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La nouvelle vie d'Amanda

Chapitre 4

Chapitre 4: Le petit déjeuner

SM / Fétichisme
Le bruit des clefs dans la serrure, le grincement des gonds et cela y est, la porte s’ouvre sur ma geôlière. Je pousse un soupir de soulagement en la voyant. Pourtant, au fur et à mesure qu’elle s’approche de moi, en faisant claquer ses talons contre le sol, je sens la peur progressivement m’envahir à nouveau. Elle porte réellement en elle quelque chose de terrifiant. Constatant mes cernes et les sillons que mes larmes ont creusés sur mes joues encore rouges, elle semble presque touchée...
— La première nuit est toujours la plus difficile, ma jolie. Et c’est normal, c’est encore nouveau pour toi. Mais je t’assure que bientôt, tu dormiras d’un doux sommeil, peut-être même, dormiras-tu dans mes bras. Mais cela ne sera pas possible avant que tu n’aies accepté ta nouvelle situation.
Sa voix n’est pas menaçante, au contraire, elle me semble douce et ses doigts caressent avec bienveillance ma peau nue. Je suis un peu perdue, j’avoue. Mais mon corps et mes courbatures me rappellent que je viens de passer une nuit entière attaché à ce fauteuil. Je n’ose pas parler, alors je la supplie du regard.
— Ils sont jolis tes yeux, très profonds. J’aime que tu me fasses tes yeux doux, ma biche, ça ne sera pas suffisant pour m’attendrir, mais ça a quelque chose de touchant, me déclare-t-elle en souriant. Ne t’en fais pas, je ne compte pas te laisser ainsi toute la journée et tu peux même être fière d’avoir su endurer ça.
Elle détache les sangles de mes chevilles.
— Te réduire à l’état d’objet ne m’intéresse pas. J’ai d’autres projets.
Elle saisit mes mains et approche son visage du mien pour planter son regard dans mes yeux.
— Je vais te libérer, mais attention. Si tu joues les garces avec moi, crois-moi, tu le regretteras, j’ai un taser sur moi. Donc, si tu oses essayer d’en profiter, je t’envoie dans les vapes, le temps pour moi de te rattacher sur ce fauteuil, et je te laisse mourir comme ça. C’est clair ? — Oui Maîtresse. J’ai des sanglots dans la voix et du mal à articuler. — Oui quoi ? Je veux que tu fasses une phrase complète. Tu sais faire ça non ? — Oui Maîtresse, c’est clair, que si je vous résiste vous me laisserez mourir ici.
Je ne l’aurais pas cru, mais le fait de prononcer moi-même l’éventualité de ma mort me paralyse. Elle le saisit dans mon regard, et moi, je vois qu’elle le voit. Je suis terrorisée, et mes larmes se remettent à couler...C’est alors qu’elle serre mon visage contre elle avant de me chuchoter à l’oreille:
— C’est rien ma jolie, ça va aller. Je sais que c’est difficile, mais ça va aller.
Ses mains serrent toujours les miennes afin de me soutenir. Une fois mes larmes séchées, elle retire la sangle de mon poignet droit. J’écarquille les yeux en constatant la marque que sa sangle a laissée. Elle pose un petit baiser sur cette marque en me souriant tendrement. Puis, elle me libère de la dernière sangle avant de m’aider à me lever. Mes jambes chancelantes ne tiennent pas et je manque de m’écrouler, mais elle me retient, et reste à me serrer contre elle pour m’éviter une nouvelle chute, le temps que je reprenne le contrôle de mon corps. Les fourmis qui me dévoraient les jambes finissent par disparaître. Je ne suis pas au sommet de ma forme, mais je tiens debout. Elle saisit alors, sans aucune précipitation, mes poignets, et leur passe une paire de menottes de cuir avec un peu de fourrure à l’intérieur. Le contact est plus agréable, mais cela reste une sérieuse contrainte. Sans un mot, elle me tire par les menottes, et nous quittons ce sous-sol...

