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À l'ombre de ses ailes

Chapitre 3

Une boutique très spéciale

Erotique
Le voyage lui avait pris une heure. Durant celle-ci elle avait ressassé dans tous les sens ce qui s’était passé. Elle ne niait pas avoir eu une véritable frénésie de sexe, s’être aussi sentie femme dans pratiquement toutes les situations qui l’avait amenée à jouir. Mais, ça ne signifiait pas pour autant qu’elle fût d’accord pour que ça devienne la règle. Non ! Pour elle, le duo, sans préjuger de qui le composait, redevenait ou restait, à ses yeux, la norme. Elle soupirait de cette vision étriquée des ébats amoureux, mais on ne la referait sans doute pas. Elle n’était pas née pour être libertine.
Cette seule idée de libertinage la faisait sourire. Elle en avait joui de ce trio, mais de là à remettre le couvert… un pas qu’elle n’envisageait pas de franchir à nouveau. Elle se lançait alors à corps perdu dans une débauche d’achats. Ensembles soutien-gorge culottes, tailleurs de bonne facture, tout lui plaisait et elle devait bien se freiner quelque peu, sinon, ses finances ne supporteraient pas son passage à la galerie. Vers quinze heures, après avoir collé tous ses paquets dans le coffre de sa voiture, elle songea qu’il était temps pour elle d’aller, avant de rentrer, prendre un café.
Des bars, il n’en manquait pas non plus dans cet antre de la vente. Une fourmilière qui ouvrait ses portes de neuf heures du matin jusqu’à vingt-deux heures, chaque jour sauf le dimanche. Et bien sûr, elle dégotait rapidement une terrasse à laquelle un serveur zélé lui apportait un petit noir. La masse de badauds, acheteurs ou promeneurs qui déambulait dans les allées couvertes de ce centre commercial aux multiples boutiques, était impressionnante. Il y avait beaucoup de femmes, mais aussi des hommes, souvent accompagnateurs, parfois solitaires également.
Confortablement installée à la terrasse d’un café, un serveur raide comme un piquet vint prendre à nouveau sa seconde commande. Les cheveux noirs et bouclés, il avait le teint légèrement halé. Il ne la regardait pas, se bornant à lui demander d’une façon très professionnelle ce qu’elle désirait.
— Et pour Madame, ce sera ?— Un café bien serré s’il vous plait.— C’est parti !
Il fonçait vers le comptoir ou un de ses collègues préparait les boissons demandées. Claude attarda son regard sur les fesses serrées du jeune homme. Elle le jugea trop impersonnel. Réflexion toute féminine, qui lui démontrait qu’elle avait fait un pas vers un retour à une normalité des choses bien entamée. Son corps et son cerveau se mettait en harmonie. Il avait donc suffi de ces trois séances de sexes. Elle rectifia en éliminant d’office celle du jeune homme qui ne l’avait en rien satisfaite. Dans l’allée centrale de la galerie, des badauds allaient et venaient sans cesse. Elle se plongea alors dans la contemplation de ces promeneurs, pas tous solitaires.
Un groupe de jeunes en goguette s’arrêta près d’elle. Plusieurs garçons semblaient vouloir entamer une conversation alors que les filles qui les accompagnaient les tiraient par les bras, histoire de les éloigner de cette « vieille » qui buvait du caoua. Finalement l’envolée de moineaux se dirigea vars le supermarché avec force éclats de rire. Du fond de l’estaminet à la terrasse duquel elle prenait un peu de repos, un homme plus âgé sortit. Un consommateur comme elle ? Claude ne l’avait pas remarqué à son arrivée. Il s’approcha lentement de sa table.
— Ça va madame ? Les gamins ne vous ont pas trop importunée ?
Elle eut comme un sursaut. L’autre la sortait de ses pensées presque brutalement.
— Hein ? Ah pardon ! Vous m’avez parlé ? Je ne vous avais pas entendu ni vu venir.— Je ne voulais pas vous faire peur. Je m’appelle Dimitri ! Et vous ?— Claude ! C’est moins poétique, plus prosaïque comme prénom.— Il vous va pourtant plutôt pas mal. Madame !— Vous n’allez pas me sortir le numéro de « Madame Claude », c’est un cliché éculé de nos jours.
— Loin de moi cette pensée, mais j’aime bien les prénoms mixtes. Ni fille ni garçon, oui, allez savoir pourquoi mais Je trouve que ça vous va comme un gant.— …
Elle suivait des yeux ce type aux tempes plutôt grisonnantes, au sourire convenu. Il était vêtu élégamment et ne semblait pas la draguer, du moins ouvertement. Pourtant ses yeux sur elle avaient comme une force incroyable. Le gars respirait le calme et la tranquillité, sur de son pouvoir de séduction naturel. Et le pire c’est que quelque part, ça fonctionnait sur elle. Elle se senti d’un coup bizarre. Une espèce d’envie de fuir, un danger imminent, un truc indéfinissable qui transpirait de chez ce type. Et cependant elle restait là, les fesses collées à sa chaise à l’écouter.
— Vous aimeriez voir un magasin tout à fait différent ?— Différent ? Dans quel sens.— Oh ! Ce qui s’y vend est fait pour les femmes, pour le plaisir des femmes.
Elle eut comme un sourire. Qu’est-ce que ce gaillard lui racontait ? Que pouvait bien vouloir dire ces mots-là ?
— Vous voulez venir avec moi, visiter cet endroit si particulier ?— … ?— Ne soyez pas surprise, une jolie femme telle que vous ne saurait qu’être embellie par ce que je voudrais vous montrer.— Mais…— Allons ! A mon âge, il y a longtemps que je ne fais plus peur aux dames. Et vous en êtes une particulièrement belle. Ne craignez rien… le plaisir devrait vous aller le mieux possible. — Je… je… j’allais rentrer chez moi.— Votre compagnon saura bien vous attendre quelques minutes supplémentaires. Ne vous faites pas prier. Venez.— Mais j’ai ma voiture. — Vous me l’avez déjà dit. Je vous donne ma parole de vous ramener au parking ou vous l’avez garée.— … je ne sais pas si c’est raisonnable.— Raisonnable, vous avez dit raisonnable ? Mais Madame… Claude, la raison n’est qu’une illusion. Ecoutez seulement votre cœur, peut-être déjà votre corps…— … ?
