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Nous, elles, eux

Chapitre 9

Bébé ?

Lesbienne
Bébé

Au matin, je me réveille la première et descends à la cuisine préparer le déjeuner et accueillir les filles. Jade est la suivante et décide de laisser dormir notre belle rouquine et vient me rejoindre.
— Bon matin sexy !— Bon matin chérie ! Dit-elle alors qu’elle passe ses bras autour de moi.— Steph, il faudrait faire faire un test à Maude.— Tu crois que c’est le moment ? Si oui, je vais à la pharmacie tantôt.— Bonne idée. Si c’est négatif, voulez-vous demander à Mathieu de revenir ?— Je dois en discuter avec Maude, mais...— Bon matin, nous dit Maude encore fripée. De quoi veux-tu me parler ?— Il faudrait faire un test de grossesse, mais si c’est négatif, veux-tu que nous organisions une autre rencontre avec Mathieu ?— Oui et j’aimerais que vous restiez près de moi si je dois recommencer.— Aucun problème pour moi, lui dit Jade.— Ça me va aussi.— Tu es certaine amour ? Je te promets qu’il n’y aura pas autant de tendresse entre nous.— Non, ça va ma belle. Je crois avoir crevé l’abcès et je serai capable de surmonter ça.

Après le déjeuner, je m’habille et file à la pharmacie la plus proche et reviens avec trois tests, vaut mieux être certaines de notre coup ! J’en donne un à Maude et nous attendons au salon qu’elle revienne. Maude dépose le test sur la table basse et toutes les trois assises sur le canapé, nous le regardons. Après quelques minutes, il change et devient positif !
— NON ? Sérieux ! Je suis enceinte !! Amouuuuuurr... nous allons avoir un bébé !!!!— C’est merveilleux ma belle, ai-je à peine eu le temps de lui dire qu’elle me saute au cou et me serre très fort.— Mau... Tu m’étouffes là...
— Oh pardon !— Félicitations à vous deux, nous dit Jade les larmes aux yeux.

Nous nous enlaçons et en silence, je savoure cette nouvelle que j’accueille à bras ouverts. Nous allons devoir vraiment réfléchir à notre nouvelle vie : le bébé, le déménagement, le nouveau cabinet, la maison ici qui devra probablement être modifié ou agrandit, bref beaucoup de boulot nous attend.

Le cellulaire de Jade sonne, elle décroche et son expression change. C’est Robert.
— Bonjour mon cœur, comment vas-tu ?... Ah, tu rentres plus tôt, c’est merveilleux... Oui je suis encore au chalet, tu viens ici ? Parfait... Ce soir ?... Sans problème. Je t’aime, à ce soir.

Oh, son visage change, elle sait qu’elle devra lui parler et nous sommes encore ici. Je crois qu’elle ne sait pas comment gérer la situation et tente de trouver une solution rapide.
— Tu aimerais que nous partions pour te laisser la chance de discuter avec Robert, lui demandais-je.— Non pas du tout. Je vais gérer ça comme une pro, vous allez voir. Peut-être juste me laisser seule avec lui si ça ne vous dérange pas ?— Pas du tout voyons, nous irons à la piscine, est-ce que ça te va ?— Peut-il être violent Jade ?— Non, mais colérique. Ses paroles peuvent être crues et il lui est arrivé de lancer des objets, mais je vous rassure, il ne m’a jamais frappé ou agit violemment envers moi.

Rassurer. Nous poursuivons notre journée tranquillement, sans aucun geste sexuel. Maude est sur son téléphone et regarde les cliniques de physiothérapie dans le secteur et pense à comment elle va demander son transfert, bref elle est en mode emploi. Doit-elle ouvrir sa propre clinique, doit-elle juste transférer de centre hospitalier ? Plusieurs questions lui trottent dans la tête alors que moi, je suis en train de prendre des notes sur ma tablette afin de pouvoir parler à Marc et de lui apporter un plan concret. De son côté, Jade lit un livre, mais je ne crois pas qu’elle soit si concentrée, car elle regarde sa montre régulièrement. En fin d’après-midi, nous entendons une voiture arriver, je relève la tête regarde Jade. Nerveuse, elle se lève et va accueillir son mari. Nous le voyions entrer, c’est un homme très grand d’environ 1 mètre 90 pour 90-92 kilos, les cheveux châtains avec les tempes grisonnantes, une barbe courte très bien entretenue, des épaules et un large cou.
Alors qu’il enlève son manteau, aucune once de graisse n’est apparente, seulement du muscle avec des yeux bleus. Je prends Maude par la main et nous allons à sa rencontre.
— Robert, je te présente Stéphanie et Maude. Elles sont de Québec.— Enchanté mesdames. Vous passez du bon temps avec mon épouse ?— Enchantée, oui du très bon temps, lui dis-je en lui serrant la main.— Bien, je suis heureux de savoir Jade entre vos mains. Vous êtes en couple, je crois ?— Effectivement, plus d’un an ensemble.

Se rendant au salon, Robert se sert un verre et nous dit de nous asseoir afin de faire connaissance. Au fil de la conversation, je sens Jade contradictoire. Elle semble en admiration devant lui et fébrile et anxieuse de devoir lui parler, je lui lance donc un regard et sans parole, je lui fais signe que c’est le moment.
— Robert, j’aimerais te parler de quelque chose si tu veux bien ?— Certainement, je t’écoute.

Je prends la main de ma belle et nous nous éclipsons à la piscine en fermant les portes françaises derrière nous et nous asseyons au fond sur des transats. Aucune parole distingue ne nous parvient, seulement quelques murmures et des haussements de voix. Tout d’un coup, le fracas d’un verre brisé et des cris. Sans broncher, nous restons en retrait et entendons une porte claquer. Je me précipite au salon et retrouve Jade les mains au visage.— Il n’a pas accepté l’idée ?

Sans réponse, elle sanglote alors que Maude s’assoit à ses côtés et l’entour de sa tendresse. Je prends les mains de Jade et lui retire du visage. Une coulée de sang macule ses mains.
— F**K ! Il t’a frappé ? Ma belle, tu peux aller à la salle de bain chercher des pansements et des trucs pour la nettoyer ? Jade regarde-moi.

Elle relève la tête. Elle est coupée à deux endroits, l’œil gauche ainsi que la lèvre du bas. Maude revient à la course et s’occupe de Jade alors que je tente de la faire parler.
— Raconte-moi s’il te plaît.— Il a une autre femme dans sa vie, à Vancouver et il demande le divorce. Elle est enceinte.— Je suis désolée ma belle, nous allons être là pour toi. Tu t’en viens à Québec et tu habiteras chez nous le temps que la situation se calme.— Peux-tu m’aider avec le divorce ? Je n’ai pas d’avocat et Robert va probablement demander à Me. Scarfield de le représenter. C’est l’avocat de la famille.— Aucun problème, je m’occupe de toi et Maude de ta santé physique et mentale.— Merci...— Regarde-moi, lui dit Maude. Je crois que tu vas devoir avoir des points à l’œil. Steph, il faut aller à l’hôpital.— Avec quoi il t’a frappé ?— Sa main pour la lèvre et son verre pour l’œil.— Chien sale ! Désolé, mais je ne supporte pas la violence, en tout cas pas celle-là, lui dis-je en souriant.

Voyant que je tente d’adoucir l’atmosphère, elle se met à rire nerveusement. Nous amenons Jade à St-Jérôme pour des points de suture et le médecin retire un éclat de verre de l’arcade sourcilière et demande à Jade si elle veut porter plainte. Cette dernière se retourne vers moi et je lui fais signe de le faire. De retour à la maison, nous décidons de faire nos bagages et de partir pour Québec, car nous ne savons pas s’il va décider de revenir où pire, de se venger d’une quelconque façon. Pour les besoins de la cause, nous prenons qu’une seule voiture, la mienne et roulons pour arriver en début de soirée.
— Tu vas t’installer dans la chambre avec Maude et moi dans la chambre d’ami.— Pas question, nous dit-elle.— Oh oui ma chère et tu ne discutes pas. Nous ne sommes pas dans ton donjon ici et je te veux en sécurité avec Maude. Et je fais ça pour une seule et unique raison. Parce que je vous aime et veux votre bien à toutes les deux.— Merci... Me dit-elle la tête basse.

Alors que Maude s’occupe de notre invitée, j’appelle Marc et lui demande s’il est occupé, que je dois absolument lui parler.
— Viens à la maison.— Non, je ne peux pas laisser Maude seule, tu peux me rejoindre ici ?— Oui, donne-moi vingt minutes et j’arrive.— Parfait, merci Marc.

