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Olivier, prof soumis

Chapitre 3

Erotique
J’étais encore singulièrement bousculé lors que je rentrai chez moi. Je ne savais même plus comment j’avais pu venir à bout de ma dernière heure de cours, ni comment j’avais été capable de rejoindre l’appartement en voiture sans provoquer un accident. J’étais dans un état second, secoué de pulsions contradictoires et je ne voyais devant moi qu’un grand gouffre.
Et la tension intérieure était trop forte. J’avais une irrésistible envie de me masturber, de décharger tout ce que cette Jennifer Coulon, cette petite garce, avait fait monter en moi. Plus qu’une envie, cette masturbation s’imposait comme d’une urgente nécessité. Nicole n’était pas encore rentrée, je savais qu’elle terminerait tard ce lundi soir. C’était ma chance.
Je me précipitai dans notre chambre après avoir jeté mon cartable dans le salon, ouvrit la penderie où Nicole pendait ses robes — pourquoi une robe, ça ne me sembla pas du tout évident sur le moment… — et en choisit une, légère, bariolée de myosotis. J’avais envie de venir sur une de ses robes, sans bien comprendre pourquoi. J’avais suffisamment de lucidité pour me dire qu’il faudrait justifier pourquoi j’avais mis ensuite cette robe à laver, mais je me faisais confiance pour trouver une raison convaincante.
Je me déshabillai rapidement devant la robe étendue sur le lit, puis m’en ressaisit pour m’en servir comme d’un gant dont je me mis à me masturber avec entrain. Mon membre ne s’était pas relâché depuis que Jennifer avait quitté la salle de cours. Non, je ne voulais pas penser à Jennifer, je ne voulais pas voir son cul, magnifique, cambré vers moi, son majeur glissant entre les grandes lèvres de son sexe, entre ses cuisses translucides. C’était mon élève, tout de même…
Je fermais les yeux pour tenter de chasser cette vision fantasmatique, mais rien n’y faisait. Et je pressai si fort mon sexe que ma tête commençait à me faire mal. La tension, elle, ne baissait toujours pas, même après de longue minute de ce régime effréné.
– Mais qu’est-ce que tu fais, mon chéri ?…
Mon sang se glaça. Nicole… Elle rentra dans la chambre, elle avait quitté son manteau, mais avait gardé son sac à la main. Son visage était empreint d’un improbable mélange d’incrédulité et d’amusement.
– Hé bien, je… je…
– Oui, je vois, tu te masturbes. Tu te masturbes dans une de mes robes.
J’étais là, debout au milieu de la pièce, nu, tenant encore à la main la robe, mais plus mon membre, qui avait brutalement perdu de sa raideur. Nicole s’assit sur le lit devant moi — ou plus exactement elle s’y laissa tomber —, le sac toujours à la main, interloquée.
– Ça t’arrive souvent, de faire ça en mon absence ?
– Je te jure que non ! m’empressai-je d’affirmer avec une sincérité qui, en l’occurrence, ne pouvait sembler que suspecte.
Elle me dévisageait de la tête au pied, comme le parfait inconnu que j’étais tout à coup devenu pour elle. Puis elle eut un petit ricanement.