Comment avait-il pu deviner ? Elle se sentait moite depuis quelques secondes déjà. Il lui avait empoigné la main et elle se levait sans trop comprendre pourquoi. Il lui tint le bras alors qu’ils empruntaient l’escalator pour descendre vers le garage souterrain. Un instant un éclair de lucidité lui traversa l’esprit. Où cet inconnu l’emmenait-il ? Pourquoi le suivait elle. Il n’avait pas été insistant plus que cela. Et pourtant elle ne songeait pas à fuir. D’une main qui ne tremblait pas, il venait de lui ouvrir la porte avant d’une énorme berline sombre.
Elle était désormais assise sur un siège de cuir et la voiture quittait l’abri du parking pour se faufiler dans le flot de la circulation. Nancy n’était pas Paris et ça roulait normalement. Il lorgnait sans vergogne sur ses genoux qui dépassait des limites de sa jupe.
— Ouvrez donc la boite à gants, Claude !— … ?— Oui, le vide poche devant vous. Vous voulez bien l’ouvrir s’il vous plait ?— … !
Pourquoi la voix suave sans donner d’ordre avait-elle des accents péremptoires ? Claude se vit d’un coup appuyer sur la fermeture et la boite s’entrouvrit.
— Bien… vous voyez, il s’y trouve un loup. J’aimerais que vous le portiez quand je vous le demanderai. C’est simplement pour la surprise ! Que vous découvriez les lieux seulement à l’intérieur. Le voyage n’a pas été trop long, ni trop stressant ? Nous allons y aller, juste le temps que je me gare.
Ils se trouvaient de nouveau dans un endroit sous terre. Une place attendait sagement le véhicule et il lui redemanda poliment, alors qu’elle allait sortir de son siège.
— Vous voulez bien passer le bandeau ?— … mais…— Allons ! Ne soyez pas crispée, tout va bien se passer. Tenez… je vais vous ouvrir la porte.
Incroyablement elle avait en main la large bande de tissu noir et alors qu’elle descendait de la voiture, il l’aidait à lier sur sa nuque le chiffon. Elle tremblait un peu d’être ainsi dans la nuit. Le parking n’était déjà que faiblement éclairé et ses yeux voilés elle était dans l’obscurité totale. Elle se demanda dans quelle galère elle allait encore se fourrer. Curieusement son corps, lui, était en transe. Et la main qui serrait la sienne la tirait vers l’avant.
— Attention il y a une marche.
Claude leva le pied et puis elle eut la nette impression qu’elle entrait dans un espace clos, mais en pleine lumière. Puis une sorte de musique bizarre accrocha ses oreilles. Elle avançait encore toujours à la remorque du bonhomme. Il venait de stopper et elle en fit autant.
— Bonjour !— Bonjour.
Une voix d’homme venait de répondre à ce salut.
— Tu veux me passer cela ? — Oui, oui, bien sûr.
Ces mots s’adressaient à l’autre type. Et la main qui tenait la sienne venait de se détacher d’elle. Elle sentit pourtant que ses deux bras maintenant se retrouvaient tirés vers l’arrière. Et sur ses poignets quelque chose de métallique se refermait. Merde. Il lui avait lié les mains dans le dos et elle frissonna. Elle comprit d’un coup que ses chevilles aussi allaient être entravées lorsque le souffle de l’homme se posa sur ses mollets. Ce fut très rapide. Claude ne pouvait plus se déplacer. Quelque chose lui interdisait de rapprocher ses jambes l’une de l’autre.
Une main effleura sa joue, douce, caressante. Puis la voix revint, douceâtre, mielleuse.
— C’est bien. Elle est très docile. Regardez-moi ça. Ouvrez la bouche Claude !— Mais…— Chut ! Faites donc ce que je vous ai demandé, vous verrez, vous aurez un immense plaisir à m’obéir.— … !
Ses mâchoires s’étaient ouvertes pour une sorte de cri qu’elle ne put lancer. Déjà entre ses dents une boule s’enfonçait et elle ne pouvait plus refermer la bouche. La peur cette fois était là ! Mon Dieu quelle idiote. Comment avait-elle pu suivre un inconnu qui allait lui faire Dieu seul savait quoi. Elle sentit alors que plusieurs mains l’empoignaient. Elle se retrouva littéralement portée par des gens dont elle ne savait strictement rien. Ils la transbahutaient comme s’il s’agissait d’un meuble. Enfin elle se retrouva de nouveau sur ses deux pieds.
La voix lui parla une fois de plus. Vous allez baisser la tête lentement… s’il vous plait. Oui comme ceci, c’est juste parfait. Une patte s’était posée sur son ventre et une autre appuyait sur sa caboche. Ce qui d’un coup l’obligea à pencher son buste en avant. Elle sentit que sur son cou un objet se refermait et elle se retrouvait dans une position étrange. La trouille était là, entière et odieuse. Ce Dimitri lui parlait doucement…
— Je vais vous caresser, vous préparer. N’ayez crainte, je vais prendre mon temps. Je serai patient et lorsque vous serez prête, je suis certain que vous saurez me faire comprendre que vous avez envie d’être prise.— … ?— Oui, je sais. C’est difficile de parler la bouche pleine, mais il vous suffira de remuer la tête de haut en bas, enfin dans la mesure du possible puisque vous êtes au carcan.— …— Bien je peux commencer… Lumière messieurs.
Claude imaginait la position grotesque dans laquelle elle devait se trouver. Les jambes écartelées, les mains attachées dans le dos, pliée en deux avec dans la bouche une sorte de bâillon. Et elle sentait que sa jupe remontait sur ses fesses. Cette fois, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. L’autre lui caressait les cuisses. Ses mots lui revenaient. — Lumière Messieurs… ils étaient donc plusieurs à assister à cela ? Quelle idiote tout de même ! Comment pouvait-elle être aussi bête ? La main venait de faire glisser sa culotte.
