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Nouveau départ pour une nouvelle vie

Chapitre 2

Coïncidence

Orgie / Partouze
Le réveil vient de sonner. Il est sept heures quinze. Tristan se lève de bonne humeur et ouvre les rideaux sans plus attendre. Le soleil est encore bas sur l’horizon, mais il est à nouveau de la partie, c’est une belle journée qui s’annonce. Il se sent heureux. La mélancolie qui l’habitait encore hier matin semble avoir disparu. Le souvenir des cinq années écoulées semble déjà s’estomper. Cela serait-il dû à la relation fortuite et intense de la veille ? Peut-être…
Sans plus attendre, direction la salle de bains. D’abord se raser. Quelques minutes plus tard, son visage est tout lisse, ce n’est pas le cas plus bas. Passant la main sur son pubis, il constate que ses poils ont déjà commencé à repousser, supprimant toute sensation de douceur. Les laisser pousser serait un retour en arrière. Il se souvient immédiatement des cinq années passées. Il y a un moyen simple d’oublier tout ceci et faire table rase du passé.
Tandis qu’il guide son rasoir sur ses bourses, Tristan repense à l’inconnu rencontré à la plage. Comment s’y prenait-il pour avoir la peau du sexe aussi douce. Était-il fraîchement rasé ? Était-il naturellement glabre ? Y a-t-il des méthodes plus efficaces que le rasage ? Il faudra se documenter sur la question.
Rasé, lavé et habillé, il ne lui reste plus qu’à descendre jusqu’à la salle où est servi le petit déjeuner. Après cela, il va falloir se rendre au travail. Comment cela va-t-il se passer ? C’est ce à quoi il pense tandis qu’il se tartine un bout de baguette. Ce n’est pas vraiment un nouveau travail, il ne change pas de société, juste d’agence. Une légère appréhension l’envahit quand même, comme un jour de rentrée scolaire. Pas de quoi s’inquiéter, le changement n’est pas radical. Ce sera le même travail, la création de sites Internet, seuls les collègues seront différents, mais il a déjà eu l’occasion de discuter par téléphone avec quelques employés de l’agence de Rochefort.
Le petit-déjeuner terminé, il monte en voiture et part en direction du travail. Dix minutes ! C’est le temps qu’il faut pour arriver à destination et se garer sans grande difficulté. Jamais à Paris, il n’aurait pu bénéficier d’une telle facilité de déplacement. Tous les jours, il devait passer 40 minutes le matin, et autant le soir, dans les transports en commun, et encore, quand tout se passait bien, les incidents et les grèves perturbant souvent cette situation optimale. En voiture, c’était encore pire, et il avait rapidement renoncé à une telle alternative.
Cinq ans, c’était aussi le temps qu’il était resté sur Paris pour travailler. C’est là qu’il avait rencontré son ex. Elle n’aurait jamais accepté de déménager en province. Encore une différence entre eux. Plus il y repense et plus il se demande comment, avec autant de différences, ils ont bien pu rester aussi longtemps ensemble. Faire trop de concessions n’est pas toujours la bonne solution.
La porte d’entrée poussée, Tristan se retrouve dans le hall d’accueil, spacieux et lumineux. Un grand bureau en barre le fond, occupé par une charmante secrétaire qui se charge de l’accueillir. Les présentations faites, elle se charge immédiatement d’appeler le directeur d’agence.– Carrément le patron ?– Hé oui, c’est l’avantage des petites structures. Nous ne sommes qu’une vingtaine ici, à Rochefort.– Évidemment, ça change tout.
Quelques instants plus tard, un homme à peine plus âgé que lui pénètre dans le hall d’un pas décidé et vient directement à sa rencontre en lui serrant chaleureusement la main tout en lui souriant.– Bienvenue à l’agence de Rochefort, Tristan.– Bonjour Monsieur.– Appelle-moi Philippe. Ici tout le monde s’appelle par son prénom, et on se tutoie !– D’accord… Philippe.– Bon. Suis-moi, je vais te montrer les locaux. Tu vas voir, ici, ce n’est pas bien grand, mais c’est plus calme qu’à Paris.
