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Nous, elles, eux

Chapitre 8

Mathieu

SM / Fétichisme
Le donjon

Le lendemain, le réveil se fait un peu tard, vers midi, je commence à m’étirer et me coller sur ma belle rouquine, nue à mon côté, je passe le bout de mes doigts sur sa peau et je la sens déjà frissonner. Elle se tourne vers moi, entrouvre ses paupières et me regarde et ouvre ses bras pour que je me blottisse.
— Bon matin mon ange !— Décidément tu n’arrives pas à te brancher sur quel surnom me donner, lui dis-je.— Ah ah ah ! Très drôle. Tu sauras que tu es tout ça à la fois pour moi : mon amour, ma beauté et mon ange, alors prends ce qu’il te revient et accepte-le.— Oh, je sens que tu es pointilleuse ce matin ?— Pas du tout, juste déterminée à passer le reste de ma vie avec toi.— À ce point ? Et si je me trouvais une jeunesse d’ici quelques années ?— Tu n’as pas intérêt beauté, tu risques de le regretter.— Tu menaces une avocate, tu risques gros là.— À ce point ?— Menotte au poing, je peux te faire très mal, lui dis-je en l’embrassant.— Aie ! On va voir si Jade est debout, sinon, on va la rejoindre dans son lit.— De vraies gamines ! Allez go !

D’un pas léger, nous sortons de notre chambre, Maude descend et constate qu’elle n’y est pas, alors elle remonte et nous nous dirigeons vers sa chambre. Dans la pénombre, nous avançons à pas feutrés et on se glisse sous la couette de chaque côté d’elle. Relevant légèrement les draps, nous constatons qu’elle dort nue, alors nous nous déshabillons délicatement et collons nos corps contre le sien et commençons à l’embrasser. Nous synchronisons nos caresses en commençant par l’épaule, le haut de son buste, son sein alors que Maude continue sa descente, je m’attarde à son mamelon avec ma langue et vais mettre la paume de main libre sur l’autre pour le faire ériger comme son confrère. Doucement, Jade se tortille, vient poser sa main sur ma tête, agrippe ma chevelure et la remonte pour que je pose mes lèvres sur les siennes. Maude cajole son Mont de Vénus, passe entre ses jambes, les écarte et entame un cunni en passant sa langue sur chaque paroi de sa vulve.
Entre ses grandes lèvres, les sépare, passe sa langue dans la fente et remonte à son bourgeon. Elle pose sa main sur la partie bombée, et presse vers le haut pour dégager et étirer son clito et tourne autour avec le bout de sa langue. Jade se laisse dorloter par nous et ferme les yeux pour apprécier chaque passage de nos langues et nos mains, elle bouge son corps, nous flatte, m’embrasse et se laisse dévorer la chatte par Maude qui est rendue experte en léchouille. La main libre de Jade remonte au-dessus de sa tête et vient agripper l’oreiller, ses jambes se raidissent sous la caresse buccale et sans prévenir, elle entame un long orgasme.
— Ahhh... Ouiiii... Encore... Ahhh ahhh ahhh...— Laisse-toi aller... Je veux te voir... Ouiii jouiiiis.


Et dans un grand cri primal, elle explose !
— MARGHhh...

Sans éjaculer, elle se cramponne à la tête de Maude qui ne cesse de la lécher et tire ma crinière pour m’embrasser alors que je continue à pincer ses tétons. Elle mord ma lèvre inférieure, sort sa langue et cherche la mienne pour qu’elles se mélangent.
— Ahhh... Ohh... Hum... Arghhh !

Les spasmes s’espacent et elle reprend son respire normalement.
— Putain, quel réveil ! Merci mes belles.— Bon matin Jade, lui dit Maude de retour de sous les couvertures.— Bon matin Madame, lui dis-je.

Nous restons soudées ensemble quelques minutes et finissons par nous lever pour aller prendre un bon café. À la cuisine, nous nous préparons un petit-déjeuner rapide et décidons d’aller dehors, car le soleil brille et de la neige fraîche est tombée la nuit dernière. Je sors la première dehors et emplis mes poumons en fermant mes yeux et en regardant le ciel, lorsque tout à coup, je reçois une balle de neige derrière la tête.
— Bordel ! Maude, tu cours après le trouble là.— Ah oui, tu crois pouvoir me faire peur ?

En une fraction de seconde, je suis déjà en train de courir après, la rattrape de justesse et la plaque au sol, prends ses bras, les monte en haut de sa tête et viens lui lécher le bout du nez avant de l’embrasser.
— Gagné !— Tricheuse.— Pfff... Pas du tout, juste rapide !

Roulant dans la neige, Jade nous regarde faire et s’amuse à nos dépens en nous lançant de la neige. Maude et moi croisons notre regard et nous faisons un petit signe de tête avant de nous relever rapidement et de sauter sur Jade qui a été prise par surprise et nous nous retrouvons toutes les trois sur le dos à rire comme des adolescentes. Après cette petite bataille, nous décidons de marcher vers le lac et discutons de nos vies, au bout de deux heures, nous rebroussons chemin en direction du chalet et arrivées proches, je pose une question :
— Dis-moi Jade, qu’est-ce qui t’a poussée à pratique du BDSM ?— Oh ! Un soir j’étais avec mon copain du temps et nous baisions sauvagement et il a décidé de m’attacher au lit. Il a sorti une ceinture et m’a fouettée, j’ai pris un plaisir fou. J’ai rarement joui comme ça.— Tu as commencé comme soumise, comment t’es-tu rendue où tu es présentement avec un donjon et à faire des soirées ? demande Maude en entrant dans le chalet.— Vous voulez connaître mon histoire à ce que je vois ?— Seulement si tu veux nous en parler, lui dis-je.— Avec plaisir, mais avant...

Et elle nous embrasse toutes les deux en frôlant ses seins pointus sur nous, d’abord moi et ensuite Maude et elle finit par lui claquer une fesse.
— On boit quelque chose mes belles ?— Volontiers !— Des Long Island ça vous dit ?— Oh oui, j’adore, lui dis-je.— Y a quoi dans ça ?— Maude n’est pas forte sur l’alcool fort, peut-être juste lui en faire un sans triple sec ?— Je vais lui alléger la dose, sinon elle va ronfler sur le canapé, dit Jade.

Riant, j’enlace Maude et l’embrasse en lui chuchotant « Petite nature va ». Et elle m’embrasse.

Installées au salon, j’allume un feu et nous attendons que Jade revienne pour nous raconter son histoire.
— Donc, vous voulez mon histoire. Préparez-vous, car c’est loin d’être pathétique comme vie. Alors, après m’être fait attacher, il a commencé à me fouetter avec une ceinture, n’oubliez pas que je suis en début de vingtaine, donc il me fouette, et décide de me pénétrer avec ses doigts et finit par y entrer sa main. Je suis donc fistée pour la première fois et je prends mon pied comme ce n’est pas possible. Il finit par me baiser, mais sans me détacher. Ce fut ma première expérience moins « normale ». Plusieurs mois plus tard, il m’a demandé si j’étais prête à aller plus loin, nous en avons discuté et établi des balises. Les choses ont commencé à augmenter. Il s’était acheté un pantalon de cuir, des accessoires comme les fouets, des martinets, des plugs, menottes, bref il s’équipait de plus en plus. Il avait même installé un genre de cordage dans son sous-sol où il pouvait m’attacher les mains et un pied en même temps. Je pouvais rester des heures à subir ses tortures, il pouvait me faire jouir autant que possible, me fouetter et c’est là qu’il m’a sodomisée pour la première fois. Au début, j’étais mal à l’aise, car pour moi cet orifice était une sortie, pas une entrée, mais avec le temps, j’ai appris à apprécier et j’en redemandais. Un soir, il a invité un collègue de travail et ce fut ma première double pénétration, j’ai tellement apprécié que j’ai éjaculé alors que les gars appréciaient ce que je leur offrais. Après plusieurs mois, je commençais à me lasser de ses jeux, j’avais besoin de plus, j’ai donc commencé à m’informer auprès de sex-shops pour des clubs échangistes et libertins. Un magasin où j’allais régulièrement pour acheter une panoplie de jouets, a fini par me présenter Robert, mon mari. J’ai rompu avec mon ex quelques semaines plus tard et je me suis lié d’amitié et finalement d’amour pour Robert. Un soir il m’a amenée dans un club BDSM où une femme était attachée à une croix de St-André.— C’est quoi cette croix, demande Maude.— Il s’agit d’une structure de bois ou de métal en X. Nous attachons notre partenaire sur cette croix et jouons avec.— Tu en as une ?— Bien sûr et tu devras t’y plier ce soir.— Oh ! Et Steph ?— Elle aura d’autres supplices.

