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Octavia - La louve de Rome

Chapitre 2

Inceste
2 Carpe Diem Mets à profit le jour présent Le forum Caesaris, détourné de sa fonction voulue par Jules César de faciliter l’accès de la justice au peuple, résonnait des rumeurs de la foule dans les allées du marché. La diversification des étals amenait un changement des habitudes culinaires ; les Romains mangeaient désormais la viande grillée plutôt que bouillie, les caravaniers présentaient aux curieux des étoffes rares, des céréales variées, des épices inconnues. Au bout de la place, les marchands d’esclaves vendaient les captifs ramenés des campagnes militaires dans les lointaines provinces.Les femmes de haute naissance, jusqu’alors forcées de profiter du soleil dans la cour intérieure de leur foyer à l’abri des regards, appréciaient d’accompagner les servantes dans les rues animées d’un furieux désir d’évolution, attirées par des senteurs sans cesse renouvelées, des visions inattendues, des mélodies inconnues. Un lecteur grassouillet sur son estrade informait le public des débats du sénat et des décisions impériales qui en découlaient, les spectateurs lui préféraient un spectacle de jongleurs. Julia attira sa nièce dans une taverne, au désarroi du légionnaire Marcus Maro.De nombreux sénateurs attachés à leurs privilèges désiraient rétablir la république, y compris par la force, de ce fait, aucun membre de la famille impériale ne se trouvait en sécurité. Julia Nirsia, qui adorait vagabonder parmi les étals à sa guise, ne pouvait plus le faire sans escorte ; Marcus Maro, un poignard dissimulé sous sa tunique d’esclave, lui servait de garde du corps dans chacun de ses déplacements. Les légionnaires formés à l’espionnage et aux basses besognes étaient dispensés de porter le numéro facilement identifiable de leur cohorte prétorienne tatoué sur l’avant-bras. – Allons nous restaurer, puis on trouvera du tissu pour te faire une nouvelle robe. Un peu de vin nous éclaircira les idées.Octavia haussa des sourcils, hésitante, jamais encore elle n’avait pénétré dans une de ces nombreuses gargotes à la réputation sulfureuse en bordure du forum, sa mère ne lui aurait jamais pardonné une telle entorse aux convenances. Le tavernier épousseta une table en bois de cèdre avec une application exagérée sous le regard amusé de quelques habitués qui retournèrent bientôt à leurs beuveries ; la servante gauloise commanda du vin et des saucisses sans attendre les volontés de sa maîtresse. Apparemment, Julia n’en était pas à sa première visite.– Comment se porte ton frère Thracius ? J’ai eu à peine le temps de le voir ce matin, il avait les traits tirés.– Plutôt bien malgré sa faible constitution. Notre père rêvait pour lui d’une brillante carrière dans l’armée, c’est raté. Maman refuse toujours de le marier, les bons partis ne manquent pourtant pas, je crois qu’elle veut le garder près d’elle.L’arrivée du tavernier les mains encombrées de pichets intima le silence, Octavia se contenta de sourire aimablement.– Comme c’est dommage, reprit Julia sitôt le calme revenu, un jeune homme doit se changer les idées à 20 ans, voir du monde, se faire des amis.– Ces privilèges devraient aussi s’étendre aux femmes.Étonnée par l’esprit rebelle de sa nièce, Julia noya son sourire dans une rasade de vin sucré sicilien.– Rassure-toi, l’émancipation est souvent une question de fortune, la mienne permet d’acheter n’importe quelle faveur. Je suis contente que ta mère ait fait appel à moi pour parfaire ton éducation. Connaissant son respect obsessionnel des traditions, je ne veux pas te gaver de leçons assommantes, nous aurons mieux à faire.Octavia sourit, sous le charme. Marcus Maro, installé avec la servante au bout de la table, noya son vin dans beaucoup d’eau ; le garde du corps préférait garder les idées claires en public.– Ce soir, je te présenterai la princesse Valéria, reprit Julia émoustillée, la pupille de Claude. Je pense qu’elle te plaira.Selon certaines rumeurs, l’empereur désirait adopter officiellement la jeune femme, ce qui la placerait dans l’ordre de succession. 