S’ensuit une visite en règle des bureaux de la société. La salle réseau, la salle des serveurs locaux, les postes de travail, ainsi que le personnel : designers, commerciaux… Les visages s’enchaînent, Tristan a le plus grand mal à retenir le prénom de tout le monde. Pour finir, son futur patron l’emmène là où il travaillera dorénavant.
– C’est ici que sont installés les développeurs. Une petite équipe, puisqu’en fait, vous serez deux. Je te présente donc ton nouveau collègue, Arnaud.
Tristan se fige, blême. Son nouveau collègue, qui est face à lui, aussi.
Oups !
La vie est faite d’une succession de coïncidences. D’ailleurs, depuis le Big Bang initial, tout n’est que coïncidences : la recombinaison atomique, la naissance des étoiles, l’agrégation des planètes, la formation des acides aminés, l’apparition de l’ADN, les bactéries, les végétaux, les animaux, l’être humain, l’invention de l’écriture, du commerce, la découverte de l’électricité, de l’électronique et finalement de l’informatique.
Nous y voilà !
Tristan sait très bien qu’il avait une chance sur des milliards de milliards de milliards d’exister, et pourtant il est bien là, présentement à Rochefort. Que son nouveau collègue de travail soit l’homme qui lui fait présentement face, c’était encore au moins une chance sur cent mille. On n’est plus à cela près. Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : cet homme face à lui, qui lui tend la main, la peau délicatement bronzée, assortie à ses cheveux bruns coupés court, il l’a déjà vu, et pas plus tard qu’hier, quand ils se sont rencontrés sur la plage, qu’ils se sont caressés, puis sucés mutuellement.
Il ne s’est écoulé guère plus de deux secondes depuis que Tristan s’est figé et que toutes ces pensées confuses ont subitement traversé son esprit. Sortant de sa torpeur, il serre enfin la main de son collègue, tout en repensant au rapport sexuel qu’ils ont eu ensemble la veille. Arnaud, qui semble absent, est probablement dans le même état.
Heureusement, leur patron ne semble pas avoir prêté attention à leur état d’hébétude mutuel. Il se contente de les quitter tout en leur souhaitant une bonne journée.
Assis à son nouveau bureau, face à son collègue, Tristan ne sait trop où regarder. Un silence pesant s’est installé. Finalement, c’est Arnaud qui est le premier à reprendre la parole avec hésitation.– Alors ça, pour une surprise.La réponse de Tristan n’étant guère plus assurée.– En effet. Il faut le faire.Suite à ce bref échange, le silence retombe lourdement. Arnaud peine à prolonger la conversation.– Je pense que tu es aussi gêné que moi.– Tout à fait.– On ne va pas s’en sortir ainsi.– Et si l’on faisait comme s’il ne s’était rien passé ?– Pas évident. Ce n’était quand même pas anodin.– En tout cas, on n’en parle pas ici.– Tu as raison. Il vaut mieux rester discrets.– En effet.
Suite à cet accord, Arnaud reprend la parole plus naturellement et commence à expliquer à Tristan le fonctionnement de l’agence, l’architecture réseau, les outils informatiques présents sur son ordinateur. Et le plus important de tout : les particularités de la clientèle locale. Cette formation improvisée, qui leur permet de changer de sujet, les amène jusqu’à midi. Arnaud se lève alors.– Ça va être l’heure du repas. Si tu ne sais pas où aller, je connais un restau sympa à deux pas. Ça te dit ?– Je veux bien. Je ne connais pas vraiment Rochefort.– Bon. Alors suis-moi.
Alors qu’ils viennent de se lever pour sortir, une jeune femme entre en coup de vent dans le bureau. Vêtue d’un sweat-shirt et d’un jean, seuls ses cheveux blonds coupés au carré et la forme de son visage permettent de deviner que c’est une femme, d’autant plus que son sweat assez ample masque toute trace de sa poitrine. Elle prend immédiatement la parole en s’adressant à Tristan.– On s’est vus tout à l’heure, quand Philippe t’a fait visiter. Je ne sais pas si tu te souviens de mon prénom. Moi, c’est Cathy.– Tu travailles au design, c’est ça ?– Oui, je suis graphiste. D’ailleurs, je passais te voir pour ça. Je pense que je vais avoir besoin de toi pour régler un problème technique.– Tout de suite ?– Tu partais manger ? Je peux repasser en début d’après-midi.– Je préfère, je ne suis pas encore familiarisé avec tous les nouveaux outils.– Alors à tout à l’heure.Elle quitte alors le bureau, Tristan et Arnaud ne tardant pas à faire de même.