Je ferme les yeux et je soupire d’appréhension !
— Ne t’inquiète pas tout de suite ma chérie, me dit Jade.— Continue...— Donc cette femme était attachée à cette croix et nous étions spectateurs. Elle a reçu des chocs électriques, les coups de fouet, de martinet, elle a été sodomisée, fistée, bâillonnée, prise par plusieurs, elle s’est fait éjaculer dessus, bref elle a subi tout ce qui est imaginable. À la fin de la séance, le maître a demandé si une novice aimerait essayer et Robert a levé la main en me disant de me lever. J’étais pétrifiée. Avec les encouragements de l’audience, j’ai fini par y aller et j’ai subi ma première fois. Le maître y est allé doucement en me fouettant. Je n’ai pas subi la cire, ni de fistage, mais trois hommes m’ont prise en même temps, bouche, anus et vagin. Comme Robert était déjà un habitué, il est devenu mon maître et je portais le collier dès que je rentrais du boulot. Graduellement, il m’a appris à être une bonne soumise. L’amitié et la soumission ont fait place à l’amour et nous nous sommes mariés 4 ans plus tard. Il est ingénieur industriel et comme vous pouvez le voir, il a un très bon emploi, il a donc engagé une femme de ménage qui est devenue une soumise, ma première. Mon mari m’a tout montré pour devenir une dominante. Comment fouetter, quelle pression exercer, comment contrôler mes pulsions, mes envies, mais surtout mes démons intérieurs.— Tes démons, tu veux dire quoi, lui dis-je légèrement apeurée.— En fait j’avais tendance à m’emporter et à être violente au début, nous dit Jade, la mine déconfite. Aujourd’hui, j’écoute mon partenaire, je sens ses pulsions et je me contrôle. Ne t’inquiète pas chérie, je n’ai pas l’intention de te détruire, juste te faire jouir à répétition.— Oh boy ! Ça promet cette soirée ! dis-je en me frappant le front.— Ah ah ah ! Arrête de paniquer chérie. Tu vas apprendre à dominer ta peur, tes souffrances et je te promets que tu vas jouir et en redemander.— Comment se passent tes soirées ? Est-ce toujours les mêmes personnes que tu invites ? Toujours les mêmes soumises ? demande Maude.— Non, pas du tout. Parfois je fais ça intime, entre trois et quatre couples, parfois le chalet est bondé. J’ai des soumises et des soumis, des novices comme des expérimentés. Parfois je retombe en tant que soumise et mon mari s’occupe de moi. Je le fais quand j’en ressens le besoin. La dernière que j’ai faite a eu lieu il y a un mois, pas longtemps après vous avoir rencontré. Je n’en avais pas eu assez avec vous, alors je devais réclamer mon dû et une jeune femme de vingt et un ans s’est soumise à moi durant trois heures devant trois couples.— Deux heures ? Bordel, elle devait être rouge ?— Ah ah ah ! Arrêtez de croire que nous les fouettons comme à l’antiquité. Nous avons servi un repas et elle faisait office de couvert. Donc nous lui déposions de la nourriture sur elle et mangions à même son corps. Elle a subi ce qu’elle m’avait préalablement indiqué, soit la cire, le fouet et martinet, la double pénétration, la vulgarité verbale et la multiple éjaculation des hommes sur elle. Donc, nous savons nous contrôler, aller au bout de vos demandes et désirs et nous vous respectons. Que voulez-vous de mieux ?— De la tendresse, lui dis-je.— Pour ça, tu n’as qu’à venir me rejoindre dans mon lit le soir.— Et moi ? Je dors seule, dit Maude.— Ah ah ah ah ah ! Ma puce, si j’invite une, j’invite l’autre automatiquement. D’ailleurs je vous trouve très tranquille de ce côté, j’aurais pensé et aimé que vous me rejoigniez dans ma chambre bien avant ce matin. Avez-vous peur de moi ?— Désolée, je croyais que c’était un espace que tu te réservais pour toi, ce matin ce fut un coup de tête, lui dis-je.— Voyons Stéphanie, si je vous ai invité ici, vous êtes libres de faire ce que vous voulez, quand vous voulez et avec qui vous voulez. Je crois que vous avez encore beaucoup de choses à apprendre sur moi et mon mode de vie.— Ils nous restent encore plusieurs jours avec toi, nous allons remédier à la situation, n’est-ce pas ma belle ?— Absolument beauté !

Voyant l’heure avancer, je vais à la cuisine et commence à préparer un repas. Jade a fait livrer les commissions et je prépare un sauté asiatique alors les filles mettent la table, se collent et viennent s’occuper de mon corps avant que notre hôte ne s’éclipse en haut pour nous préparer des tenues pour « LA » soirée. Maude tourne autour de moi avant de me demander :
— Comment tu vas ?— Face à ce soir ?— Oui et face à ce que tu nous as avoué hier ?— Le passé reste le passé, j’ai eu un moment de panique en te voyant avec Mathieu et j’ai eu peur de te perdre. Que tu veuilles plus d’un homme que de moi. Pour ce soir, je suis mortifiée ! Tu sais, j’aime, pardon, j’aimais baiser des femmes vulnérables, n’ayant pas confiance en elles, donc dans un sens je devenais la dominatrice, mais sans utiliser de fouet ou tous ces objets. Donc devenir une soumise n’est pas dans la normale des choses pour moi.— Tu as confiance en Jade.— Totalement !— Merci chérie, me dit Jade qui nous écoutait.

Je lâche mes légumes et vais vers elle sensuellement et lui dis : « Avec plaisir » avant de poser mes mains sur ses hanches et de sortir ma langue puis l’embrasser.
— Hmmm... Tu goûtes le poivron... J’aime, me dit-elle.

Me retournant, je vais vers Maude et lui fais le même scénario.
— Effectivement, elle goûte le poivron rouge, mais aussi l’érotisme.

Relevant mes yeux au ciel, je leur dis qu’elles sont pires que moi et elles éclatent de rire. Durant le souper, Jade nous demande ce que nous attendons d’elle ce soir. Ma rouquine lui indique qu’elle lui donne carte blanche.
— Tu es certaine de ta décision ma puce ? Tu sais que je peux aller loin ?— La seule chose que je te demande est de ne pas utiliser de « ball gag » afin que je dise mon mot d’urgence.— Accepté. Toi chérie ? Des restrictions ?— Je ne veux pas saigner.— Ah ah ah ! Je ne me rends jamais là. Autre chose ?— Je ne crois pas, mais comme je ne connais pas vraiment ce monde, même si je t’ai déjà dit que j’avais essayé, je te fais confiance.— Très bien. Maude ton mot c’est quoi ?— Jury.— Stéphanie ?— Défense.— Très bien. Quand je vous aurai mis le collier, Jade n’existera plus. Ça sera Maîtresse et vous me vouvoyez. Compris.— Oui, très bien.

Les règles étant établies, nous terminons notre souper festif où le vin coule à flots, peut-être dans le but de ne pas ressentir la souffrance ultérieure, mais bon de toute façon, j’aime l’alcool et j’adore le sexe, donc mixer les deux, égale jouissance ! Nous montons à l’étage et découvrons nos « kits » sur le lit. Deux noirs et très minimalistes, en fait il n’y a pas de « kit » à proprement parler. Vous vous demandez ce que c’est, eh bien ce n’est que des lanières faites dans une sorte de Spandex ou de vinyle, mais élastique. C’est assez bizarre comme matériel, disons juste que ce n’est pas du coton ou du lin ! Jade nous regarde et se lèche les lèvres tellement elle a hâte de nous voir vêtues de la sorte.
— À la douche toutes les deux, mais sans vous toucher. Compris ?— Oui, dit Maude.— Et attendez-moi avant de vous habiller.

Une fois douchés à fond, nous revenons nous asseoir sur le lit et attendons Jade avec impatience. Lorsque nous la voyons arriver, nous sommes subjuguées par sa beauté. Elle a des bottes à talons aiguilles d’au moins 8 centimètres rouge vif, lacées par l’arrière et qui montent jusqu’à dix à douze centimètres de la bordure des fesses. Une minijupe en latex style « wetlook » lui moule chaque courbe de son corps, ses épaules sont dénudées et au centre de la minijupe à l’avant, une ouverture nous permet de voir son décolleté. Des gants montent jusqu’en haut de ses coudes. Elle a remonté ses cheveux en chignon et quelques mèches folles retombent. Maquillage agressif autour des yeux, un rouge à lèvres assorti à ses bottes complète son ensemble. Maude et moi nous la regardons de bas en haut la bouche grande ouverte et attendons la suite. Dans une main elle a deux colliers qu’elle fait tournoyer au bout de son index.
— Debout mes belles.

Sans hésiter, nous nous levons d’un bond et lui faisons face.
— Stéphanie, tu enfiles le kit de droite et Maude l’autre. Ensuite vous vous mettez à genoux devant moi.— Euh...— Quelque chose à dire Maude.— Je ne peux pas rester à genoux longtemps, j’ai fait un faux mouvement tantôt.— Très bien.

