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Le nouveau monde

Chapitre 5

La traversée (dernière partie)

Hétéro
Le Nouveau Monde
Chapitre 5 - La traversée (dernière partie)

Je m’étais installé sur ma couchette, pas des plus confortable, torse nu, laquelle faisait face à celle de Gabin. Les bras derrière la tête et l’esprit ailleurs dans l’impossibilité de trouver le sommeil. Angélique hantait mes pensées. Je pris sur moi de me mettre l’oreiller sur les yeux et enfin, je trouvai le sommeil.
Un rêve m’emporta rapidement vers des cieux érotiques. Je me vis flirtant avec la donzelle, il me sembla même sentir son parfum et l’odeur de sa peau tout comme il me sembla caresser ses seins ce qui me tira rapidement de mon somme. A mon réveil, le sexe dressé dans mon pantalon, je n’eus que le temps de me tourner pour ne pas que Gabin se rende compte de la bosse que faisait mon drap. Mais il ne sembla s’apercevoir de rien, il bouquinait sur sa couchette et, comme cela se répéterait souvent, une main dans son pantalon jouant avec son jouet préféré. Je n’y prêtai pas plus attention, attendant patiemment que mon érection retombe avant de me lever.
Prenant un air hautain je me levai enfin en criant :-Mais qu’est-ce que tu fais encore ? Tu n’arrêtes donc jamais de te la toucher ?-Et non l’ami... Je te l’ai dit, je me masturbe plusieurs fois par jour... Tu veux voir ?-Arrête ! Tu ne vas pas remettre ça. Fais ce que tu as à faire, je descends t’attendre !-Bien chef ! (rires)Je descendis donc n’hésitant pas à claquer la porte pour montrer mon mécontentement. La salle était superbement décorée. D’énormes lustres pendaient aux plafonds éclairant tout l’intérieur où s’offraient à la vue des passagers de longues tables couvertes de nappes blanches. Assiettes et couverts étaient déjà en place et de hauts fauteuils semblaient attendre preneurs. Le centre des tables était décoré de plantes exotiques, d’une foule de verres et de bouteilles. De grands tableaux étaient accrochés aux boiseries du navire, certains semblant être d’une grande qualité.
J’en étais là de mes découvertes lorsque Gabin arriva. -Tu as vu comme c’est beau ? Il semblait émerveillé lui aussi. -Je ne me lasse pas de regarder cette salle. Elle est grandiose pour un navire de cette taille.Il avait raison et je ne pus qu’abonder dans son sens.-Oui, vraiment étonnant ce luxe ! Tu as retenu les places pour tout le monde ?-Non que pour nous deux, le gros Léon est bien assez grand et les autres aussi. Nous ne sommes pas obligés d’être toujours en leur compagnie non ?-Non en effet, mais par politesse...-Quoi par politesse ? -Ben on aurait pu les attendre et manger tous ensemble.Nous n’eûmes pas l’occasion de disserter plus longtemps, un sous-officier de marine nous indiqua nos places respectives. D’autres passagers commençaient à arriver eux aussi. Nous remerciâmes le sous-officier et prîmes place. Je vis, au loin, Angélique tout de blanc vêtue. Une robe fine, légère, aux voilages laissant apparaître la naissance de sa poitrine, de jolies bottines aux pieds et elle portait un éventail à la main, ainsi qu’une capeline sur ses cheveux blonds, je crus que c’était une vision tellement elle me sembla ravissante. Après un rapide coup d’œil à la salle, elle m’aperçut et m’adressa un très beau sourire tout autant que charmeur. Puis je la vis murmurer quelque chose à l’oreille du sous-officier. Il sembla acquiescer avec un large sourire lui aussi et se dirigea vers notre table, Angélique accrochée à son bras.