Marc connaît plus les causes de divorce que moi et je ne peux pas représenter Jade vu la relation que nous entretenons. Lorsque Marc arrive, il constate l’état de Jade et m’interroge sur les circonstances. Marc représentera Jade à partir de maintenant et demandera une pension à vie, bref, il est redoutable dans ce type de cause surtout s’il y a de la violence. Je passe au salon avec mon acolyte et entame une discussion concernant l’expansion du bureau. Il accueille la nouvelle avec bonheur, car il voulait me parler d’ouvrir un autre cabinet. Lui disant que nous pourrions l’ouvrir à Montréal ou les Laurentides, il est parfaitement d’accord et nous nous entendons sur les détails que nous mettrons sur papier lundi au bureau. Nous discutons de la cause de Jade et il lui dit de passer au bureau mardi afin qu’ils établissent une stratégie et de pouvoir en savoir plus sur Robert.
— Merci infiniment Maître.— Appeler mon Marc. Si vous êtes dans la vie de Steph, vous faites partie de mon cercle d’amis et je vous défendrai à mon maximum. Au fait Steph, comment qualifieriez-vous votre relation ?— Un « trouple » !— Comment ?— Un couple à trois s’appelle un « trouple ».— Tant que vous êtes heureuses ensemble, c’est tout ce qui compte. On se voit lundi pour la paperasse et Jade, je vous attends mardi à neuf heures, ça vous va ?— Parfaitement Marc, je vous remercie.

Il nous quitte en nous embrassant et nous nous retrouvons au salon à prendre un verre, sauf Maude bien sûr. Au fil de la soirée, nous discutons de qui est Robert et je mets tout sur papier afin que Marc parte avec quelques informations. Vers minuit, nous allons nous coucher, Jade avec ma belle et moi dans la chambre d’ami. La nuit fut agitée et courte, mais le peu de sommeil nous a permis d’avoir certaines idées claires au matin.

Au réveil, je prépare le déjeuner, alors que Maude laisse dormir Jade qui en a bien besoin, car la nuit a été très difficile pour elle.
— Elle a bougé et parlé dans son sommeil. Elle est affectée par tout ça. Qu’est-ce qu’on peut faire d’autres ?— Rien, on dit souvent que le temps arrange les choses, mais en réalité c’est l’être humain qui arrange ses pensées. Nous devons la supporter, être là pour elle et l’écouter de notre mieux. Je crois que tu es la mieux placée pour être auprès d’elle.— Tu parles concernant mon EX ?— Effectivement. Tu as vécu de la violence et tu sais parfaitement comment elle se sent en ce moment.— Très bien. J’ai une question pour toi.— Vas-y ma belle.— Si je démissionne, tu penses que...— Financièrement ?— Oui...— Sans problème ma belle amour. Nous serions capables de vivre avec juste un salaire, et ce, même avec bébé.— Je t’aime tant, me dit-elle en se jetant dans mes bras.

Toutes les deux assises dans la chaise sur le bord de la fenêtre de la cuisine, nous nous câlinons et constatons à quel point nous sommes heureuses.
— Comment Marc a trouvé ton idée d’ouvrir un autre bureau ?— Il avait l’intention de m’en parler, car il désirait ouvrir un bureau à Montréal.— Non, sérieux ?— Oui, il en avait parlé avec sa femme et comme ses filles sont encore jeunes, il était prêt à déménager. Je crois qu’il a eu un soulagement quand je lui ai dit que c’est nous qui partirions.— Et l’idée que ça soit dans les Laurentides ?— Il n’est pas contre, nous allons en parler demain au bureau, mais il est d’accord à ce que je m’installe d’abord chez Jade et que je développe la clientèle et qui sait, peut-être j’ouvrirai un local à Montréal éventuellement.— Oh...

Maude se précipite à la salle de bain et vomit. Je la suis et lui demande si ça va. En relevant la tête, elle me sourit et dit oui. Elle est mignonne même la tête dans la cuvette !
— Bon matin, tout va bien ma puce ? Les nausées de femme enceinte sont loin d’être agréables.

En la voyant, je constate que des couleurs commencent à apparaître autour de son œil et de sa lèvre.
— Vous faites une belle paire toutes les deux, leur dis-je en souriant. Toi la tête dans la toilette et toi tu commences à ressembler à un arc-en-ciel. Jade me claque une fesse et m’embrasse sur la joue. Qui aurait cru que trois femmes dans la trentaine et la quarantaine se retrouveraient en couple dans un petit appartement de Québec. De retour à la cuisine, nous discutons de l’avenir, comment nous voyons l’aménagement de la maison de Jade, de la démission de Maude alors que Jade nous propose des solutions toutes aussi géniales, nous commençons à penser à des dates, de ce que nous allons faire de l’appartement de Québec et de l’avenir du bébé. La journée se déroule somme toute tranquillement et repensant à tout ça, Morphée nous appelle, car demain sera une journée chargée en émotions et en décisions, autant pour l’une que pour les autres.

Lundi matin, décembre est bien là avec ces quantités de neige, le vent et les bourrasques que nous apporte le fleuve. Je me rends au bureau pour huit heures et passe l’avant-midi à établir un plan pour la suite du cabinet avec Marc. Décidément, j’ai trouvé un partenaire formidable puisqu’il accepte toutes les idées et les conditions que j’ai rédigées et en propose de nouvelles que j’accueille avec plaisir. À quatorze heures, les papiers sont signés et nous ouvrons une bouteille de champagne. Comme Noël est dans quelques jours et que la cour est fermée à part pour les cas urgents. À chaque jour, nous alternerons la garde pour les urgences. De retour à la maison vers dix-huit heures, je retrouve mes deux amantes en train de terminer de préparer le souper et elles m’accueillent avec un verre de vin.
— Et puis ma chérie, comment se déroule le processus avec ton collègue.— Tout est réglé. Nous avons rédigé un nouveau contrat et nous pouvons déménager quand nous le voulons. Et toi ma belle, ta patronne ?— Elle n’était pas heureuse de me voir démissionner, mais elle comprenait ma décision. Je termine ma semaine et je me consacre à vous deux et au bébé.— Super ! Comment a été ta journée Jade, dis-je.— Des hauts et des bas, mais ça va. J’ai mis de l’ordre dans ma tête et j’ai pensé à quelques idées.— Comme ?— Si tu ouvres un cabinet à Montréal ou plus près de la maison, nous pourrions louer un local qui permettrait d’accueillir deux types de clientèle.— Explique.— Si j’ouvrais un cabinet de psycho, tu en penserais quoi ?— Je te dirais brillant ! Advenant le cas ou des clients pourraient avoir besoin de conseil en psychologie, je te les réfère.— Exactement. Je ne suis pas obligé d’avoir un local à moi indépendant du tien, juste avoir un espace me permettrait de rencontrer les clients et d’apaiser leurs états d’âme.— Avez-vous besoin d’une adjointe administrative ? Lance Maude.— Hein ? Et ton métier ? La physiothérapie.— Je me recycle, c’est tout !— Avons-nous une équipe là ? Leur dis-je.— Pourquoi pas, nous dit Jade.— Partante pour moi aussi, en attendant bébé.

Ça fait un mois que la paperasse du divorce perdure et Marc et Jade arrivent enfin à la fin du processus. Ils ont gagné sur toute la ligne, et même que Jade recevra une pension à vie de la part de son ex-mari. Il n’a aucun droit de regard sur les deux propriétés de Jade et comme il a usé de violence envers elle, il ne peut avoir de contact et doit passer par son avocat en tout temps. De notre côté, Maude a toujours des nausées le matin, mais son moral est excellent, elle s’alimente bien, fait de l’exercice et ne touche plus à une goutte d’alcool. Les boîtes pour le déménagement sont toutes faites et Maude et Jade quitte pour le chalet afin d’aménager certaines pièces pour mon arrivée avec les déménageurs. Nous avons décidé de vendre l’appartement au lieu de le louer. Si j’ai à revenir à Québec pour affaire, je prendrai un hôtel et passerai les frais sur le compte du cabinet.

La semaine dernière, je suis partie officiellement de Québec pour m’installer avec mes amantes. Comme il y a quatre chambres à l’étage, nous avons converti l’une d’elles en bureau et je m’y suis installée. La clientèle commence à grandir, au point que je trouve désagréable de devoir recevoir les gens dans mon intimité, j’ai donc cherché un local à Laval, soit mi-chemin entre Montréal et la maison, ce qui m’évite le trafic de la ville et est à bonne distance s’il arrive quelque chose à la maison avec Maude. Celle-ci a changé d’idée pour devenir secrétaire et a décidé de se consacrer entièrement au bébé, du moins durant les premières années.

Nous voici donc en mars et le printemps montre déjà le bout de son nez, les bourgeons sortent, la neige fond et les ruisseaux se réveillent. Je pars du bureau vers dix-sept heures et lorsque j’arrive à la maison, j’entre et trouve Maude étendue sur le canapé. Jade se précipite vers moi et me prend à part.
— Il est arrivé un accident.— Quoi ? Le bébé ?— Oui... Elle a fait une fausse-couche ce matin.— Explique-toi.— Elle avait une boîte dans les mains et en voulant descendre au salon, elle a mal calculé l’escalier et les a déboulés. Je l’ai amenée à l’hôpital, mais il était trop tard et le fœtus était décédé. Je suis navrée Stéphanie, vraiment. Je n’aurais pas dû la laisser porter la boîte, je...— Ce n’est absolument pas de ta faute. Comment va-t-elle ?— Pas super, autant physiquement que moralement.
Je m’approche de ma belle rousse et m’accroupis auprès d’elle, alors qu’elle ouvre les yeux, elle se jette sur moi et se met à pleurer.
— Shhhttt, je suis là... Shhhttt Maude, je suis désolée mon amour. Nous allons te soigner et nous allons recommencer.— Je... (snif)... Suis désolée.— Ce n’est pas de ta faute, c’était un accident. Ça va aller... Shhhttt... Montre-moi ton visage. Où as-tu mal ?— Partout !