Nous enfilons nos ensembles similaires, soit un genre de short, mais sans tissus ! Ce ne sont que des lanières de vinyles qui font le tour de nos cuisses, noires et extensibles et qui s’attachent à la camisole dans le même style, soit des lanières qui passent à notre cou, en haut des seins, sur le ventre et qui s’attachent au bas avec des chaînettes. Nous n’avons rien pour les pieds. Chacune paire de sangles qui vient aux poignets avec des anneaux ainsi que pour les chevilles complète notre ensemble.
— Très bien mes belles, maintenant les colliers. Lorsque vous l’aurez, vous baissez la tête et ne me regardez jamais dans les yeux sauf si je vous l’autorise. Vous vous rappelez le code des couleurs ?— Oui.— Stéphanie ?— Vert, tout est beau. Orange, limite. Rouge, trop mal.— Disons que ça ressemble à ça oui. Maintenant, tourne-toi.

Et elle passe le collier autour de mon cou. Ça y est, je ne peux plus reculer à part de dire Défense afin qu’elle cesse tous supplices. Je me place à genoux, la tête baissée et attends.
— Mains sur les cuisses.

Maude se tourne et reçoit le collier à son tour.
— Toi tu restes debout, tu as plus d’expérience qu’elle. Maintenant petites chiennes vous allez découvrir mon plaisir, celui que je réserve aux novices, à celles qui ne savent pas se contrôler pour jouir, à celles qui me supplient d’arrêter. Suivez-moi.

Nous descendons les marches et entre la piscine et le salon, une porte donne au sous-sol, nous descendons et arrivées en bas, des lumières tamisées rouges s’allument et découvrons son antre. La pièce est subdivisée en plusieurs sections. Dans le fond se trouve un pan de mur ou les fouets, martinets, cravache, gode ceinture, vibromasseurs, plugs, pinces, plumes, bref tout ce que vous pensez y découvrir y est. Un sex-shop a l’air de rien à côté de ce que je vois. Un peu à gauche, un chevalet ancré au sol avec quatre anneaux aussi ancrés figure. À sa droite, la fameuse croix de St-André et à gauche du chevalet une poutre où descendent des cordes avec attaches. Finalement à gauche complètement, une cage où un humain peut y entrer, mais accroupi. Tout ceci est installé sur une plateforme en béton afin que les invités puissent voir le spectacle et où des fauteuils en cuir sont positionnés avec des tables.
Derrière nous des salles séparées par des rideaux où des lits sont placés afin que des couples puissent s’en donner à cœur joie et où les gens peuvent admirer leurs ébats. Jade se retourne et nous regarde en souriant narcissiquement.
— Avancez mes salopes que je vous attache.

L’écoutant, nous avançons sans savoir ce qu’elle nous réserve.
— La rousse sur la croix et toi petite chienne près des cordes.

Maude place ses bras en suivant les lignes de la croix face à Jade qui vient l’attacher solidement par les mains et ensuite les chevilles et passe près du corps de Maude en laissant glisser le bout de ses doigts.
— Tu es attirante comme ça.— Merci Maîtresse.— À toi la novice, me dit-elle en me regardant.

Elle me place pour que mes mains soient attachées, mais me laisse assez de lousses pour que j’ai les pieds au sol, regarde son œuvre, va à une table et revient avec un petit vibrateur en forme d’œuf et une queue, en fait ça ressemble à un gros spermatozoïde et une télécommande dans les mains. Ma Maîtresse s’avance vers moi, me dit d’écarter les jambes et insère profondément cet objet en moi en prenant bien soin de jouer avec mon clito avant de partir la vibration au plus bas.
— Ahhh...

Voyant ma réaction, elle s’approche de ma bouche et brusquement elle descend sucer un mamelon et le lâche avec un bruit de succion et me dit :
— Je vais m’occuper de toi plus tard, mais d’abord la petite biche rousse.

Elle s’avance vers Maude et bifurque vers sa table de jouets, prend une cravache et retourne à la croix où elle passe le bout de la cravache sur la joue de Maude, descend sur son cou, passe entre ses seins et donne un petit coup sur un mamelon et ensuite l’autre. Voyant que Maude réagit avant d’avoir le coup, elle va chercher un loup et le place sur les yeux de ma belle. Celle-ci ne voyant plus, ne peut anticiper ce qui va lui arriver alors Jade reprend où elle en était et promène la cravache sur le corps de sa soumise et lui assène quelques attaques sur les mamelons, parfois même à répétition sur le même. De mon point de vue tout, je remarque les rougeurs sur le corps de Maude, la morsure de la lèvre inférieure qu’elle s’inflige à chaque fois qu’elle est atteinte, mais surtout la satisfaction sur le visage de Jade. Cette dernière se tourne vers moi et prend la commande du vibro et augmente d’un cran la vitesse.
— Arhhh ouiii...— Je ne t’ai pas autorisé à parler et encore moins à jouir.— Pardon Maîtresse.— Vais-je devoir t’apprendre les bonnes manières ?— Non Maîtresse.

Voyant ma réponse comme un affront, elle attrape des pinces à mamelon et s’approche. Elle me contourne, cravache en main, et me claque une fesse.
— Ghmm...— Tu aimes petite salope ?— Oui...— Oui QUI ? SLAP !— Grmm... Oui Maîtresse.

Elle revient en avant de moi, me relève la tête et passe sa langue sur ma joue et pince un téton pour le rendre rigide. Elle place la pince sur mon bout et me demande la couleur :
— Vert.

Elle resserre l’étreinte et me redemande la couleur :
— Orange.

Elle refait la même chose avec mon autre mamelle en demandant la couleur à chaque fois qu’elle resserre la pince, jusqu’à ce que je dise orange. Je mouille terriblement et en passant sa main sur ma vulve pour jouer avec mon bourgeon, elle s’en aperçoit, sourit et vient à mon oreille :
— Je savais que tu mouillerais chérie.

Elle retourne à Maude qui attend patiemment la suite des supplices. Ayant à portée de main des chandelles, elles les allument et pendant qu’elles se consument tranquillement, elle va chercher des pinces avec poids pour Maude et lui dit :
— La couleur sera importante ici, d’accord ?— Oui Maîtresse.

Jade lèche un téton pendant qu’elle joue avec l’autre et place une première pince sans laisser tomber la pesée et délicatement elle descend sa main pour laisser le poids faire son effet.
— ROUGE ! crie Maude en panique.

Jade reprend le poids, l’enlève, va en chercher un moins lourd et le réinstalle.
— Orange.

Signifiant la couleur, Maude a permis à Jade de prendre le deuxième poids de la même grosseur et lui installe sur sa mamelle.
— Orange.— Bien.

De retour à moi, notre hôte sadique revient avec un objet que je n’ai pas vu et un tube de lubrifiant. Mon cerveau commence à s’agiter, car la soirée ne fait que commencer. Jade prend un tabouret et me place le pied dessus afin de m’écarter les fesses et applique du lubrifiant sur ses doigts et commence à jouer avec mon anus. Tranquillement, elle insère un doigt, bouge, sort, entre et le tourne autour de mon petit trou afin de bien le dilater et finit par pénétrer son majeur et son index avant de recommencer le processus. Une fois bien dilatée, elle applique du lubrifiant et appui le plug et pousse délicatement. La progression est lente, car la dimension du plug semble relativement grosse. Elle prend son temps en ressortant et en rentrant l’objet en moi à plusieurs reprises. Je crois avoir le trois quarts du plug dans l’anus alors qu’elle finit par le pousser à fond.
— Grrrr...— Couleur ?— Vert.— Maîtresse ?— Que veux-tu toi, dit-elle à Maude.— J’aimerais voir ma partenaire.— Tu veux voir si je la fais jouir avant toi ?— Oui Maîtresse.— Accordé.

Jade retire le bandeau des yeux de Maude et en l’embrassant elle tire légèrement sur la chaînette d’une pince, Maude ne peut que grogner puisque Jade tourne sa langue dans sa bouche et l’empêche de crier.
— Voilà qui commence à être mieux pour vous mes petites salopes.

Notre Maîtresse se dirige vers un coin plus sombre et pousse un rideau que nous n’avions pas vu. Ma belle et moi croisons le regard et découvrons ensemble ce que Jade tire. Une « fuck machine », vous savez ce genre de tige horizontal où un gode ou dildo est monté au bout et lorsqu’on l’actionne il se met à aller et venir ? Il suffit de l’insérer dans la chatte pour avoir la même sensation qu’une pénétration. Elle l’approche, nous regarde et tente de savoir à qui elle va l’installer. Jade va vers Maude, la détache de la croix et lui dit :
— Va te placer sur le chevalet à plat ventre.— Oui Maîtresse.

Elle s’exécute alors que Jade fixe les ancrages de Maude aux mains et aux pieds, elle place ladite machine près de sa chatte, l’ajuste en hauteur et l’avance pour l’introduire. Aucun lubrifiant n’est nécessaire vu l’état de Maude. Une fois le gode entré, elle démarre la machine alors que Maude pousse des plaintes :
— Couleur ?— Vert.