— Voyez-moi ça ! Comme elle mouille. C’est bien Madame Claude. Vous allez nous régaler de vos cris et de vos gémissements.— Mummm…— Ah ? Difficile de résister à un pareil cul n’est-ce pas. Je n’ai pas compris ce que vous disiez. Ne vous crispez pas, je vais entrer…
Un doigt longeait son sexe qu’ils devaient tous voir. Sous son bandeau, ses yeux coulaient. Mais ils n’étaient plus les seuls à pleurer. Son ventre la faisait frémir et la chair de poule qui courait partout sur sa peau aussi devait être visible de tous. Un index ou un majeur, quelle importance, investissait sa caverne. Il plongeait à l’intérieur de son intimité avec une sorte de délectation, électrisant plus encore au passage cette femme qui subissait.
— Je vais vous branler un peu plus sauvagement. Histoire de voir si votre corps réagit. Bien allons-y là, oui. Comme ça vous me sentez ? Je suis certain que vous appréciez ce que je vous fais. Secouez donc la tête de droite à gauche si vous aimez…— … !— Aucune réaction ? Ce n’est sans doute pas suffisant. Plus fort alors ! D’accord ma poulette. Je vais entrer d’autres doigts à moins que vous ne préfériez… oui je pense que c’est ça ! Luigi !— Oui ?— Passe-moi le gode…— Celui-ci ?— Mais non, tu vois bien qu’il est trop peu large, Madame doit aimer les grosses queues. Donne-moi donc trois tailles au-dessus…— …— Mais ne frissonnez-vous donc pas ? Regardez messieurs une vraie femme qui mouille de la sorte, on n’en trouve plus guère. Vous êtes prête ? Alors je vais enfoncer la bite en vous… voilà tout doucement. Oui, c’est trempé là-dedans et ça glisse parfaitement… nous y sommes presque.
Claude sentait l’objet qui s’enfonçait en elle inexorablement et elle en ressentait comme une jubilation intense. Il la forçait, mais en vérité elle aimait cela et son ventre s’enflammait, embrasant son corps tout entier. Ce salaud avait du génie. Elle ne pouvait plus retenir ses ruades. Sa croupe dansait malgré l’impossibilité de se soustraire à cette pénétration. Elle creusait son ventre pour recevoir encore plus profondément la fausse queue. La voix ne lui parvenait plus que par bribes espacées. Elle était tout à son affaire, sentant qu’un orgasme incroyable montait en elle.
L’autre le savait, le sentait et c’était le moment qu’il choisit pour faire signe à l’un des trois spectateurs pour qu’il lui passe un autre objet. Une sorte de bijoux de métal brillant doré avec un bout ogival et ensuite un renfoncement lequel repartait vers un autre cercle terminé par une pierre d’un rouge rubis. L’homme qui tendait le truc avait les yeux exorbités. Un second donna à l’officient un tube d’une substance translucide. Dimitri enduisait alors l’ogive de cette pommade transparente. Puis alors que la bite de latex restait entièrement fichée entre les cuisses de la brune, il approchait le plug de l’anus de Claude.
Elle sut d’emblée ce qui allait arriver alors qu’un doigt empommadé entrait dans son derrière. Mais il ressortit après quelques secondes, ayant rempli son office de dilatation. Le nez allongé du bijou vint le remplacer et cette fois la poussée se précisait. La tige s’insinuait dans l’étroit canal et Claude, le souffle coupé ne respirait plus. Elle ne relâcha la pression de ses poumons que lorsque le bidule tout entier eut pénétré en elle. L’autre main avait repris les mouvements de la queue dans sa chatte. C’était dément, de la folie. Tout partout elle se sentait envahie par des sensations inédites et inouïes.
Ensuite un déferlement de mains, de doigts vint la palper, la caresser, parfois la pincer. Les inconnus la faisaient soupirer. A quel moment son bâillon lui fut il retiré ? Elle n’avait plus aucune notion de temps ni d’espace. La boule qui lui maintenait la bouche béante fut de suite remplacée par quelque chose qu’elle identifia instantanément. Un sexe long et bandé fit une entrée fracassante dans son gosier. Son possesseur le glissait sans à coup, doucement, mais fermement en elle. Il s’enfonçait loin dans sa gorge.
Claude en eut un haut le cœur qui lui secouait tout son être. Surpris le type qui se masturbait dans sa bouche se retira. Mais il revint dès que la crise fut passée. Et le faux sexe également dans sa chatte fut rapidement remplacé par une vraie queue. Cette fois elle en prenait de partout et l’excitation allait grandissante. Elle pouvait mieux respirer sans cette boule. Elle sentit que son orgasme arrivait, pareil à une lame de fond. Violente, sournoise, une jouissance hors du commun qui la tétanisait d’un coup.
Dans sa gorge elle percevait les à coup de cette bite qui la pistonnait de la même manière que s’il se fut agi de sa fente. Elle ne saisit pas tout de suite que les soubresauts de l’engin coïncidaient avec la venue d’une première giclée de sperme. Impossible pour elle d’échapper à cette manne intempestivement déversée dans sa gorge. Boire le calice jusqu’à la lie, tel était son destin. Tous ses muscles tressaillaient alors que les rasades de semence se poursuivaient sans relâche. Ça n’avait pas l’air de s’arrêter.
Puis elle se rendit compte que le premier de ces messieurs avait sans doute céder sa place à un autre qui voulait la même chose. Elle dut encore avaler quelques goulées de la crème masculine avant que dans son ventre celui qui la bourrait se vide également. C’était cet instant-là que sa bedaine choisissait pour exploser dans une myriade de sensations incroyables. Elle jouissait comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, un autre venait de nouveau investir sa chatte la rendant folle de désir. L’opération se répétait avec une foule de perceptions différentes.
— oooOOooo —

Les choses s’étaient enfin quelque peu calmées. Le bandeau retiré de ses yeux, Claude voyait enfin l’endroit où elle venait de faire l’amour d’une si violente manière. Des rayonnages sur lesquels des tas de blisters contenant des sexes de toute sorte, des bites toutes fausses, un sex shop vraisemblablement, voilà le lieu de débauche ou Dimitri l’avait conduite. Trois mecs aussi nus qu’elle, se tenaient à ses côtés. Leurs queues toutes à l’air, ils l’avaient vraisemblablement tous monté. Elle en éprouva un sentiment de honte qui la fit rougir.
