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Un nouvel essor

Chapitre 6

Week-end en duo

Lesbienne
Quand Deri et moi regagnons notre chambre, nous sommes toutes les deux très tendues et, à peine la porte bien fermée, jetons sans tarder nos vêtements sans même prendre la peine de regarder où nous retrouvant nues en un éclair tant nous sommes excitées. On se regarde, chacune savourant la vision de l’autre, silhouette si similaire et pourtant si différente en raison de nos teints de peau. On échange quelques mots sur ce qui vient de se passer histoire de masquer pudiquement le fait qu’on est passées à un stade nouveau en focalisant notre regard sur l’autre et non plus seulement sur l’acte masturbatoire.— Bon sang elle était grave ce soir Susan franchement je ne peux plus attendre, faut que je me touche— C’est pareil pour moi.Je suis toute trempée et elle aussi car, nos doigts font un petit clapotis discret mais parfaitement audible dans le silence de notre chambre.— Oh c’est bon, si boooon— Je ferais pas ce qu’elle mmmmmm fait mais ça m’excite,— Moi aussi, et mmm je sais pas pour toi mais nous étions si serrées toutes les quatre,je sentais les vibrations d’envie.Deri joue avec un téton tout en en se doigtant fort et reprends le fil après un court silence. — Je suis sûre qu’elles font mmm pareil que nous— Oui moi aussi ah tu m’excites encore plus en m’y faisant penser. Dis si si on euh le faisait l’une à côté de l’autre..— Histoire de sentir la euh chaleur de l’autre, super idée oui.Elle se lève,traverse le court espace entre nos lits et vient s’asseoir à côté de moi,— Oh ce que t’as chaud Kim !— Toi aussi ! Hmm c’est sexy dans cette position.Nous nous caressons de concert, serrées l’une contre l’autre mais au bout d’un instant comme nous sommes toutes deux droitières c’est un peu de trop de mouvements et de coudes qui s’entrechoquent.— Attends j’ai une idée, mets toi juste face à moi, voilà oui super.Nous sommes l’une en face de l’autre, nos nos pieds se touchent et nous voyons désormais encore  mieux qu’auparavant ce que l’autre fait. Cela m’excite de me toucher devant elle, cuisses largement écartées exhibant mon abricot brillant de sécrétions.  Ses seins tendus, sa chatte brillante de cyprine, ces petits gémissements.. Je n’avais pas testé ça avec Brenda mais là c’est wouah quoi !Son corps reflet couleur caramel du mien est excitant et j’ai l’impression , non plutôt la certitude qu’on s’est rapprochées car cette fois nos genoux se touchent et il ne reste plus qu’une trentaine de centimètres entre nous...
Seules nos mains bougent, je crois que nous n’osons même plus respirer tant le moindre mouvement pourrait se faire toucher nos seins. Nous sommes au bord du précipice et je suis tendue comme un arc car c’est comme si c’était inéluctable et qu’en même temps aucune n’ose faire le geste. Nous gémissons plus fort, tant nous sommes excitées, je me branle comme une furie, mon clito est gonflé sous mes doigts, doigts gluants de mouille d’ailleurs et nous sommes encore rapprochées, nos souffles se mêlent presque et soudain quand nos seins se touchent, je jouis et Deri crie son plaisir dans la même seconde.Nous haletons, bouche grande ouverte, happant le même air que l’autre, nos regards ne se quittent plus. Ensuite, est-ce un geste de l’une ? De l’autre ? Le souffle du vent de la nuit ? Je ne sais mais d’un coup nous sommes l’une contre l’autre à nous embrasser follement. Sa langue est sauvage, j’ai l’impression que sa bouche aspire la mienne, que toutes mes terminaisons nerveuses sont concentrées dans ma langue. Ma langue, ma bouche, on se roule des pelles, toute décence perdue, ivres de plaisir, comme c’est bon de l’embrasser, comme c’est bon de sentir ses seins s’écraser contre les miens. Je crois bien que de la salive s’échappe de nos bouches  et coule sur nos seins mais nous sommes au-delà de cela, toutes digues rompues, on se donne de grands coups de langue, la bouche, les joues, le cou, comme si on voulait tout goûter de l’autre. Sa peau sombre m’excite et elle n’est – de loin –pas en reste. Enfin, nos mains  reprennent vie – il faut bien respirer - et caressent le corps de l’autre, comme nous sommes serrées l’une contre l’autre, c’est le dos , les fesses que nos mains parcourent et c’est délicieux. Nous