Elle admire son œuvre et sourit de satisfaction, vient caresser la croupe de Maude et lui flanque une claque violente sur la fesse qui fait sursauter ma belle. Jade recommence, écarte son fessier et crache sur son petit trou et lui enfonce un doigt.
— Agrhhhh...— Je sais que tu aimes ça, arrête de te plaindre chienne.

Je serre les dents, autant par frustration que par jalousie, car j’aimerais qu’elle s’occupe de moi, ce qu’elle s’apprête à faire en se retournant et me regardant. Toujours avec un pied sur le tabouret, un plug dans le cul et des pinces aux tétons, Jade attrape un fouet à courtes lanières et vient vers moi par l’arrière et le passe tendrement sur ma croupe et mon dos avant de m’asséner trois petits coups sur les fesses. Ma dominante glisse sa main dans la raie de mes fesses, joue en tirant et repoussant le plug et SLAP, un autre coup de fouet plus fort. Son petit jeu recommence et recommence jusqu’à ce qu’elle voie mes globes rougir.
— Couleur ?— Vert.— Tu aimes ?— Oui Maîtresse.

Étant de dos, je ne vois pas ce que Jade fait, mais elle laisse mes fesses momentanément pour revenir quelques minutes plus tard munies d’un « strapon » d’un bon calibre, environ vingt centimètres de long par trois de circonférence. Elle s’approche de mon visage, me caresse la joue et me dit doucement :
— Si ça ne va pas Stéphanie, tu dois me le dire, d’accord ?— Tu vas me pénétrer ?— Oui, mais je ne veux pas te faire revivre de mauvais souvenirs, compris ?— Merci Jade...

Tout en gardant sa main sur ma joue, elle m’embrasse avec affection et gentillesse, ce qui me rassure pour la suite. Elle regarde Maude se faire pilonner la chatte et décide d’augmenter la vitesse avant de revenir à moi, de retirer le vibro en tirant sur la queue qui sort de mon vagin, de se placer derrière et ayant toujours une jambe sur le tabouret, elle place l’embout du pénis à l’entrée de ma chatte et m’enfile tranquillement.
— Couleur ?— Vert.

Elle poursuit sa progression et commence de lents va-et-vient en me tenant par les hanches.
— Ahhh... Hmmmm...

SLAP ! Une claque vient de s’abattre sur ma fesse alors que je commence à serrer mes mains autour des cordes qui me retiennent pour éviter de crier. Jade me ramone la chatte, passe ses bras autour de moi et vient prendre par-dessous ma poitrine en laissant le pieu bien au fond de mon vagin. J’aime ce qu’elle fait, autant sa violence physique que la douceur de ses mains sur mon corps alors qu’elle délaisse ma poitrine et vient caresser mes côtes et replace ses mains à mes hanches avant de reprendre son labour avec vigueur. Je tente de retourner ma tête pour voir Maude, mais elle me claque une fesse en me disant :
— Ne la regarde pas.

Se retirant, elle va chercher le vibromasseur qu’elle m’a ôté précédemment et revient derrière moi et me pénètre à nouveau, place le vibro sur mon clito et joue avec.
— Je veux t’entendre jouir salope.

Elle pousse le vibromasseur à son maximum et fait des va-et-vient en moi, alors que la pression monte dans mon ventre, ma respiration s’accélère, je tente de garder mon équilibre le pied sur le tabouret et finis par jouir profondément :
— F**K !!!! ARGghhhhhhhhhh Ouiiiiiiiiiiii... AH AaAAHAaHHH...

Laissant le vibro en place, elle poursuit jusqu’à ce que je hurle :
— ROUGE !!!

Elle stoppe toute activité et me laisse là, la mouille dégoulinante entre mes cuisses, le cœur qui bat à tout rompre, le souffle court et des spasmes dans mon vagin. Je me retiens de mon mieux avec les cordes et je pose les deux pieds par terre et SLAP ! Elle me claque avec le fouet au point d’en serrer les dents. Tournant ma tête, Jade revient vers Maude, une bougie en main et vient faire couler la cire sur une fesse de ma belle.
— AIIIIIIIIIIIIE !

Et elle en reverse sur l’autre fesse alors que Maude tente de se défaire de ses liens, mais rien n’y fait, elle subit la position, la machine à baiser, les mamelons étirés et la cire en même temps. Décidément, elle prend son rôle de dominante au sérieux cette Jade puisqu’après la cire, elle vient abattre la cravache sur les fesses de Maude qui hurle la douleur et n’ose pas crier son mot d’urgence.
— Stopppppp Maîtresse Stop !! S. V. P...— Tu sais quoi dire si tu veux que j’arrête. C’est ce que tu veux ?— Non Maîtresse... Non...

Et j’entends le fouet châtier encore et encore le postérieur de Maude qui hurle... j’ai le cœur qui serre...

Arrêtant la machine, Jade recule l’instrument, se place derrière Maude et la pénètre violemment et lui caresse la croupe avant de la frapper encore et de finalement aller jouer avec son anus, de laisser de la bave couler dessus et d’y introduire son pouce.
— Ahhhh...— Tu aimes petite chienne ?— Oui... Maîtresse.— Tu en veux plus ?— Oui Maîtresse.

Jade se retire, va aux instruments, enfile un « strapon » double et revient à Maude, positionne les deux pénis, un à l’entrée de l’anus à peine dilaté et l’autre beaucoup plus volumineux à l’entrée de son vagin et applique une légère pression sur le trou du haut et demande :
— Couleur ?— Vert.

Elle continue sa progression et redemande la couleur qui demeure verte et poursuit au point de passer le gland. Je vois Maude grimacer de douleur, mais accepter ce que Jade lui fait alors que celle-ci continue de pousser dans son anus le plus petit des phallus jusqu’à la hampe. Une fois bien introduit, elle se retire et place celui pour le vagin à son entrée et la pénètre. Maude reçoit une double pénétration et se cramponne aux liens qui sont maintenus au sol.
— Aghhhhh... Ahhgghghhh...

Jade s’active de plus en plus en Maude et lui claque une fesse de temps à autre pour la faire réagir et lui lance des insultes. Notre dominante se retire et se penche pour aller lécher la fente de la belle rousse et avale la mouille avant de reprendre sa position initiale et de recommencer son labour. Elle se plaint de plus belle et sans que Jade n’ait eu à jouer avec son bourgeon, elle lâche un râle profond de jouissance :
— MGHUMmmmm... Ouiiiiiiii.— Ahhhh... Ouiiii jouis petite chienne... J’aime te voir jouir.— Arghhhh... Ahhhh ahhhh.

Et Maude lâche tout son poids sur le chevalet tandis que Jade se retire et va s’asseoir dans un des fauteuils et nous regarde tour à tour se demandant probablement ce qu’elle allait bien faire de nous. Voyant son œil s’illuminer, elle vient me détacher, ensuite Maude, et nous dit de rester debout, tête baissée, les mains dans le dos et va derrière le rideau et sort un grand banc, un peu comme nous en retrouvons dans les églises, mais sans dossier. Une série de dildos rigides est vissée au banc, environ huit de différentes grosseurs, longueurs et formes. Certains larges à la base, d’autres avec une série de trois ou quatre boules de la plus petite à la plus grosse tandis que certains ont une forme plus régulière de pénis. Jade retire sa ceinture, va chercher un plug et demande à Maude de se pencher. Elle enduit le plug de lubrifiant et l’enfile dans le petit trou de Maude tranquillement.
Le plug est plus gros que le mien et comme Jade a bien dilaté l’anus, il entre relativement facilement. Une fois en place, notre hôte approche une chaise au bout du banc et s’assied.
— La salope, tu commences.— Oui Maîtresse.

Je m’installe donc à l’extrémité et place mes jambes de chaque côté du banc et descends mon corps pour que le dildo s’insère en moi. Ouf... j’ai toujours un plug à l’entrée arrière et entre maintenant un dildo dans ma chatte ouverte et très humide.
— Plus loin.

Je descends donc mon bassin jusqu’à ce que mes fesses touchent au banc et me relève et avance au prochain que je fais pénétrer lentement afin que Jade ne perde rien du spectacle. Ainsi continue mon affermissement vaginal et au sixième pieu, Jade relève sa minijupe et commence à se masturber en me voyant approcher, rendu au huitième et dernier elle me dit :
— Lèche-moi.

Je la regarde dans les yeux (ce qui est interdit), lui souris et commence un cunni au meilleur de ma pratique. Je passe de bas en haut le long de sa fente, je m’arrête à son bouton et tournoie autour avec le bout de ma langue tendue. Jade se malaxe les seins et vient appuyer sur ma tête pour que j’active mes chatouilles buccales.
— Bouge ton cul.

Je m’active à monter et descendre sur le dildo et mange ma dominatrice.
— Bien... Masturbe-toi.