-Messieurs, cette demoiselle souhaite se joindre à vous.Surpris je ne sus que répondre, c’est Gabin qui se leva et se plaça à mes côtés pour tirer la chaise vide.-Mais ce sera avec plaisir !Il afficha un air qui me mit mal à l’aise. Serait-il un coureur en plus d’être obsédé par son propre sexe ? Angélique pris place à mes côtés l’air coquine, je sentis que sa main effleurait ma cuisse, et je compris rapidement que ce n’était pas par accident tant elle s’approcha de mon entrejambe. Elle me sourit sans même rougir et tout en continuant cette étrange et déplacée caresse.
-On dirait que cela va mieux, vous semblez mon tendu mon cher ! Elle pouffa de rire, un rire sonore et cristallin en me dévisageant. Je pus lire dans ses yeux tout le plaisir qu’elle prenait dans ce geste malicieux et cette petite attaque visant mon comportement du matin.
-Vous ne dites rien ? Et bien moi je vous souhaite messieurs un bon appétit. Je suis persuadée que nous allons nous régaler surtout en si bonne compagnie.Elle retira sa main doucement, trop doucement, en insistant toujours sur mon entrejambes avant que de la mettre enfin sur la table. Mais je sentis son genou se coller au mien et je n’eus plus aucun doute quant au fait que je lui plaisais vraiment.
-Bon appétit à vous Angélique !-Comment ? Tu connais cette jolie demoiselle ?Gabin semblait outré.-Oui nous nous sommes rencontrés tout à l’heure. Mademoiselle a elle aussi un cheval... du moins une jument, en bas et coïncidence, elle est dans le même box que le mien. Nous avons donc parlé un petit peu !
-Un petit peu un petit peu... c’est vite dit ça ! Il me semble que ... enfin ! Rien je me fais sans doute des idées.Mais il ne se faisait pas d’idées... il avait SON idée. Angélique ne cessant de frôler mes doigts avec son éventail et il ne fut pas dupe du manège de la jeune fille.Fort heureusement on nous apporta l’entrée qui était un potage. Lorsque le serveur souleva le couvercle de la soupière, une délicieuse odeur de bouillon vint chatouiller nos narines. -Hum ! Cela m’a tout l’air d’être une excellente soupe de poissons !Angélique ne risquait pas de se tromper, l’odeur me rappela la soupe de poissons de ma propre mère ce qui attira en moi déjà une forme de nostalgie. Mon regard dû s’assombrir car je sentis une pression plus forte du genou d’Angélique sur le mien.
-Et bien Jean... Vous n’aimez pas le poisson ?-Si si... désolé j’étais ailleurs !-Ah non ! Restez avec moi mon ami, n’êtes vous pas en délicieuse compagnie ?Ah ma belle Angélique. Elle avait su me tiré en quelques mots de mes souvenirs de France. Elle se baissa soudain pour ramasser la serviette qu’elle venait de laisser choir... petite ruse de jeune fille pour me glisse en même temps à l’oreille :
-Je te ferai oublier tes soucis tout à l’heure !Et tout en ramassant sa serviette elle prit soin à nouveau de frôler mon sexe avant de reprendre une position plus "noble".-Bon les tourtereaux ? On goûte cette soupe ?-Ah oui, il ne faut pas laisser refroidir !En lançant ces mots elle me lança un regard que je ne lui connaissais pas encore, un regard qui m’en dit long sur ses intentions. Je me mis à bander en imaginant la soirée à venir, cela en était gênant.
-Bon appétit !Ce fut tout ce que je trouvai à dire à cet instant pour chasser les idées érotiques qui envahissaient mon esprit.Toute la tablée lança de concert -Bon appétit !Suivi ensuite un énorme poulet, déjà découpé, entouré de pommes vapeur et d’une sauce qui s’avéra délicieuse. Le repas fut gai, à notre table l’ambiance était chaleureuse et chacun à son tour annonça sa destination et ses projets. Au dessert on nous apporta un merveilleux plateau de fruits variés qui fut suivi d’un excellent café. Tout le monde discutant les uns avec les autres Angélique me glissa à l’oreille :
