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Un nouveau monde ?!

Chapitre 1

L'arrivée

Divers
Bonjour, bonsoir !Suite à ma précédente histoire (du moins, le premier chapitre), j’ai expliqué ne pas être satisfait de la tournure de celle-ci. Après de longs mois, je m’apprête à publier cette nouvelle version que je trouve plus aboutie (surtout que 5 chapitres sont déjà rédigés !). Comme pour "Une nouvelle vie, dans un monde de magie", l’histoire prend place dans un univers alternatif que je vous laisse découvrir. Ce récit reflète mes lectures, visionnages et leçons, mélange fantaisie et réalité. Sur ce, bonne lecture !
Pierre ouvrit lentement ses paupières. De perçants rayons de lumière l’empêchaient de directement regarder le ciel. Après avoir accoutumé ses yeux à ces vives raies lumineuses, Pierre se redressa. Il sentait les brins d’herbe sous ses mains, le vent soufflait, apportant de douces brises chaleureuses. Le jeune homme tournait la tête pour inspecter les alentours. Il se trouvait sur une colline au milieu d’une grande plaine. Un chemin de terre battue traversait l’étendue herbeuse. Au loin se trouvaient de grandes montagnes enneigées tandis que de l’autre côté, on pouvait apercevoir derrière une dense forêt les pointes d’une structure en pierre et en brique rouge. Curieux, Pierre se mit debout et commença à marcher vers la ville.
Le jeune homme portait ses habits de bureaux : un costume noir fait sur-mesure. Il travaillait dans une banque en tant qu’employé dans les ressources humaines. Un métier en bref peu passionnant. Pierre se demandait qu’est-ce qu’il faisait ici. Il se souvenait d’avoir longtemps bu dans un bar avec ses collègues, un vendredi soir. Ses souvenirs étaient flous, et il remit sa position sur le compte d’une mauvaise blague, mais étrangement, il n’avait pas son habituel mal de crâne. Perdu dans ses pensées, Pierre n’entendit pas la voix d’une personne l’interpellant. Une charrette s’arrêta à son niveau. Un vieil homme accompagné de ce qu’il semblait être sa petite-fille conduisait le véhicule tiré par une mule.
— Monsieur ! Que faites-vous seul ici ? demanda gentiment la jeune femme.— Eh bien, je ne saurais pas dire pourquoi je me trouve ici. Pourriez-vous m’indiquer la gare la plus proche ? dit Pierre.— Une gare ? Qu’est-ce donc ? demanda la jeune femme, interrogée.

Stupéfait, Pierre plissait les yeux. «La notion de gare pouvait donc échapper à des personnes en 2020 ?». Décontenancé, le jeune homme demanda où il se trouvait.
— La ville là-bas, répondit le vieil homme, "c’est Empero, la plus grande ville marchande du Royaume de Goldust."— Empero ? Royaume ? Goldust ?
Pierre n’en revenait pas. Il n’était visiblement plus en France, mais les personnes avec qui il conversait parlaient tout de même français. Perturbé, le jeune homme resta quelques instants sans voix.
— Voulez-vous qu’on vous conduise à Empero ? proposa la jeune femme.— Oui... oui ce serait aimable à vous... répondit vaguement Pierre.

Il monta dans la charrette au milieu de sacs en cuir et de caisses en bois. Le vieil homme tira sur ses rennes et intima à sa bête de reprendre la route. Sur la route, la jeune femme se présenta :

— Moi, c’est Alicia et voici mon grand-père Hector. Nous sommes fermiers et nous allons à Empero vendre nos productions. Et vous ? demanda Alicia.— Euh... Je m’appelle Pierre... Et je ne sais pas pourquoi je suis ici... répondit le jeune homme."— Oh ! Seriez-vous un égaré des cieux ? Je n’ai jamais vu de tels habits, s’exclama Alicia.— Alicia. On ne demande pas cela à un homme simplement perdu. De plus, il ne s’agit que d’une légende, personne ne survivrait en tombant des nuages, déclara Hector.— Mais je sais tout cela ! C’est simplement une appellation pour ceux dont la déesse de la malice Eyi s’est jouée, rétorqua Alicia.— Excusez-moi de vous interrompre, mais que dois-je comprendre ? s’informa Pierre.— Il est dit dans les légendes anciennes que la déesse Eyi, figure de la malice, aimait choisir des humains avec qui jouer en les amenant dans de lointaines contrées et en leur ôtant tout souvenir. On dit que c’est une vieille légende, mais les cas d’amnésie ne sont pas si rares. D’ailleurs, l’Église recueille avec soin les jouets d’Eyi.
Pierre grimaça en entendant qu’il était assimilé au jouet d’une déesse de légendes, mais il savait maintenant qu’il pouvait compter sur l’église locale. Arrivés devant les portes d’Empero, l’ambiance se changea pour devenir bruyante et animée. Une longue allée centrale traversait la ville surplombée par un petit château. De nombreuses étales étaient remplies de produits en tout genre : fruits, légumes, viandes, poissons, poterie, tissus, bijoux, jouets et même des livres. Ce genre de marché rappelait celui que Pierre fréquentait les dimanches matin. La charrette s’arrêta devant un espace vide, où était plantée une pancarte avec le nom de famille d’Alicia. Pierre, reconnaissant de l’avoir aidé, proposa son assistance :
— Est-ce que je peux me rendre utile ? Vous m’avez gentiment conduit ici, je ne peux repartir sans vous aider un minimum.— Comme c’est gentil. Oui oui. Aidez mon grand-père à décharger les marchandises, répondit Alicia.