Lorsqu’ils arrivent dans la rue, Arnaud reprend la parole.– Elle est sympa Cathy, mais il faut toujours qu’elle passe me voir juste avant le repas.– Et ça t’énerve ?– Si on part trop tard, on ne trouve plus de place au restau.– Ça t’arrive d’aller manger avec elle ?– Rarement.– Peut-être que c’est ce qu’elle voudrait.– Tu crois ?– C’est possible.– Intéressant.– Ah ! Tu as des vues sur elles ?Puis Tristan continue sa phrase à voix basse, un sourire au coin des lèvres.– Donc tu ne t’intéresses pas qu’aux hommes.– T’es con. J’avais une copine avant, mais on s’est séparés. Il faudra que je t’explique.– Moi aussi. Je viens de me séparer. Une histoire bien compliquée.– Ça nous fait déjà un point commun.– Et même deux avec ce qu’on a fait hier.Cette dernière remarque ne manque pas de faire rire Arnaud, l’ambiance commence progressivement à se détendre.
Ce dialogue, maintenant plus serein, dure le temps d’aller jusqu’à une pizzeria. La serveuse leur a trouvé une table située un peu à l’écart, cela va leur permettre de pouvoir tranquillement continuer à discuter des sujets, plutôt inavouables, qui les préoccupent. Sans plus attendre, Arnaud reprend la conversation.– Alors, comment te sens-tu ?– Encore un peu nerveux, mais je viens juste d’arriver. En plus, je ne m’attendais vraiment pas à te trouver ici.– Moi non plus, figure-toi. Mais ce n’est pas si grave que cela : on va pouvoir gagner du temps.– Tu veux dire… Si l’on veut faire quelque chose ensemble ?– Oui. Tout à fait.– C’est vrai que, si l’on ne s’était pas rencontrés hier, je n’aurais jamais eu l’idée de te proposer de prendre du bon temps ensemble.– Tandis que là. On sait tout de suite que c’est possible. Ça te dirait de recommencer ?– Ça me tente. C’était trop bref hier. Je n’ai pas réussi à me retenir.– J’ai l’ai remarqué. L’excitation, je suppose.– Oui. Et puis je n’étais plus habitué à la sensation que l’on ressent lorsque l’on a le sexe lisse.– C’est nouveau pour toi ?– Oui et non. Cela fait plus de cinq ans que je ne m’étais pas rasé la bite. Mon ex détestait cela, elle voulait que je sois naturel, et elle aussi.– C’est pas de chance. Moi, je le n’aurais pas supporté.– J’ai fait avec, mais au bout de cinq ans, ça, cumulé avec plein d’autres problèmes, j’ai craqué et on s’est séparés.– Moi, mon ex a toujours été totalement favorable à l’épilation. C’était même tout l’inverse. Elle ne supportait pas la moindre trace de poil. Après s’être fait intégralement épiler au laser, elle m’a suggéré de faire de même.– C’est donc pour ça que tu as la peau aussi douce ?– Tout à fait. Je n’ai plus aucun poil sur le corps, car outre le sexe, j’ai aussi fait les fesses, les jambes, les bras et les aisselles. Mais je ne regrette rien. J’adore la douceur de la peau lisse.– Moi aussi. Et je dois avouer que ton corps totalement imberbe m’a fortement excité. Je devrais peut-être faire pareil, je n’aurais plus à me raser le sexe tous les jours.– Et encore, toi, tu es blond, ça doit quand même moins se voir que moi.– En effet, mais ce n’est pas pour ça qu’ils sont plus doux quand ils repoussent.
