécie mes actions puisqu’elle commence un balancement du bassin pour augmenter ma cadence. Main placée sur sa hanche, l’autre sous son ventre, je la descends et viens jouer avec son clitoris turgescent. Qu’il est gros ! En l’espace de quelques minutes, Maude se lâche dans un orgasme très puissant, assez pour éjecter quelques gouttes de mouille sur le gode.
— Agrhh... Steph... oui... conti... nue...— Allez jouis ma belle, jouie... Ahhhh, lui dis-je en ayant moi-même un orgasme à cause de la protubérance dans ma chatte.
Je me caresse un mamelon et m’effondre sur le dos de ma rousse. À bout de souffle toutes les deux, je me retire d’elle et viens m’échoir sur le lit à ses côtés. Sans un mot, nous sommes face à face à reprendre notre souffle, nous regarder dans les yeux et sourire. Après quelques minutes, je retire la ceinture et aide Maude à défaire les pinces.
— Aie !— C’est les risques du métier ma belle !— Très drôle, me dit-elle avec un air sarcastique.— Tu as eu mal ?— Au début oui, sur les mamelons, mais ça a passé quand tu m’as fouettée.— Désolée...— Si je n’avais pas voulu, je te l’aurais dit.
Avec la plus grande sensualité, je viens embrasser Maude et lécher ses mamelles endolories. Nous nous installons pour dormir et passons une nuit très salvatrice. Au petit matin, il est déjà 10 heures lorsque nous nous extirpons des bras de Morphée et allons prendre chacune une douche ravigotante. Comme le déjeuner est inclus, nous en profitons pour discuter avec l’hôte des lieux et remontons faire nos bagages et filons vers les sentiers que nous avons sélectionnés.
Arrivées au point, nous nous préparons afin d’entamer un périple de dix kilomètres dans les bois, avec pentes et dénivelés. Après trois heures, nous rebroussons chemin en nous arrêtant près d’un cours d’eau pour reprendre un peu notre souffle et manger. Nous sachant seules, une forte envie de se donner du plaisir en nature nous prend et étant collées l’une à l’autre, nous mettons chacune une main dans le pantalon de l’autre et entamons une masturbation frénétique. Agrippant les cheveux de Maude et les tirant vers l’arrière, je lui dis :
— Je veux t’entendre jouir Maude, je veux te voir.— Ahhh... je t’aime Steph !— Ah oui ? Montre-le-moi en jouissant dans ma main.— Ouiii... ahhh... plus fort...— Plus... fort hein ? Tes dési... rs... sont Ahhhhhh des ordres... Ouiiii...— Arghhh OUIIIIIII......
Jouissant presque en même temps, nous retirons nos mains et portons nos doigts juteux à notre bouche.
— Hummm... tu es savoureuse le midi, lui dis-je.— Toi aussi, tu veux goûter ?
N’attendant pas qu’elle me présente ses doigts, je viens les chercher directement à sa bouche et les tète et passe ma langue sur ses lèvres.
— Exquis !— Ch’adore auchi, me dit-elle la bouche pleine.
De retour à l’auto après cinq heures de trekking et d’orgasmes, car vous commencez à me connaître et vous comprendrez que nous n’avons pas joui qu’une fois, nous prenons la route du retour en admirant les beautés du paysage. Vidées, repues et amoureuses, de retour chez nous, nous prenons un bain ensemble avec, bien évidemment une bière et nous allons nous coucher, car nos corps n’en peuvent simplement plus.Au matin, la routine recommence pour nous, car le long week-end est déjà terminé, mais durant cet interlude, j’ai réfléchi à comment pimenter encore plus nos ébats et je crois avoir d’autres idées, si Maude est d’accord bien sûr.
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