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Opération Circé

Chapitre 1

Suite odysséenne

Lesbienne
Cela faisait maintenant quelques mois que j’avais repris mon activité d’enseignante-chercheuse, suite à ma « réassignation ». Je suis Alexandra, qui fut autrefois Alexandre. Mes collègues croient que je suis une femme transgenre, ce qui les mets souvent mal à l’aise. En France, seule ma collègue et désormais femme Mélanie, ainsi que quelques membres du « Service » connaissent ma véritable histoire* qui fait que, n’ayant pas encore la quarantaine, j’envisage peut-être un jour de porter un enfant bien que né homme.

Je croisai dernièrement Daniel, un collègue enseignant-chercheur historien et spécialiste de l’antiquité grecque :
— Bonjour, Alexandra.— Salut Daniel.— Euh, je voulais te dire… Tes publications sur l’Amazonie et sur l’existence de femmes à haut niveau dans les services secrets espagnols sont vraiment excellentes. C’est de la très belle recherche.— Merci Daniel, mais Mélanie et nos collègues de Quito et Manaus nous ont beaucoup aidés.— Oui, enfin, le manuscrit de Jéromine, c’est toi ?— Que veux-tu dire ? Je n’en suis que la traductrice.— Certes, mais quelle histoire ! Tu as de la chance d’avoir fait cette découverte, ce n’est pas à moi que cela arriverait avec l’Antiquité grecque !— Tu crois ? Après tout Homère n’a peut-être pas tout dit avec son Iliade et son Odyssée !— J’aimerais bien. De plus, toutes mes recherches sont compliquées par les tensions dans cette zone de la Méditerranée. Tu sais que ma thématique de recherche est autour de la période du supposé Homère**.— Supposé ?— Oui, nous ne sommes pas sûr qu’il ait existé en tant que tel, ses poèmes pourraient être l’œuvre de plusieurs personnes. Nous avons même un collègue anglo-saxon qui prétend qu’Homère serait une femme sicilienne.— Diable ! fis-je. Il faudra un jour que tu me parles de tes recherches.— Avec plaisir, Alex, quand tu veux. Aussi, je voulais te dire… Ne le prends pas mal et il n’y a rien de sexiste, ni aucune volonté de drague de ma part.— Oui ?— Tu es une très belle femme, je veux dire ta métamorphose est bluffante.— Mais je suis une vraie femme, Daniel, extérieurement et intérieurement, vraiment une femme.— Euh, oui, excuse-moi.— C’est normal que tu sois troublé, Daniel. Après tout nous avons fait nos premières armes d’enseignants-chercheurs ensemble, quand j’étais Alexandre.— Merci, Alex, tu es une chique fille.
Ah, ce Daniel, encore un gentil maître de conférence sympa, pas du tout le genre mâle alpha. Je n’ai jamais aimé les mâles alpha, la quintessence de la testostérone masculine ! Mélanie m’a avoué dernièrement qu’en fait elle ne m’avait jamais trouvé macho. Elle disait cela à l’époque juste pour m’embêter, elle voulait m’inciter à réfléchir sur ma condition de mâle blanc dominant et héritier d’un système patriarcal. Pour le coup, j’avais au final fait beaucoup plus que réfléchir, certes poussé par les circonstances.
Je parlai le soir-même à Mélanie de ma discussion avec Daniel. Cela la fit bien rire.
— S’il savait, le pauvre, dit-elle.— Oui, s’il savait ! Tu sais, il me fait de la peine, sa recherche sur l’Antiquité Grecque patine un peu…— Et ?— Tu crois pas qu’on pourrait l’aider, un petit manuscrit de derrière les fagots, des chapitres oubliés de l’Odyssée, un truc du genre…— Tu voudrais inventer un faux manuscrit ?— On l’a un peu fait pour Jéromine, non ?— C’est différent, il y avait et il y a, un original !— Que le monde n’est pas prêt à voir. Cela dit, je suis d’accord avec ce que nous avons fait.— Tu en as bien profité, non ?— Oui, enfin, je ne sais pas, tu te souviens que j’avais mes cancers et mon traitement…— Tu regrettes ton existence passée en tant qu’Alexandre ?— Non mon amour, être devenue Alexandra m’a permis d’être avec toi. Cela dit, même si c’est agréable d’être une femme, outre les règles dont je ne suis pas fane, le sexisme ambiant de notre pays est parfois pesant, sans parler des inégalités entre genres.