Je place mes doigts sur mon clito et commence à jouer avec tout en continuant mes va-et-vient. Lentement, mon ventre commence à se crisper et je ressens une grande chaleur m’envahir alors que je continue à brouter la chatte de Jade, je ne peux me retenir plus et me relève en feulant.
— ARGhhh...

Jade me regarde et admire ce qu’elle a fait de moi, une chienne en chaleur qui jouit devant sa dominante.
— Allez petite salope, à toi.

Maude s’exécute avec le premier et fait même des va-et-vient et passe au deuxième puis le troisième. Je retire le dernier dildo en moi et me place à côté de Jade pour regarder l’avancement de Maude. Cette dernière s’applique sur chaque phallus à bien le faire pénétrer lentement et jusqu’au fond et rendu au huitième, Jade lui demande la même chose :
— Lèche !

Maude se penche et passe sa langue entre les grandes lèvres de Jade, fait le tour de son bourgeon turgescent et le titille de sa langue avant de lécher complètement cette chatte appétissante.
— Masturbe-toi.

Maude fait les mêmes gestes que moi et applique une bonne pression sur son bouton du plaisir et en quelques minutes, je vois des vagues envahir son ventre et la vois plisser les yeux alors qu’elle lèche toujours jade frénétiquement et jouit empalée sur le dildo. Sa mouille coule le long de ses jambes et elle poursuit sa manœuvre clitoridienne jusqu’au dernier spasme. Jade ne pouvant se retenir, éjacule au visage de Maude et lui dit :
— Avale.

Ce qu’elle fait avec empressement et délectation et se relève et vient se placer à côté de moi. Jade se lève, fait le tour de nous, regarde nos corps, nous fait pencher vers l’avant et SLAP chacune fesse meurtrie avant qu’elle n’enlève nos plugs délicatement et sans douleur et retire nos colliers. Voilà c’est fini.
— Vous êtes merveilleuses mes amours, bravo.

J’ai aimé ou pas ? Maude je crois que oui, car elle sourit et semble excitée.
— Comment ça va Stéph ? Me demande Jade.— Encore sous le choc, mais ça va.— Allez prendre vos douches et on se retrouve au salon pour en discuter.— Parfait Maî... Jade !— Je suis redevenue douce ma chérie, Maîtresse est partie !

Maude me suit et nous filons à la douche, mais avant elle enlève le plus de cire possible encore accroché à ses fesses et nous entrons nous laver. Tout y passe, cheveux, visage, corps, dents et je m’enroule dans une robe de chambre avant de suivre Maude dans les escaliers et de rejoindre Jade au salon. Des verres nous attendent ainsi que deux shooters pour moi, probablement informé par Maude. Jade me sourit assise dans un fauteuil, emmitouflée aussi dans un peignoir. Sa douceur est revenue sur son visage, ses yeux se sont adoucis, elle a détaché sa belle crinière brune, elle me fait envie cette femme. Autant peut-elle être rude, autant elle est d’une grande douceur dans la vie de tous les jours. Elle nous touche délicatement les mains en nous voyant arriver et se réinstalle dans son fauteuil. Je m’assieds et bois les deux shooters coup sur coup.
— Ma puce, comment tu vas ? Il y a des choses que tu n’as pas aimées ?— Ça va, oui et non, disons que de na pas avoir le regard de Steph sur moi m’a fait très peur. Elle est mon phare alors j’ai besoin de la voir, de la sentir près de moi.— J’ai compris un peu trop tard. Quand tu me l’as demandé, j’ai réalisé que vous deviez vous voir pour vous assurer que tout allait bien. Pour toi, plus de bandeau ni de « mouth gag ». Je suis désolée de ne pas y avoir pensé avant. Pardonne-moi. Autre chose ?— La cire m’a vraiment fait mal...— Elle a les fesses complètement rouges, dis-je à Jade.— Je vais te mettre une crème à base d’aloès tantôt, mais tu devras dormir nue sur le ventre. La « fuck machine » ne t’a pas trop fait mal ?— Non pas si pire, même si j’ai l’impression qu’un bataillon... désolée mon amour d’avoir utilisé ce terme, me dit-elle la mine complètement démolie.— Ne t’inquiète pas, ça va ma belle.— Et toi chérie, comment vas-tu ?— Honnêtement ? J’avoue que c’était assez intense. De savoir Maude loin de moi à se faire maltraiter m’a rendue anxieuse.— Et si on parle des châtiments que j’ai exercés sur toi ? Tu as eu mal ?— Non pas de douleur assez forte pour me faire arrêter.— Tu as eu du plaisir ?— Oui, pour ça il n’y a pas de doute, mais je crois que je préfère être spectatrice que soumise, si je peux me permettre.— Absolument ! Certains aiment la douleur, d’autres préfèrent la donner alors que pour toi, c’est de regarder qui t’excite et c’est tout à fait normal.

Il faut reconnaître ses limites, ce que nous pouvons voir, subir ou provoquer.
— Et toi ma puce, tu aimes recevoir ?— Oui j’aime beaucoup et... non oubliez ça.— Allez !— Si mon amour est d’accord, j’aimerais avoir une séance avec toi et ton mari... si c’est possible ?— Tout est possible, par contre, mon mari est plus dur que moi, seras-tu en mesure d’accepter ses châtiments ? J’ai été douce aujourd’hui avec vous, car je savais que vous ne pourriez endurer tous mes désirs et il y a des choses que vous n’avez pas encore vues. Tu devras faire tes propres recherches pour déterminer si tu es capable d’aller plus loin.— D’accord. Amour, tu voudrais assister à la prochaine séance avec moi, mais en spectatrice ?— Si c’est ce que tu souhaites oui, mais n’oublie pas que tu es peut-être enceinte. Si tel est le cas, je ne voudrais pas qu’il arrive quelque chose au bébé, tu comprends ?— Il n’y a pas de danger au début de la grossesse ma chérie. J’ai déjà eu une soumise enceinte de six mois et le bébé se porte à merveille aujourd’hui, mais la décision vous revient et je ne vous importunerai pas avec ça. Tu me dis quand ça t’irait et je valide avec Robert, ça te va ?— Oui, merci Jade.

Nos verres terminés, nous montons à l’étage et suivons Jade qui tourne à droite et au lieu de prendre le chemin de notre chambre, nous nous regardons et suivons Jade. Lorsqu’elle entre et vient pour fermer derrière elle, elle sursaute en nous voyant :
— Mais...— Est-ce qu’on peut, dis-je ?— J’espérais tellement, nous dit-elle les yeux dans l’eau.

Nous retirons nos peignoirs, nues nous nous installons de chaque côté d’elle. Soudain, elle se redresse et saute en bas du lit pour aller chercher la crème et revient vers Maude.
— Sur le ventre ma puce s. t. p.

Maude s’installe et Jade me dit de m’approcher, applique une généreuse quantité sur les deux fesses et m’indique de masser doucement la fesse droite alors qu’elle s’occupe de la gauche. Doucement nous faisons pénétrer la crème tandis que ma belle ferme les yeux et se laisse masser, je penche mon corps vers Jade et indique mon intention de l’embrasser. Elle s’avance à son tour et nous entendons un respire plus profond. Maude vient de s’endormir. Jade me sourit, la recouvre d’un drap et se réinstalle dans le lit et se tourne vers moi. Elle approche son corps du mien, colle sa poitrine et finit par embarquer sur moi pour me signifier son intention. Elle se penche vers l’avant et vient déposer ses lèvres dans mon cou, ma joue, mon oreille, murmure « je te veux » et s’applique à faire entrer sa langue dans ma bouche. Elle tournoie autour de mon organe tandis que je lui caresse les hanches et les fesses.
Elle était si rude et violente il y a à peine deux heures que là, elle est d’une sensualité incroyable. Collant sa poitrine à la mienne, elle promène ses mamelons sur les miens et descend son corps en appliquant plusieurs baisers. Sa langue sillonne mon buste, la ligne centrale de mon ventre, contourne mon nombril et délicatement elle chatouille chaque parcelle de mon Mont charnu. Prenant le haut de mes cuisses en passant par-dessous, elle écarte mes lèvres vaginales et sa langue commence un doux massage pelvien. Chaque repli y est léché, ma fente est explorée et mon bourgeon est sucé avec tendresse. La belle brune tournoie autour de mon clitoris gonflé, je la regarde faire, elle s’applique à chaque mouvement, relève les yeux pour me regarder et replonge la tête. J’attrape ses cheveux et tire vers moi pour que je puisse l’embrasser. Je goûte ma cyprine via ses lèvres humides, je lui indique de se mettre tête-bêche et en prenant garde à Maude, elle s’installe au-dessus de moi.
J’écarte sa chatte suintante et passe ma langue autour et à l’intérieur afin de cueillir le plus de jus possible. Elle est acide, mais tellement délicieuse que ma langue ne peut s’empêcher d’y retourner. Aucun bruit n’est entendu autre que les lapements et les succions que nous prodiguons à l’autre. Jade tourne sa langue en moi, elle me pénètre avec et aspire chaque goutte de moi alors que je frétille le bout de ma langue sur son clitoris et vient lécher l’entièreté de sa fente. Nos respires augmentent et nos ventres se contractent de plus en plus, je plante mes doigts dans ses fesses et appuie pour qu’elle baisse son bassin. Je lui mords l’intérieur d’une cuisse au même moment où un orgasme m’envahit et refoule un cri avant de retourner à sa chatte. Elle cesse de s’occuper de moi et se relève sur ses genoux, je passe mes mains sur son ventre arrondi et continue mes léchouilles.
Elle se trémousse et finit par mettre sa main devant sa bouche pour étouffer elle aussi sa jouissance alors que je reçois une bonne quantité de liqueur sur mon visage et dans ma bouche. Terminant son orgasme par des soubresauts, elle se replace dans le lit et vient m’embrasser.
— Tu es tellement bonne...— Je peux en dire autant de toi ma chère, lui dis-je.

