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Opération Circé

Chapitre 4

Une autre histoire d’Ulysse

Divers
Forte de mon rêve de la nuit passée, je m’éveillai toute guillerette. Mélanie s’en étonna :
— Eh bien Alex, tu as l’air en forme !— J’ai super bien dormi et me sens inspirée pour le texte.— Très bien, tu peux m’en dire plus ?— Disons que les Dieux et les Déesses sont avec moi !— Ah, je vois… Bon très bien alors, j’attends ta prose.
Je me mis à mon clavier après le petit-déjeuner. Je sentais la présence de Circé, mais elle ne me parlait pas, je ne la voyais pas, mais elle était là.
Je conservai le texte d’origine jusqu’au moment où Ulysse parle de rester un an. Après la première phrase de cette partie, je me lançai :
Nous nous laissons persuader par la déesse, et nous restons en ces lieux une année entière, goûtant avec plaisir des mets abondants et savourant un vin délicieux. Au bout de quelques jours dans son château, Circé qui apprécie notre compagnie et sans doute mes performances au lit me propose que mes compagnons et moi profitions aussi de son savoir et de ses pouvoirs. Je lui dis :
— Qu’as-tu donc en tête, belle Circé ? Voudrais tu nous jouer encore un de ces tours que tu affectionnes tant ?
Ce à quoi elle me répond :
— Non, mon bel amant, tu sais que je suis la Déesse des métamorphoses. Tes hommes, forts imprudents à leur arrivée, l’ont appris à leurs dépens quand je fis d’eux des cochons. Mais je suis liée par mon serment et ne vous ferai aucun mal désormais. Je peux cependant vous proposer pour ceux qui en seront d’accord, et tu en fais partie, de vous changer en toutes sortes de créatures, animaux ou autres. Vous pourrez naturellement retrouver vos apparences d’hommes quand vous le souhaiterez et sans que j’ai à intervenir.
Je lui parle à mon tour :
— Ô belle Circé, voila qui me plaît beaucoup. Je vais en parler de ce pas à mes hommes.
Je le fais aussitôt et les convoque devant Circé.