– C’est la rentrée qui te met dans cet état ? De jolies petites élèves ?
– Mais non voyons…
Elle marqua une pause puis se mit à sourire malicieusement.
– Ça me plaît assez que tu fasses ça dans une de mes robes. Je dirais même que c’est assez… excitant.
Puis elle se leva et rejoint une commode dont elle tira le premier tiroir.
– Mais ça ne doit pas être très pratique, une robe… commenta-t-elle en cherchant quelque chose à l’intérieur du tiroir. Puis elle se retourna triomphalement avec l’une de ses culottes en soie.
– Tiens ! Ça, ça sera beaucoup mieux !
Elle s’approcha de moi, me tendit le sous-vêtement en reprenant de l’autre main la robe, et vint se rasseoir sur le bord du lit, jambes croisées.
– Allez, continue… Fais comme si je n’étais pas là.
– Voyons, chérie, je…
– Oh, ne fais pas de manière. Si je n’étais pas rentrée plus tôt que prévue, tu serais allé jusqu’au bout, non ?
– Je ne sais pas…
– Tiens, regarde mon chéri, je vais te motiver un peu.
Et elle dégrafa les premiers boutons de son chemisier, retira son soutien-gorge par les bras, dévoilant sa superbe petite poitrine.
– Allez ! Je suis certaine que ça va m’exciter, de te voir te masturber sur mes vêtements, ajouta-t-elle doucement.
Obéissant, je fis donc de la petite culotte un nouveau gant, beaucoup plus doux que le premier, et redonnai en quelques mouvements de la consistance à mon membre. La tension était encore si forte, et le désir de jouir si impérieux, que je n’eus aucune peine à me laisser aller.
Devant moi, Nicole commençait à passer délicatement sa main sur ses seins, avec un mouvement de tête approbateur qui ne pouvait que m’encourager.
– Allez, petit coquin qui se branle en cachette dans les dessous de sa femme.
Je commençai rapidement à lâcher des petits gémissements libérateurs qui semblèrent attiser son propre désir, ses propres gémissements. Je fermai les yeux, par je ne sais quel sentiment soudain de honte et d’envie de poursuivre, jusqu’au bout.
– Non, ouvre les yeux ! Regarde-moi.
Quand je rouvris les yeux, elle avait déjà desserré ses jambes et ouvert son pantalon de flanelle. Il y glissa une main qu’elle retira aussitôt pour faire tomber son chemisier.
– Branle-toi mieux que ça… Je veux que tu m’en mettes partout, ici… dit-elle en caressant d’un doigt l’espace ouvert entre ses seins. Je veux que tu m’éjacules dessus… comme un petit cochon que tu es.
Un « cochon »… C’était la seconde fois de la journée qu’on m’affublais de cet attribut. Les deux seules fois de ma vie, et le même jour, à deux femmes d’intervalle… Venant de Nicole, cela m’étonna quand même, et eut l’effet de m’électriser tout à fait ; jamais elle ne m’avait appelé comme ça, même dans le feu des ébats.
– N’est-ce pas que tu es un petit cochon, ajouta-t-elle, comme si elle avait deviné mes pensées.
Je murmurais timidement un « oui » entre deux gémissements.
– Mieux que ça, petit cochon, je n’ai pas entendu.
– Oui… je suis un petit cochon…
– Un petit cochon qui se masturbe en cachette dans les dessous de sa femme.
Elle semblait s’emballer de ses propres répliques, replongea sa main dans son pantalon en se pinçant les lèvres.
– Oui, je suis un cochon qui se masturbe dans les dessous de ma femme.
Cette fois, ses gémissements devenaient plus précis, alors que ses doigts, au travers de la flanelle, s’agitaient entre ses cuisses alors qu’elle ne quittait pas des yeux mon sexe qui disparaissait et réapparaissait, de plus en plus vite, de la soie de son sous-vêtement.
– Allez cochon, branle-toi, branle-toi bien dans ma petite culotte…
Cette vision qu’elle m’offrait finit de me rendre fou — Nicole s’était déjà masturbée devant moi, mais dans l’intimité d’un soir, d’un lit, déshabillée, jamais de cette façon, bizarrement si distante.
Je sentis le désir monter, fulgurant, irrésistible, et je me rapprochais d’elle rapidement, pour décharger plusieurs salves d’un sperme libérateur sur ses seins redressés, qu’elle tendit vers moi, et dont la peau trahissait encore l’empreinte du haut de maillot de bain des dernières vacances à la mer. Elle lâcha en même temps que moi un long râle en ouvrant bien la bouche, en s’enfonçant — je le devinais — un ou peut-être deux doigts profondément dans le vagin.
Elle retira brutalement la main de sa culotte, et vint saisir à deux mains, comme une gourde après une traversée de désert, mon membre encore dur et l’engouffra dans sa bouche. Elle le pompa comme elle ne l’avait jamais pompé, le gardant à l’intérieur, tout en libérant une main pour étaler sur toute la surface de ses seins la semence que je venais de projeter.
Puis elle sembla se relâcher, et libéra de l’étau de ses lèvres mon membre devenu mou.
– Je voudrais que tu fasses une dernière chose… demanda-t-elle après avoir retrouvé son air malicieux.
– Oui, quoi ?
– Non… Je n’ose pas…
– Si, vas-y. Allez, vas-y.
– Je voudrais… que tu lèches ton sperme sur ma poitrine. Que tu me nettoies bien.
Elle baissa le regard vers sa poitrine, luisante.
– S’il te plaît…
Après avoir marqué un temps d’étonnement, je lui souris, m’agenouillais entre ses cuisses habillées, et, lentement, me mit à lécher d’abord son ventre, puis le haut de sa poitrine et, consciencieusement, l’un après l’autre, ses deux petits seins que je sentais tendus de désir, et qui lui arrachait un gémissement chaque fois que j’en léchais le téton. Lécher mon propre sperme ne me procurait aucune espèce de plaisir, si ce n’est celui d’en donner à Nicole, ni aucune forme de dégoût.
– Oui, c’est bien, continue, consciencieusement.
Je découvrais Nicole. Peut-être, comme moi, regrettait-elle en cet instant d’avoir attendu vingt-et-un an pour goûter à de tels jeux. Mais elle n’en dit rien. Elle se leva bientôt, en me repoussant doucement d’un baiser.
– Je vais prendre une douche. Il faudra faire mieux, la prochaine fois, ajouta-t-elle avec un petit rire.
Et, provocante, elle fit tomber d’un seul geste son pantalon et sa culotte devant moi — son cul, encore parfaitement formé malgré ses 41 ans, était superbe — et se dirigea vers la salle de bains. Mais alors qu’elle allait franchir la porte, elle revint sur ses pas, ramassa la petite culotte de soie imprégné de mon sperme qui gisait sur le sol, et l’enfila avec sensualité.
– Je vais en profiter pour nous nettoyer toutes les deux, dit-elle en passant la main sur la soie entre ses cuisses.
Je rejoignis notre bureau où j’avais l’habitude, en temps ordinaire, d’allumer dès mon arrivée mon ordinateur pour en vérifier les mails. Jennifer Coulon m’était presque totalement sortie de la tête lorsque je reconnus son adresse dans la liste des messages qui se télé-chargeaient.
Que pouvait-être cette fois la teneur de son message ?… J’hésitais. Ne devrais-je pas, raisonnablement, le déposer dans ma corbeille, sans l’ouvrir, sans le lire ? Ajouter même un filtre à mon Thunderbird pour que ses messages soient automatiquement détruits, sitôt télé-chargés ?… Je restais un moment la main sur la souris, le pointeur sur le titre du message, à hésiter entre clic gauche et clic droit…
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