En regardant les contusions, je vois bien qu’elle est mal en point. Son ventre est multicolore, son visage est tuméfié, elle a des points de suture à l’œil droit, le nez en chou-fleur, un poignet cassé et des ecchymoses partout.
— Nous allons te soigner et prendre soin de toi. De ton côté, tu vas te laisser dorloter et te laisser aimer, d’accord ?— Ne me quitte pas s’il te plaît.— Je n’ai pas l’intention de partir ou de te quitter. Je vais travailler de la maison pour les deux prochaines semaines, de toute façon, je ne plaide pas.

Ne pouvant plus retenir ses larmes, elle se laisse aller dans mes bras alors que Jade est venue nous rejoindre et lui flatte les pieds au bout du canapé. Je recouche Maude et me tourne vers elle en lui mentionnant de venir à la cuisine.
— Merci d’avoir été là.— Je m’en veux de ne pas l’avoir empêché de...— STOP ! Tu n’as pas à te culpabiliser. Tu la connais, elle ne fait qu’à sa tête, tu n’aurais pas pu l’empêcher, alors cesse de te sentir mal s’il te plaît., lui dis-je en la prenant dans mes bras et déposant un baiser sur ses lèvres.

Elle me le rend en enfonçant sa langue en moi et en palpant mes fesses. Ne voulant pas provoquer une pulsion, nous nous arrêtons là et préparons quelque chose à manger pour notre grande malade. En soirée, je donne des antidouleurs à Maude et l’aide à monter à l’étage pour la coucher. J’en profite pour prendre une douche et me mettre à l’aise avant de redescendre au salon retrouver Jade.
— Elle dort ?— Avec ce que le médecin lui a prescrit, elle sera assommée d’ici dix minutes.

Elle se lève du fauteuil et vient s’asseoir à califourchon sur moi. La belle brune passe ses mains dans mes cheveux et les tire vers l’arrière avant de déposer sa langue dans mon cou. Elle la promène de droite à gauche tandis que je malaxe ses fesses sous sa nuisette et que j’écarte ses globes. Reculant son visage du mien, elle enlève son vêtement et se retrouve nue et me regarde. Sa peau est douce et je plonge ma tête entre ses seins qu’elle vient écraser, je hume son odeur de lavande et commence à embrasser son buste, les côtés de ses seins et viens prendre un mamelon en relevant les yeux et en jouant avec du bout de ma langue. Jade me regarde et admire ce que je lui fais, elle sourit et vient me « frencher » langoureusement. Elle tourne sa langue à la mienne alors que ses mains viennent prendre le rebord de mon t-shirt, le soulève et vient prendre mes seins de ses deux mains.
Elle les promène sur ma poitrine, fait tourner la paume de ses mains sur mes mamelons et lorsqu’ils sont bien rigides, elle les pince violemment.
— HGrhhh...— Oh, tu aimes à ce que je vois.— Je suis très sensible des tétons.— J’avais remarqué oui.

Elle retire mon t-shirt et glisse sa langue de ma bouche à un mamelon et la tourne et me mordille doucement.
— Tu sais que tu es une vraie aguicheuse ?— Je sais... Mais tu aimes ça. Me dit-elle.— Très !

Je lève Jade par les fesses et la retourne sur le divan, lui écarte les jambes et plonge tête première pour lui écarter les lèvres et entrer deux doigts.
— Ahhhh... Tu y vas direct !— Trop vite ?— Noooonnn... Ahhh... J’adore... Continue.

Je ramone mon amante et insère un troisième doigt et regarde sa réaction. Jade se caresse le corps, pince ses mamelles et se met un doigt dans la bouche, alors je décide de retirer ma main et de la porter à sa bouche. Ils sont mouillés par sa cyprine, je les passe sur ses lèvres et elle entrouvre la bouche, j’y glisse donc mes doigts, qu’elle vient sucer goulûment et commence à simuler une fellation. De ma main libre, je lui prends un sein et le triture pour ériger son téton. Elle gémit et bouge son corps de plus belle. Je ressors ma main de sa bouche, la porte à mes lèvres et suce sa salive avant de plonger ma tête entre ses cuisses où je passe ma langue au pourtour de sa vulve gonflée avant d’écarter cette chatte et d’y insérer ma langue.
— Arghhh...

J’active mon muscle buccal et tourne autour de son clitoris, le décapuchonne, pose ma main sur le haut de son pubis et tire pour étendre sa peau et sortir son bourgeon entièrement que je prends entre mes lèvres et tire. Elle recommence à malaxer sa poitrine, cabre son dos pendant que j’y enfonce mes doigts pour commencer un va-et-vient frénétique. En quelques minutes, des spasmes apparaissent, son souffle s’accélère, la cadence de ses coups de bassin augment et elle vient poser une main sur ma tête et me dit :
— Encore... Plus fort... Ahhhh... ARGHH... Ouiiii... Ahhh ahhh ahhhh...

Je bois tout ce qu’elle éjecte sans rechigner et poursuit mon jeu de langue sur son bouton jusqu’à ce qu’elle enferme les jambes sur ma tête, alors je cesse toute manipulation vaginale et me retire. Je m’assieds à ses pieds et commence à me masturber en la regardant reprendre son souffle. Je passe mes doigts sous mon tanga, écarte mes lèvres et passe mon majeur et mon index entre mes grandes lèvres et remonte à mon clitoris. Je le pince entre mes doigts, descends chercher de la mouille et remonte pour recommencer à quelques reprises. Jade, ayant repris ses esprits, me regarde, s’approche de moi et retire ma culotte et se réinstalle sur le canapé et me regarde faire. Je caresse mes seins, les pétris et les palpes tandis que ma main droite, écarte mes lèvres, lui montre l’intérieur de mon vagin et j’y insère deux doigts. Jade se caresse en me regardant, se mord la lèvre inférieure et n’en pouvant plus, je lui fais signe de venir me voir.
Sans attendre, elle se précipite sur ma chatte et la lèche voracement, elle tourne sa langue en moi, aspire ma cyprine et va poser sa main sur son bourgeon et se masturbe. Haletante, je poursuis mes câlins et commence à faire des balancements de bassin alors que Jade cesse toute activité, elle grimpe les escaliers et revient avec un dildo et se réinstalle entre mes jambes.
— Prête chérie ?

Je lui fais signe que oui et elle insère l’engin en moi.
— ArghGhGhhhhh... Bordel !

Elle enfonce le pieu plus loin, le retire et l’enfonce encore plus et commence à labourer ma chatte et pose ses lèvres sur mon clito et le suce. Elle aspire ce bouton, le pince entre ses lèvres, tourne sa langue dessus et continu des va-et-vient frénétiques alors que moi, je passe mes paumes de mains sur mes mamelles et les stimulent.
— Ahhh... Je... Ouiiiiii... Vas-y... ARGHhh... Hhhhh...

Ne voulant pas réveiller Maude, je place ma main devant ma bouche et retiens mon orgasme avant de m’effondrer. Jade continue de me lécher l’intérieur du vagin et boit toute ma cyprine avant de venir me « frencher ».
— Tu as été merveilleuse, dis-je.— Toi aussi chérie.
Elle se couche sur moi et flatte mon corps alors que je prends la couverture sur le bout du canapé et nous couvre. Ensemble nous sommeillons jusqu’à ce que nous entendions du bruit en haut. Je me rhabille et monte voir si tout va bien avec Maude. Elle est assise dans le lit, sanglote et frissonne.
— Ça va pas ma belle ?— Non...— Tu as mal ?— J’ai peur.— Mais de quoi ?— J’ai perdu (snif)... Le bébé...— Shhhttt... Je vais rester avec toi.

Jade est montée avec moi et dans l’embrasure de la porte, elle nous observe et décide de nous laisser et de fermer la porte. Je borde Maude et m’installe à côté d’elle et la prends dans mes bras. Ensemble, nous tombons endormies. Le soleil traverse la dentelle de la fenêtre et nous émergeons du sommeil.
— Bonjour.— Salut.— Comment tu vas ce matin ?— C’est pire qu’hier. J’ai l’impression d’être passé sous les roues d’un camion.— Oui, j’imagine. Tu veux descendre ? Je crois que Jade nous a préparé du café.— Oui, ça serait bon.— Et après, tu veux prendre une douche ou juste aller dans le spa, ça pourrait te faire du bien.— OK pour le spa, mais pas trop fort les jets.— Promis, aller vient, je vais t’aider.

