Je dois être bon acteur, car ça fait deux jours que je suis rentré et mon père pense encore que mon humeur est dû à la rupture. Si il savait que je ne pense pas à mon ex, mais à lui, il serait moins enclin à essayer de me remonter le moral. Je l’ai évité le plus possible depuis mon retour, prétextant le besoin d’être un peu seul pour panser les plaies et à chaque fois qu’on s’est vu, je faisais tout mon possible pour ne pas croiser son regard. Mais aujourd’hui c’est dimanche et même si j’aimerai l’esquiver, je ne vais pas pouvoir me décommander pour notre traditionnel déjeuner. Mon père a mis en place cette routine après le départ de ma mère il y a dix ans. Quoi qu’il se passe dans nos vies, le dimanche midi nous nous faisons un devoir d’être ensemble pour parler de tout et de rien. Mais aujourd’hui sera bien différent... Aujourd’hui je suis gêné d’être en sa présence. Pas seulement à cause de ce que j’ai vu, mais aussi parce que ça fait deux jours que je bande non stop. Qu’est-ce qui m’arrive? Est-ce que à 24 ans je me découvre une bisexualité? J’aimerai répondre par l’affirmative à cette question, mais en allant visiter des sites pornos gay, je n’ai rien ressenti, pas même un petit frisson. Alors d’où vient mon trouble? La réponse est là, en face de moi. A quarante cinq ans, mon père est objectivement un bel homme. Il s’entretient en faisant un peu de sport et en mangeant équilibré. Ses cheveux grisonnant, son visage ciselé et sa barbe de trois jours le rendent sexy aux dires de mes amis (homme ou femme). Il me parle de ce qu’il à fait pendant que j’étais absent, mais je n’écoute rien de ce qu’il me dit. Je fixe sa bouche et me demande ce que je ressentirais si ses lèvres venaient à rencontrer ma queue... Et voilà que je bande encore. Faut vraiment que j’arrange ça, je ne peux pas continuer comme ça. Mon père me sort de mes pensées en claquant des doigts devant mon visage. Il me demande si je suis toujours en train de penser à mon ex. Je lui réponds oui, alors que ma tête hurle: non je pense à ton cul que j’aimerai défoncer. Il faut que je sorte dici. C’est décidé après le repas, j’appelle mon meilleur ami Samuel et vais finir la journée chez lui. J’ai besoin de prendre l’air. Nous finissons de manger et après avoir aidé à débarrasser et fait la vaisselle, je retourne à mon studio. J’envoie un message à Sam pour le prévenir que j’arrive, puis un autre à mon père pour lui dire que je sors et que je ne sais pas quand je rentrerai. Même si je suis indépendant, je fais toujours preuves de respect et le préviens quand je m’absente.Une fois chez Samuel, je vide mon sac, sans rentrer dans les détails. Je lui parle de ma rupture et de mon attirance sexuelle pour un autre homme. Je lui fais croire qu’il s’agit d’un mec rencontrer dans le bar où je suis allé après avoir découvert ma copine et mon pote ensemble. Étant bi, il me conseille d’aller au bout de mes envies, me soulignant au passage qu’enculer un mec est plus sympa qu’avec une fille. Avec un mec il peut se permettre d’être un peu plus "brutal". On boit quelques verres et nous refaisons le monde. Ayant un peu abusé sur l’alcool, je commande un taxi et je rentre chez moi en milieu de soirée.Une fois arrivé, je paye le chauffeur, sors de la voiture et au lieu d’aller me coucher pour cuver, je prends le chemin qui mène au bureau. La musique en fond sonore et la porte entrebâillée sont du déjà vu. Je n’ose pas jeter un oeil, mais c’est plus fort que moi j’ai besoin de voir ce que mon père est en train de faire. L’alcool aidant, je passe la tête et vois mon père dans la même position que deux jours plus tôt. Je bande aussitôt. Il est au dessus du torse, nu, genoux de chaque côté, d’une main il se branle et de l’autre il se caresse les fesses. La musique étant moins forte que la première fois, j’entends clairement les mots qu’il prononce.— Hmmm oui Matty, oui touche moi.Ses doigts caressent son anus, d’abord doucement pour le détendre, puis il en insère un à l’intérieur et commence un va-et-vient tranquille. Le voir dans cette position m’excite plus que tout. Je bande tellement que je ne résiste plus. Je me caresse à mon tour à travers mon pantalon. Je crois que je n’ai jamais été aussi dur. Mon père a maintenant deux doigts dans le cul, il s’ouvre de plus en plus. De mon point de vue, je vois son trou s’élargir. Je me lèche la lèvre inférieure et la mords pour m’empêcher de gémir à mon tour. Je veux profiter du spectacle avant de lui faire savoir ma présence. Car oui c’est décidé, ce soir, je ne serai pas simple spectateur...Mon père sort ses doigts, qui étaient maintenant au nombre de trois, de son cul et positionne son trou au dessus de la queue en latex. Le gland au bon endroit, mon père s’empale dessus d’un seul mouvement.— Oh oui Matty baise moi c’est si bon.Son bassin commence un mouvement rotatif puis il monte et descend dans un rythme régulier. D’une main il s’appuie sur le torse et de l’autre il joue avec ses tétons. N’en pouvant plus, je pousse discrètement la porte, entre et la referme. Mon père étant dos à moi, il ne sait toujours pas que je suis là, mais ça va bientôt changer...