— Chers compagnons, la divine Circé nous propose de bénéficier de ses talents pour nous divertir pendant notre séjour. Vous pourrez désormais lui demander de vous transformer en quelque créature que ce soit et à tout instant redevenir ce que vous êtes en réalité. Vous pourrez être cheval, chien, loup, tigre, souris ou lion et bien d’autres animaux aussi.
Circé ajoute :
— N’y voyez là aucune malice, je suis liée par mon serment au noble Ulysse.
Aussitôt les premiers de mes hommes se précipitent un par un vers Circé et lui chuchotent ce qu’ils veulent à l’oreille. C’est ainsi qu’apparaissent aigles, lions, tigres, cerfs, loups et chats. La plupart sortent du palais pour aller profiter de leur nouvelle condition. Parmi les compagnons n’ayant pas choisi en quoi ils veulent se faire transformer, reste Elpénor, le plus jeune de l’équipage et point vaillant guerrier. Il s’approche de Circé et lui dit un mot à l’oreille. La belle a l’air surprise puis lui sourit. Elpénor devient alors une jolie femme devant les yeux ébahis de l’assemblée. Voyant que ses vêtements d’hommes ne lui conviennent pas, Circé mande ses servantes qui viennent chercher la jeune femme pour aller l’habiller. Elle revient un peu plus tard dans une très belle robe légère mettant bien en valeur ses courbes féminines. Elle nous dit vouloir être appelée Elpénore et qu’elle pense rester ainsi longtemps. Circé s’approche d’elle pour lui susurrer quelques mots.
Je suis désormais seul avec Circé. Elle s’adresse à moi :
— Et toi, noble Ulysse, en quoi voudrais-tu te transformer ?
Ce à quoi je lui réponds :
— Être Ulysse me va bien. Peut-être un autre jour profiterai-je de ton de ton art. Si je peux me permettre d’être indiscret, qu’as-tu dit à Elpénore ?
Circé me regarde puis me dit :
— Je lui ai dit de prendre garde si elle devait partager la couche d’un homme, car porter un enfant l’empêcherait de redevenir un homme avant d’avoir accouché. Je lui ai dit que je pouvais l’aider malgré tout à éviter d’être enceinte, ayant des drogues issues de plantes empêchant la conception pendant quelques jours.
Le soir venu, tous mes compagnons sont rentrés de leurs aventures animalières et redevenus hommes. Seule Elpénore reste femme. Je vois des regards concupiscents chez nombre d’entre eux. Hélas, il est vrai qu’avec nos aventures jusqu’ici, personne mis à part moi n’a connu récemment le bonheur du plaisir de la chair avec une femme. Je ne sais comment comment cela va évoluer, mais je décide de me taire et ne point m’adresser à mes hommes. Au moment du coucher, je passe bien sûr la nuit dans les bras de la douce Circé et la transformation d’Elpénore est dans ma tête m’excitant encore d’avantage. Je prends mon amante par tous les trous, y compris celui que certains hommes affectionnent chez nous. La belle apprécie nos ébats et nous nous endormons ensuite jusqu’au matin.
Pendant la journée qui suit, je comprends aux discussions de mes hommes que certains ont copulé avec la jeune Elpénore et que cette dernière est apparemment très douée. Elle fait aussi des émules, car Circé transforme en femmes sur leur demande trois autres de mes compagnons avant que la nuit tombe. Le soir venu, alors que je suis allongé mon membre tendu contre les cuisses de ma fougueuse maîtresse, elle s’adresse à moi :
— Noble Ulysse, pour pimenter nos ébats j’aimerais que nous fassions l’amour entre femmes.
J’accepte, bien que surpris par cette proposition, et me retrouve bientôt transformé en une belle femme à la longue chevelure. J’ai une belle poitrine et mon attribut masculin a disparu, remplacé par une fente. Ma voix est devenue douce et aiguë. Circé se colle contre moi et m’embrasse, nos poitrines sont collées l’une à l’autre, nos cuisses se frôlent et bientôt nos vulves se frottent l’une à l’autre. Bientôt mon amante ose un doigt sur mon sexe, me caresse ce petit bout sublime dont je connaissais pas l’utilité. Elle entre un doigt en moi, puis deux. Je fonds sous ses caresses. Nous nous mettons ensuite tête-bêche pour que chacune puisse donner du plaisir à la vulve de l’autre avec sa bouche. Je ne tarde pas à être secouée de spasmes de jouissance et Circé aussi. Je reste la nuit en femme aux côtés de Circé, puis me transforme en homme au petit matin.
La nuit suivante, Circé me demande si j’ai apprécié nos jeux de la veille. Je lui réponds être prêt à recommencer quand elle veut. Je lui dit aussi que j’aimerais connaître la pénétration par un membre masculin mais que je ne veux pas que ce soit par un de mes compagnons. Je dois rester dans leur esprit leur chef incontesté et la connaissance d’une féminité en moi risquerait de saper mon autorité. Elle sourit et me dit :
— Il serait temps que les hommes évoluent et acceptent d’être dirigés par des femmes. Ces temps viendront sans doute dans l’avenir mais mes sœurs devront patienter probablement longtemps. Ulysse, je peux me transformer en homme pour te faire connaître les joies de la pénétration. Rassure-toi, je serai doux comme tu sais l’être.
J’accepte la proposition de celle qui devient aussitôt un bel homme équipé d’un bel attribut comparable au mien. Elle m’a transformé en femme simultanément. Voyant son beau corps imberbe, je lui demande si elle peut conserver ses seins de femme. Elle accepte de bonne grâce et sa poitrine disparue momentanément retrouve sa place. La nuit est longue et je connais grâce à Circé le bonheur de recevoir un sexe dans ma matrice bien lubrifiée par mes sécrétions intimes. Alors qu’elle a joui en moi, elle me dit à l’oreille de ne pas m’inquiéter car elle a rendu sa semence inactive pour l’occasion. Plus tard dans la nuit, je lui rends la pareille des caresses qu’elle me prodigue avec sa bouche quand je suis Ulysse et qu’elle est femme. Elle me fait aussi connaître la pénétration que les hommes se font entre eux et que je n’ai jamais connue jusqu’ici.