Je me lève et vais laver mon visage ruisselant de mouille et reviens me blottir contre elle alors que Maude nous ronronnons la lourdeur de son sommeil.

Au matin ce sont des mains qui nous réveillent Jade et moi, elles sont baladeuses et cherchent quelque chose de précis. Je sens une langue fouiller ma vulve alors que ce sont des doigts qui tripotent Jade. Je m’accroche aux draps, Jade a les yeux fermés et accepte ce réveil avec bienveillance, je tourne mon visage et pose mes lèvres sur les siennes et force ma langue à s’introduire. Sans difficulté, elle sort la sienne hors de sa bouche et nous jouons ensemble pendant que Maude, sous les couvertures, alterne entre nous deux. Parfois je reçois deux doigts en moi, parfois sa langue vient jouer sur mon clito. Elle se redresse dans le lit, retire les couvertures, admire nos jeux de langues et place deux doigts sur nos clitoris et commence à nous masturber frénétiquement. J’attrape le sein de Jade et baisse ma tête pour le prendre en bouche et mordiller son téton. Jade tourne la tête, s’agrippe aux draps et crie lorsque l’orgasme l’envahit :
— Ahhhh... Ouiiiiiiiiii....... Ouiiiiiiii... Ahhh... Hummmm...

Après quelques respirations soutenues, elle se retourne et vient gober un sein qu’elle pétrit et malaxe en jouant avec ma mamelle, tandis que Maude continue de me masturber énergétiquement, je cabre mon dos, remontant mon buste et cherchant la main libre de Maude, je hurle :
— F**K... Ouiiiiii... Ahh... Oui...

Retombant sur le lit, je respire vite et Maude vient à mes côtés me dire :
— Bon matin amour !— Ah... Ahhh... bon matin ma belle.— Tout va bien, tu sembles essoufflée ?— Espèce... Viens ici !

Et nous nous embrassons pendant que Jade nous regarde.
— Vous êtes tellement belles les filles.— Oh arrête veux-tu.— Non, sérieux j’ai rarement vu un couple comme le vôtre.— Que veux-tu dire, demande Maude.— Venez en bas, je vais vous expliquer.

Nous faisant un bon café, Jade commence son discours :
— Dans un couple hétérosexuel, souvent l’homme et la femme ne sont pas en symbiose. Forcément un des deux ne voit pas les choses de la même façon alors que vous, vous vous complétez. Une s’inquiète lorsque l’autre n’est pas là ou ne la voit pas. Prenez hier soir, Maude devait te voir, juste sentir ta présence ne suffisait pas, elle devait avoir un visuel sur toi et tu étais pareil. Quand je t’ai dit de regarder en avant au lieu de chercher ta belle du regard, je voulais te casser, te faire comprendre que tu peux prendre ton plaisir sans elle, mais tu as eu de la difficulté à y arriver et je savais que tu la regardais du coin de l’œil.— Tu n’as rien fait ?— Je ne veux pas te séparer d’elle, je veux que tu apprennes à faire confiance aux autres autour de toi. La nuit dernière, tu dormais et tu cherchais Maude avec ton bras en passant par-dessus moi. Quand tu as réussi à la toucher, ton sommeil s’est adouci.— Oh... Vraiment désolée si je t’ai réveillée, nous dormirons dans notre chambre dorénavant.— NON, ce n’est pas ce que je dis. Vous devez apprendre à laisser votre partenaire être libre si vous voulez arriver à vous délivrer vous-même.— Jade. Tu as un métier ? demande Maude.

Surprise, elle se met à rire de bon cœur en nous donnant nos cafés.
— Oui ma puce, j’ai fait des études, j’ai une maîtrise en psychiatrie.— Je savais... bordel tu as tout pour toi ! dit Maude.

Fronçant les sourcils, elle regarde ma belle et lui demande de s’expliquer.
— F**K, regarde autour de toi, regarde ta vie, regarde ce que tu nous dis ce matin, regarde l’épanouissement que tu dégages ! Je suis certaine que ton mari est un homme terriblement séduisant. Jade, tu es une femme incroyablement parfaite.— Wo, je suis loin d’être parfait ma puce !— Si tu l’es. Tes enfants sont juste merveilleux, tu as un corps de déesse, tu baises comme personne, à part Steph, tu as une superbe vie, tu es épanouie sexuellement, ton mari est très ouvert d’esprit, tu ne sembles pas avoir une once de malice en toi, tu nous accueilles comme deux reines et tu veux autant baiser avec Steph qu’avec moi. Tu veux quoi de plus ?

Oh, Maude a touché une corde sensible, car Jade se met à pleurer. Je contourne le meuble et la prends dans mes bras.
— Shhhttt... Hey qu’est-ce qui se passe ? Décidément, cette semaine nous aura fait une belle thérapie. Raconte-nous ma belle.— Oh, rien de grave, mais je vous envie de vivre un amour comme ça.— Peut-on aller au salon pour jaser ? Disons que c’est l’endroit de prédilection pour les confidences, nous dit Maude.— Allez viens, nous serons mieux, alors que je la prends par les épaules.

Installées toutes les trois, Jade au milieu, nous attendons qu’elle s’ouvre à nous sans la brusquer.
— Je crois que je suis jalouse de vous.— Explique-toi, lui dit Maude surprise de cet aveu.— Il n’y a plus grand contact entre mon mari et moi. Oui nous baisons, mais la plupart du temps c’est quand j’organise des soirées, sinon nous faisons chambre à part et il est très souvent à l’extérieur de la ville et même du pays.— Est-ce que tu l’aimes encore ?— Oui, j’ai toujours de l’amour pour lui, mais une amitié s’est installée aussi. En fait je ne sais plus où j’en suis dans mon couple.— As-tu encore du désir ?— À chaque fois que je le vois.— Il travaille beaucoup ?— Toujours en déplacements, rarement à la maison.— Tu te sens seule ?— Les enfants parties, je suis constamment seule. Depuis que je vous ai rencontrées, une flamme s’est allumée. Je vous jalouse d’habiter ensemble, de vous voir chaque jour, de dormir et baiser, de rire, de manger ensemble (snif)...

J’ai le cœur serré de la voir en peine, de ne pas savoir quoi faire pour elle, je voudrais lui enlever ce fardeau, mais comment. Maude me regarde et ne sait plus quoi dire. Elle la prend dans ses bras alors que Jade pleure à grosse larme sans retenue.
— Cette semaine s’achève et je sais que je vais me retrouver encore seule. Il va venir deux jours et va repartir pour ailleurs et me laisser encore...— En avez-vous discuté ensemble ?— Il dit que sa vie lui convient comme ça, qu’il m’aime, mais qu’il doit travailler sinon il sombrerait dans une dépression. Il ne comprend pas que je me retrouve isolée trop souvent et lorsqu’il revient il est trop fatigué pour faire l’amour.— Et si vous vous parliez, que tu lui expliquais ce qui te ronge et ce que tu voudrais pour votre couple ?— Je peux réessayer...— Écoute Jade, nous sommes encore ici quelques jours, alors profite de chacune de nous à ta guise. Que ce soit par le sexe, la discussion, le rire ou même juste te coller sur nous. Lorsque ton mari reviendra, tu devras discuter avec lui de tout ce que tu viens de nous avouer. Tu ne peux pas vivre ainsi, tu es encore jeune, extrêmement belle et séduisante. Si tu dois te séparer de lui, confronte-le, mais ne tombe pas dans la solitude pour essayer de sauver ton couple, car c’est toi qui te perdras, lui dis-je.— Oh chérie, si tu savais comment je t’aime...

Et elle vient m’embrasser tendrement, alors que je prends son visage entre mes mains et lui rends son baiser aussi sensuellement que possible. Maude nous regarde et me sourit avant de prendre mes mains et de les embrasser. Une idée me vient en tête, mais je dois en discuter avec Maude avant.
— Vous avez combien de résidences ?— Trois. Celle de Québec, un condo en Italie et ce chalet, pourquoi ?— Curiosité, lui dis-je.