Rendue à la cuisine, Jade nous accueil comme à son habitude, avec un café, un câlin et des bisous, elle installe Maude dans le fauteuil qui fait face à la grande baie vitrée et lui sert un café et des croissants avec fruits. Elle est aux petits soins avec elle, je les trouve belles ensembles. Je regarde la scène assise à la table, une jambe repliée sous moi et je me dis que tout n’est pas perdu pour le bébé, nous referons un essai quand elle sera prête, car il n’est pas question que ça soit moi qui porte l’enfant. Pas question d’avoir un homme en moi, NON !

Comme je dois travailler, je laisse les soins de Maude aux mains de Jade et toutes les deux vont dans le spa et Jade masse les pieds de ma belle rousse. De mon côté, j’enfile les appels, les dossiers et réponds aux courriels de mes clients. J’ai à peine le temps de manger au lunch tellement, les clients me sollicitent. Vers dix-huit heures, je n’en peux plus et retrouve les filles au salon en train de lire toutes les deux.
— Comment s’est passée ta journée ? Me demande Maude.— Occupée et chargée, mais ça va.— Tu veux un verre ?— Volontiers Jade, tu en prends un aussi ?— Pourquoi pas !— Toi ma puce ?— Non avec les antalgiques, vaut mieux pas.— Ma belle, tu as repensé à réessayer avec Mathieu ? Tu veux en parler ?— Pas trop pour le moment. Tu sais, j’ai mes règles et je dois retourner voir le médecin la semaine prochaine pour le suivi, il va me dire à ce moment quand je pourrai réessayer.— Parfait, quand tu seras prête, nous en discuterons.

La soirée se déroule somme toute tranquillement, nous mangeons, regardons un film et vers vingt-trois heures, je vais border Maude et m’installe avec elle pour la rassurer. Le reste de la semaine, je continue de travailler de la maison, je me permets quelques accolades à Maude, mais je ne la sens pas réceptive, je décide donc d’en parler à Jade un matin ou nous sommes seules à la cuisine.
— Comment tu trouves Maude dernièrement ?— Pas si pire, pourquoi ?— Je tente des rapprochements avec elle et elle n’est pas réceptive.— Elle a vécu un gros choc Steph. Donne-lui du temps et tu vas voir, nous allons la retrouver sous ses beaux jours, aussi sensuelle que sexuelle.— Crois-tu que tu pourrais aborder le sujet avec elle ?— Une thérapie ?— Pas officiellement, mais discuter, voir ce qui la tourmente et l’angoisse, car le soir, quand je me couche près d’elle, elle frisonne et son sommeil est très agité.— Je vais m’occuper d’elle.— Merci...
Cette semaine, je dois me rendre en cour pour un dossier de dernière minute, ça va donc laisser le champ libre à Jade pour parler avec Maude. J’espère juste qu’elle s’ouvrira à elle et que je la retrouverai comme avant, car je n’aime pas la voir ainsi, isolée et accablée.

Le suivi de Maude est mercredi après-midi, alors à mon retour de la cour, je les retrouve à la cuisine et interroge Maude :
— Alors ?— Le corps va bien, les ecchymoses disparaîtront tranquillement et le poignet me fait moins mal.— Et le reste ?— Il m’a fait passer un écho et tout semble OK.— Donc nous pouvons réessayer ?— Oui...— Mais... ? Dis-je.— Elle n’est pas prête ma chérie, me dit Jade.— Je ne t’ai pas dit la semaine prochaine ma belle, je veux juste te permettre de réaliser un de tes rêves. Nous le ferons quand tu seras bien.— En fait, elle ne sait pas si elle veut un bébé.— Oh... OK ! Et qu’est-ce qui te ferais changer d’idée ?— Toi.— Moi ? Explique.— Je n’ai pas l’impression que tu en veuilles un.— Hein ! Mais non, au contraire. Regarde où nous en sommes, tu crois que je ferais tout ça juste pour une carrière ? Pas vraiment ! Comment je vais devoir te le dire que je t’aime ? Lui dis-je en quittant la pièce.— Stéphanie... Revient. Lance Jade.

Je stoppe net, comme si ma mère venait de me gronder. Soupir. Sans me retourner, je lui dis :
— Quoi ?— Retourne-toi et reviens s’il te plaît.
Comme une ado de 15 ans, je me retourne, croise mes bras et retourne à la cuisine.
— Nous discutions et je crois que c’est important de le faire. Est-ce possible de changer d’attitude et de t’ouvrir à la conversation ?— Désolée, mais j’aime cette femme, mais elle ne me croit pas.— Si je te crois, mais j’ai l’impression que le bébé ne t’intéresse pas.— Qu’est-ce que tu attends de moi ?— De l’implication.— Je ne suis pas bonne pour décorer une chambre de bébé, je ne connais rien à ces petits êtres-là, je suis enfant unique, plus de parents pour me le montrer et... ça me fout la trouille ! Bon voilà, c’est dit. Tu es contente, j’ai la chienne (avoir très peur en Québécois) Maude. La chienne de ne pas savoir comment m’y prendre, la chienne de perdre patience, la chienne de tout ce que ça implique, la chienne de ne pas être une bonne mère, lui dis-je en pleurant.

Surprise, elle me regarde les yeux dans l’eau, ne sachant quoi répondre. Je tourne les talons et malgré le rappel de Jade, je fonce à la piscine, me déshabille et plonge. Je me laisse caler au fond de l’eau, regarde vers le ciel et entame des longueurs. Après cinq, six aller-retour, je vois les pieds de Maude dans l’eau. Assise, elle me regarde. Je stoppe en plein milieu de la piscine, la regarde alors qu’elle me fait signe de la rejoindre de son index. Étant dans la partie peu profonde, je me lève et ma belle ouvre ses bras, je colle ma peau mouillée à sa robe et la tire délicatement avec moi dans l’eau. Elle entoure ma taille de ses jambes, met ses bras à mon cou et m’embrasse tout en faisant attention à son plâtre, je nage avec elle.
— Je ne savais pas que tu avais si peur, je suis désolée d’avoir douté de toi.— Je ne te l’ai jamais exprimé, tu ne pouvais pas savoir. Pardon, si je ne m’implique pas plus, je vais faire des efforts.— Tu sais, je ne croyais pas qu’un enfant pouvait te rendre si fragile, je te croyais invincible et prête à surmonter toutes les épreuves.— Les épreuves que je connais oui, mais je ne connais pas les enfants, je suis seule depuis des années et je ne sais pas comment gérer cette situation.— C’est en parlant, nous dit Jade assise sur le rebord de la piscine.— Mais pour exprimer quoi, veux-tu bien me dire ?— Tout ma chérie, tout. Tes peurs, tes phobies, tes angoisses, tes joies, tout !— Je ne suis pas comme vous deux, je n’exprime pas mes émotions aussi facilement. Je suis avocate, je dois cacher ce que je ressens et pense.— Dans ta vie professionnelle oui, mais lorsque tu franchis la porte, laisse parler tes émotions. Crie, pleure, hurle, rie, mais ne garde rien à l’intérieur.— Tu vas devoir faire construire une pièce isolée si tu veux que je hurle.— Pas besoin, j’ai le donjon !

Un éclat de rire résonne dans la piscine alors que je dépose Maude à côté de Jade qui l’enveloppe de ses bras et l’embrasse. Après ma baignade, j’enfile des vêtements confortables et m’étends sur mon lit. Bon, tu veux quoi ma grande ? Tu as peur de quoi ? Eh oui, je me parle encore à voix haute et je me réponds maintenant. Non mais tant qu’à se parler, aussi bien y aller à fond ! Donc, de quoi ai-je vraiment peur ? De ne pas être à la hauteur, d’être trop sévère, pas assez permissive, oui voilà de quoi j’ai la trouille.
— Mais tu sais que ça s’arrange ça ? Me dit Jade au pied du lit.— Euh... Ça fait longtemps que tu es là ?— Non, juste assez pour t’avoir entendu parler. Allez, vient, on va jaser avec Maude de tes craintes.