Alors que je venais de finir cette partie, Circé s’adressa en moi dans ma tête :~ Très chère Alex, voilà un beau texte que tu as écrit.
~ C’est grâce à toi, noble Déesse.
~ Sans doute, mais tout cela sonne très bien et dans le style du texte d’origine.~ Merci.~ Si seulement cet imbécile d’Ulysse avait été aussi évolué et que nous ayons pu faire ce que tu as écrit !~ Ah bon, c’est de la fiction ?~ Oui, dit-elle, dans la réalité cela s’est passé plutôt comme ce qui est connu.~ Dommage…~ Oui, dommage… Tu sais faire, faire l’amour me manque. Il faudrait que je m’incarne à nouveau.~Tu pourrais le faire ?~ Uniquement avec des humains consentants. Nous autres dieux avons nous aussi évolué depuis la nuit des temps, nous ne forçons plus les gens.~ Je crois que j’accepterais de te prêter mon corps, Circé.~ Oh, tu ferais cela ? Tu es vraiment une chique fille Alex. Bon, on s’y remet ?

Je décidai de respecter le plus possible le texte d’origine, en l’altérant un peu compte tenu de ce qui précédait :
Mais lorsque, dans la marche du temps, l’année fut accomplie, quand les mois eurent succédé les uns aux autres, et que les belles journées et nuits furent terminées, mes compagnons chéris, redevenus tous hommes sauf Elpénore, m’appelèrent et me dirent :
— Malheureux, ressouviens-toi de ta patrie, puisque les dieux ont résolu de te sauver et de te ramener dans les lieux chéris de ta naissance !
J’écoutai favorablement leurs paroles, et durant le jour nous mangeâmes encore avec délices des viandes succulentes et nous bûmes joyeusement un nectar délectable. Quand le soleil eut terminé sa course et que les ténèbres se furent répandues sur la terre, mes braves et fidèles compagnons s’endormirent au milieu du sombre palais.
Je monte aussitôt sur la magnifique couche de la divine Circé, j’embrasse ses genoux ; et la déesse consent à écouter ces rapides paroles :
— Circé, lui dis-je, daigne accomplir la promesse que tu m’as faite : renvoie-moi dans mes foyers. Tel est mon seul désir et celui de mes braves compagnons, qui sans cesse déchirent mon cœur par leurs gémissements quand tu t’éloignes de nous!
La plus noble des déesses me répond aussitôt :
— Généreux fils de Laërte, ingénieux Ulysse, toi et tes guerriers vous ne resterez point malgré vous dans ma demeure. Mais vous avez encore un autre voyage à faire. Il faut que vous descendiez dans les sombres demeures de Pluton et de la terrible Proserpine pour y consulter l’âme du Thébain Tirésias, de ce devin aveugle dont l’intelligence est encore dans toute sa force. Proserpine accorde seul à Tirésias (quoiqu’il soit mort) un esprit pour tout connaître. Les autres habitants de cet empire ne sont que des ombres errantes.
Ces paroles me brisent le cœur. Je pleurais, étendu sur ma couche, et je ne voulais plus vivre ni revoir la lumière du soleil. Mais, après avoir soulagé mon âme en versant d’abondantes larmes et en me roulant sur le lit de la déesse, je prononce ces paroles :
— Ô Circé, qui m’enseignera cette route ? Car nul, jusqu’à présent, n’est arrivé, sur un sombre navire, dans les ténébreuses demeures de Pluton !
La déesse me répond aussitôt :
— Noble fils de Laërte, ne te mets pas en peine de trouver un guide. Dresse toi-même le mât de ton vaisseau, déploie les blanches voiles et assieds-toi : le souffle de Borée dirigera ton navire. Lorsque tu auras traversé l’Océan, tu trouveras une petite île et le bois de Proserpine où croissent de hauts peupliers et des saules qui perdent leurs fruits. Alors tu tireras ton navire sur cette plage baignée par les eaux de la mer, et tu pénétreras dans les fangeuses demeures de Pluton. Là se précipitent dans l’Achéron, le Pyriphlégéton et le Cocyte, le Cocyte qui s’échappe des eaux du Styx. Un rocher s’élève à l’endroit où ces fleuves mugissants se réunissent. Noble héros, quand tu seras près de ces bords, tu creuseras un fossé d’une coudée en tous sens. Autour de ce fossé tu feras des libations à tous les morts : la première sera faite avec le vin et le miel, la seconde avec un doux nectar, et la troisième avec de l’eau, puis tu répandras sur ces libations de la blanche farine. Implore ensuite les ombres légères des morts, en leur promettant, quand tu seras dans Ithaque, de leur immoler une génisse stérile, la plus belle que tu posséderas dons ton palais, et de brûler sur un bûcher des offrandes précieuses. Tu sacrifieras en outre au seul Tirésias un bélier entièrement noir, celui qui l’emportera sur tous ceux de tes troupeaux. Quand tu auras adressé tes prières à la foule célèbre des morts, immole en ces lieux mêmes un agneau et une brebis noire, en tournant leur têtes du côté de l’Erèbe. Puis détourne tes regards et dirige-toi vers le courant du fleuve : c’est là que les âmes des morts arriveront en foule. Commande à tes compagnons de dépouiller et de brûler les victimes immolées par l’airain cruel, et d’implorer le formidable Pluton et la terrible Proserpine. Toi, tire le glaive aigu que tu portes à la hanche, et ne permets pas que les ombres des morts approchent du sang avant que tu n’aies consulté Tirésias. Dès que ce devin sera venu, ô Ulysse, il t’indiquera ta route, te dira la longueur du voyage, et comment tu reviendras dans ta patrie à travers la mer poissonneuse.
A peine a-t-elle achevé ces paroles, que brille dans les cieux Aurore au trône d’or. Circé me couvre d’une tunique et d’un manteau et elle-même jette sur son beau corps une robe blanche, parure élégante, faite d’un tissu délicat. Elle entoure ses reins d’une magnifique ceinture d’or, et elle place un voile sur sa tête. Moi je parcours le palais en tous sens, je réveille mes compagnons et j’adresse à chacun d’eux ces douces paroles :
— Ne vous livrez plus au doux sommeil! Partons, amis, c’est la vénérable Circé qui me l’ordonne.
Aussitôt ils s’empressent d’obéir à mes ordres. Mais je ne les emmenai point tous, car Elpénore ne pouvait partir avec nous, portant l’enfant de je ne sais quel compagnon. Elle demeure avec Circé.
Quand les autres guerriers sont réunis, je leur adresse ce discours :
— Vous croyez sans doute partir pour votre chère patrie, mais Circé nous a désigné une autre route, et nous devons nous rendre dans le ténébreux empire de Pluton et de la terrible Proserpine afin de consulter l’âme du Thébain Tirésias.
A ces mots ils sont brisés par la douleur. Ils s’asseyent tous en gémissant et ils s’arrachent leurs belles chevelures : mais les larmes ne donnent aucun secours aux malheureux affligés ! Nous, tristes et versant des pleurs, nous retournons alors près de notre vaisseau, qui était resté sur les bords de la mer. La divine Circé, qui s’y était rendue, attache dans notre navire un agneau et une brebis noire, puis elle se dérobe facilement à nos regards. Qui pourrait en effet suivre des yeux un immortel qui ne veut point être vu ?