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Julia se libéra de sa stola jaune poussin, vêtement réservé aux femmes mariées et aux veuves, habituellement drapé sur une tunique ; la maîtresse de maison préférait le porter à même la peau. Depuis quelques temps déjà, les jeunes de haute naissance adoptaient la longue robe à plis sans s’inquiéter outre mesure des mauvaises langues. La disparation de la servante déstabilisa un peu Octavia, une femme de la noblesse, davantage encore de la famille impériale, devait respecter certains usages jusque dans l’intimité. Sa tante se moquait allègrement des convenances depuis le début de la matinée, et paraissait ne pas vouloir s’en tenir là.Octavia, subjuguée par tant d’indépendance, observa Julia entrer dans l’eau parfumée jusqu’aux genoux. Les cheveux noirs retenus en chignon, le visage lisse serein, les yeux sombres brillants de malice, la bouche ourlée entrouverte sur une incitation muette à la rejoindre, la cousine de l’empereur Claude du côté maternel attendait patiemment. Elle restait une belle femme malgré ses 50 ans, riche et désormais proche du pouvoir, assez pour attirer de nombreux prétendants.– Quelle sensation délicieuse de ressentir l’impérieux désir de se fondre dans le bain, de se laisser emporter. L’eau est représentative de la femme par sa douceur naturelle, sa propension à s’adapter aux autres éléments, sa force aussi.Consciente de la volonté de sa tante, Octavia se débarrassa enfin de sa robe puis de sa tunique, des braseros rougeoyants réchauffaient l’air agréablement. Julia l’éclaboussa pour la dérider. Les bras le long du corps, les cuisses galbées légèrement écartées, les seins à peine soulevés par une respiration paisible, la toison taillée en triangle de courts poils noirs luisante de quelques gouttes d’eau égarées, la jeune femme ferma les yeux, troublée par l’insistance du regard.– Tu es superbe, ma chérie, gronda Julia d’une voix rauque, la main tendue vers sa nièce. Tes charmes inspirent à l’amour, la déesse Vénus doit trembler de jalousie devant tant d’éclat. Comment veux-tu que je résiste ?Octavia se sentit rattrapée par l’angoisse, elle rejoignit sa tante dans le bassin d’une démarche prudente ; Julia peinait de plus en plus à contenir un désir pressant. Oubliant la grosse éponge, cette dernière enveloppa un sein d’une caresse déguisée au prétexte de le laver. Le téton pointa bientôt entre ses doigts.
– Hummm... quelle sensibilité.La jeune femme maudit la réaction de sa poitrine, le contact des mains sur sa peau lui tirait des frissons de volupté malgré la volonté de les ignorer. Elle tenta de se dérober, trop mollement pour se montrer convaincante.– Pourquoi tu ne te laisses pas aller ? susurra Julia espiègle à son oreille. Tu en meurs d’envie, je le sens.Ces paroles suaves, Octavia les avait souvent imaginées, davantage dans la bouche d’un prétendant que dans celle de sa tante.–  Je ne te savais pas poétesse, balbutia-t-elle.Julia se reprit malgré la tentation, et continua de laver à mains nues chaque parcelle du corps ferme livré à son attention sans s’attarder plus que de nécessaire sur les parties intimes. Le choix de l’instant revêtait une importance capitale dans l’art de la séduction amoureuse, davantage que celui du lieu, et la virginité d’Octavia rendait la tâche plus difficile encore. Elle guettait l’aubaine depuis longtemps, trop pour anéantir ses efforts par une précipitation malvenue.– Viens, murmura-t-elle tendrement, allons nous sécher. Que penses-tu ensuite d’une promenade, j’ai envie de mieux te connaître.La jeune femme, heureuse de remettre les clés de son bien-être entre les mains d’une femme aussi attentionnée, se laissa attirer sur le carrelage au bord du bassin puis draper dans un linge blanc. 
