Je rentrais chez moi au bout de deux semaines de vacances, sur les trois prévues à l’origine. La raison: j’avais surpris ma copine en train de se faire culbuter par un pote sous notre tente. Autant vous dire que je n’étais pas de très bonne humeur. J’arrivais chez moi fatigué et toujours en colère. Je rentre la voiture dans le garage et vois celle de mon père. Je suis content de le savoir à la maison, je sais que je vais pouvoir me changer les idées en passant une bonne soirée avec lui. Avec le temps notre relation était passée de parent/enfant à amis et ça grâce à "l’indépendance" que j’avais gagné. Indépendance étant un bien grand mot, car même si j’ai un travail et que je suis libre des mes faits et gestes, je vivais toujours sur la propriété paternelle. La maison principale ayant deux bâtiments annexes, mon père en avait transformé un en studio tout confort pour moi et le deuxième en un bureau/coin détente pour lui. Je récupère mon sac, le dépose à la porte de mon studio et me dirige vers le bureau de mon père. Plus j’approche et plus j’entends de la musique, j’imagine donc que je ne vais pas le déranger en plein boulot car il préfère le silence pour se concentrer. Je passe la tête par la porte entrebâillée et au lieu de le voir détendu sur son canapé en train de lire, je le découvre nu, au sol, faisant des va-et-vient sur un masturbateur (le genre torse d’homme avec pénis et anus). Je suis figé par cette vision, non pas à cause de l’acte lui même, mais parce que je ne savais pas mon père intéressé par les hommes. Je reste sur place, mon cerveau ayant court-circuité. Je sais que je devrais faire demi-tour et rentrer chez moi, mais mon corps refuse de m’obéir, trop envahi par l’excitation qui accompagne le voyeurisme. Alors je reste là, à regarder mon père se faire plaisir sur cette queue en latex. Queue qui semble vraiment lui faire du bien, ses gémissements le prouvant. Il monte et descend de plus en plus vite, de plus en plus fort. Il doit être proche de la fin, ses râles se font plus sonores et sont accompagnés de mots que je n’entends pas. Les mains agrippées aux pectoraux de son "homme", je vois le corps de mon père se contracter par le plaisir, il éjacule sans s’être touché et sa voix se brise quand, au moment de l’orgasme, il crie le seul mot que j’arrive à comprendre : Matty... Sauf que Matty c’est moi. Je suis sous le choc. Mon père se faisait du bien en pensant à moi. Reprenant mes esprits je fais demi-tour, récupère mon sac, remonte en voiture et prends la route. J’ai besoin d’un verre et vite. Je m’arrête au premier café que je croise, commande un rhum/coca au bar et vais m’asseoir à une table près de la fenêtre. Dans ma tête la scène se rejoue encore et encore. Mon père prenant son pied en imaginant que c’est moi qui le baise. Je n’en reviens pas. Je trouve ça malsain. Bon moins que si il s’imaginait me baiser moi. En fait si ça se trouve, il lui arrive peut-être d’inverser les rôles. Mais à quoi je pense moi? Pourquoi mes pensées prennent-elles cette direction? Et pourquoi je ressens toujours cette excitation? Je prends la décision de faire comme si rien ne c’était passé. Je vais appeler mon père, lui dire que je suis sur le retour et effacer toute cette journée de ma mémoire. Je vais finir mon verre tranquillement, rentrer à la maison et passer le reste de mes vacances à glander devant la télé et rattraper mon retard niveau séries. Ouais c’est un bon plan. Enfin c’est sans compter sur la nouvelle surprise que me réserve mon père. Quand enfin je l’appelle pour lui faire part de mon retour prématuré, il m’annonce que c’est une "bonne nouvelle", même si il est désolé d’apprendre ma rupture, car il a décidé de prendre lui aussi un peu de vacances et qu’on pourra pendant cette semaine en commun, profiter l’un de l’autre. Il est vrai qu’en temps normal, nous ne faisons que nous croiser, à part pour notre traditionnel repas du dimanche. Je simule la joie au mieux, mais au fond, je ne sais pas comment je vais vivre cette situation en sachant ce que j’ai découvert aujourd’hui. Je crois que je vais vivre une semaine pas comme les autres... Je termine mon verre, me commande un café et repars retrouver mon père. Il m’accueille à bras ouverts. Je suis à peine sorti de la voiture qu’il me sert fort contre lui en signe de réconfort. Pour lui, comme pour le monde extérieur, je suis juste un fils rentrant à la maison, accueilli chaleureusement par son papa. Mais dans ma tête, je ne vois que son orgasme et n’entends que mon prénom. Il me trouve une petite mine et je joue la carte de la rupture pour m’accorder une soirée loin de lui. J’y verrais peut-être plus clair après une bonne nuit de sommeil. Mon père s’inquiète, mais je le rassure au mieux, lui dis que je le verrais demain et lui souhaite une bonne soirée, puis je rentre dans mon studio. La porte à peine fermée, je m’y adosse et souffle un bon coup. Mais en fermant les yeux, c’est encore et toujours le même film qui se joue. A la différence que ce n’est pas une queue en plastique qui va-et-vient dans le cul de mon père, mais moi. Merde et voilà que je bande...
