Petite note : C’est ma première histoire, donc ne vous étonnez pas si je ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet.
Un paysage s’ouvrit devant nos yeux. On pourrait croire faire le tour du monde juste à la vue de cette jeune demoiselle. On commençait délicatement par observer une paire de jambe douce et soyeuse qui ne laissait rien passer de disgracieux. Le simple toucher de celle-ci aurait pu être comparé à la douceur d’une peau d’un nouveau née. En partant du bas les formes harmonieuses se dévoilaient peu à peu. Des cuisses bien rempli qui se mariait à merveille avec le fessier, et qui prenait tout leurs sens quand notre demoiselle arborait certains vêtements. Je dois vous avouer que cette partie de moi est celle qui en dit le plus sur ma personnalité, sur mon corps et sur ma manière d’être. Bien que le reste de mon corps ne me déplaît pas autant par ma longue chevelure brune que par mes yeux couleur noisette, rien ne me donnait plus de sens que ces formes. Vous me direz qu’une fille à plusieurs atouts pour la révéler, la mettre en valeur, je pense la même chose mais pourtant l’effet qui en ressort quand arrive le contact est vécu d’une manière différente pour chacun, et bien plus par moi. Je ne sais pourquoi je reste absorbée par cette partie de moi. Soudain mon réveil sonna et mes esprits me revenaient. J’étais déjà réveillée depuis un moment mais cette matinée était spéciale, je pense même que le mot n’était pas assez fort. Pour la première fois de ma vie j’allais découvrir l’université, une nouvelle vie s’offrait à moi et j’en étais vraiment excitée ! Mon passé a fait que je n’ai pas pu vivre et profiter de la manière dont je l’aurais souhaité. Mais tout ceci arrivera bien à un moment de notre histoire. Pour l’occasion je ne voulais pas en faire trop, rester simple et féminine avec un tee-shirt accompagné d’un pull fin, une jupe et des collants avec de jolies escarpins. L’heure était arrivée et je devais me dépêcher de me rendre à la journée d’ouverture. Mes parents me payaient un studio à 150 mètre de ma nouvelle université ce qui était pratique pour m’y rendre. Je pris mes affaires et me rendis sans plus tarder dans le hall principal. J’étais impressionnée de voir un monde aussi nombreux, il faut dire que passer de 1000 écoliers à 10 000 étudiants est plutôt un grand changement. Je regardais les groupes qui se formaient autour de moi et je ne pouvais m’empêcher d’observer les gens. Je ne fis aucune rencontre durant la matinée qui introduisit ma rentrée. C’est seulement au moment où on se regroupa pour se rendre à nos bâtiments respectifs que je pu enfin voir les personnes que je côtoierais durant les semestres. Mon regard s’arrêta instantanément sur un jeune homme qui devait sûrement avoir le même âge que moi. Un physique plutôt banale mais quelque chose faisait que mon regard ne pouvait pas se décoller de lui. Des yeux bruns qui pourtant m’attiraient tels des aimants, une profondeur s’en dégageait et me rappelait une présence familière. « Eh salut toi ! Tu t’appelles comment ?! » À ce moment là, j’ai bien cru être sauvé avant de me faire remarquer. Cette première personne qui m’adressa la parole si facilement qu’elle me donna l’impression de la connaître depuis un moment. « Je m’appelle Lara et toi ? »« Moi c’est Julie, ravie de faire ta connaissance ! »« Moi de même. » Sur le chemin je fis connaissance avec Julie et se fût agréable d’avoir une aussi bonne rencontre dès le départ. Quand nous arrivâmes à destination il était déjà midi et nous devions manger. Je m’excusa auprès de Julie mais j’avais un petit besoin naturel. Je ne perdis pas de temps pour m’y rendre jusqu’au moment où je me posa tranquillement dans une cabine. Après avoir fini, je me leva, remis mon collant en place et m’apprêta à sortir quand soudain j’entendis deux personnes rentrées. Je distinguais une voix d’homme accompagné d’une jeune fille. Par réflexe je reteins ma respiration pour ne pas me faire repérer. Les deux personnes se trouvaient dans une cabine à côté de moi et je ne pouvais me résumer à faire le moindre mouvement. Le bruit des baisers résonnaient et se faisaient de manière sauvage. Ils ne se retenaient pas et plus ils continuaient, plus des gémissements naissaient. J’étais debout, pétrifiée ne pouvant rien faire à part écouter les bruits des deux amants qui augmentaient l’intensité à une vitesse folle. Soudain la voix de l’homme se fit entendre : « Dépêche toi de baisser ta jupe et ta culotte si tu veux t’amuser ! » Je distinguais la voix d’un jeune homme mais tout me restait encore inconnue de la fille. Elle ne répondit rien et je n’avais pas moyen de savoir ce qui se passait. Les secondes passaient lentement et mon corps chauffait. Mon premier souvenir marquant serait alors deux personnes entrain de sauter l’un sur l’autre. Moi même je n’avais pas encore eu la chance de me délivrer de ce pêché. Seul quelques séances de plaisirs solitaires m’avaient donné un vague aperçu du plaisir que pouvait ressentir une femme, mais rien d’autre. D’un coup, des bruits de claquements se faisaient entendre, je ne pouvais que m’imaginer la scène qui se déroulait à côté de moi. Des gouttes de sueurs s’échappaient de mon corps et une chaleur grandissante sans cesse au rythme des bruits de mes voisins. Mes cheveux fins se collaient à ma peau, mes collants en devenaient désagréable à porter et ma respiration s’accélérait. Instinctivement je posa une main sur mes fesses et j’avais l’impression de brûler juste à son contact. Je ne savais pas ce qui me prenait mais mes doigts dessinaient des formes circulaires qui procuraient une sensation étrange. De mon autre main j’essayai de dégager les cheveux qui me gênaient et je ne pu croire au stress de ce moment. Je voulais bouger, faire quelque chose, mais quoi ? La porte des toilettes claqua et me fis sursauter. Je pus reprendre le contrôle de mon corps encore bouleversé par ce qui venait de se passer. J’étais dans un état où j’en avais oublié la présence du couple qui pourtant n’avaient pas retenu ses efforts. Je contemplais l’état dans lequel j’étais tout en restant choquée. Pourquoi mon corps n’avait pas voulu m’écouter ? Un endroit de mon corps restait encore sensible et humide, l’endroit dont j’ai pu vous dire auparavant qu’il ne me laissait pas indifférente. Je n’avais d’autres choix que d’espérer que ma jupe cacherait assez bien le tout pour ne pas voir les marques qu’il en restait. Je ne devais pas faire attendre Julie plus longtemps, je tenta de masquer le peu que je pouvais en passant un petit coup d’eau sur mon visage et retourna d’un air de rien vers ma nouvelle amie. Le reste de la journée se déroula tranquillement mais le souvenir des environs de midi ne voulait pas partir et ne cessait d’occuper mes pensées. De retour chez moi je commença par poser mes affaires et je priais pour que personne n’est remarqué mon comportement. Je me rendis alors à la douche pour me débarrasser de cette sensation qui persévérait sur mon corps et pour me changer les esprits. (À suivre)