Je montrai mon texte à Mélanie et l’envoyai par messagerie sécurisée à Ēléktra. Quand elles me signalèrent l’avoir lu, nous convînmes rapidement d’une réunion.
— Waow, Alex, tu t’es lâchée ! fis Ēléktra. Très homérique.— Effectivement, ajouta Mélanie, c’est du grand art, un peu porno cela dit. Tu t’es inspiré de Jéromine ?— Circé m’a inspiré… avouai-je sans laisser deviner qu’il fallait prendre cette réponse au premier degré.— Excellente cette idée d’utiliser le personnage d’Elpénor, qui dans le texte d’origine n’est pas vraiment un guerrier très vaillant et meurt au départ de l’île de Circé, dit Ēléktra.— Bon on s’enfonce un peu dans les stéréotypes homme-femme, non ? intervint Mélanie.— Tu ne voudrais pas qu’on réécrive toute l’Odyssée et coller à Ulysse un équipage mixte ! rétorqua Ēléktra.— Bon, les filles, on se calme, intervins-je. Le texte vous plaît ?— Oui, fis Ēléktra.— Oui, je suis d’accord pour le soumettre ainsi à nos chefs, ajouta Mélanie.— Parfait, je l’envoie au directeur des opérations dès la fin de la réunion.— Envoie-le aussi à l’équipe grecque, Dimitrios devrait apprécier, ajouta Ēléktra, dès qu’ils auront validé je fais la traduction en grec ancien.— Ok. Merci à toutes les deux, terminai-je.
Circé m’envoya un message mental :~ Bravo Alex, bon travail.~ Merci Circé. Tu es y est pour beaucoup. je te revaudrai ça !~ Ce soir avec Mélanie, par exemple ?~ Et pourquoi pas… Nous verrons si elle est d’attaque !

(à suivre)
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