-Tu me rejoindras sur le pont. On sera au calme.Depuis un moment, le vin aidant, j’avais ravalé ma timidité.-Bien entendu, nous avons sans doute beaucoup à nous dire !-Pas que Jean... Pas que !Elle eut ce même rire cristallin qui annonçait de biens doux instants. Enfin, le repas tira à sa fin. Les uns après les autres, les passagers prirent congé, seul Gabin semblait prendre son temps.-Tu ne remontes pas ?-Si si, y a pas le feu camarade, y a pas le feu.Il ne s’était pas privé de vin à table et ses joues étaient d’un rouge cramoisi. Son front perlait de sueur.-Enfin, je crois... oui ! Je crois que je ne vais - hic - pardon, je ne vais pas tarder ! Il se leva tant bien que mal.-Hic - y a de la houle non ?Angélique et moi éclatâmes de rire... il n’y avait pas vraiment de houle mais, plus de vent dans les voiles pour Gabin.Enfin seuls, Angélique me fixa :-On y va ? Et elle se leva avec élégance. Je la suivis dans la salle, nous prîmes les escaliers, une coursive interminable, et nous nous retrouvâmes sur le pont à l’air libre. Elle ne perdit pas un instant. Alors qu’il y avait foule, elle me saisit le visage et m’embrassa à pleine bouche, sa langue joua avec la mienne tandis que sa main cherchait mon sexe déjà dressé sous le tissu de mon pantalon. Je n’osai pas être aussi direct qu’elle, je me contentai donc du baiser et de caresser sa nuque qu’elle avait fine.
Le baiser dura un long moment, lorsque, surpris, j’entendis la voix du gros Léon derrière moi :-Eh gamin... tu ne perds pas de temps. Je vous ai observés à table et je crois que tu as trouvé chaussure à ton pied non ?Surpris, je ne répondis pas, Léon poursuivit :-Vous auriez pu au moins nous attendre pour le repas... Mais bon, faut bien que jeunesse se fasse. J’espère que tu n’auras pas la tête ailleurs une fois arrivé ! Va falloir penser aux chariots et aux chevaux si tu veux faire partie de notre équipée !
Puis il tourna les talons sans attendre de réponse, réponse qui ne serait pas venue trop occupé à me concentrer sur l’instant.Angélique poursuivit sa caresse et je sentis que l’explosion n’était pas loin. Je me dégageai un peu pour lui faire une proposition :-Si on allait dans ta cabine ?-Je n’attends que ça !Elle me prit par la main et nous quittâmes le pont. M’entraînant dans sa cabine par la main, elle riait de bon cœur. Elle ouvrit la porte. La pièce était sensiblement la même que la mienne, si ce n’est qu’un seul lit occupé la place.
-J’ai envie de toi Jean ! L’alcool du repas n’était pas étranger à cette proposition.-Moi aussi, tu t’en doutes et tu le sens non ?Il ne fallut pas longtemps pour que, tous deux, nous nous retrouvions nus. Angélique s’allongea sur le lit, offerte, sensuelle, belle, tellement belle que je ne perdis pas une seconde pour la rejoindre. Couché à ses côtés, je pris un énorme plaisir à caresser ce corps qui était magnifique. Ses petits seins aux tétons tendus furent gobés par ma bouche avide. Elle écarta les bras, se laissa faire tandis que ma main s’aventurait sur sa toison soyeuse. Je sentis rapidement l’humidité de son intimité.
-Jean ! J’ai déjà connu quelques hommes... ce soir je le regrette, j’aurais aimé que tu sois le premier.-Chut ! Profitons de l’instant, j’ai envie de t’aimer et de te voir jouir. Ce soir il n’y a que toi et moi, rien que nous. En parlant j’enfonçai un doigt dans la chaleur humide de ses lèvres intimes. Elle se crispa tout en écartant un peu plus les cuisses. Mon sexe me faisait un mal de chien tant il était tendu, près à une violente explosion. Je ne pus attendre d’avantage. Me couchant sur elle, je la pénétrai oubliant la douceur et la tendresse. Elle poussa un cri de surprise, serra mes fesses dans ses mains qu’elle venait de poser. C’est ainsi qu’elle voulut être prise pour la première fois avec moi.
Je ne pus durer longtemps. Son intimité accueillait mon sexe avec tant de ferveur que ma jouissance éclata au plus profond d’elle. Elle poussa un cri de plaisir non feint. Je m’en voulus d’avoir été si rapide, cependant, je ressentis qu’elle avait elle aussi pris du plaisir, ce qui atténua ma gêne passagère.
En me retirant, doucement, tout doucement, je lui pris le visage pour le couvrir de baisers. Elle répondit à cet élan de tendresse.-Nous ferons mieux la prochaine fois Jean. Je t’ai peut-être trop excité durant le repas. Rassure toi, c’était très bien. A l’avenir nous prendrons notre temps. Reste cette nuit avec moi, s’il te plaît. Ne t’en vas pas.
-Je n’ai pas l’intention de te laisser ma belle. Et le voyage est encore long. J’ignore ce que nous réserve l’avenir, mais profitons de la traversée et aimons nous simplement sans nous poser de question.
-D’accord Jean. Prends moi encore une fois !
...A suivre
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