Mais la voix du gars qui l’avait conduit ici ressurgissait derrière elle.
— Vous avez été formidable. Ne me dites pas que vous n’avez pas aimé, personne ici ne vous croirait. Vous avez pris un sacré plaisir !— …— Vous n’avez donc plus de langue…— Euh ! Oui, oui j’avoue que c’était bon. Mais…— Mais quoi ? Voyons. Regardez-moi ces trois grands gaillards comme ils sont heureux de vous avoir fait jouir.— Pas vous ? Vous ne semblez pas avoir…— Oh, moi ! Rassurez-vous, je me suis réservé le meilleur pour la fin.— Comment ça ? Vous voulez dire que ce n’est pas fini ?— Ma chère Claude, je vous ai préparé le cul et j’ai bien l’intention d’en profiter un maximum. — C’est-à-dire ? — Mettez-vous donc à genoux, vous allez le savoir tout de suite.— Mais… mais je ne suis pas sûre de bien vouloir…— Allons ! Le plug c’était juste un hors d’œuvre, en piste pour le dessert ! Ne me faites pas attendre voyons.— … Je… je ne voudrais pas…— Pas quoi ma douce Claude ?— Pas avoir mal…— Ah ! Je vois, c’est juste cet aspect des choses… mais il vous faut y passer de toute façon, alors faites le de bonne grâce.— Et si je ne voulais pas ? — Ben… disons que le service rendu à mes amis en vaut un autre et ils seraient contents de vous tenir, mais je vous avoue que je préfèrerais et de loin, avoir votre pleine et entière collaboration… Venez ma chère !
Il l’avait attiré dans un coin de la pièce, et une porte dans le mur était ouverte. Derrière celle-ci, un divan recouvert d’un tissu fleuri faisait face à un téléviseur.
— Ici Claude, c’est le coin des branleurs ! Les clients viennent pour visionner les CD de cul qu’ils achètent et je vous laisse imaginer… se tripoter presque à chaque fois. Si vous vouliez bien vous placer sur l’assise, la tête contre le dossier…— Je ne sais pas trop…— Allons, ne faites pas l’enfant ! C’est la première fois qui coute, après vous verrez, vous allez y prendre gout. Là ! C’est bien ! Ecartez les cuisses… je vais retirer le plug. Vous aviez oublié jusqu’à sa présence il me semble.— … ?
En effet, personne ne lui avait enlevé cet objet qui était toujours fiché dans son anus. Et lui du bout des doigts, l’avait juste fait légèrement tourner. Claude frémissait un peu plus encore. Les trois lascars, amis de celui qui lui intimait l’ordre de se placer sur le canapé, suivaient avec attention le placement de la belle brune. Elle sut que la sodomie devenait inéluctable, qu’elle n’y couperait de toute façon pas. Alors autant le faire de bon cœur. Ça lui éviterait sans doute les désagréments d’être tenue lors de la pénétration.
Sans un mot, elle posa donc ses deux genoux écartés sur l’assise, sa poitrine prenant appui sur le dossier. Dans cette position ses fesses ressortaient exagérément. L’autre titillait une fois de plus le bijou planté dans son derrière. Puis d’un coup plutôt sèchement, il libérait la place.
— Vous avez un cul d’enfer ma belle. Et je vous assure que je vais prendre un plaisir infini à vous prendre par-là.— … Doucement s’il vous plait !— C’est moi qui décide. Vous n’avez plus votre mot à dire. Mais rassurez-vous, personne ne meurt de se faire prendre le petit. Prête ? Alors c’est parti…
Deux des hommes venaient de se placer de chaque côté d’elle. Et Claude sentit que le gland de Dimitri butait sur sa rosette. Le canal était encore entrouvert, le joujou avait donc bien détendu les muscles. D’une unique poussée horizontale, il investissait l’endroit et se maintenait bien au fond en lui cramponnant les fesses. Une main sur la gauche de la femme avait saisi sa menotte et l’obligeait à saisir la bite bandée du mec. Sur l’autre flanc, celui qui était à sa droite s’était juste relevé un peu. Il avançait sa queue vers sa bouche.
Alors que le pistonnage de son anus commençait, Claude dû branler l’un et sucer l’autre. Restait donc un spectateur qui devait dans un coin se rincer l’œil. Sans qu’elle ne parvienne à émerger de cette torpeur qui la mettait en transe, elle subit de manière continue les assauts des mâles. Ceux-ci changèrent de place, et son derrière affolé se vit offrir un festival de queues. Elle fut bourrée en gémissant de plaisir. Elle ne vit jamais Dimitri qui, après s’être épanché en elle, cédait volontiers sa place à celui qui attendait un peu à l’écart.
Claude ne se rendit pas compte non plus tant les trois baiseurs la chahutaient, que ce même Dimitri fouillait dans son sac à main, à la recherche de son adresse. Ce qu’il découvrit bien vite en consultant tout bêtement le certificat d’immatriculation de son véhicule. Il revint vers le groupe toujours fort occupé à faire grimper aux rideaux la brune. Les traces de sperme sur son cou et jusqu’au milieu de son dos attestaient de la continuité des événements. Cette femme aimait le sexe et savait donner ou recevoir comme peu de dames pouvaient le faire.
Plus de deux heures de baise non-stop avec quatre mecs et elle remuait encore son popotin à la rencontre du manche qui la sodomisait. Une véritable performance dont bien peu aurait su faire preuve. Dimitri repoussa gentiment le dernier assaillant qui ahanait en s’agrippant aux hanches de la jolie brune. Un court instant il lui flatta la croupe avec une tendresse toute particulière. La caresse avait fait tressaillir le corps pourtant secoué par de longs spasmes depuis quelques minutes. Ne pas abimer la belle pouliche pour laquelle Dimitri avait d’autres projets. Oui, ménager sa monture devenait impératif.