— C’est pour cela que nous sommes allées manifester le 8 mars.— Tout à fait, Mélanie. Pour revenir à Daniel, quand tu lis l’odyssée, il lui arrive tout un tas de truc entre la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, la magicienne Circé et puis les sirènes.— Oui, et alors ?— Imagine des trucs encore plus cochons que ce qui est écrit dans l’Odyssée actuelle…— Toi, tu as envie qu’on passe sous la couette maintenant…— Pas que, tiens, prends Circé, la reine des métamorphoses. Au lieu de changer les membres de l’équipage d’Ulysse en cochons, elle aurait pu en faire des femmes…— Hé, Alex, on n’est pas en Amazonie !— Certes !— Attends, au final, j’aime bien ton idée… Et si on en parlait à nos amis la prochaine fois qu’on va les voir ?— Ça me va. Excellente idée. En attendant on passe sous la couette ?— Oui, Alex, j’ai un nouveau joujou : un gode sans ceinture avec de quoi remplir la chatte de celle qui le porte…— Tout un programme en perspective…
Nous nous embrassâmes longuement, puis nos mains se mirent à parcourir nos corps avant que nous nous dévêtions et ne rejoignions le lit. J’étais très excitée à l’idée de tester ce nouveau jouet. Nous nous mîmes très rapidement en soixante-neuf, Mélanie sur moi, pour nous gougnoter nos chattes respectives. J’aime bien cette position où outre la vue, les léchouilles et bisous sur la fente de l’autre, les poitrines se frottent aux ventres. Nous eûmes ainsi chacune un premier orgasme et restâmes ensuite quelques minutes dans la position. Mélanie se leva me libérant de son corps bien en chair et me demanda :
— Qui commence ? Toi ou moi ?— Tu le portes en premier, lui répondis-je. Après tout c’est ton initiative. Mais j’aimerais bien le tester après !— Cela va de soi ma chère épouse !
Mélanie sortit l’engin. Il avait une belle bite pour pénétrer l’autre et une seconde plus petite pour le vagin de la porteuse, les deux étant reliée par un coude de façon à ce qu’une fois la bite destinée à la porteuse dans son vagin, l’artifice pour la receveuse soit bien en érection. Mélanie était bien lubrifiée par notre soixante-neuf et sa jouissance, elle n’eut donc aucun mal à s’enfiler sa partie.
— Cela fait drôle de ne pas avoir de lanière, ça change !— Et je suis sûre que tu vas avoir plein de sensations dans ta petite foufoune !— Prends moi en missionnaire pour commencer.
J’étais sur le dos, jambes écartées et Mélanie vînt vers moi. Elle fit jouer sa bite artificielle sur mes lèvres offertes et bien lubrifiées avant de me pénétrer. Elle coucha le reste de son corps sur moi en commençant sa pénétration. Nos poitrines frottaient l’une contre l’autre et nos bouches étaient soudées, nos langues enroulées dans une spirale de plaisir. Le gode tenait bien en place et je le sentais coulisser avec bonheur dans mon conduit. Mélanie prenait visiblement un plaisir bien plus fort qu’avec un gode-ceinture simple. Elle jouit rapidement sans que j’ai mon second orgasme. Quand elleut reprit ses esprits, alors que j’étais toujours enconnée, je lui proposai d’échanger le port de l’engin. Elle accepta, à la condition que je la prenne en levrette. Elle se leva et nous sortîmes le sex-ton de nos deux chattes. Je léchai la partie venant du vagin de Mélanie avant de me l’insérer dans le mien. Mon fourreau était bien rempli.
Mélanie se mit à quatre pattes sur le lit, me révélant son adorable croupe et je pus bientôt la limer pour mon plus grand plaisir. La sensation était délicieuse, j’avais les mais sur ses hanches et faisait des va et vient, le gode dans ma chatte me stimulant énormément. J’eus moi aussi rapidement mon orgasme. Nous étions à égalité.
— On en reste là pour ce soir ? demanda Mélanie.— Oui, si tu veux bien. On reprendra les essais demain. J’aimerais bien essayer de prendre ton cul avec ! — D’accord, mais si tu portes un plug aussi en même temps !— Perverse, va !