Le jeune homme retrouva le vieil homme derrière le véhicule de bois. Étonnement pour son âge, Hector portait plusieurs caisses à la fois. Après avoir retiré sa veste pour se retrouver en gilet, Pierre l’aida dans sa tâche en prenant et posant les lourds sacs de marchandises. Pendant ce temps-là, Alicia montait l’échoppe. À chaque passage, Pierre remarquait un peu plus la beauté d’Alicia.
Vêtue d’une chemise claire et d’une salopette marron, la jeune femme transpirait à la chaleur du soleil. Ses courts cheveux bruns volaient à chaque coup de vent. Ses yeux verts olive brillaient. Son fin nez contrastait avec ses joues rougies par l’effort. Ses vêtements cachaient des formes très développées, mais qu’on devinait aisément si on y jetait un œil attentif. Lorsque la jeune femme se courbait, Pierre pouvait contempler la parfaite courbure du bassin d’Alicia, qui semblait vraiment heureuse de travailler dans le milieu marchand.
Une fois toutes les marchandises déchargées et exposées au comptoir, Alicia commença à vanter la qualité de ses produits. Les passants s’arrêtaient et achetaient quelques produits. Le sourire et la bonne humeur d’Alicia semblaient attirer les personnes qui étaient ravies de voir le joli minois de la demoiselle. Après plusieurs heures, la quasi-totalité des produits mise en vente fut achetée par des habitants d’Empero. Alicia et Hector souriaient, contents d’avoir presque écoulé toute leur production.
Un homme fort bien vêtu s’arrêta devant l’étale. Il était accompagné d’un deuxième autre homme, tous deux animés d’un mauvais regard. Le premier, d’un ton arrogant, se moqua de ce qu’il restait à acheter, à savoir deux fruits ressemblant à des pommes.
— Mais que vois-je, baronnet Orion ? Ces gueux n’ont plus que deux Pingos à vendre. N’est-ce pas là la preuve que les paysans ne peuvent même pas se réapprovisionner pour satisfaire les nobles de la haute société ?— Vous avez tout à fait raison, baronnet Persée, répondit le deuxième, d’un ton tout aussi arrogant. "Il est clair que ces personnes ne sont point capables de répondre aux attentes de nobles tels que nous. Cette étale ne correspond en rien à nos besoins."— Partons, baronnet Orion, je sens déjà leur mauvaise odeur envahir nos narines supérieures.
Les deux hommes éclatèrent de rire et commencèrent à s’éloigner.
— Hé vous ! interpella Pierre. "Comment pouvez-vous dire de telles choses sans savoir quoi que ce soit à propos d’Alicia !"— Mais que vois-je, baronnet Orion, un gueux ma foi fort bien habillé nous fait-il la conversation ?— Vous plaisantez, baronnet Persée. Il est clair qu’il a dû ravir de si belles pièces de costumes à un noble passant en le menaçant de le dépouiller. Un gueux ne pourrait se permettre de porter un tel luxe.— Dites ce que vous voulez de moi, mais ne vous moquez pas des efforts des autres. Excusez-vous !
Les deux hommes éclatèrent de rire une fois de plus. Lorsque le baronnet Persée porta sa main gauche pour essuyer ses larmes, Pierre vit qu’il portait des gants. Au vu du caractère de ces personnes et de l’époque dans laquelle il se trouvait, il en déduisit une information importante. Le jeune homme se retourna pour demander à Hector un gant. Ce dernier lui donna avec un sourire au coin des lèvres. Puis, sans dire un mot de plus, Pierre lança le gant aux pieds du baronnet Persée. Les rires s’interrompirent et l’ambiance devint électrique. Tous les passants avaient désormais le regard braqué vers Pierre et les deux baronnets.
— Venez-vous de me défier, manant ? demanda Persée d’une voix grave et emplie de colère.— C’est exact, baronnet Persée. Si je gagne, vous vous excuserez auprès d’Alicia et d’Hector ici présent. Si vous gagnez, je ferais ce que vous désirez. Vous ne pouvez pas refuser, vous auriez l’air d’un lâche... répondit Pierre.