A l’inverse du sous-sol qui me semblait froid, impersonnel et même menaçant, je dois reconnaître que je trouve sa maison plutôt accueillante. L’éclairage jaune orange confère au lieu une atmosphère chaleureuse. Une fois sortie du sous-sol, elle me conduit dans sa cuisine où elle récupère une gamelle en inox, du jus de fruit, une petite assiette et une part de galette sortant du four et embaumant la frangipane. Puis, elle me conduit dans son salon qui est une vaste pièce avec un joli parquet, quelques meubles en bois, une imposante télé et un grand canapé en cuir face à une table basse autour de laquelle se tiennent deux fauteuils en cuir eux aussi. Mon élégante tortionnaire pose sa main sur mon épaule, et d’une douce pression, me met à genoux.
— Place tes deux mains sur ta nuque. Voilà, comme ça, ça doit tirer un peu au niveau de tes bras. Reste bien droit. Pas mal du tout pour une première fois, m’encourage-t-elle avec un sourire chaleureux.
Elle dépose dans la petite assiette la part de galette dont le fumet me fait saliver, et à côté, elle pose la gamelle en inox qu’elle remplit de jus de fruit. Puis, elle s’assoit confortablement dans le canapé. Je sais que je ne peux pas bouger, je sais que je n’ai pas le droit...Mais non seulement j’ai les crocs, mais à cela s’ajoute la position qui pour mon corps déjà éprouvé devient vite difficile à tenir.
— Respire profondément. Tout se passe très bien pour le moment, alors continue ainsi.
J’obéis et prends de profondes inspirations. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer.
— Non; ça, tu ne peux pas. Tu n’as pas le droit de me dissimuler ton regard !
La colère que je sens dans sa voix me pousse à rouvrir mes yeux paniqués. Elle approche son visage sévère et me saisit par le menton.
— Ne refais plus jamais ça. Tu m’as bien comprise ?
Je hoche la tête terrorisée. Elle lâche mon menton en le rejetant en arrière avant de se détendre dans le canapé sans me lâcher du regard. Un gargouillement d’estomac se fait entendre et brise le silence tendu. Un grand sourire se dessine sur son visage, puis elle éclate de rire.
— J’ai eu droit à beaucoup de suppliques, mais alors, celle-là est ma préférée, s’exclame-t-elle en riant.
Son rire est si sincère qu’il me contamine et je me surprends à sourire. Constatant cela, elle s’arrête et me regarde avec un tendre sourire.
— Hey ! Mais tu es vraiment pas mal avec ce beau sourire, tu le sais ça ?
Je rougis sans oser répondre. Son sourire s’élargit encore.
— Et timide en plus. Tu es absolument craquante. Allez, tu as mérité ton petit-déjeuner. Vas-y, régale-toi ma grande. Mais pas le droit d’utiliser tes mains bien sûr; et évite d’en mettre partout.
Je me penche en avant et finis mon visage au-dessus de la gamelle. Malgré la faim, malgré la soif, je ne me sens pas capable de manger ainsi alors que je sens son regard sur moi. Je frémis en sentant ses doigts venir tendrement caresser mes cheveux comme pour m’encourager.
— Je sais que tu en meurs d’envie. Crois-moi, ça va te faire du bien, et tu vas en avoir besoin vu ta journée...La galette c’est moi qui l’ai faite spécialement pour toi, je suis sûr que tu vas adorer.
L’instinct de survie et sa voix sont plus forts que ma dignité. Je sors ma langue et lape le jus de fruit. Je me sens revivre, ça fait un bien fou. Sous son regard complice et rieur, je dévore la galette; la meilleure que je n’ai jamais mangée.
— C’est bien, tu es une sacrée gourmande ma chérie, me dit-elle avec un sourire. Parfait, maintenant que tu as récupéré des forces, la journée peut commencer. Navrée, mais la première est toujours la pire...
Sa voix est impitoyable...Je frémis.
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