Quelques jours plus tard, dans une caserne du nord de Paris :
— Ah, Mélanie et Alex, comment vont nos amoureux ?— Très bien, très bien, répondis-je, et toi Jeanne-Marie ?— Les tensions en Méditerranée nous occupent un peu beaucoup.— J’imagine, fit Mélanie. Enfin nous soutenons bien les grecs, non ? Avec le Président en première ligne !— La première ligne, c’est nous, Mélanie.— C’est vrai, dit-elle.— Jeanne-Marie, dis-je, ce n’est pas notre secteur, mais j’ai eu une idée farfelue qui pourrait peut-être être utile…
Je parlai à Jeanne-Marie de mon collègue enseignant-chercheur.
— Imagine qu’une équipe d’historiens archéologues franco-grecque découvre de nouveaux chapitres de l’Odyssée, cela pourrait renforcer la prestance de la Grèce, non ?— Mouais, je le sens pas trop ton truc… Fais-moi une fiche et je verrai si cela mérite qu’on en parle au directeur des opérations. Tu voudrais faire un manuscrit bidon ?— C’est risqué, mais avec le savoir-faire de faussaire de tes équipes…— Certes, c’est faisable, mais c’est beaucoup plus complexe que dans le cas de Jéromine, non ? Et puis faire le document c’est relativement facile, mais qui va écrire le manuscrit en grec ancien avec le style de Homère ?— Ah oui, merde, fis-je. Je n’avais pas pensé à ce détail… Mon idée était que mon collègue découvre ce manuscrit avec des grecs.— Bon, fais-moi quand même cette fiche.— Merci Jeanne-Marie.— Ah, Alexandra…— Nous devons infiltrer un agent auprès du Kremlin.— Et ?— Il vaudrait mieux que ce soit une femme. Avec le niveau de russe exigé, nous n’avons hélas en ce moment que des hommes sous la main. Un serait volontaire pour y aller en tant que femme.— Bref, le coup du Chevalier d’Éon, lors de sa première mission à Saint-Petersbourg ?— En quelques sortes. Tu saurais le-la préparer en quatre mois ? Il sait bien sûr qu’il restera femme pour le reste de sa vie, mais cela ne le dérange pas, il se qualifie lui-même de non-binaire.— On fait comment ? demanda Mélanie.— Avec les principes actifs des plantes et l’aide de Marc pour commencer, repris-je. Sans oublier ensuite une mission éclair en Amazonie sur le site des pyramides.— Ok, sous couvert d’archéologie, ou avec nos troupes ?— Je n’ai pas de mission d’archéologie prévue là-bas avant six mois.— Ok donc mission discrète pour la transfo ?— Oui. Qui contacte Marc ?— Je m’en occupe, dit Mélanie.— Merci les filles, termina Marie-Jeanne.
Je mis trois jours à écrire ma fiche puis la transmis par liaison sécurisée à Marie-Jeanne. Je fus convoquée la semaine suivante. Elle affichait un beau sourire :
— Le directeur des opérations est emballé. Le concept est que le manuscrit soit trouvé dans une île grecque faisant l’objet de revendications par les deux pays. L’opération sera conjointe avec nos homologues grecs. Ils auraient un bon spécialiste de grec ancien qui pourrait écrire le texte en collaboration avec toi. Le directeur est aussi ok pour que tu te lâches, l’Odyssée étant un mythe, nous ne serons pas dans le cas du manuscrit de Jéromine, qui est une histoire vraie.— Merci, donc l’idée de faire de Circé une maîtresse de la métamorphose séduit ?— Oui, Alex, tu sais qu’avec ton histoire personnelle, tu fais fantasmer la plupart des gens qui ont le besoin d’en connaître à ton sujet…— Bon, le chef ne voudrait pas devenir une femme, quand même ?— Je n’en ai aucune idée, mais qui sait, derrière leur genre apparent, les gens ne disent pas tout, surtout ici.— Tu sais, dans mon cas, je n’y avais jamais pensé avant le manuscrit et mon cancer.— Je le sais, Alex, dit Jeanne-Marie. Tu regrettes ta vie d’homme ?— Non, aucunement.— Tu es un sacré bout de femme, Alexandra.— Merci Jeanne-Marie. Cela fait du bien d’avoir quelques personnes à qui je peux parler ouvertement, en plus de Mélanie, naturellement.— Je te recontacte dès que j’ai les coordonnées du traducteur grec. Entre temps, propose-nous un scénario plus affiné pour le début de l’opération.— À la méthode Jéromine ?— Évidemment ! Ne sommes-nous pas le « Service », non ?— Évidemment. Tu peux compter sur moi.
(à suivre)

* Voir la série « Amazonie »** Voir la page Wikipedia consacrée à Homère.
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