Ces mots provoquèrent une colère noire en Persée. Il ramassa l’accessoire et cria :
— Très bien, gueux ! Nous prendrons baronnet Orion en témoin. Qu’on nous apporte deux pistolets !
Un passant qui regardait la scène apporta une mallette en cuir. À l’intérieur se trouvaient deux armes à feu plaqué de bronze. Les baronnets Orion et Persée inspectèrent les pistolets avant d’en donner un à Pierre. Orion énonça alors les règles du duel :
— Le duel présent oppose baronnet Persée et Pierre. À tour de rôle, sachant que baronnet Persée commencera puisqu’il a été défié, vous tirerez. Vous n’avez pas le droit d’esquiver. Les munitions utilisées seront des balles de plomb. Elles ne tueront donc pas. Le duel sera terminé lorsque l’un d’entre vous abandonnera. Êtes-vous en accord avec ces règles ?
Les deux hommes acquiescèrent. Pierre arma son pistolet et allait prendre ses distances, mais Alicia vint le trouver.
— Pourquoi l’avez-vous défié ? Vous n’allez que vous attirer des ennuis. Vous n’auriez pas dû ! dit Alicia, affolée.— Désolé, mais j’en fais une affaire personnelle.
Après avoir été écarté d’une dizaine de mètres de Persée, Pierre se prépara à recevoir la première balle. Avant d’avoir compris ce qu’il s’est passé, une balle siffla à côté de son oreille droite, le blessant légèrement. Du sang coula légèrement le long de sa nuque. Le jeune homme vit un éclair violet sortir du canon du pistolet adverse.
— C’est de la magie. J’imagine qu’un gueux tel que toi n’en a jamais vu. Après tout, il s’agit de la marque de la noblesse. La prochaine fois, tu perdras un œil, prévint Persée.

Pierre lui sourit et visa. Sa main gauche tremblait. Il posa sa main droite sur son coude pour se calmer. Il savait exactement où viser. Pierre reprit son souffle et appuya sur la gâchette. Le coup partit. En face de lui, Persée se tenait encore debout. Le boulet de plomb était à ses pieds. Soudain, le baronnet tomba au sol, en se tenant l’entrejambe. Il criait et se tordait de douleur.
— Espèce de lâche...! Tu... me le paieras... J’abandonne !
Le témoin Orion était visiblement aussi affolé et aida son compagnon à se relever. Les deux baronnets partirent au loin, en vociférant menaces et insultes. La foule acclama Pierre et le félicita d’avoir remis ces baronnets à leur place. Non loin, Alicia avait les larmes aux yeux. Le jeune homme vint le retrouver et lui sourit. La jeune femme porta une pièce de tissu pour absorber le sang qui coulait de l’oreille droite.
— Tu es blessé.— Ne vous en inquiétez point. Ce n’est qu’une égratignure, rassura Pierre.— Jeune homme, venez donc dormir à l’auberge du «Chat Perché». Nous nous y rendons pour nous reposer. Le gérant est un ami, je suis sûr qu’il aura une chambre pour vous, proposa Hector.— Je vous remercie, dit Pierre, en hochant la tête.

Il aida Alicia et son grand-père à ranger leur échoppe et ils se permirent de manger des deux fruits invendus. Le goût sucré et acide du fruit revigora Pierre, qui se sentait fier d’avoir pu défendre ses valeurs et l’honneur d’Alicia et Hector en passant. La nuit tombait et Pierre se retrouva au «Chat Perché». L’aubergiste était un grand homme dont on sentait la bonté, qui offrit pour la nuit une chambre au jeune salvateur. Le petit groupe put déguster un agréable dîner puis chacun repartit dans la chambre qui lui était attribuée.
La lune était haut dans le ciel, mais Pierre ne trouvait pas le sommeil. Mille interrogations trottaient dans ses pensées : «Où était-il ? Que faisait-il ici ? Pourquoi le temps avait reculé ? Ou plutôt, dans quel monde se trouvait-il ? De la magie ? Exclusive aux nobles ?». Sa réflexion fut interrompue par le bruit d’un toc-toc à sa porte. Le jeune homme se leva et ouvrit la porte à son invité. Alicia était debout, en robe de chambre. Sans dire un mot, elle pénétra dans la chambre et s’assit sur le lit de Pierre. Ce dernier ne comprit pas immédiatement la situation et s’assit à côté d’elle.
— Tu sais, j’ai vraiment eu peur pour toi. Je me serais sentie terriblement coupable si tu avais perdu un œil à cause de moi, s’inquiéta Alicia.— Je n’ai pas seulement voulu vous protéger. J’ai mes valeurs et les voir piétinées par des malotrus, je n’ai pas supporté qu’ils se comportent ainsi.
Ces mots suffirent pour convaincre la jeune femme de ses sentiments, qui enlaça le jeune homme. Pierre, agréablement surpris, se laissa faire et prit Alicia dans ses bras.À suivre...
Je vous remercie d’avoir lu jusque-là mon histoire. Vous comprendrez donc qu’il ne s’agit que d’un prélude, au vu de la scène qui va se produire. Les chapitres suivants auront une taille similaire et l’histoire tournera dans un premier temps dans une pseudo-romance pleine de rebondissements. Faites-moi part de vos commentaires, que je lirais avec attention pour en modifier la suite s’ils sont intéressants.
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