Les derniers soubresauts de son ventre furent accompagnés par une flatterie de son épiderme en feu. La main qui lui massait les reins avait une douceur et une chaleur qui la firent se retourner. Le sexe qu’elle tenait en bouche aussi refluait sans vraie raison. De sa menotte la tige qu’elle astiquait avec ardeur aussi s’échappait d’un coup. Vide ! C’était la sensation de vide qui d’un coup entourait Claude. Ils l’abandonnaient tous sans qu’elle ne sache pourquoi. Mais sur son dos, une paluche tendre se promenait. Alors la voix suave de celui qui l’avait amené ici s’élevait, semblant vouloir mettre fin à la partie fine engagée plutôt dans la soirée.
— Vous êtes trop gourmande Claude. Mes amis n’en peuvent plus. Une véritable croqueuse d’hommes. Mais nous devons songer à rentrer.— Ah ? Quelle heure est-il ?— Bien trop tard déjà ma belle. Allons venez, nous devons filer… je vous dépose à votre voiture.— Euh… oui, oui bien sûr !
En se rhabillant la brune se sentait toute molle. Ces inconnus l’avaient prises avec force partout et ses jambes supportaient à peine son corps. Mais au fond d’elle, elle était bien, calme et détendue. Les gaillards qui lui avaient faits l’amour eux aussi suivaient cette silhouette qui, un à un repassait ses vêtements. Un instant elle songea qu’elle n’avait pas seulement pris une douche. Il lui faudrait donc rentrer chez elle avec les effluves de ces mâles sur sa peau. Les traces de semence encore humides aussi. Ça ne lui était jamais arrivé ce truc, mais bon Dieu, elle n’avait aucun regret.
Les trois types avant son départ l’avaient tous embrassés. Sur la bouche comme si c’était tout naturel de rouler des pelles à tous ces mecs qui venaient de la sauter. Et elle se sentit troublée par ces simples gestes. Dans la voiture ils ne parlaient pas. Elle se contentait de suivre des yeux le ruban gris d’asphalte sur lequel la voiture fonçait. Le parking se trouva rapidement dans les phares de la voiture de l’homme qui conduisait. Elle ne remarqua nullement que par hasard, il avait stoppé sa tire juste près de la sienne.
Galant, il vint lui tenir la portière et la guida vers sa propre bagnole. Alors qu’elle lançait le moteur pour faire une marche arrière, le type lui posa sur les genoux un petit sac de papier assez lourd.
— Tenez ! Un cadeau de mes amis. Pour vous remercier de cette fabuleuse soirée que vous nous avez offert.— Merci… je…— Vous n’avez pas trop de regrets, j’espère ?— A vrai dire… non ! Je crois que j’ai apprécié ce qui s’est passé.— J’ai donc une chance de vous revoir ?— Allez savoir. La vie est parfois très étrange. Je n’en sais finalement rien…— Alors, je vous souhaite bonne route. Rentrez bien et prenez soin de vous.
Elle n’avait rien répliqué, sa berline s’ébranlait déjà en direction de la sortie. Puis quelques minutes après elle filait sur les boulevards, remontant vers a voie rapide qui traçait jusqu’à son village. Quelque part la honte la submergeait, mais une autre réception également. Celle d’une plénitude absolue, celle d’avoir bravé mille interdits, tous les tabous, les frontières qu’une femme « normale » se voyait imposer par la morale. Et Claude faisait fi de ce déshonneur-là. Du reste, elle se mettait à chantonner… bien que chaque cahot de la route lui renvoyât dans les reins un signal pour lui rappeler qu’ils avaient pris cher.
Les rares poids-lourds qu’elle dépassa à toute allure n’eurent que le temps de voir le trait bleu sombre de sa berline. Les fenêtres ouvertes, le visage hilare, la brune était tenue en éveil par l’air frais du petit matin. Déjà le soleil montait à l’horizon… oui ! Il devait être bien tard… ou plutôt bien tôt. Au bout d’une heure environ, Claude appuyait sur la télécommande qui actionnait son portail. A peine entrée chez elle qu’elle jetait toutes ses frusques pêle-mêle sur le sol de sa salle de bain. L’eau tiède qui coulait sur son corps allait-elle pour autant la rendre plus propre ? Cette idée de souillure la fit finalement plus sourire qu’elle ne l’inquiétait.
Elle frottait sa couenne avec une vigueur toute particulière. Combien de temps dura ce lessivage à l’eau savonneuse ? Quelle importance. Elle revivait presque seconde par seconde les assauts qu’elle avait subis. Et même sous le jet tiède, son corps n’arrivait plus à baisser sa fièvre. Elle se jugea dingue, d’être ainsi prête à re-jouir en songeant simplement à ce qui lui était arrivé. Ce type l’avait réveillée sexuellement et elle était consciente que sa tête tout comme sa chair attendait déjà d’autres jeux… du même ordre.
— oooOOooo —

A la sortie de ses ablutions Claude eut envie de repasser ses frusques neuves, achetées la veille. L’occasion était propice à un nouvel essayage. Elle commença par les culottes et les soutien-gorge qui lui collaient à la peau comme des gants. C’était simple de se sentir presque belle, ou pour le moins jolie à croquer dans ses fanfreluches sexy. Ensuite les jupes aussi recouvrirent ses fesses de leurs textures agréables. Puis elle se mit à évoluer de son dressing à sa chambre à coucher avec aux pieds ces escarpins qui lui galbaient les mollets d’une surprenante façon. Drôle comme elle se voyait plus féminine, plus femelle, aurait-elle été tentée de dire.
Mais au bout de longues minutes d’essayage, elle replia soigneusement ces effets pour les mettre dans la panière de linge à laver. Les chaussures elles, trouvèrent asile dans l’armoire qui en comptait déjà quelques paires, moins élégantes sans doute, mais toutes aussi confortables. Elle finit par déambuler nue dans son intérieur, lasse, moulue par ses excès sexuels de la nuit. Quelques images s’accrochaient encore à son esprit alors qu’elle préparait un déjeuner sur le pouce, histoire de calmer son estomac qui réclamait.