Nous retrouvons Maude, calée dans un fauteuil, une couverture sur elle, les yeux clos elle écoute le crépitement du feu. Je m’approche doucement pour ne pas lui faire faire un saut et m’assieds sur l’accoudoir. Elle ouvre les yeux et nous sourit.
— Coucou ! Tu veux qu’on te laisse te reposer ?— Non, ça va, de toute façon, je dois prendre ma médication.— Je vais te chercher ça ma puce.— Toi ça va, me dit-elle.— Oui, mais j’aimerais te parler de quelque chose.— Vas-y, me dit-elle en s’accotant sur ma cuisse.— Tu sais que je t’aime sans équivoque et que je ferais tout pour toi.— Oui. Je sens qu’il y a un « mais » ?— Non pas du tout. En fait, j’ai peur d’être trop sévère avec notre enfant. J’ai eu une enfance difficile et j’ai appris à la dure et je ne voudrais pas commettre les mêmes erreurs que mon père a faites avec moi. J’aimerais savoir si tu peux m’aider ?— Avec plaisir amour. Tu te mets trop de pression, donnes du lousse.— Elle a raison Stéphanie, nous dit Jade en donnant les comprimés à Maude. Ton enfant va s’en rendre compte si tu es nerveuse et il n’agira pas de la même façon avec toi qu’avec Maude. Laisse parler ton cœur et accepte qu’il fasse des bêtises, des erreurs. Tu crois que mes enfants ont tout eu gratuit. Non, pas du tout, j’étais là pour eux et je le suis encore, mais les choix qu’ils ont faits leur appartiennent, ils sont responsables de leur décision.— Mais là, je parle de bébé, pas de jeune adulte ou d’ados.— C’est la même chose, mais en gardant un œil averti. Il va tomber et va se relever. Il va avoir peur de perdre sa première dent, mais tu seras là pour le rassurer et le consoler. Il aura mal à sa première peine d’amour, mais tu lui ouvriras tes bras et il s’y blottira. La vie d’un enfant est simple : manger, dormir, jouer. Et nous reprenons la même chose en tant qu’adulte : vivre, travailler, s’amuser. Laisse-toi le temps d’apprendre à connaître la maternité. Maude va te guider et je serai là pour vous aider toutes les deux.— Dans ce cas... GO !

Maude semble heureuse de ma décision, malgré la médication qui l’assomme, elle me sourit et me demande de me pencher pour l’embrasser, ce que je fais avec plaisir. Nous estomacs cri famine, alors Jade et moi préparer le souper tandis que Maude poursuit sa convalescence.

Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas, parfois, la peur revient, parfois je me sens comme une louve protégeant sa portée. Les clients sont de plus en plus nombreux et je rentre souvent tard et complètement épuisée. Les filles sont compréhensives et ne me sautent pas dessus, nous gardons nos moments de tendresses pour la fin de semaine. Ça fait cinq semaines que Maude a perdu le bébé, selon nos calculs elle serait en ovulation dès jeudi prochain.
— Est-ce que vous voulez que je rappelle Mathieu ?— Maude, te sens-tu prête à réessayer ? As-tu encore des douleurs ?— Non, les douleurs sont parties, je crois que je suis O. K. Crois-tu qu’il peut venir en fin de semaine ?— Le mieux est de lui demander.

Jade prend son cellulaire et envoie un message à son fils, en lui demandant de l’appeler quand il aura une minute. Nous continuons notre soirée tranquillement, Maude et Jade lisent alors que je travaille des dossiers que je vais plaider bientôt lorsque la sonnerie de Jade retentie.
— Bonsoir mon lapin, comment vas-tu ?

Après cinq minutes de babillage, Jade pose directement la question à Mathieu et son visage s’illumine en entendant sa réponse.
— Nous t’attendons samedi en Pm et tu manges avec nous. Peux-tu passer la nuit ici ? Ah super, je te prépare une chambre... Parfait à samedi mon cœur.

Elle sourit. Nous sourions toutes. Demain est une grosse journée pour moi, alors j’embrasse mes amantes et monte me coucher. Vers deux heures du matin, j’ouvre les yeux et m’aperçois que Maude n’est pas dans le lit. Je me lève et vais voir en bas, rien. Je remonte et vais directement dans la chambre de Jade. Elles sont blotties l’une contre l’autre, nues et profondément endormies. J’ai un petit pincement au cœur, mais rien de sérieux et je retourne dans mon lit. Le lendemain, la journée passe aussi vite qu’un guépard chassant sa proie et me retrouve à la maison vers dix-neuf heures trente. Même chose pour les journées suivantes ou je passe la plupart de mon temps entre la cour et mon bureau. Vendredi matin, je décide de terminer tôt et de rentrer vers treize heures, mais je ne le dis pas aux filles.

Je quitte mon lieu de travail et file dans le Nord, j’arrive donc quarante-cinq minutes plus tard et en ouvrant la porte, j’aperçois mes amantes sur le canapé à s’embrasser. J’avance à pas feutrés, me déshabille et viens les surprendre en me collant dans le dos de Maude, qui lève les bras, s’accroche à ma nuque et m’embrasse alors que Jade est muni d’un « strapon » et que ma belle monte et descend dessus.
— Hummmm... Il était temps que tu arrives, me dit Maude.— Je vois ça, j’allais manquer l’apéro.— Sers-toi ma chérie.

Jade se couche sur le dos, Maude poursuit son chevauchement et je viens me placer au-dessus du visage de Jade et caresse ma belle rouquine tout en me faisant brouter par Jade. J’entends un vrombissement et me rends compte que Jade, à insérer un vibromasseur dans la ceinture afin de se donner du plaisir tout en comblant Maude. Je lui pétris les seins, l’embrasse à pleine bouche tandis que Jade écarte généreusement mon vagin et y passe sa langue et suçote mon clitoris. Notre triangle est au comble du bonheur quand Maude se laisse aller en feulant son orgasme. Toujours avec son plâtre, elle parvient quand même à titiller son clitoris et se faire pénétrer pas notre dominante.
— MRGhh... Ouiiiiiiiiiii.— Putain que t’es belle !

Son orgasme se termine par des spasmes alors qu’elle me tient la tête fermement, la bouche ouverte, collée à la mienne, mais sans m’embrasser. Je sens son souffle sur mes lèvres. Elle se retire de Jade et je décide de prendre sa place et je m’empale sur le pénis. Lentement, je descends mon corps et le remonte. Je veux sentir chaque nervure de l’engin en moi et je prends plaisir à le faire coulisser doucement en moi. Maude ayant repris ses esprits, elle s’occupe des seins de Jade en les léchant et les pétrissant, elle lâche cette tâche et vient à moi pour ensuite retourner à notre belle brune. Je place mes mains de chaque côté de la tête de Jade et accélère mon mouvement tandis qu’elle mange mes seins. La chaleur m’envahit, mon ventre se contracte et passant mes mains autour de Jade, elle remonte son bassin et fait de très rapide va-et-vient. Mon cri est brutal et je me laisse aller complètement pendant que Maude câline ma nuque, mon dos et ma croupe.
— F**K !!! OUIIIIIII MGRhhhh...— Cri, je veux t’entendre, me dit Jade à l’oreille.— ARGHhhhhhhhh...

Et je relève la tête pour expulser tout l’air de mes poumons. Je me retire tandis que Maude défait la ceinture qui emprisonne la chatte de Jade et s’installe pour lui prodiguer les soins nécessaires à sa jouissance. Assise par terre, je la regarde faire, elle tourne sa langue sur le clitoris, lèche à plat toute sa vulve, écarte ses lèvres et du bout de la langue, pénètre Jade avec de petits coups, qui elle, se trémousse et se masse les seins. Je passe ma main sous la cuisse de Jade et viens insérer deux doigts en elle, alors que Maude s’occupe uniquement de son bourgeon qui risque d’exploser à tout moment. Je commence par de lents allers-retours et augmente le rythme de plus en plus. Quand je vois le ventre de Jade se durcir, je sais que la fontaine va exploser et fais signe à Maude de se préparer. En l’espace de quelques secondes, Maude et moi recevons une grande quantité de liqueur et nous nous précipitons pour boire à la source et terminons notre repas en s’embrassant.

Le reste de la journée, je l’ai passé dans la piscine et le spa ou je me suis relaxée au maximum. En soirée j’ai remis ça avec Maude et vers vingt-trois heures trente nous sommes allées au lit, mais celui de Jade. Elle fut surprise à son arrivée, mais heureuse. Une nuit réparatrice nous attendait.

