Au petit matin, nous nous réveillons plutôt difficilement, la nuit ayant été longue pour toutes les deux. Heureusement ce n’est que demain que l’université va vraiment démarrer. Aucune de nous n’évoque la soirée et, même une fois arrivées chez Allie et Lia, personne ne parle du fait que nous avons toutes les traits un peu tirés. C’est d’un commun accord que nous nous rendons dans un petit café pas loin de notre bâtiment. C’est là qu’avec surprise je rencontre encore une fois Tom Hunter. Je n’ai aucun mérite, c’est lui qui officie derrière le comptoir et prend nos commandes. Je lui souris et pendant que j’attends qu’il prépare notre commande, profite du fait qu’il n’y a personne pour lui parler. J’ai eu le temps de réfléchir, de traîner ce sentiment de honte depuis un moment et si je veux prendre le bon chemin je dois faire les bons choix et essayer de réparer ce que je peux. — Tom ?— Oui. Un souci avec la commande ?— Non pas du tout, Je sais que je viens bien tard et que j’eusse du le faire à l’époque mais je tiens à m’excuser d’avoir parfois été méchante avec toi et surtout de t’avoir engueulé alors que tu n’étais pour rien dans notre petit accrochage l’année dernière. Je peux te dire que j’ai honte de ce que j’ai fait et ma seule excuse, enfin cela n’en est pas une c’est que j’étais bête à suivre les autres.Il a l’air soufflé et me regarde plutôt perplexe, se demandant sans doute si je suis sérieuse — Waouh, Kimberly Remington qui s’excuse. Incroyable.Je ne réponds rien et le fixe sérieusement notant à ce moment là qu’il ne porte passes lunettes habituelles. Il me fixe à son tour, semblant maintenant vraiment me regarder et s’apprête à dire quelque chose mais c’est le moment ou les filles m’appellent— C’est Kim maintenant ?— J’ai vraiment envie de prendre le bon chemin et c’est une première étape.— Bonne décision. Son regard semble dubitatif comme s’il n’y croyait pas vraiment mais s’éclaire un peu quand il observe mes trois amies qui tranchent tellement avec mon entourage du lycée. Il rajoute alors :— Il y a peut-être de l’espoir.D’autres clients arrivent et je prends ma commande pour aller rejoindre les filles. — Waouh Kim c’est qui ce mec il est canon Lance Allie— Un gars de ma ville, il sera d’ailleurs avec nous dans certains cours.— Il s’appelle comment ? Il loge où ? Il a dix-huit aussi comme nous alors ?— Hé arrêtez les filles, je ne le fréquentais pas au lycée, il est du genre solitaire et réservé.— Je ne sais pas s’il est réservé, mais j’ai l’impression qu’il y en qui se le réservent fait remarquer Lia en parlant de femmes bien plus âgées que nous qui ont l’air de minauder avec lui tout en passant leurs commandes.— Mais c’est des vieilles ! Fait Deri— Deri, elles doivent avoir trente-cinq ou quarante ans, ce ne sont pas des vieilles comme tu dis !— Kim a raison, une femme de soixante c’est une ancêtre pour toi alors ?— Moquez vous, disons que c’est des relents d’une éducation traditionnelle.