Le sourire qu’elle eut en songeant que partout chez elle une sorte de faim s’installait, aussi bien physique qu’intime, et que son appétit lui faisait faire des trucs bien étranges. Après son quignon de pain et sa tranche de jambon avalés en deux temps et trois mouvements, elle finit par aller s’allonger sur son canapé. Le cuir fauve de celui-ci la fit frissonner. Elle somnolait depuis quelques instants quand la sonnette de sa porte se mit à carillonner une chanson de dérangement. Qui pouvait bien venir la surprendre à cette heure-ci, en plein après-midi ? Elle n’avait que peu d’envie de voir ce visiteur inattendu.
L’autre insistait sur le grelot et de guerre lasse, elle se rendit au visiophone. L’œil de la caméra, depuis la route lui renvoyait l’image d’un homme aux tempes grisonnantes. Ce n’est que lorsqu’il se tourna pour de nouveau appuyer sur le bouton, qu’elle le reconnut. Dimitri ! Mais comment avait il eut son adresse ? Sans trop comprendre et oubliant le fait qu’elle était à poil entièrement, elle actionna l’ouverture du portail. Elle allait entrouvrir la porte et se rendait alors compte de sa nudité. Trop tard ! L’autre tambourinait déjà contre le panneau de chêne qui le séparait de son entrée.
— Claude ? Vous êtes là ? Claude c’est moi ! Votre ami, Dimitri.— … euh ! Oui, que me voulez-vous ?— Vous n’allez pas m’ouvrir ? Maintenant que vous avez ouvert le portail ? S’il vous plait, ne me laissez pas ainsi à discuter au travers de la porte.— Que me voulez-vous !— Rien… si, enfin si, je voudrais… vous refaire l’amour.— Quoi ? Vous êtes fou ? — Non ! Je… ouvrez moi s’il vous plait, ma belle.— Pour que vous m’imposiez encore vos amis ?— Mais pas du tout ! Je veux, voudrais seulement que vous et moi fassions l’amour, comme ça tous les deux, sans témoin.— Vous avez profité de moi cette nuit et vous avez l’audace de venir chez moi ? Qui vous a donné mon adresse d’abord ?— Mais vous ma belle. Je l’ai relevée sur votre carte grise de voiture, c’est aussi bête que ça ! Allons n’ayez aucune crainte. Je veux simplement que nous fassions l’amour tous les deux.— Ma parole ; vous êtes cinglé.— Pas le moins du monde. J’ai bien compris que vous aimiez cela. Ne me laissez pas comme un con derrière la porte, je vous en conjure.— Franchement ? Vous vous imaginez que je vais faire tout ce que vous voulez ?— Oui ! J’en suis persuadé.— Vous ne manquez pas d’air vous. Donnez-moi une seule bonne raison pour je vous fasse confiance maintenant et que je vous ouvre ?— Le film, Claude, le film !— Quoi ? Quel film, qu’est-ce que vous racontez ?— Ben… j’ai tout filmé hier soir… du début à la fin, le bandeau, la baise, comment vous suciez, enfin tout quoi.— Mais… c’est dégueulasse. Je vais appeler les flics.— A votre place, je ne ferais pas ça ! On vous voit parfaitement osciller de la tête pour nous donner le feu vert, votre accord pour cette soirée.— Vous êtes un salaud…— Pas du tout, je vous remettrai la vidéo si vous m’ouvrez et si vous me donnez ce que je demande…— Vous voulez me baiser contre ces images ?— C’est aussi simple que ça, oui… alors décidez-vous !
Claude venait de baisser la tête. Ce salaud avec sa voix aux inflexions trainantes et douceâtres, il attendait derrière le panneau de bois. Pourquoi ses doigts tremblants exécutèrent-ils l’ordre qu’il venait de lui donner ? Pire encore, comment son ventre pouvait il lui donner de telles démangeaisons ? Et elle sut d’un coup, que ce type avec ses propos la faisait mouiller, mais alors mouiller d’une façon ignoble. Et il entrait dans la pièce avec un sourire de requin.
— Et bien ? Tu ne m’aurais donc pas fait entrer ? Et je vois que tu es déjà prête ! Ne perdons pas de temps. Tiens, tu peux vérifier que ce sont bien tes propres images qui sont sur cette vidéo.— Non… et qu’est ce qui me prouve qu’il n’y a pas de duplicata ?— Rien ! J’ai envie de toi. On fait ça où ? Ici, dans ta cuisine, dans ta chambre ? Montre-moi le chemin.— … ? Non ! Je ne veux pas…— Tête de mule toujours. Nous ne sommes que tous les deux. Viens là !
Dimitri venait de lui saisir le poignet et il l’attira contre lui. Sa bouche avec un rictus qui se voulait sourire vint se frotter contre celle de la femme. Instinctivement elle repoussa sa frimousse en arrière pour l’empêcher de parvenir à ses fins.
— Je vois. J’adore dresser les pouliches de ton espèce. Tu es née pour être une véritable chienne. J’en ai eu la preuve cette nuit. Tu as aimé être attachée, livrée et tu as sucée comme une véritable salope, mes amis en sont très heureux, ils attendent déjà ton retour. Et je suis certain que tu y reviendras.— Comptez là-dessus et buvez de l’eau. Plus jamais, sale type. — Chante toujours belle cochonne… ouvre la bouche.
Elle s’était un peu débattue. Mais il lui avait collé une gifle sur la joue, lui rougissant celle-ci. Puis il l’avait empoigné par le buste, soulevée de terre comme un vulgaire paquet. Nue comme elle l’était la scène devait être grotesque. Claude battit un peu des pieds avant qu’il s’assoie sur une chaise de la cuisine. Elle avait alors eu un long moment de solitude quand il l’avait allongée en travers de ses cuisses. Les premières claques d’une fessée délivrée avec fougue l’avait fait pleurer… de rage.
— Je te bafferai le cul jusqu’à ce que tu te calmes et me donne ton feu vert. Ça prendra le temps que ça voudra, mais tu vas devenir docile comme une agnèle.— Jamais… jamais je le jure.— C’est ce que nous allons voir. Vas-y crie autant que tu le veux, autant que tu le peux. J’ai bien saisi que ta maison est isolée, tes plus proches voisins ne sont pas ^près de t’entendre gueuler
Avec une rigueur de métronome, les battoirs du type s’abattaient sur son cul et les coups donnés violemment lui brulaient le derrière. Au bout de cinq minutes d’un pareil traitement il diminua la cadence.