Ils doivent s’interrompre le temps que la serveuse leur donne la carte des pizzas, puis Arnaud reprend.– Et avant ton ex, tu te rasais ?– Assez souvent, oui. Au début, je ne me rasais que les bourses et la verge. Par la suite, je n’ai laissé des poils que sur le haut du pubis.– Et là, maintenant, tu as tout rasé.– Oui, et j’apprécie beaucoup. C’est encore meilleur. J’ai eu plusieurs copines avant mon ex. Elles n’ont jamais critiqué mon rasage. Bien au contraire, elles trouvaient même que c’était mieux pour la fellation.– C’est vrai, je confirme.– Et toi, avant ton ex ?– Un peu comme toi. J’ai commencé par les bourses, et comme c’est très agréable quand on se caresse, j’ai enlevé progressivement de plus en plus de poils. Je n’ai jamais connu une seule femme qui ait critiqué ce choix. Je me rasais déjà intégralement quand mon ex m’a proposé l’épilation définitive. Au début, je pensais passer pour quelqu’un de bizarre, mais quand on va à la plage, on ne peut que constater que de plus en plus d’hommes se rasent le sexe.– À propos, tu sais que je n’étais jamais allé sur une plage naturiste jusqu’à hier ?– Ton ex ne voulait pas, je présume ?– Tout à fait. Encore un truc qu’elle n’acceptait pas. À bien y réfléchir, je me demande bien pourquoi nous nous sommes mis ensemble, et comment j’ai fait pour rester cinq ans avec elle. J’espérais pouvoir la changer, mais je n’y suis pas arrivé.
La serveuse est revenue pour prendre les commandes. Après avoir cessé brièvement la conversation, Arnaud peut enfin poser la question qui lui brûle les lèvres.– Mais pourquoi vous vous êtes donc mis ensemble ?– Ça a été le coup de foudre. Sur le coup, nous avions cru que nous étions faits l’un pour l’autre, mais au fur et à mesure que nous vivions en couple, nous nous supportions de moins en moins. Le pire, c’était pour tout ce qui touchait au sexe. Elle ne voulait faire l’amour que dans le noir. J’ai passé des mois à négocier l’allumage d’une bougie. Elle ne voulait pas faire de fellation, et n’acceptait pas non plus que je lui fasse un cunnilingus. C’est à peine si elle voulait me toucher le sexe. Elle était mal à l’aise dès que je commençais à lui caresser les lèvres ou le clito et je parvenais à peine à lui mettre un doigt avant qu’elle cherche à s’écarter de moi.– Eh bien… C’était pas la joie.– Ce n’est pas tout. Comme elle était extrêmement pudique, je n’arrivais même pas à la voir nue quand elle se changeait. Elle refermait même la porte de la salle de bains quand elle était dedans.– Et je parie qu’elle ne supportait pas de te voir nu.– Exactement. Elle voulait que je fasse comme elle. Évidemment, dans ces conditions, pas question de lui parler de naturisme. De toute façon, elle n’aimait pas aller à la plage.– Je comprends que tu l’aies quitté. Je n’aurais certainement pas réussi à tenir aussi longtemps que toi.
Arnaud marque un temps d’arrêt. Avant de reprendre la parole pour narrer son expérience de vie en couple, il réfléchit brièvement à ce par quoi il va commencer.– Moi aussi, je me suis séparé il y a quelque temps. Mais pas pour les mêmes raisons que toi. Ce serait même plutôt l’inverse.– Pourtant, une femme qui est l’inverse de mon ex, et qui apprécie l’épilation intégrale, ne peut être qu’intéressante.– Ça dépend jusqu’à quel point. C’est sûr qu’au niveau sexualité, elle n’avait pas beaucoup de tabous. Faire ça dans le noir, ça n’était pas trop son truc, d’ailleurs on prenait souvent des photos ou des vidéos de nos ébats. On était le plus souvent nus à la maison. Même habillée, elle ne portait jamais de sous-vêtements. En été, c’était souvent des tenues assez légères et sans soutif, on pouvait facilement deviner l’aréole de ses seins à travers le tissu et ses tétons pointaient souvent. Tous les mecs la mataient dans la rue, mais ça ne m’a jamais gêné, j’en étais même plutôt fier.– Je ne vois pas où est le problème, alors ?– Oui, mais ce n’est pas tout.