— Hé bien je crois qu’on a tous évoluées sinon on ne serait pas dans cette sororité non ? Ma remarque fait l’unanimité et nous passons un long moment a discuter sur nos éducations et la façon dont nous évoluons. Je ne fais évidemment aucune allusion au fait que j’étais bien différente l’année dernière encore. Pendant que nous parlons je remarque une jolie rousse d’une quarantaine d’années glisser un petit papier dans la main de Tom quand il lui donne son gobelet de café et à peine dix minutes plus tard, c’est une grande brune sensiblement du même âge qui fait la même chose. Je me rends compte que Tom est effectivement un beau mec et que depuis qu’il est passé aux lentilles de contact c’est comme quand Clark Kent passe en mode superman.— Kim ?— Hé reviens avec nous, on dirait que tu est ailleurs, ça va ?— Euh ou iparfaitement, désolée.— On y va alors ?Je suis mes amies et nous passons la journée à faire une dernière virée entre filles. La nuit est déjà tombée quand nous rentrons dans notre bâtiment au moment où Susan en sort avec un air plutôt pressée. Dois-je préciser qu’une espèce de veille se met en place à la fenêtre donnant sur son lieu de rendez-vous ? Veille qui, porte ses fruits une demi-heure plus tard quand les deux mêmes gars se retrouvent avec elle. Nous sommes rapidement aux premières loges et tout aussi discrètes à jouer les voyeuses. Cette fois ils semblent plus enclins à écouter ses instructions et dés qu’elle le leur demande ils tombent leur jogging et leur boxer. Debout juste devant la « hippie nympho »comme Deri l’a baptisée, ils semblent attendre son bon vouloir. Elle tend les mains et saisit leurs bourses qu’elle palpe et soupèse comme si elle était un maquignon d’un genre très spécial. Ce traitement fait rapidement son effet et leur érection se développe à vitesse grand V surtout qu’elle agrémente ses « palpations » d’un discours tout aussi cru que la première fois. — C’est bien les gars, elles sont bien pleines, on sent bien que vous vous êtes pas branlés, c’est bien— On a fait comme tu nous a dit !— C’est bien et ça mérite une petite récompense.Elle soulève sa longue jupe blanche sous laquelle elle est nue, dévoilant un triangle sombre et fourni qu’elle leur laisse regarder durant de longues minutes.— Voilà matez bien ma chatte petits salauds, voilà je veux voir vos queues se tendre comme il faut, bien grosses et juteuses. Mmm restez sages pendant que je me doigte.Elle plonge deux doigts entre ses cuisses et commence à se masturber en les regardant s’exciter de plus en plus. Cette fois les gars ont compris et gardent leurs mains le long du corps. Nous aussi, ne bougeons pas , mais je sens encore une fois la tension de mes trois amies et cette fois je suis sûre que nous sommes bien plus serrées les unes contre les autres que nécessaire ! Mais aucune d’entre nous ne dit quoi que ce soit, toutes occupées à profiter du spectacle gratuit qui se déroule devant nous. Spectacle qui devient encore plus chaud d’ailleurs ! En effet, Susan vient de se faire jouir devant les deux gars, toujours au garde à vous et dans tous les sens du terme d’ailleurs ; elle se délecte visiblement de leur état, de la sueur qui coule sur leurs visages rouges de tension et reprend la parole une fois son souffle retrouvé. Puis elle remets sa jupe en place mais c’est pour mieux enlever son haut et présenter son opulente poitrine qu’elle présente au premier . — Voilà c’est bien, allez toi, approche, non pas aussi haut, la pipe se sera pour la prochaine fois si vous écoutez bien. Voilà mets ta pine entre mes loches, ah attends.Elle crache à nouveau sur le sexe tendu et reprends :— Ta queue glissera mieux comme ça !Elle serre un peu ses seins afin de former un étau de chair dans lequel le sportif fait coulisser son sexe. Il a ses mains sur ses épaules pour ne pas tomber et effectue des mouvements de hanche en s’excitant de plus en plus. Tout comme elle d’ailleurs qui l’encourage toujours aussi crûment.— Voilà baise moi les nibards, ah putain juste comme j’aime, ah je sens que la pression monte mon salaud hein ?— Oh oui, c’est bon..— C’est bon qui ?— C’est, c’est bon Susan— Madame Susan !— C’est bon madame Susan— Voilà allez continue, fais monter le foutre.Je crois vraiment que la prochaine fois elle va demander à être appelée maîtresse et sa façon de monter en puissance avec ses victimes consentantes me fait penser je ne sais pourquoi au comportement d’une mante religieuse.— Allez bouge bien mon salaud, vas-y je veux ton sperme sur mes seins allez !Le gars gémit de plus en plus et Susan abandonne ses seins pour lui presser les fesses contre elle. C’est à ce moment qu’il craque et éjacule entre ses seins, semence dont comme la fois précédente, elle se badigeonne la poitrine avant de se lécher les doigts comme une affamée. A peine son plaisir pris que le gars est presque repoussé et qu’elle hèle le suivant.