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Nuit d'ivresse (partie 1- Jenna et Johan)

Chapitre 1

Erotique
L’obscurité.Il est là, derrière moi, sa main plaquée sur ma bouche me force au silence. Son souffle chaud caresse ma nuque. Cette étrange proximité, si soudaine, si sensuellement violente me fait perdre le cours des évènements qui nous ont conduits à nous retrouver ainsi, isolés, nos corps serrés l’un contre l’autre, tendus par le désir.
Je reprends soudain conscience que j’ai quelque chose dans la main...un bac à glaçons... un bac à glaçons vide!
Comment nous sommes nous retrouvés ici, ensemble?!
20h, j’avais rendez vous chez Lila pour l’aider à finaliser les préparatifs de sa soirée. Soirée organisée sans motifs particuliers...ou plutôt si!!! Organisée juste pour le plaisir de picoler tous ensemble un samedi soir car nous ne sommes pas une bandes de potes qui a besoin de motifs "plus sérieux" pour apprécier le fait de se retrouver pour faire la fête. Il suffit qu’il y ait de la bonne musique et suffisamment d’alcool pour finir passablement éméchés!
Vers 21h, la plupart de nos amis étaient arrivés et certains avait emmenés avec eux des nouveaux visages. C’est à ce moment là que mon regard s’est posé sur cet inconnu qui m’a instantanément troublée. Il était en retrait derrière Maxime, un ami de Lila, lorsque celle-ci s’est approchée d’eux pour les saluer et prendre leurs vestes. Il s’est avancé pour se présenter brièvement. Johan. Il à repris sa place initiale, derrière Maxime, avant de balayer la pièce des yeux. Lorsque nos regards ce sont croisés, le trouble en moi c’est transformé en un feu féroce qui m’a fait l’effet d’un coup de poing et m’a "sonnée" pendant quelques interminables secondes.
J’ai fait tout mon possible à ce moment là pour garder une contenance et lui adresser un sourire courtois.
Je me suis dirigée, le plus innocemment que j’ai pu, vers le bar afin de m’octroyer quelques minutes pour reprendre complétement mes esprits. J’ai avalé d’un trait le verre de Téquila que je venais de me servir et une fois mes esprits rassemblés, je me suis servi un second verre avant d’attraper mon paquet de clopes et mon briquet sur la table, décidée à sortir fumer seule sur la terrasse pour prendre un peu l’air, avant de me lancer sur la piste de danse ou dans une discussion quelconque.
La fraîcheur et le calme de la nuit furent un réel plaisir et m’apportèrent un sentiment de clarté et de sérénité fort agréable après la violente tempête d’émotions que je venais d’essuyer dans un laps de temps si court! Je fus finalement rejointe par des amis qui sortaient fumer eux aussi et mon passage sur la terrasse dura plus longtemps que prévu.
Verre vide. Un excellent motif, dans ce genre de soirées, pour s’éclipser discrètement d’un groupe en pleine discussion sans risquer de trahir son manque d’intérêts pour le sujet abordé. L’alcool ingurgité jusque là commençait à faire son effet et l’appel de la musique qui émanait de l’intérieur de la maison se faisait plus pressant. Je suis donc rentré rapidement, prenant la direction de la piste de danse improvisée au milieu du salon, pour me laisser envoûter par le son électro hypnotique qui sortait des deux énormes caissons disposés dans la pièce. Je n’ai pas cherchée à savoir où "Il" était, préférant feindre une totale indifférence mais je sentais une brûlure aux creux de mes reins, sur mes cuisses, sur mes seins alors que je dansais. La brûlure d’un regard intense posé sur moi. Un bon moment s’est écoulé ainsi, avant que ma gorge sèche et mon corps en transe ne me rappellent qu’il était temps de boire à nouveau.
Retour au bar, moite de sueur.
Une fois mon verre rempli de tequila je m’aperçus que le bac à glaçons était vide. Je rêvais de me passer quelques glaçons sur la nuque et la poitrine, en plus de ceux que je comptais mettre dans mon verre. Impossible de faire l’impasse sur les glaçons cette fois! J’ai ramassé le bac sur la table et me suis dirigée vers la cuisine. C’est à ce moment là, que j’ai senti une main brûlante se refermer sur mon poignet pour m’entraîner brutalement dans l’obscurité.