Ayant suspendu sa phrase, car la serveuse revenait avec les pizzas, Arnaud attend patiemment qu’elle soit repartie pour reprendre son récit.– Comme elle avait réalisé que l’amour à deux ne la comblait pas suffisamment, elle cherchait régulièrement des contacts par Internet. Des couples, mais aussi des femmes seules ou des hommes seuls. Du moment qu’ils étaient épilés et bisexuels, cela lui convenait. Au début, je trouvais cela intéressant, ça offre un peu de variété. J’aime bien croiser les couples et faire l’amour côte à côte. Mon ex étant foncièrement bisexuelle, elle prenait beaucoup de plaisir à se gouiner avec les copines qui passaient. Je dois reconnaître que ça m’excite énormément de voir deux femmes qui se donnent du plaisir, j’y étais donc tout à fait favorable. Elle m’a évidemment demandé de faire de même, donc de donner du plaisir à un autre homme. Cela aurait été difficile de refuser. C’est comme cela que j’ai eu mes premières expériences homosexuelles. Au début, ce n’était que de simples fellations, un petit préliminaire avant que le gars ne la pénètre. Puis elle m’a demandé de sucer ses partenaires jusqu’au bout et de partager le sperme avec elle.
Arnaud marque une pause, le temps d’avaler sa salive. Peut-être se remémore-t-il le goût du sperme qui coule dans sa bouche. Quant à Tristan, il en profite pour manifester sa stupéfaction.– Ben dis donc !– Heureusement, c’était souvent réciproque. Je me faisais sucer par eux et quelquefois ils avalaient même mon sperme.– Si c’est équilibré, c’est déjà mieux.– Ce n’était pas toujours très équilibré, mais bon, ça pouvait aller. Mais ce n’est pas tout. Ça ne lui suffisait pas. Au bout de quelque temps, elle a insisté pour que j’accepte de me faire pénétrer par ses partenaires. Quelquefois, les mecs se terminaient sur moi, et pas que dans la bouche : sur le ventre, sur le dos, sur le visage. Un jour, elle a réussi à inviter dix mecs à la fois pour un gang bang, mais pas que pour elle. Pendant qu’elle se faisait prendre en levrette et dans la bouche, moi j’étais à côté et je me faisais aussi prendre par-derrière et dans la bouche. Quand ça s’est terminé, j’étais presque couvert de sperme de la tête aux pieds.– C’est extrême !– Oui. Heureusement, elle faisait très attention aux risques de maladies. Les invités ont toujours mis des capotes, et elle demandait même des tests HIV.– C’est déjà ça. Eh bien… Je comprends que tu en aies eu assez et que tu l’aies quitté.– Et encore, ce n’est pas suite à ça. Tout cela avait été très progressif. J’avais fini par m’y habituer, malgré tout. Mais un jour une nouvelle copine à elle est venue nous rendre visite. Une lesbienne pure et dure, elle ne voulait pas que je la touche. Par contre, elle était venue avec son Beauceron.– Pardon ? Tu parles d’un habitant de la Beauce ?– C’est aussi une race de chien : le berger de Beauce !– Ah, d’accord. Et alors ?– Alors… Le chien s’est allongé et elles se sont mises à le caresser, et le masturber à tour de rôle. Le chien s’est bien évidemment mis à bander, tu aurais vu sa queue, elle était impressionnante. Ça n’a pas fait peur à la copine, qui s’est fait saillir par son chien pendant qu’elle léchait mon ex.– Mais c’est dégueulasse !– Il faut aimer, en effet, c’est très spécial. Et j’étais bien obligé de les regarder, car je devais faire des photos. J’ai oublié de te préciser que l’on a toujours pris des photos et des vidéos de tout ce que l’on avait fait depuis que nous étions ensemble. C’est ensuite mon ex qui s’est fait sauter par le chien. Elle a trouvé ça formidable. Moi, pas trop. Mais c’est quand elle m’a proposé de me faire sodomiser par le chien que j’ai réalisé que ça allait vraiment trop loin, et j’ai refusé. Alors elle m’a proposé de lécher sa chatte, de laquelle le sperme du chien commençait à s’écouler, ce que je faisais régulièrement après que ses copains l’aient baisée, mais là, j’ai encore refusé.- Je comprends.- Ça l’a surprise, car généralement j’acceptais toutes ses volontés sans discuter. Néanmoins, c’en est resté là. J’aurais pu croire l’affaire classée, mais dans les jours qui ont suivi, elle a commencé à parler avec insistance d’acheter un chien. J’étais habitué a sa façon de me convaincre. Elle avait déjà usé du même répertoire pour me convaincre de sucer d’autres hommes, puis d’avaler leur sperme, puis de me faire enculer. Je sentais bien qu’elle était sur le point de me faire franchir une nouvelle étape. Mais cette étape a été la goutte qui a fait déborder le vase. On s’est séparés peu après.