Samedi matin. LA journée de Maude. Nous commençons par un bon déjeuner avec bien sûr du café. Mathieu devrait arriver vers quinze heures, et même dormir ici. Je vais tout faire pour me contrôler, mais voir un homme toucher ma copine me rend agressive. Je vais essayer de parler avec Jade avant que son fils n’arrive. Maude étant retournée se coucher vers midi, j’en profite pour aller parler à Jade à la cuisine.
— Tu as une minute ?— Bien sûr ma chérie.— Je dois t’avouer que j’ai les mêmes sentiments que la dernière fois.— Tu parles pour ce soir ?— Oui, je n’aime pas voir un homme toucher à Maude. Je suis en train de me demander si c’est de la jalousie ?— Je ne crois pas, peut-être plus de la crainte. Tu as peur qu’elle retourne avec les hommes ou qu’il lui arrive ce que tu as vécu étant jeune ?— Qu’elle retourne avec les hommes, je crois.— Tu sais, depuis que vous êtes ici, Maude et moi avons discuté énormément et je peux t’assurer qu’elle n’a pas l’intention de te quitter, au contraire, c’est elle qui te sent t’éloigner.— Et pourtant ! Avant Maude, j’avais Ève dans ma vie et elle m’a quitté pour une plus jeune, plus petite et j’ai jamais ouvert mon cœur à personne après. Quand ma belle est arrivée un soir au bar, pour moi, c’était une possible aventure d’un coup et hop on passe à la suivante, mais elle m’a tout de suite plus. Je n’arrivais plus à me passer d’elle. Malheureusement, des vieux démons ont refait surface et j’ai couché avec une autre femme et elle l’a su. Le lendemain, elle m’a confronté et a claqué la porte. Dans sa tête, nous formions déjà un couple alors que dans la mienne, je voulais me punir pour avoir été aussi naïve avec Ève. C’est difficile à expliquer, mais d’une façon, j’étais masochiste, je voulais avoir mal. C’est Max, un ami, qui m’a brassé pour que je me réveille, car il voyait que je l’avais dans la peau cette fille. J’ai tout fait pour la récupérer et à chaque instant de ma vie, je pèse mes mots pour éviter de la faire souffrir.— Pourquoi tu ne lui dis pas à elle ?— Encore la peur.— Et pourtant, ça aurait été plus simple de m’en parler, me dit Maude.— Tu n’étais pas couchée ? Tu as tout entendu ?— J’ai oublié de prendre mon livre avant de monter et oui j’ai tout entendu.
Sans mot, je me lève et vais la rejoindre et espère juste une chose, qu’elle comprendra ce que je peux ressentir pour elle.
— Pourquoi as-tu si peur de me parler Steph ? Ça semble si facile avec Jade alors qu’avec moi, tu n’arrives pas à le faire.— Pour la simple raison que j’ai vraiment peur que tu partes. Je t’ai blessé une fois et je ne veux pas dire quelque chose de déplacé qui te ferait partir.— Je croyais que tu me connaissais mieux que ça.— Je sais que dans ta tête, tu étais en couple avec moi quand j’ai baisé avec Julie alors que moi, je ne voulais pas m’avouer ces sentiments. Ce n’est pas que je ne te connais pas, c’est moi qui me sens étrangère. Je sais, je suis dure à suivre, mais dis-toi juste une chose. Je t’aime.— Alors fais-moi confiance et crois en mon amour.

Je la serre dans mes bras et la laisser-aller dormir.

Vers quinze heures trente, Mathieu arrive et va embrasser sa mère. Maude étant toujours couchée, j’en profite pour le saluer et lui parler.
— Mathieu, je voulais m’excuser pour mon accueil la première fois que nous nous sommes vus.— Tu n’as pas à t’excuser, j’aurais probablement réagi de la même façon que toi et peut-être pire. Ma mère m’a dit ce qui t’était arrivé et je suis sincèrement désolé pour toi. Je ne peux pas réparer le passer, mais je peux améliorer le futur. Donne-moi une chance et je te promets de prendre le plus grand soin de ta belle. Je sais que ma mère à des pratiques sexuelles hors norme, mais ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère le romantisme et la sensualité plutôt que les fouets et les pinces.— Hé oh mon lapin ! Pas besoin de dénigrer ma sexualité pour autant !— Ah ah ah non, je ne la dénigre pas, je fais juste dire qu’il y en a pour tous les goûts.— Bonjour Mathieu, désolée, je devais me coucher, dit Maude encore échevelée de sa sieste.— Bonjour Maude, comment ça va ? Pas trop de douleurs ?— Non, le pire est passé et j’ai eu deux infirmières privées.— Avec maman, je suis certain que tu as été soignée comme une princesse.— Effectivement.— Bon, un apéro les enfants.

On se regarde tous, et les trois lui crions : « S. V. P. maman ! »
— Pffffff... Jeunesse ! Dit Jade, avant de s’éclipser avec Maude à la cuisine.— Merci Mathieu de ta compréhension et de ta disponibilité. Nous t’en demandons beaucoup et si je peux faire quelque chose pour toi, n’hésite pas.— Sans vouloir te vexer ou te mettre mal à l’aise, c’est loin de trop m’en demander de faire un enfant à ta copine, bien au contraire. Maude est formidable, sexy, drôle et très sensuelle, tout comme toi.— Donc tu y prends plaisir ?— Oui beaucoup. Je suis comme ma mère, j’adore le sexe, mais je ne veux pas d’attache pour l’instant. J’aime ma vie de célibataire, de pouvoir m’amuser quand je le veux et de baiser qui je veux. Détrompe-toi, je trouve ta copine très bandante, mais pas question pour moi d’aller plus loin, c’est un contrat que nous avons signé et je le respecterai à 100%.— Tu as dit que tu me trouvais sexy ou je me trompe ?— Effectivement. J’aime les femmes en général, mais ce qui m’excite encore plus ce sont les femmes en chair, me dit-il tout sourire.

Est-il en train de me faire des avances ? J’hallucine ou quoi ? De leur côté, mes deux amantes voyant que nous discutons, tardent à revenir au salon puisque Mathieu est venu s’asseoir à mes côtés.
— Qu’est-ce qui t’attire chez une femme ?— Ce n’est pas le look physique, mais plutôt ce qu’elle dégage. J’avoue avoir un penchant pour les cheveux noir, les mains et le cul. La grosseur de la poitrine ne m’importe peu, car elles en ont toute une. Regarde, me dit-il en prenant mes mains, elles parlent beaucoup. Tes doigts sont fins, longs et tu en prends soin sans avoir de faux ongles de plus, ta peau est douce, donc tu ne fais pas un travail manuel. Si je regarde tes cheveux, ils sont soyeux, entretenus, tes pointes ne sont pas fourchues et il y en a assez pour pouvoir les tirer sans violence en les agrippant comme ça. Il me fait une queue-de-cheval, les empoignes et tire doucement vers l’arrière. Chaleur. C’est un séducteur, un charmeur, mais vais-je tomber dans le piège ? Alors que les filles reviennent avec les boissons, le fils relâche mes cheveux et retourne s’asseoir sur l’autre canapé.— De quoi parliez-vous ? Demande Maude.— De séduction, renchéri Mathieu.— Alors mon lapin, comment ça va au boulot ?

Mathieu raconte les semaines de fou qu’il a au bureau et lui mentionne aussi qu’il a eu des nouvelles de son père. Tous les deux sont dans une grande discussion alors que Maude et moi, nous tenons la main et les écoutons. Elle passe son bras autour de mon épaule et de la paume de sa main, elle penche ma tête vers elle et applique un bisou sur ma tempe. Elle est douce et avenant avec moi, je crois que la conversation que nous avons eue plus tôt dans la journée a solidifié notre engagement une envers l’autre. Je me tourne vers elle et lui susurre une phrase à l’oreille. Surprise, elle se recule pour me regarder, me sourit et fusionne ses lèvres aux miennes en insérant sa langue, j’ouvre l’entrée et accepte cette offrande délicieuse. Mathieu nous jette un regard du coin de l’œil et se pourlèche les lèvres alors que Jade sourit. Notre premier drink terminé, Jade demande si nous aimerions aller nous baigner avant le souper.
— Ah oui, ça nous ouvrirait l’appétit, mentionne Mathieu.

Gêne. Depuis que nous habitons ici, jamais nous n’avons mis de maillot entre nous trois, est-ce que ça sera pareil en présence du fils ? Jade se lève et se dirige vers la piscine sans prendre la peine d’aller enfiler un maillot et se dévêtit tout en marchant. Mathieu la suit et enlève son t-shirt, dégrafe son jeans et à la piscine enlève tout. Voilà, ils sont nus, dans l’eau alors que Maude et moi n’osons pas trop bouger. Maude me regarde et commence à retirer ses vêtements en se glisse dans l’eau en prenant soin de ne pas mouiller son plâtre et m’invite à faire pareil. Je tourne les talons, me dirige au salon, empoigne la bouteille de whisky et enfile, à même le goulot, deux grandes lampées avant d’y retourner et d’enlever tous mes vêtements. Mathieu me regarde faire, sourit et me mange des yeux au fur et à mesure qu’un morceau de vêtement tombe. Jade regarde la scène avec un petit air lubrique et va retrouver Maude pour lui susurrer quelque chose qui fait sourire ma belle rouquine.
Une fois dans l’eau, je plonge et ressors à l’autre bout et fais quelques longueurs. Mes mamelons sont érigés lorsque je sors mon torse et Mathieu y pose son regard. Gênée, je replonge et refais quelques brasses. J’ai des chaleurs et en même temps, je frissonne. Mathieu me ferait-il de l’effet ? Non Steph, tu es lesbienne !

Comme c’est plus difficile pour Maude de toujours avoir le bras en l’air à cause du plâtre, elle propose d’aller dans le spa et Jade et elle s’y précipitent. Mathieu suit, mais en sortant de l’eau, je remarque son membre est plus volumineux que tantôt. Mes amantes et Mathieu s’étant installé l’un à côté de l’autre, il ne reste qu’un endroit où je peux m’installer et c’est entre la mère et le fils. Je sors donc de la piscine et rapidement, je tente de cacher mon corps en embarquant dans l’eau chaude du spa et en essayant d’être plus proche de Jade que de Math. La belle brune entame une discussion et nous relaxons en nous faisant masser par les jets et l’eau chaude.
— Pour le souper ce soir, ça vous dirait de manger sushi ?— Oui super, ça fait un bout que je n’en ai pas mangé, dit Mathieu.— Excellent, je vais commander tantôt. Mon lapin, tu vas t’occuper du vin ?— Avec plaisir !