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Le repas obéissait à quelques règles strictes. Les femmes, allongées sur une litière, levèrent chacune leur tour une coupe à la santé des autres, puis Julia demanda à Gallia de couper les viandes. La servante s’exécuta prestement avant de disparaitre derrière une tenture, invisible au regard des invitées. La princesse Valéria, heureuse d’échapper au dîner en compagnie de courtisans obséquieux prêts à tout en échange d’une faveur de Claude, gratifia son hôtesse d’un sourire franc.– Les piaillements me cassent les oreilles au palais. Princesse par ci, princesse par là, ils oublient que c’est un titre purement honorifique sans valeur légale, l’empereur a des héritiers directs, il devrait botter le cul de ces parvenus au lieu de les gaver. Je me sens mieux ici en votre compagnie.Le langage cru interpella Octavia ; la fille du général Valentinus Lucius Braga avait vu le jour en Macédoine dans un campement de la cinquième légion, sa mère était morte en couches. Huit ans plus tard, un sous-officier de la garde prétorienne tenait la main de la petite Valéria devant la dépouille de son père, la poitrine transpercée par une lame destinée à Claude, à l’époque consul honorifique auprès de l’empereur Caligula. La jeune femme avait du caractère et le faisait savoir.– Bien dit, souligna Julia en léchant un reste de sauce sur ses doigts. Au fait, Sylvio Genucius a-t-il fait sa demande ?– Encore aujourd’hui, ce pourceau m’imagine soumise, la bouche ouverte devant sa grosse queue. Il peut se la mettre où je pense.Les rires chargés des effluves de carenum redoublèrent, le vin doux liquoreux obtenu par la fermentation de raisins très murs avec des plantes aromatiques faisait tourner les têtes sans les abrutir ; Julia en abreuvait ses jeunes amies depuis un long moment.– Ça change de ces vieillards libidineux qui assiègent l’empereur de leurs suppliques larmoyantes à ton égard. La consolation est maigre mais elle existe.– Tu parles ! Ce salopard m’abreuve de belles paroles tandis qu’il baise tout ce qui passe à sa portée. Je lui couperai les couilles avant de sentir son pénis dans ma fente. Le pire, c’est que les Genucius père et fils rêvent de rétablir la république. Pardonne mon langage, Octavia, la mauvaise foi me fout en rogne.– Rassure-toi, je suis aussi une fille de général. La franchise est la seule politesse qui vaille, une qualité rare à Rome.– De plus en plus, surtout dans l’entourage de l’empereur, soupira Valéria charmée par la jeune femme qu’elle rencontrait pour la première fois. On devrait partir avec des amies, uniquement des femmes, et laisser cette merde derrière nous. Qu’en penses-tu, Julia, tu nous accueillerais dans ta villa de Tibur ?– Pourquoi pas ! Tous les esprits rebelles rassemblés au milieu des vignes à préparer la révolte des délaissées de Rome, c’est tentant. Nous attendrons le retour de l’empereur de son voyage en Gaule.Les rires redoublèrent dans la grande salle embellie de tentures précieuses ramenées d’Egypte, Julia Nirsia savait recevoir, Valéria montrait un bel esprit d’indépendance. Cette dernière remplit la coupe d’Octavia.– Je t’apprendrai à manier le glaive. Un ami fidèle m’entraîne régulièrement depuis cinq ans. Il servait sous les ordres de mon père en Macédoine avant d’être nommé à sa mort chez les prétoriens pour veiller sur moi. C’est un excellent maître d’armes, et un des rares hommes de valeur que je connaisse.La jeune femme aurait voulu partager l’enthousiasme de la princesse.– Malheureusement, ma mère ne me laissera jamais m’éloigner de Rome, à moins d’y trouver un intérêt.– Pomponia m’a chargée de ton éducation, laisse-moi flatter son amour-propre. Tu auras sa permission ou je ne m’appelle plus Julia. 