Même s’il a mangé toute sa pizza en écoutant le récit d’Arnaud, Tristan a quand même du mal à finir ses dernières bouchées. Il ne s’attendait vraiment pas à tout cela.– Eh bien dis donc ! Finalement, je préfère mon sort au tien.– Il faut relativiser. J’étais quand même consentant, sauf à la fin, évidemment. Mais raconté en une seule fois, ça peut paraître assez rude. Je ne sais pas si j’aurais pu le raconter à quelqu’un d’autre. Après ce qu’on a fait sur la plage, je n’ai plus grand-chose à te cacher. J’ai l’impression que nous avons des goûts assez proches, ça m’a permis de me confier un peu plus facilement. Cela m’a fait le plus grand bien, je pense que j’avais besoin d’en parler, je ne l’avais pas encore fait. Je ne vois pas à qui j’aurais pu le dire, à part à toi.Lors de ses dernières phrases, l’émotion éprouvée par Arnaud s’est ressentie au ton de sa voix, et Tristan n’y a pas été insensible. Il a lui-même du mal à répondre à son nouvel ami.– Si j’ai pu te libérer d’un poids, j’en suis heureux. On ne se connaît que depuis quelques heures et nous nous racontons déjà des trucs comme si nous nous connaissions depuis l’enfance.– C’est vrai.– J’ai vraiment apprécié ce qui s’est passé hier. C’est dommage que l’on n’ait eu le temps d’aller plus loin.– On peut recommencer quand tu veux. Ce sera avec grand plaisir. On n’a pas eu le temps de faire grand-chose hier, j’ai comme un goût d’inachevé.– Moi aussi. Te sucer ne m’a pas suffi, j’aimerais bien te recevoir dans la bouche, goûter ton sperme et l’avaler. Je me sentirais encore plus proche de toi, plus intime.– Je comprends. C’est un peu la sensation que j’ai quand je reçois du sperme dans la bouche. J’ai vraiment l’impression d’être alors le prolongement de mon partenaire.– Je n’en ai jamais eu l’occasion. Ce sera une première pour moi. Tout comme la fellation d’hier.– C’était la première fois que tu suçais un homme ? Tu l’as très bien fait, tu sais. J’ai vraiment cru que tu le faisais régulièrement.- Tu dis ça pour me faire plaisir ?- Non, non, je t’assure. Tu es doué pour tailler des pipes !– Merci.– En tout cas. Si on veut aller plus loin, ce serait mieux de faire un test de dépistage. On serait tranquilles, on pourrait faire tout ce que l’on veut.– Oui, très bonne idée. Il y a un hôpital pas très loin ?– Il est au nord de la ville. On pourra y passer en débauchant, si tu veux.– Super ! Je suis impatient de pouvoir recommencer ensemble.– Tu fais quelque chose ce soir ?– Non.– Viens passer la soirée chez moi. Tu verras mon appartement.– Ça me changera de l’hôtel.– Tu peux rester dormir, si tu veux. Je n’ai qu’une chambre, mais le lit est assez grand pour deux.– Ne m’en dis pas plus. Je sens que je vais avoir une érection rien qu’à y penser. La journée va être longue jusqu’à ce soir.
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