Mathieu frôle ma main sous l’eau et je la retire immédiatement. Il m’a touché ! Oui, je sais que dans un spa il y a une proximité indéniable, mais pas au point de venir me toucher volontairement.
— Ma chérie, j’aurais une question, me demande Jade.— Oui.— Avec ce qui t’est arrivé dans le passé, tu n’as jamais fait l’amour avec un homme par la suite ?— (Et merde !) Non jamais.— Tu aurais envie des fois ?— Oui et non. J’ai des craintes.— Que des souvenirs te reviennent ?— Effectivement. Revivre ce que j’ai vécu, non merci !— Et si c’était avec un homme doux, que tu connais ?— Probablement, que je me laisserais aller oui.

La mère regarde le fils et lui sourit, alors que Maude joue du pied dans l’eau avec moi. Mathieu retente une approche et cette fois-ci, je me laisse aller. Il flatte le dessus de ma main et remonte légèrement sur mon avant-bras tandis que Maude retire ses pieds pour laisser la chance au fils de se rapprocher. Je viens de comprendre ce que Jade a dit à Maude dans la piscine tout à l’heure, elles veulent que je me fasse prendre par Mathieu. F**K ! Anxieuse. Math se rapproche de moi et pose ses lèvres sur mon épaule en prenant ma main. Je suis pétrifiée, mais en même temps une grande chaleur m’envahit. Je tourne la tête vers Mathieu alors qu’il la relève au même moment et approche sa bouche de moi et y dépose un baiser à la commissure de mes lèvres. Je respire vite, j’ai la gorge sèche, mes mains se crispent alors que Math refait une approche buccale et dépose délicatement ses lèvres sur les miennes et tente de forcer mes dents avec sa langue.
Voyant que je suis tendue comme une barre de métal, il quitte mon visage et va à ma nuque. Avec sa bouche, il me bécote, entrouvre ses lèvres et pose l’intérieur de ses babines dans mon cou, alors que je regarde mes deux amantes se caresser tout en nous regardant et souriant. Le fils remonte vers ma bouche et refait une tentative avec sa langue. Je desserre mes lèvres et laisse passer son organe qui tente une incursion pour découvrir ma langue, alors que je sens sa main sous l’eau me caresser une cuisse, surprise, je laisse passer sa langue. Du coin de l’œil, Jade sourit et va embrasser ma belle tandis que je laisse les mains de Mathieu se balader sur moi, je n’ose pas bouger ou faire aucun geste. Math est très compréhensif et ne tente pas de m’imposer de le toucher, il attend que je me détende et ne fait que me cajoler sans attouchement précis. Doucement, j’accueille son baiser, remonte ma main derrière sa nuque et lui passe les doigts dans sa chevelure.
Il vient de comprendre que je suis prête alors sa main droite fait le tour de ma cuisse gauche et il me soulève pour venir m’asseoir sur ses jambes. Je prends sons visage à deux mains, je tourne ma langue en lui tranquillement tandis qu’il vient palper mes fesses. Je sens son membre entre ma vulve et son ventre gonflé et raidir. Je me décolle légèrement et viens lui dire à l’oreille :
— Doucement... J’ai peur.— On arrête si tu ne te sens pas bien, mais je te promets d’être le plus doux des hommes.
Je le regarde dans les yeux, lui souris et me rapproche de sa bouche alors qu’il augmente ses étreintes sur mes fesses, ma croupe et mon dos. Reculant de mon visage, il applique ses lèvres dans mon cou, ma clavicule, descend au haut de ma poitrine et vient prendre un téton dans sa bouche tout en levant ses yeux pour voir ma réaction. Je penche la tête vers l’arrière, ce qui lui indique que j’accepte ses toucher. Derrière moi, mes amantes se laissent aller tout en étant attentive au moindre recule de ma part. Math, passe ses mains devant mon corps pour prendre mes seins et les palper avec sensualité. Il est vrai que faire l’amour avec un partenaire de l’autre sexe est complètement différent. Je laisse donc faire l’expert mâle et commence à bouger sur lui.
— Tu veux toucher ? Me demande-t-il.
Ne sachant quoi répondre, il prend ma main et la guide entre ses jambes. Avec un mouvement de recul, je suis incapable pour l’instant d’y aller et il n’insiste pas. Mathieu poursuit ses contacts sur ma peau et me laisse guider le rythme alors que des mains dans mon dos viennent me surprendre, j’entends :
— Je t’aime... Laisse-toi aller amour.
Je retourne ma tête et viens « frencher » Maude devant Math qui ne manque rien. Je retourne à mon partenaire et passe ma main sur son torse musclé, je joue avec son mamelon et viens prendre l’autre dans ma bouche et tourne ma langue autour. Je sais qu’ils sont plus sensibles que nous, alors j’y vais avec douceur. Il penche sa tête sur le rebord du spa, écarte mes fesses et me soulève en même temps pour me retourner et me dire de m’asseoir sur le rebord. Mathieu se relève et je peux voir son sexe émerger de l’eau, gonflé et circoncis. Il se penche à nouveau et écarte mes jambes pour lécher l’eau qui ruisselle entre mes cuisses avant de remonter vers ma vulve, de me regarder et de poser ses lèvres dessus. Je sursaute en sentant ce contact, mais surtout les poils de sa barbe. Il prend en bouche l’entièreté de mon sexe et passe sa langue le long de ma fente et remonte à mon clitoris.
Tout en gardant un contact des yeux, il recommence, mais cette fois en enfonçant son organe pour ouvrir ma chatte et goûter ma sève.
— Hmmmm...

Mes amantes ne manquent rien de ce que nous faisons tout en se cajolant mutuellement. Mathieu poursuit son cunni, pose ses doigts entre mes grandes lèvres et les écarte avant d’y retourner avec sa langue. Il décapuchonne mon bouton et le prendre entre ses babines pour le suçoter tandis que je pose mes mains dans ses cheveux. Les filles sortent du spa et installent plusieurs coussins de transat au sol.
— Mon lapin.— Viens, on va être mieux, me dit Math.

Il prend ma main et me guide vers les coussins, m’allonge et reprend son travail entre mes cuisses alors que Maude et Jade, s’installent tout près et nous regarde. Mathieu passe sa langue partout sur mon sexe, entre mes lèvres, allonge un bras et vient masser un sein, tire ma peau vers le haut et titille mon bourgeon. Chaque toucher, chaque geste, chaque contact ne sont que sensualité et volupté, rien en lui ne me rebute et m’empêche d’aller plus loin, au contraire, je me sens prête. Je relève donc ma tête et croise son regard en lui faisant signe de la tête de venir. Il se retire, s’allonge à mes côtés, alors que je tourne mon corps et descends vers son membre immense. Au passage, Maude me stop et me « french ». Nerveusement, je pose ma main sur sa queue, mais ne sais absolument pas quoi faire, alors Jade demande à Maude de me guider.
— Pose ta main ici et descends là, mais pas trop loin, tu pourrais lui faire mal. Remonte et recommence... Voilà comme ça.

Je me sens comme une enfant qui n’arrive pas à lacer ses chaussures. J’applique la technique de Maude et me surprends même à aller jouer avec ses testicules tout en le masturbant doucement. Ma main ne fait pas le tour complet de son membre.
— Tu veux goûter ?
Voilà autre chose ! Maude se rapproche de moi et me dit de regarder. Elle se penche sur son gland, sort sa langue et fait le tour pour ensuite descendre le long de sa tige, tout en gardant le contact de sa langue avec le pénis et remonter et prendre le gland en bouche. Elle englobe le sexe de ses lèvres et l’appui sur son organe buccal et fait des va-et-vient.
— Tourne ta langue autour et avale aussi, ça leur procure une sensation en pressant le pénis entre ton palet et ta langue et fait des mouvements de haut en bas. Tu peux placer ta main ici et le masturber en même temps ou jouer avec ses couilles.— Tu es sur... ?— Oui vas-y, tu es tellement belle à regarder amour.

Je pose donc ma langue sur le gland et goûte au liquide séminal qui en sort. C’est différent de la cyprine, mais pas mauvais, un peu plus amer par contre. Je tourne ma langue autour, descends le long de sa queue et remonte pour le prendre en bouche. Il est énorme et ma mâchoire a de la difficulté à tout accepter, mais je force et fini par le prendre à moitié. Lorsque le cœur me monte, je remonte et refais le même geste tout en le masturbant et en tentant d’avaler comme Maude me la conseiller. Mathieu me regarde et pose une main derrière ma nuque, ce qui me fait arrêter tandis que sa mère lui dit :
— Non Math, pas maintenant.

Il comprend que les hommes me l’imposaient à 14 ans et il retire sa main et couche sa tête sur des coussins. Je continue ma fellation au meilleur de mes connaissances et retire le sexe de ma bouche avant de remonter le corps de Mathieu et de l’embrasser. Il me renverse, prend son sexe dans sa main, se masturbe légèrement et va se positionner entre mes jambes. Je saisie un coussin, regarde Maude la peur au ventre et voyant toute la crainte dans mes yeux, mentionne :
— Attends Mathieu s’il te plaît.