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L’abus de vin amenait le courage, Octavia se laissa déshabiller. Jamais sa mère ne lui pardonnerait de s’être refusée pour un motif aussi futile que la grande différence d’âge ou même les liens du sang. Au contraire, la jeune femme devait se sentir soulagée de ne pas perdre sa virginité sous les assauts d’un homme brutal imbu de sa virilité d’après les récits imagés de Pomponia. Elle pouvait bien lui avoir dit la vérité cette fois. Julia dans son dos lécha le coup fin de bas en haut.– Tu es belle.Le compliment acheva de la convaincre, peut-être que la virginité était inconvenante après 18 ans ; les caresses timides esquissées le soir dans sa chambre modéraient à peine ses humeurs, une maigre offrande dont Cupidon ne pouvait se satisfaire plus longtemps. Elle tourna la tête pour signifier son abandon, Julia cueillit les lèvres fraîches et lui offrit un baiser profond. Octavia se sentit en proie à un désir inconnu.Julia délaissa bientôt la bouche pour mordiller le cou fin sous les cheveux châtains en corolle, puis lécha la gorge offerte à son attention jusqu’à la poitrine fière, la douceur de la peau la fit saliver. Elle enveloppa un sein de baisers suaves et en aspira le téton qui se raidit sous la langue agile, agaçant l’autre par de savantes caresses.– Hummm… gémit Octavia.La jeune femme savait que les multiples attentions devaient la mener là, dans cette chambre sobrement meublée de bois clair, l’instant était venu de laisser libre cours à un désir volontairement entretenu, de découvrir le plaisir de s’abandonner entre les mains expertes d’une préceptrice de choix. Elle se libéra tant bien que mal de l’étreinte pour dégrafer nerveusement la robe de Julia. Une fois celle-ci nue, la précipitation retomba, la tante et la nièce s’enlacèrent de nouveau.– Tu sais, une femme peut jouir sans perdre sa virginité.L’aveu glissé à son oreille rassura Octavia. Julia s’allongea, la tête entre les cuisses de sa nièce toujours à genoux. Incapable de se retenir davantage, elle colla sa bouche au fruit mûr. La jeune femme libéra un long soupir ; observer les dessins grotesques sur les murs de la cité était une chose, sentir la langue se mouvoir dans son intimité en était une autre, elle oublia les circonstances.Julia savoura les humeurs odorantes comme elle aurait apprécié un précieux nectar. Le corps de sa nièce était prêt, son esprit pas encore. Aucune importance, seule l’extase comptait, lui donner envie d’aller plus loin dans l’exploration du plaisir. Le sien serait de faire jouir Octavia ce soir. La préceptrice particulière dénicha le bouton sensible d’un doigt taquin, sa proie sursauta.La jeune femme caressa ses seins, la langue dans son antre lui procurait d’obscures sensations, la pression sur son clitoris la transportait. Aucun doute, sa tante connaissait son affaire. Elle se retint une fois, puis deux ; l’envie était forte de se laisser aller, mais succomber signifiait le retour à la réalité. Octavia, dans un état second, s’appesantit sur la bouche vorace.Enfin, n’y tenant plus, la novice expulsa une long gémissement à peine audible. Julia devina aux spasmes qui la secouaient que sa nièce avait atteint le point crucial de non-retour, elle pinça le clitoris entre deux doigts. Aveugle malgré les yeux ouverts, les mains crispées sur sa poitrine, la jeune femme s’abîma dans un puits d’une profondeur délicieusement inconnue. 
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Le calme revenu dans sa poitrine, Octavia vit une masse floue de cheveux châtains onduler entre les cuisses de sa tante ; la servante gauloise était de retour, pour le plaisir de sa maîtresse. Elle embrassa chastement un sein lourd d’une blancheur laiteuse, Julia gronda. La jeune femme goba la large aréole brune jusqu’à sentir le téton pointer sous sa langue, étonnée de n’en éprouver aucun dégoût, au contraire.Sa tante expulsa bientôt sa délivrance dans un soupir. Gallia se redressa en souriant, les lèvres moirées des humeurs intimes de Julia.
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