Mais dans mon for intérieur, ma question a un rapport avec mon idée. Brillant. Il reste à savoir si les parties concernées seraient d’accord.

Jade s’est remise dans les bras de Maude et se laisse bercer par la chaleur de son corps, sa disponibilité, sa tendresse et son écoute. Ma blonde est formidable, elle est douce, attentionnée, protectrice, drôle et terriblement sexy avec sa crinière.
— Je t’aime Maude.— Hey, moi aussi ma beauté.

Alors que Jade est recroquevillée, j’en profite pour aller préparer le déjeuner et apporter un autre café à mes deux amantes. Quoi de plus réconfortant que des crêpes québécoises avec notre sirop d’érable et des fruits. J’invite les filles à s’approcher et lorsque Jade s’assoit, je range ses cheveux et lui applique des baisers dans le cou et lui murmure à l’oreille :
— J’attends des réponses et je te parle plus tard ma belle amie, amante, amour.

Elle vient de sa main, me caresser la joue au-dessus de son épaule et m’embrasse. Je m’assois avec elles et nous déjeunons en silence.

En après-midi, alors que Jade prend une douche, je demande à Maude de venir à la piscine, nous nous déshabillons et plongeons. Collé, je lui demande si elle m’aime.
— Bien sûr, c’est quoi cette question ?— Est-ce que tu aimes Jade ?— Oui je l’aime, mais jamais autant que toi. Où veux-tu en venir Steph ? Tu as une idée derrière la tête et j’aimerais bien la connaître.— Aimes-tu l’endroit ici ?— Steph, viens-en au fait s. t. p.— Et si nous déménagions ici, avec Jade.— Quoi ? Es-tu tombé sur la tête !— Non, écoute-moi. Si j’ouvrais un cabinet ici, en complément de celui de Québec. Marc et moi aurions une expansion, nous pourrions diriger les cabinets chacun de notre côté tout en étant ensemble dans les frais.— Et moi, tu en fais quoi ? Je deviens la boniche de service.— Mais non espèce ! Il y a un hôpital à St-Jérôme et plusieurs cliniques de physio aussi. Serais-tu en mesure de demander un transfert ou de démissionner ou aimerais-tu ouvrir ta propre clinique ?— Ma propre clinique ? Je n’y ai jamais pensé, mais j’aimerais ça. Mais... le bébé ?— Jade serait heureuse de nous aider avec le bébé.— Et son mari ?— Il est là le problème, il faudrait amener la situation à Jade afin qu’elle lui explique que nous habiterions ici avec elle, mais nous nous ferions discrètes lorsqu’il serait ici. À moins bien sûr que Jade trouve une autre solution. Et je pourrais aussi travailler à distance avec les clients, sans être obligé d’ouvrir un bureau physique. Pour l’appartement à Québec, nous pouvons le louer ou le vendre.— Amour tu es tellement merveilleuse de penser autant à moi qu’à elle comme ça !— Sans ton accord, je n’aurais rien fait, car tu es ma priorité et je t’aime au point de vouloir ton bonheur avant tout.— Je t’aime.— Idem ma belle.

Nous tournons dans l’eau, les lèvres collées et entendons Jade venir et s’installer dans un transat et nous regarder. Elle a mis un legging ainsi qu’un grand chemisier blanc. Elle est splendide avec ses cheveux remontés.
— Je vais à la douche et reviens, ce soir nous sortons.— Hein ? J’ai pas grand-chose à me mettre moi !— Demande à Jade, je suis certaine qu’elle a quelque chose de sexy pour toi.

Sortant de l’eau, nue, je file à l’étage pour une bonne douche, enfile un pantalon de cuir moulant et un chemisier orange à large décolleté où mon soutif en dentelle apparaît, je remonte mes cheveux en laissant la partie arrière pendre, me maquille, enfile des bottes hautes lacées à l’avant, ajoute un pendentif et me voilà prête. De retour à la piscine, Maude est assise sur Jade et elles s’embrassent, les bras de Jade entourent la taille de ma belle, je rebrousse chemin et les laisse un moment, comme si ma belle rousse appartenait à Jade pour l’espace d’un moment. Après plusieurs minutes, inquiète, Maude arrive au salon et s’exclame :
— Wow ! Tu es magnifique !— Effectivement tu es sublime ma chérie.— Allez vous préparer, je vous sors ce soir.— Ah oui ? Maude ne m’a rien dit.— Non, mais elle a pris soin de toi par contre, leur dis-je avec un clin d’œil.

Gênées, elles s’excusent et Jade dit que c’est de sa faute.
— Pas de ça avec moi les filles. Si j’avais été jalouse, vous l’auriez su et de toute façon, nous avons baisé hier soir, alors que Maude dormait et je suis certaine qu’elle n’est pas jalouse.— Pas du tout, je vous regardais.

RIRE !
— Tu vois. Maude et moi savons ce que nous voulons, ce qui est bon pour nous et la limite que nous ne devons pas franchir. Alors GO !

Deux gamines qui partent pour le parc d’attractions, elles filent en haut et en reviennent quarante minutes plus tard. Jade revient vêtue d’une jupe moulante noire à manche trois quarts, des bottes à mi-cuisse, les cheveux lousses et un léger maquillage complète sa tenue sobre, mais aguichante. Maude descend à son tour et porte une robe moulante aux épaules dégagées bourgogne, des escarpins noirs, elle a fait son chignon et a laissé des mèches retomber (hummm), un maquillage sombre met ses yeux verts en valeur et porte une écharpe blanche sur ses épaules.
— Putain ! On ne sort plus, on baise ! leur dis-je.

Elles éclatent de rire et viennent me rejoindre au salon. Je leur offre une coupe de champagne et nous trinquons à nous et notre amitié.
— Santé !— Pourquoi tout ça ce soir ma chérie ?— Car j’ai quelque chose à te proposer et je crois aussi que vous le méritez.— Nous méritons quoi ?— D’être gâtées, choyées et aimées.— Voyons ! Je ne mérite pas toute cette attention, me dit Jade, surprise.— Oh oui tu le mérites et même plus. Je vous invite au Bohème, j’ai réservé une table pour 20 heures, ça vous va ?— Absolument, en autant que nous baisions en revenant amour, mentionne Maude.— J’en avais bien l’intention ma belle !— Suis-je incluse ?— Oh que oui et tu seras notre plat principal sexy, lui dis-je en m’approchant d’elle.

Vers dix-neuf heures trente, nous partons toutes les trois dans ma voiture et Jade m’indique le chemin et s’occupe de la musique. Attablées, nous commandons un apéro, passons notre commande ainsi que le vin et mangeons en riant. Durant le repas, Jade me pose LA question :
— Qu’avais-tu à me dire ?— J’ai pensé à quelque chose, j’en ai parlé à ma belle rouquine et elle est d’accord. Nous allons repartir à Québec, mais nous aimerions... et merde, comment je peux te dire ça ?— Simplement ma chérie. Tu me connais assez pour savoir que rien ne me fait peur, que j’ai du vécu et que je maîtrise la psychologie.— Ah ah ah oui, je sais, mais n’empêche que ça nous concerne toutes les trois, bref, voilà. Maude et moi aimerions savoir si tu accepterais qu’on habite avec toi ?— HEIN ! Comment ?— Nous aimerions...— Oui ça, j’ai pigé, mais comment vous feriez ça ? Vous oubliez que je suis mariée ?— Non justement, tu nous as dit que ton mari était en déplacement régulièrement et que tu te retrouvais seule, donc je suis prête... pardon nous sommes prêtes à déménager ici, avec toi. J’ouvrirais un cabinet, une filiale à celui de Québec, Marc s’occuperait de Québec et moi celui d’ici. J’ai deux possibilités, où je trouve des locaux à louer ou alors j’installe un bureau au chalet. Évidemment je paierais les frais encourus. Maude est prête à demander un transfert à St-Jérôme et même d’ouvrir sa propre clinique de physio. Lorsque ton mari serait en ville, nous nous ferions très discrètes voire absentes si besoin est. Serais-tu prête à nous faire une place dans ta vie et ta maison du lac ?

C’est trop pour elle... Les larmes coulent le long de ses joues, elle ne parvient pas à prononcer un mot.
— Jade, parle-nous ? Aimes-tu mieux partir ? Est-ce que j’ai dit quelque chose de mal ? Est-ce...— Laisse-la absorber la nouvelle amour. Ça va Jade ? lui demande Maude en l’entourant de ses bras.— Non...— OK, je demande l’addition et nous partons. Monsieur...