Elle s’approche de moi, me regarde droit dans les yeux :
— Te sens-tu prête ?— J’ai peur Maude...— Tu veux que je reste près de toi.— Oui...

Elle se retourne vers Math et lui fait signe d’y aller alors qu’elle se couche à mes côtés, prend ma main et ne baisse pas le regard du mien. Mon amant se positionne, passe le gland sur ma fente sans me pénétrer, mouille le bout et applique de la bave, se place à l’entrée de ma chatte et me demande :
— Prête ?

Je regarde Maude et lui fais signe que oui, alors elle l’indique à Mathieu qui pousse sa queue en moi doucement. Je crispe mon corps, serre la main de ma belle et ferme les yeux. Une brûlure intérieure m’envahit et je crie :
— Ahhhhhhh...

Est-ce du plaisir, de la douleur, de la crainte, possiblement un mélange des trois ? Math est en moi et ne bouge plus, il attend que ma chatte ait accepté la grosseur de son pénis. Voyant que ma respiration redevient plus normale, il regarde Maude et attend son approbation avant de commencer des balancements de hanches. Cette dernière lui dit de poursuivre et vient m’embrasser afin de détourner mon attention, mais même si sa langue est douce en moi, je sais parfaitement ce que l’homme entre mes jambes est en train de faire. Mathieu va de plus en plus loin et je sens son gland buter contre mon utérus, il relève mes jambes sur ses épaules, ce qui augmente les sensations à l’intérieur. Mon vagin accepte enfin la grosseur du membre et se détend alors Mathieu augment la vitesse et nous entendons ses cuisses buter contre mes fesses et sa respiration plus profonde.
Jade admire les prouesses de son fils et apprécie le spectacle que nous lui offrons, elle s’installe donc confortablement et se masturbe. Maude voyant que la situation se passe bien, décide de se reculer et de me laisser à moi-même et retourne auprès de Jade et commence à se toucher elle aussi.

Mathieu se retire et me demande de me placer en levrette et se réinstalle en moi. Il place ses mains sur mes hanches, écarte mes fesses et place son pouce sur mon anus. Je sens un liquide chaud arriver, je comprends donc qu’il vient de laisser tomber de la salive et insère son pouce délicatement et commence à dilater ma rosette tout en continuant ses frénétiques va-et-vient. Ce massage anal fait contracter mon ventre alors que je sens une chaleur monter en moi, je viens placer mes doigts sur mon clitoris pour accentuer mon plaisir et commence à haleter :
— Argghhh... Ouiiii... Continue... ahhhh.

Mon premier orgasme avec un homme se produit et me parcourt l’échine. Je relâche mon bouton du plaisir et reprends mon souffle tout en laissant mon partenaire poursuivre mon ramonage. Après quelques instants à me labourer, il se retire, se couche sur le dos et me demande de la chevaucher, je m’installe donc et doucement, je m’empale sur son membre mouillé de ma cyprine et commence à monter et descendre sur lui en plaçant mes mains sur son thorax. Il pétrit mes seins rebondissants, masse mes fortes hanches et me tire vers lui pour que je me couche sur son torse, empoigne mes fesses et les remonte pour avoir un espace entre nos corps et me pénètre à une vitesse folle au point où je gémis et jouie à nouveau :
— Arghhh... Ahhh... Ahhh... F**K ouiiiiii...

Après quelques minutes dans cette position, il me bascule sur le dos, en missionnaire et poursuit ses va-et-vient endiablés jusqu’au moment où il se relève et me dit :
— Je vais jouir.— Pas en moi s’il te plaît.

Il se retire et se masturbe au-dessus de moi jusqu’à ce que je reçoive son sperme sur le ventre et les seins, plusieurs jets m’asperge alors qu’il penche la tête vers l’arrière et pousse la peau sur son gland et que la dernière goutte tombe. Figée, je ne sais trop quoi faire, Maude se lève donc et vient nettoyer la queue de Mathieu en la prenant dans sa bouche. Une fois propre, il se tourne et va plonger dans la piscine et se laisse flotter sur le dos. Je passe un doigt dans le sperme et le porte à ma bouche. Non, trop âcre, cette substance n’est pas pour moi ! Jade me tend une serviette pour que je m’essuie et mes deux amantes viennent se coller et me regardent tout sourire.
— Amour, tu as été magique.— Bravo ma chérie.— Vous en aviez parlé avant, n’est-ce pas ?— Oui, nous espérions que tu acceptes les avances de Mathieu, me dit Maude.— Comment il a été, demande Jade.— Très doux, alors que je me lève et plonge à mon tour dans la piscine un peu vexée de leur stratagème.— Tu crois qu’elle recommencera, demande Maude à Jade.— La glace est brisée, je crois que oui, vous pourrez même avoir des partenaires masculins.• Et si nous en voulions un avec toi aussi, tu accepterais ?• Sans hésitation ma puce !

Je nage avec Mathieu et rendue au bout de la piscine, je sors, ramasse mes vêtements et quitte pour ma chambre.
— Je crois qu’elle est fâchée, dit Jade à Maude.— Je vais aller la voir.

Je suis assise sur le lit et je repense à tout ça en me demandant pourquoi avoir planifié ça ? Mathieu étant de connivence avec elles ? Pourquoi je n’ai rien vu venir ? Devrais-je m’insulter à ce point ? Est-ce que j’y ai pris plaisir ?
— Steph, je peux te parler ? Dit Maude de l’autre côté de la porte.— Oui.— Tu es fâchée après nous ?— Oui et non, surtout après moi.— Quand Mathieu était dans la piscine, Jade est allée le voir et lui a dit « baise Stéphanie ». Ce n’était pas planifié depuis longtemps. Elle me l’a dit quand vous vous embrassiez. Rien d’autre était prévu autre que de me faire un enfant. Crois-moi Steph, ne te fâche pas après moi s’il te plaît ?— Viens ici.

Elle s’approche de moi et je l’enlace dans mes bras alors qu’elle est debout et moi assise, je colle mon visage sur sa poitrine et caresse son postérieur.
— Tu as eu mal amour ?— Non, pas du tout.— Tu as aimé ce que Math t’a fait ?— Honnêtement ? Oui.

Elle me flatte les cheveux et le dos, prend mon visage entre ses mains et applique un baiser sur mon front.
— Tu étais sublime à voir.— Sérieux ?— Très belle, mais est-ce que tu t’es laissé aller complètement avec lui ?— Non, j’étais gênée.• À cause de Jade et moi ?— Non, qu’un homme voit ma vulnérabilité. Faire l’amour devant toi ne me gêne pas, au contraire, ça m’excite tout comme te voir baiser avec Jade.— Tu aimerais recommencer ?— Avec Mathieu ?— Avec lui ou un autre homme ?— Pas si tu n’es pas là, non. Si tu participes probablement, mais ça ne changera pas mon orientation pour autant. J’aime les femmes et je t’aime toi.— Je t’aime aussi bébé, me dit-elle.— Bébé ?— Ben quoi !— Rien, tu me fais rire.— On rejoint la mère et le fils ?— Vas-y, je file à la douche et vous rejoins.

Ma belle s’éclipse alors que je vais sous l’eau chaude. Les mains posées sur les parois de la douche, je laisse couler le jet sur ma nuque la tête baissée vers le bas. Ma respiration est profonde, lente et relaxante. Je prends du savon et me lave le visage, le cou, les épaules et regarde la mousse rouler sur mon corps. Mes seins dardent, mon ventre ruisselle de mousse et je me laisse glisser le long du mur et m’assieds par terre. Certaines images me reviennent, de l’agression passée et de Mathieu au-dessus de moi, de Maude qui me regarde et qui me dit qu’elle m’aime. Ai-je rêvé de tout ça ? Est-ce vraiment réel ? J’imagine que oui, car je vois Jade accroupie à la sortie de la douche.
— Chérie, relève-toi.

Elle m’aide à me sécher et m’allonge sur le lit pour se coller à moi. Elle promène ses doigts sur ma peau humide, entre mes seins, sur mon ventre et remonte faire le tour de mon mamelon.
— Je t’ai déçue, n’est-ce pas ?— J’aurais aimé que tu m’en parles avant.— Désolée, mais si je t’en avais parlé, tu aurais refusé. Je devais te pousser dans les bras de Math pour casser cette peur des hommes. Après une chute à vélo, il faut remonter en selle, sinon le doute et la peur prennent le dessus. C’est la même chose pour un viol. Tu comprends ?— Oui...— Je t’aime et je ne veux que ton bien, ce n’était pas méchant de ma part et encore moins de Mathieu. Il se sent très mal, et ce, même s’il a adoré te baiser. Il aimerait même vous baiser toutes les deux.— Oh !— Nous en rediscuterons ma chérie, aller habille-toi et viens boire avec nous.— Parfait...
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