Lentement, il relâche la pression de ses mains sur mes lèvres, se penche à mon oreille :
« Dis moi ton prénom ! »

Je réalise que nous n’avons pas été présentés. Son souffle sur mon épaule pendant qu’il attends ma réponse me procure un frisson, que j’espère imperceptible.
Je reprend ma respiration:
« Jena »
Ses mains se glissent sur mes hanches, lentement, suivant la ceinture de mon jeans, jusque sous mon nombril. Ses lèvres baisent délicatement mon cou et d’un petit mouvement sec, il plaque mes fesses contre son corps. Je lâche le bac à glaçons qui tombe à nos pieds. Le renflement sous son jeans me permet de réaliser avec certitude l’étendue de son désir et de confirmer mes pensées. La tension entre nous est plus qu’électrique !
Je lève mon visage vers le sien et trouve sa bouche en chemin, nos lèvres s’entrouvrent et nos langues se caressent pendant qu’il serre un peu plus mes fesses contre son sexe à intervalles réguliers. Je me tourne un peu, voulant lui faire face mais il me maintient fermement dans cette position. Dos contre torse.
« Ne bouge pas. »
Son ton est doux mais cette phrase sonne comme un ordre. Je ne lui réponds pas. qui ne dit mot consent dit-on !
Je ne vois pas d’objections à ce qu’il mène seul la danse, il l’a mené d’une façon suffisamment délicieuse jusqu’à présent pour que je continu de le laisser faire.
Je remonte une main le long de mon corps puis sur sa nuque avant de la plonger dans ses cheveux noirs, suffisamment longs pour que je puisse m’y agripper pendant que mon autre main se glisse entre ses hanches et mes fesses et se retrouve coincée contre sa cuisse, caressant la bosse de son excitation. Ses doigts remontent sur mon ventre, passant sur mon nombril, traçant une ligne verticale jusqu’au creux de mes seins. Des frissons de désir parcourent mon corps tout entier. Ses doigts en suspend quelques instant, me laisse dans l’attente, le souffle court et empoignent brusquement l’un de mes seins.
De son autre main il commence à défaire ma ceinture. Je me fige. Nous sommes dans l’obscurité, repliés dans un recoin contre l’escalier qui monte aux étages mais je suis face à la lumière des autres pièces ou nos amis continu leur soirée !
« Il y à des chambres en haut, on devrait monter ! »
« Et perdre l’intensité de ce frisson?! Terminons ce que nous avons commencé, là où nous l’avons commencé !»
Bon, après tout, pourquoi pas ?! Nous sommes des adultes et il n’y à que des adultes présents ici ce soir. En guise d’accord, je me détends, enserre à nouveau une poignée de ses cheveux et cherche ses lèvres, que je trouve entrouvertes et fébriles de retrouver ma langue.
Il entreprend de terminer de défaire ma ceinture lentement. Une fois cela fait, il me débarrasse de mon tee-shirt blanc dans le même élan. Ses lèvres quittent les miennes pour embrasser mon cou, mes épaules, descendre entre mes omoplates, le long de ma colonne vertébrale, aux creux de mes reins. Je renverse la tête en arrière, grisée par le contact de ses baisers à la limite de mon jeans. Mes cheveux noirs glissent en une longue cascade sur mon dos nu. Il est maintenant accroupi derrière moi, ses mains remontent le long de mes jambes et ceinture mes hanches pour pouvoir défaire un à un mes boutons. Le dernier bouton. Il commence à faire glisser mon jeans sur mes fesses, lorsque nous entendons des voix qui approchent. Maxime passe dans l’encadrement de porte qui mène du salon au couloir mais il nous tourne le dos. Avant de pouvoir comprendre ce qu’il m’arrivait, Johan m’a fait passer derrière lui d’un mouvement leste pour me soustraire aux yeux de Maxime…et de Lila, qui l’a rejoint dans le couloir!
Son corps me cache à présent. Nous sommes face à face. Haletants de désir. L’excitation du « danger » de se faire surprendre, d’avoir failli se faire surprendre par nos amis respectifs, rajoutant encore à la tension sexuelle qu’il y à déjà entre nous !