— Alors je continue, ou tu m’obéis ?— … sniff…— Bon ! Ça veut dire que tu prends donc gout à cette trempe.
Les mains revenaient de plus bel sur le popotin de Claude. Cette fois, de gros sanglots s’échappaient de sa gorge.
— Tu as compris la leçon ou tu en veux encore ?— Non… non, je vous en prie, je ferai ce que vous voulez.— A la bonne heure.
Dimitri avait cessé de lui gifler le cul et elle se remettait debout, en se massant les deux demi-globes.
— Salaud !— Ah… pense ce que tu veux. Maintenant à genoux !— Quoi ? — Je veux que tu ouvres ma braguette et que tu me sortes la bite. Ensuite tu te mets à genoux et tu suce. Compris ?— … !— Alors ? Ça vient, ou je dois te décoller la peau du cul pour que tu fasses ce que je veux ?— …
Vaincue, la brune avait tendu la main et tirait sur le zip de la fermeture éclair. Il bandait, sans doute excité par cette dérouillée qu’il venait de lui coller. Alors qu’elle prenait le sexe dans sa main, il la fixait dans les yeux. Cette fois elle se laissa fléchir sur les genoux et sa bouche se porta à la hauteur de la tige qu’elle venait d’empaumer. Et elle se mit à le sucer consciencieusement, comme une bonne petite chienne. Il donnait de petits coups de bassin pour pousser cette chose qui lui distendait les lèvres. Et d’un coup elle sut qu’elle se lâchait sous elle. Dimitri au bruit de cette cataracte incongrue se mit à rire…
— Voyez-vous cela ! Cette petite pute qui se pisse dessus. Incroyable. Je t’adore déjà. Tu es bonne à baiser et finalement la trouille te fait de l’effet. C’est bien, prends-moi les boules dans ta main. Non n’arrête pas de téter mon manche. Tu as deux mains et elles doivent servir…
Elle haletait. Plus moyen d’arrêter cette fellation qui lui donnait la nausée mais qui parallèlement lui procurait une certaine chaleur partout. Elle se maudissait. Elle n’allait pas jouir pour ce salaud, pas dans ces conditions ? Et pourtant, son corps ne répondait plus normalement. Elle s’enfonçait dans l’abject et son ventre semblait lui réclamer plus encore. Elle pratiquait sa fellation maintenant sans qu’il la guide. C’était elle seule qui léchait les couilles du mec, elle encore qui se frottait les cuisses l’une contre l’autre. Sa chatte était en feu.
Elle pressentit les soubresauts, les tressaillements de la queue. Il allait lui dégorger dans la bouche, elle le sentait arriver. Alors elle s’en trouva d’autant plus surprise lorsqu’il lui attrapa les cheveux pour tirer sa tête en arrière.
— Bien ! Tu es prête donc. Tiens ! Voilà mon téléphone portable. Je vais composer un numéro et tu vas demander à mon correspondant de venir nous retrouver.
— Quoi… non s’il vous plait.— Tu vas finir par me rendre méchant ! Tu veux donc que nous repartions pour une nouvelle rouste ?
Dimitri debout devant elle, lui tira sur un téton.
— Aie, vous me faites mal.— Ce n’est rien en comparaison de ce qui va t’arriver si tu ne suis pas mes instructions… J’appelle… allez ! C’est à toi de parler.
Il venait de lui tendre l’appareil.
— Allo ? Qui est à l’appareil ?
Bêtement elle répondit sans trop savoir quoi dire.
— C’est Claude… Dimitri veut que vous veniez chez moi.— C’est bien ! Il est avec vous ? — Ou… oui.— Dites-lui que je descends de suite…— Vous… vous descendez ? Comment ça, vous descendez ?— Ne vous inquiétez donc pas de cela. Ouvrez-moi seulement votre portail.— … ?
Elle ne parlait plus. Le type qui lui triturait le nichon lui repris le téléphone.
— Alors qu’est-ce qu’il a dit ?— Il… il veut que j’ouvre le portail.— Alors ? Qu’est-ce que tu attends pour t’exécuter. Ce qu’il te demande c’est comme si je te le demandais. Dès qu’il arrive tu sors aussi sa bite et tu le branle. Compris ?— Vous êtes complétement siphonné.— Stop ! Va ouvrir et tu la boucle, tu commences par m’échauffer les oreilles.
Claude avait avancé à regret dans l’entrée. Elle avait une nouvelle fois actionnée la serrure électrique et les pas que se faisaient entendre sur le gravier avaient de quoi l’inquiéter. Elle tendit la main pour laisser le passage libre à celui qui venait. Un homme immense pénétrait chez elle. Sans doute ne devait-il pas avoir plus de trente, trente-cinq ans.
— Bonjour Claude… Dimitri m’a dit tellement de bien de vous… mais…
Il avait les yeux exorbités. La femme devant lui était totalement dénudée. Elle essayait d’ouvrir sa braguette. Il fit un pas de côté.
— Mais qu’est-ce qui vous prend ?— Ah Malo… ne t’inquiète pas. C’est moi qui lui ai demandé de le faire.— Mais… non mais ça ne va pas dans ta tête ? Et vous pourquoi faites-vous cela.— Et ne te fâches pas mon pote, je ne lui que demandé de te faire aussi du bien.— Vous faites toujours tout ce qu’il demande ? Vous êtes une perverse ?— Je n’ai pas trop le choix. Regardez dans quel état il m’a mis les fesses. Et puis il me fait du chantage à la sextape.— C’est pas possible. Dis-moi que ce n’est pas vrai Dimitri ! Tu n’as pas osé faire ce genre de truc pourri…— Attends de voir comme elle aime ça, comme elle est bonne, tu auras moins de scrupules.— Surement pas ! Pour moi une femme ça se respecte et… le chantage, c’est écœurant. Donne-moi ce DVD. Montre voir un peu ça.— Et là ! Je t’amène ici pour une bonne partie de cul et tu me cherches des noises ? Tu es malade ou quoi ?