Dans la voiture, Maude et Jade sont en arrière et cette dernière pleure à gros sanglots, mais est incapable de dire quoi que ce soit. Je passe ma main entre les sièges et caresse la jambe de Jade qui n’a aucune réaction. Bordel, qu’est-ce que j’ai fait ? Arrivée, Maude aide Jade à entrer et l’installe sur le canapé tandis que je lui sers un whisky sur glace et attends qu’elle soit calmée. Ma belle me regarde et ne sait pas quoi faire, alors je me lève et vais près d’elle, m’agenouille et pose mes mains dans les siennes.
— Parle-moi s. t. p. ? Dis-moi où j’ai gaffé ?— Tu n’as pas gaffé (snif)...— Alors...— Je ne comprends pas... (snif) Pourquoi... (snif) Tu fais ça, pourquoi tu voudrais habiter ici avec moi ? Je n’en vaux pas la peine.

COLÈRE.
— Pardon ? Tu en vaux plus que la peine ? Maude et moi sommes heureuses avec toi, nous voulons ton bonheur et nous aimerions pouvoir combler tout le monde. Tu te sens seule, nous voulons être là pour toi. Tu baises extrêmement bien et nous voulons te le rendre. Tu nous as offert la possibilité d’avoir un enfant, nous aimerions que tu sois sa marraine (BAM !).— QUOI ? MOI ?— Oui Jade, j’en ai parlé à Steph tantôt et c’est toi que nous voulons comme marraine, veux-tu ?

Elle se remet à pleurer comme une fontaine. Impossible de l’arrêter, elle se cache le visage dans les bras de Maude, cette dernière lui relève la tête et sèche les larmes qui coulent avant de poser ses lèvres sur les siennes. Jamais je n’aurais cru qu’un jour nous formerions un trio. Je flatte la cuisse de Jade et tente d’attirer son attention, car mon discours n’est pas terminé.
— Ma belle, tu permets que j’aille au bout de ma pensée ?— Bien sûr amour.— Jade, j’aime Maude profondément et inconditionnellement. Elle est tout ce que j’ai de plus précieux et je ferais tout pour la rendre heureuse. Je sais qu’elle l’est quand je suis là, mais elle l’est aussi quand TU es là. Je la sens épanouie et ouverte. Si ton mari est prêt à ouvrir son esprit et nous permettre d’être toutes les trois heureuses, je ne vois pas où est le problème. Le reste ce n’est que logistique. Serais-tu heureuse que nous habitions ici ? Voilà la vraie question.— J’en serais ravie...— Alors maintenant c’est à toi de t’occuper de Robert. Dès que nous avons son accord, le reste va se faire rapidement. Nous devrons aussi établir les frais de logement et de nourriture, mais je suis certaine que nous trouverons un terrain d’entente. Donne-moi une réponse sexy, sinon je ne te baise pas ce soir, lui dis-je en souriant.— Ce n’est pas gentil les menaces, tu sais que je suis douée à ce jeu.— Malheureusement pour moi, oui je sais.— Le chalet ici m’appartient. Lorsque ma mère est décédée, elle me l’a cédé ainsi que l’appartement en Italie. Mon mari n’a aucun droit de regard dessus donc, s’il décide de divorcer, je demeure propriétaire des deux biens. Ma réponse est oui, je veux que vous habitiez ici et je prendrai soin du bébé en votre absence.

Le visage de Maude s’illumine, non, rayonne de bonheur. Oui notre situation est bizarre et certaines personnes ne comprendront pas, mais ça demeure notre vie, notre décision et nos espoirs. Je me relève légèrement et m’approche d’elle, sachant ce que je veux, elle prend la main de Maude, ferme les yeux et dépose ses lèvres sur les miennes. Je passe ma langue sur sa lèvre du haut, elle entrouvre sa bouche et sort sa langue, doucement elles dansent ensemble sous le regard de la rouquine, juste de la douceur entre deux femmes, deux amantes. Nous promenons nos langues sur les lèvres de l’autre, Maude nous cajole et se mordille la lèvre inférieure avant de réclamer son dû. Notre hôte se tourne la tête et passe son organe buccal dans son cou, mes doigts deviennent baladeurs, ils effleurent son épaule et passent en arrière pour dégrafer son vêtement et laisser glisser la fermeture.
Jade déboutonne mon chemisier et le laisse tomber à mes pieds et s’attaque à la fermeture éclair de mon pantalon, je retire la robe des épaules de Maude et dévoile sa poitrine sans soutien-gorge et lui glisse jusqu’aux hanches avant de la faire lever et de lui retirer complètement. Maude soulève les fesses de Jade et lui retire sensuellement sa robe moulante en laissant glisser ses doigts le long de son corps, elle lève les bras et nous découvrons sa charmante poitrine sans soutif elle aussi. Ma douce amante passe ses bras derrière mon dos et détache ma brassière qu’elle fait rouler le long de mes bras et m’en débarrasse. Jade se relève et décide d’attaquer mon pantalon alors que Maude délace mes bottes et toutes les deux font tomber mon bas.
Debout, Maude se glisse derrière moi et me bécote le dos et insère ses fins doigts dans mon tanga, sort sa langue et descend le long de ma colonne en même temps qu’elle glisse mon sous-vêtement au sol et remonte doucement en flattant le devant de mon corps jusqu’à ma poitrine généreuse. Je tourne Jade et la fais plier en deux et roule son string en exposant son fessier tandis que Maude vient se coucher sur le canapé et retire son string d’elle-même et nous montre son corps entièrement nu. Notre belle brune se place à quatre pattes au-dessus de Maude alors que je me place derrière elle et lui embrasse les globes et qu’elle lèche les seins de ma blonde. J’écarte ses fesses et passe ma langue sur son anus en y laissant une grande quantité de bave avant d’aller jouer avec mon index et de l’insérer jusqu’à la première phalange. Maude caresse la chevelure de Jade, ses épaules et par-dessous, elle vient pincer ses mamelons pour les faire ériger.
Trouvant que je suis abandonnée à mon sort, Maude mentionne que nous serions mieux au lit, voyant la proposition attirante, nous décidons de filer dans la chambre de Jade et reprenons nos ébats.

Couchée au centre, Jade me caresse les seins, alors que Maude lèche mes jambes et remonte vers le centre jusqu’à mon Mont de Vénus qu’elle bécote et cajole. Recevant la bouche de Jade, j’entrouvre mes lèvres et accepte sa langue avec délectation et passe mes mains sur son buste, son cou, ses épaules. Jade redescend pour aller lécher la peau de mes seins tout en caressant la crinière de Maude qui vient d’écarter mes lèvres vaginales pour y introduire sa langue. Toutes les trois nous caressons le corps des autres. Sous cette activité, nos désirs deviennent plus sauvages et Maude s’active sur mon bourgeon alors que je tète un mamelon de Jade. Cette dernière n’a pas terminé de se faire sucer un mamelon qu’elle me quitte pour aller prendre la relève en bas alors que Maude vient s’asseoir sur mon visage. Je palpe ses fesses et applique de petites lichettes sur sa vulve et viens écarter ses lèvres pour récolter la cyprine qui ruisselle.
Jade pénètre un doigt en moi et fait de doux va-et-vient tout en suçant mon clitoris. Ma respiration devient plus soutenue et irrégulière, je sens mon pouls dans ma chatte qui accélère, alors que Jade s’en rend compte, elle insère un deuxième doigt en moi et augmente la cadence. Ma langue parcourt la chatte de Maude qui se malaxe les seins et plus ma langue s’active, plus elle bouge. Étant près de l’orgasme, tout en broutant ma partenaire, je gémis de bonheur alors que Jade ne cesse de titiller mon bourgeon. Mon cri est étouffé par la vulve de Maude qui se colle à ma bouche et j’éjacule pour la première fois de ma vie. Ma belle brune récolte toute ma sève et termine en passant sa langue de bas en haut dans ma fente. Elle remonte vers nous et vient embrasser la belle rouquine.
Elle bascule Maude sur le dos entre mes jambes, prend sa place sur mon faciès et continue le travail que j’avais commencé avec Maude alors que moi, je reçois la chatte ouverte de Jade sur la bouche et reprends mes léchouilles. Inclinée sur mon corps, Jade active ses capacités buccales et suçote le bouton du plaisir de Maude et lui caresse le corps. De mon côté, je place un doigt sur l’anus de Jade et tourne pour le faire pénétrer tout en continuant d’appliquer mes meilleurs coups de langue autour de ses lèvres et sur son clito. Maude crie et nous surprend avec un puissant orgasme. Plusieurs spasmes font tressauter son corps, tandis que Jade bouge de plus en plus, je sens des pulsations sur ma langue, j’active donc la machine et m’applique à lui procurer son orgasme. En quelques secondes, je reçois une grande quantité de son nectar à la figure et l’entends hurler. Haletante, elle s’écroule sur moi et roule sur le côté en reprenant son souffle.
Nos corps entremêlés sont épuisés et dans un dernier effort, nous allons à la douche, changeons les draps et regagnons le lit pour nous câliner et nous assoupir.
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