La lumière des autres pièces, derrière lui, nous permet de nous voir malgré la pénombre dans laquelle nous nous trouvons. Ses yeux verts, intenses, brûlants plongés dans les miens, ses mains toujours posées sur mes hanches, a l’endroit où il m’a saisi pour me faire passer de la lumière à l’obscurité. Il y a en cet instant, un silence étrange, comme si tout s’était arrêté autour de nous, nous n’entendons plus de voix, plus de rires, même la musique semble s’être tue. Nous sommes immobiles. Moi appuyée contre le mur à demi nue et lui souffle court, le jeans tendu sur son sexe gonflé. Je décide de rompre ce moment et de faire reprendre le court du temps. Je saisi son tee-shirt à deux mains et l’attire brusquement contre moi, je ne desserre pas mes doigts du tissu et fais passer son tee-shirt par-dessus sa tête avant de l’envoyer valser dans un coin du couloir. Il reprend ses esprits lui aussi et empoigne mes longs cheveux sur ma nuque, me renverse la tête en arrière et plonge sa bouche dans mon cou. J’attrape son pantalon par la taille et en ouvre un à un les boutons. Ses baisers se font plus pressants, ses bras resserrent leurs emprises sur moi. Je fais glisser légèrement son jeans vers le bas et glisse une main dans son boxer. Sa bouche reviens trouver la mienne avec force, nos langues s’enlacent dans un sens puis dans l’autre à un rythme effréné.
Son sexe est doux, chaud, raidi par le désir, palpitant d’excitation. Mes doigts se referment dessus et le caresse en un mouvement régulier mais je n’aurais pas la patience de continuer ainsi longtemps, je suis enflammée par le désir, à bout de souffle et je n’ai plus qu’une idée en tête :
Qu’il enlève les derniers bouts de tissus qui couvrent mes seins, mon sexe et qu’il me prenne là, avec toute la violence dont l’excitation le rend capable ! Je ne veux pas le garder entre mes doigts, je veux le sentir en moi, je veux sentir sa chaleur se répandre au fond de moi.
Lorsqu’il attrape enfin mon string sur mes hanches et qu’il me l’enlève d’un geste ferme et sans hésitations, je gémis de plaisir ! Il se relève, saisi l’une de mes jambes sous le genoux et me la relève jusqu’à la taille, pendant qu’il s’approche encore plus près, je descend son boxer suffisamment bas pour libérer son pénis et ses fesses. Il glisse une main furtive dans sa poche et en sort un préservatif qu’il me tend. Je déchire l’emballage et le déroule sur son sexe en érection. A peine ais-je le temps d’enlever mes mains qu’il me pénètre brusquement dans un grognement presque animal, il m’arrache un petit cri de douleur mêlé de plaisir. Son corps s’imbrique au mien dans un va et vient lent qui nous rapproche, chaque coup un peu plus de l’orgasme. Ses hanches poussant avec force entre mes cuisses, sa verge s’immisçant au plus profond de mon sexe et son souffle rauque dans mon cou me font perdre la notion de ce qui nous entoure. Il se redresse un peu et plonge ses yeux dans les miens, ils ont une lueur sauvage. Ses iris d’un vert limpide sont enflammés par la folie d’un désir trop violent. Je soutiens son regard, consumée moi aussi par cette violence, incapable de me soustraire à ces yeux qui me dévorent. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres et il resserre son étau sur moi, redoublant de vigueur dans ses assauts.
Peu importe qui peut nous surprendre à présent, seule compte la jouissance qui nous envahit déjà et qui menace, à chaque instant, de nous engloutir complètement.
C’est d’ailleurs à la fin de cette pensée que je m’aperçois que Lila et Maxime sont arrêtés dans le tournant au milieu des escaliers et ont les yeux rivés sur nous, en contrebas. Je croise leurs regards surpris et détourne un peu le visage vers Johan pour lui glisser quelques mots à l’oreille :
« Terminons là où nous avons commencés. »
Un frisson parcourt son dos. Il me mord le cou, accélère encore le rythme de la cadence et en renforce l’intensité. Mes reins cognent contre le bois de la cloison. Je sens quelques gouttes de sueur ruisseler entre mes seins. Mes ongles se plantent dans son dos, ses mains se crispent sur mes fesses et… l’explosion ! l’orgasme violent et brutal, tant attendu, nous arrache un long gémissement d’extase !!!
Quelques personnes amassées dans le couloir, interpellées par le bruit sans doutes, nous regardent avec des yeux ronds mêlés de surprise et d’interrogation mais ils sont arrivés trop tard! Je suis plaquée contre le mur, Johan m’enlace et sa carrure imposante dérobe mon corps nu à leurs regards curieux.
Nous sommes seuls parmi la foule. Seuls dans l’obscurité.
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