Claude suivait des yeux le type qui, debout faisait face à celui qui l’avait cogné. C’était à son tour d’avoir la pétoche, ça se sentait. L’armoire à glace qui se tenait entre elle et Dimitri sortait les mains de ses poches.
— Malo ! Fais pas le con. Je t’assure que je ne voulais que te faire plaisir.— En obligeant une femme à se prostituer ? Tu veux que je te montre, moi ce que ça fait ce genre de truc ? — Mais… tu…— Tais-toi. Donne-moi cette vidéo et que ça saute !— Mais tu ne vas tout de même pas… je te croyais mon pote.— Je n’ai pas de pote chez les violeurs, moi ! Et je n’en aurai jamais.— Tu racontes n’importe quoi. Je ne viole pas non plus. Elle était d’accord.— C’est vrai ça Claude ? Vous étiez d’accord pour me tripoter ?— Comment vouliez-vous que je lui dise non ? Il m’a frappé et me menaçait de divulguer une sextape prise cette nuit.— Donc tu es un pourri Dimitri. Ça s’appelle forcer les gens ça il me semble. Le Chantage c’est dégueulasse. Donne-moi cette vidéo, ou je te casse la gueule.— Je pense qu’il a fait des copies…— Tu n’as pas intérêt à en divulguer une seule. Je te retrouverai par tout sinon et tu morflerais je te pris de me croire.— Tes menaces je m’en…— Quoi ? Viens ici, on va régler ça tout de suite…— Vous… vous n’allez pas vous battre tout de même !
Le nouveau venu avait attrapé Dimitri par le col de la chemise. Il était si grand que l’autre ne touchait plus le sol, soulevé comme un fétu de paille.
— Ça va ! Tu as ma parole que je ne ferai rien.— Claude, Claude s’il vous plait… appelez la police. Ce coco-là ne mérite aucune indulgence.— Je vous en prie ne faites pas cela Claude. Malo… les deux copies que j’ai faites sont dans le vide poche de ma voiture…— Nous y allons alors. Tous les deux et tu ne bronche pas. Je te démolis si tu tentes de m’esbroufer.
Ils étaient sortis tous les deux et Dimitri gesticulait comme un beau diable. Son ami le tenait toujours par le colbac. Claude en profita pour filer à la salle de bain pour y passer une nuisette qui lui couvrait les formes. Elle respirait mieux. Ce salaud lui avait bien tanné le cuir. Son envie de sexe ne l’avait pourtant pas quitté. Elle percevait encore les cris d’une dispute alors qu’elle approchait du lieu ou Dimitri avait garé sa voiture. Elle eut juste le temps de voir la beigne que Malo lui décochait. Le pif en sang, dépité le lascar n’avait pas demandé son reste pour filer.
— Tenez ! Voilà les deux copies. Il a pris un bon bourre-pif. Il ne va revenir vous ennuyer avant longtemps et si d’aventure il revenait, il vous suffirait de m’appeler. Je lui ferais passer le gout du pain à ce crétin. Je me demande comment j’ai pu être ami avec ce genre d’individu.— Je… je vous remercie ! Sans vous, j’étais mal barrée. — Comment pouvez-vous apprécier ce genre de type ?— Oh ! Je ne l’ai rencontré qu’hier après-midi et je me suis laissée piéger. Il m’a emmenée dans un endroit… un sexshop je pense. De fil en aiguille, il a réussi à me donner envie et il m’a prêtée à ses amis, vous imaginez la scène.— D’où le film alors ? Je comprends mieux. Et ils vous ont…— Non ! Non ! Personne ne m’a violée, j’avais très envie, ensuite, je crois que j’ai aimé cette séance ou finalement, contrairement à tout à l’heure, il s’est montré tout à fait charmant. Pas de violence, pas de coup, juste qu’ils m’ont chauffée suffisamment pour que je ne sache plus ce que je faisais.— Bon ! N’en parlons plus. Je ne pense pas qu’il ose revenir à la charge. De toute façon il me connait assez pour savoir qu’il ne faut pas jouer à ce petit jeu avec moi.— Merci… oui, je vous remercie pour votre aide. Vous voulez prendre un café ? Boire un verre ?— Je veux bien… si ça ne vous dérange pas.— Pas du tout. Sans vous je pense que je serais passé une fois de plus à la casserole.— En tout cas, il a bon gout, ce foutu imbécile.— … ? Du gout ?— Ben oui ! Vous êtes très… appétissante. Mais je ne saurais vous recommander de mieux choisir vos relations.— Pour cela, je peux bien vous jurer que je vais devenir d’une méfiance exemplaire.— Oh ! Pas trop sinon, je ne pourrai pas être votre ami… à moins que vous n’en ayez pas envie.
Il la suivait des yeux alors qu’elle servait deux tasses d’un café odorant. Ses yeux noisette jetaient des étincelles tant il la dévorait des quinquets. Sous le tissu diaphane de sa chemise de nuit, les formes douces de la belle étaient pareilles à des aimants. Mais il ne fit aucun geste déplacé. Claude et Malo sirotèrent leur boisson en silence. Puis il prit congé de la brune qui se remettait de ses émotions. Juste avant de partir, il se retourna vers elle.
— J’ai une chance de vous revoir ?— Peut-être ! Après tout vous m’avez sauvée de choses désagréables. Je vous dois bien une autre rencontre. — Je vous invite au restaurant si cela vous convient. — Bien sûr… mais en soirée, vous voulez bien ?— Je passe vous prendre ici ce soir ? Pour vingt heures ça ira ? Et c’est vous qui choisirez le lieu de notre dinette !— D’accord. Je serai prête pour vingt heures.
Le type tournait les talons et quelques secondes plus tard, sur la route qui passait au-dessus de la maison, un bruit de moteur qui ronronnait indiquait à Claude que l’homme était parti pour de bon. Elle frissonna un peu de cette solitude qui l’entourait d’un coup. Son ventre gardait quelques spasmes. Peur, envie, elle n’aurait pas su le définir avec exactitude. Une fois de plus elle se retrouva dans sa douche. Ses fesses étaient toujours rouges de la volée reçue. Mais elle savait aussi que son sexe avait coulé d’envie un long moment. L’eau tiède la remettrait d’aplomb.
— oooOOooo —

À suivre…
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