passons de longs moments à s’embrasser et se caresser le dos et les fesses et quand, enfin, nous nous écartons un peu pour nous regarder, mes seins, comme les siens sont tendus et les tétons durs comme de petits cailloux. Chacune vient caresser les seins de l’autre, jouant de nos sensations, de nos doigts, de nos bouches pour nous donner du plaisir. Nous ne faisons que gémir ou lâcher des mmm et des c’est booon, tant nous sommes dans nos envies. Nous n’avons pas encore touchées nos intimités respectives que je sens déjà un nouvel orgasme monter rien qu’avec nos baisers et nos jeux avec nos seins. C’est si bon de la faire gémir quand je lui tire les tétons, si sensuel quand je les saisis et les serre un peu, si chaud quand je les embrasse ou lui mordille une pointe après l’autre et surtout si excitant quand elle me fait les mêmes choses…
Je parviens à murmurer que je vais jouir et sa voix monte dans les aigus pour confesser la même chose. A peine l’a t’elle avouée qu’elle jouit en s’effondrant contre moi ce qui déclenche mon propre plaisir. Serrées, vautrées, je ne sais plus exactement d’ailleurs, nous sommes out pour un moment après ces premiers jeux.  Je dis premiers car le reste de la nuit va être assez animé…
Au petit matin, quand nous rencontrons à nouveau nos amies, leur air fatigué fait écho au nôtre et les sourires un peu gênés que nous échangeons sont franchement parlants ! J’avoue que nous ne faisons pas grand-chose le reste de la journée à part sortir et sortons juste pour un long pique-nique révision dans le parc adjacent. Nous y croisons d’autres jeunes, discutons un peu, bref revenons à notre vie d’étudiantes habituelles.
Ce qui est moins habituel ce sont les regards entre nous quand nous prenons notre douche le soir même. Il n’y a vraiment plus aucune discrétion c’est du voyeurisme qui ne se cache pas, plus besoin d’ailleurs puisque nous utilisons les secondes douches tout au fond du couloir,et que nous avons avons trouvées un petit système ingénieux pour bloquer la porte. En plus c’est plutôt petit avec juste quatre vieux pommeaux de douche ce qui, évidemment fait notre affaire vu que nous y laissons aussi libre cours à l’exhibition et ce durant les quatre phases !
Le prélavage : Un rapide passage sous l’eau pour se débarrasser des poussières, de la première couche de fatigue ; le tout en se tournant et se retournant histoire d’éveiller les envies.
Le savonnage : Savon ou crème lavante selon les goûts de chacune en prenant bien soin de se passer les mains partout, de se caresser les seins dix fois histoire d’être sûre d’être bien vue, d’être bien propre partout. On se régale de nos propres gestes, s’étirer, tendre sa croupe vers les autres en se savonnant les jambes, jouer avec la crème en la laissant s’étaler sur le ventre, On se régale surtout d’observer les autres le faire. Hmm la crème claire sur les peaux de Lia ou de Deri, quel érotisme ! Et la façon dont Allie passe et repasse le savon entre ses jambes… C’est un festival et je ne sais plus ou regarder tant le manège de mes trois amies me donne le tournis.
Lavage : Une version différente de savonnage, la mousse part, dévoilant petit à petit les corps , plus propres plus sexys à coups d’autres postures, Un régal pour les yeux de voir Allie s’étirer sous le jet réglé en mode averse,  d’admirer Deri passer le jet sur ses fesses en mode mousse ou encore de savourer Lia enlever le savon de ses seins plantureux en mode jet fin…
Rinçage : Le jet en  mode petite bruine pour être bien propre partout et faire encore monter la température. J’avoue à ce stade que je ne sais plus si l’eau est froide ou chaude tant moi je suis brûlante.
Enfin, last but not least, ne pas oublier le cinquième cycle tripotage. A noter que ce cycle se décompose en sous-cycles, baisers, caresses, léchage etc....  Mais le résultat est à la hauteur de l’investissement et nous ressortons de là ,propres comme un sou neuf et chastement enveloppées dans une large serviette.
Il faut néanmoins préciser que cette chasteté,  une fois revenues dans nos chambres est totalement abandonnée pour des jeux très particuliers tant le plaisir de voir l’autre duo et d’être vues par lui a été euh comment dire extrêmement excitant...
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