— A toi, amène vite ta queue entre mes loches. Ouais t’as tout compris, branle toi entre , allez je veux ta sauce putain !Le jeune homme excité par tout ce qui c’est passé jouit rapidement une énorme dose sur les seins. La vitesse à laquelle il a jouit ne gène pas Susan, visiblement ce qui l’intéresse est le résultat. Résultat qu’elle trouve à son goût semblant préférer la quantité.— Voilà ça c’est une bonne giclée comme j’aime, ah tout ce foutre, le pied bon sang !Elle s’enduit à nouveau de semence, comme seule dans son monde pendant que les deux la regardent fascinés en soufflant comme des bœufs. Elle savoure le sperme, s’en délecte et renvoie rapidement les deux footballeurs non sans leur avoir demandé de ramener un ami la prochaine fois— Mais un qui saura écouter c’est compris, je m’en fous de sa gueule mais bien réceptif— Oui madame Susan.Ils s’en vont et elle se refait jouir une seconde fois en gémissant de plaisir. Nous reculons et fermons silencieusement la fenêtre — Bon sang elle est vraiment .. euh vraiment..— Et bien, Allie qui ne trouve pas ses mots, ça c’est vraiment étonnant !— Marrez vous toutes les trois, elle adore cela et vous avez entendu ce qu’elle a dit ?— Moi je crois que la prochaine fois ils devront l’appeler maîtresse et qu’elle ira encore plus loin— Kim a raison, Renchérit Deri, elle me semble euh gourmande et les a sous sa coupe. Nous discutons encore un peu puis Deri et moi regagnons notre chambre. Nous sommes déjà en tenue de nuit et on va donc se coucher tout de suite. Mais la lumière éteinte, il ne se passe pas deux minutes sans qu’elle ne me demande si j’arrive à dormir.— Honnêtement ?Pas vraiment, c’était plutôt chaud et ça me tourneboule un peu.— Ça te tourneboule ? T’as de ces mots pour parler d’excitation ! Bon sang et dire qu’elle en veut un troisième. A ce rythme dans un mois ils seront quinze !— Hmm je pense pas Deri , elle veut pouvoir maîtriser la situation où alors le faire sans risque— Ouais dans un glory-hole quoi !— Tu connais ça toi ?— Hé Kim c’est pas parce que j’ai jamais pratiquée ça que je ne sais pas ce que c’est !— C’est pareil pour moi mais disons que je me vois mal commencer avec plusieurs mecs à la fois. Je suis peut-être nouille mais je rêve du prince charmant.— T’inquiètes t’es plus courageuse que nous en le disant alors qu’on y pense toutes. Le voir c’est une chose mais le pratiquer comme elle.— Ceci dit c’est quand même une chose plutôt excitante.— J’avoue… Dis euh, enfin, tu..enfin…— Oui.L’action, les mots, rien n’est dit mais chacune sait de quoi il s’agit. Cette fois il n’y a pas la pleine lune qui éclaire mais la petite veilleuse en forme de robot qu’elle a laissée éclaire assez la scène pour changer toute l’atmosphère. Surtout que nous n’avons pas tardées à nous mettre nues et à lancer nos doigts à l’assaut de notre corps. Nous nous caressons de concert et cette fois, pas de faux semblants, chacune est clairement consciente que l’autre regarde.— Bon sang Kim je crois que je commence à comprendre ce qu’il y a d’excitant à regarder.Je ne réponds rien,où du moins je ne dis rien car je réponds en réglant ma petite lampe juste ce qu’il faut ; ce n’est pas une lumière crue, non, c’est l’idéal pour voir, savourer et rajouter encore au climat sensuel qui règne. Chacune s’est mise assise dos au mur et ,jambes écartées face à l’autre, nous nous caressons, les yeux dans les yeux.Le climat est lourd, moite et je sais déjà qu’il me faudra prendre une douche fraîche plus tard mais pour l’instant on se regarde et on se touche. Je suis un peu le pendant de Deri avec une peau plus claire. Je joue avec mes tétons et elle fait pareil, je revis presque une scène avec Brenda et c’est délicieusement bon. Le corps de Deri est bien différent de celui de mon amie de jeunesse et je m’en mets plein les mirettes. C’est similaire et en même temps tellement autre. J’ose plus, je ne me retiens pas et Deri est dans le même état. Nous savourons, prenons le temps, sachant que nous avons au moins une année à partager si ce n’est plus ! Mais le temps s’effiloche au fuir et à mesure que le plaisir monte. Ses yeux deviennent de plus ne plus sombres au fur et à mesure qu’elle se rapproche du nirvana. Pour ma part, je gémis un peu plus fort, je me tends, respire toujours plus vite. Mes doigts gauches pincent plus où moins fort mon sein, et mon autre main paraît douée d’une vie propre. Mon index et mon majeur se sont joints sur mon clitoris et j’ai heureusement mis mon t-shirt sous moi car je coule de plaisir. Plaisir qui monte encore et encore et se termine finalement par un orgasme intense qui me laisse affalée sur mon lit, juste capable de regarder Deri dans le même état que moi...
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