Je m’éveillai vers neuf heures du matin. Mélanie avait dit à Daniel et au reste de l’équipe archéologique que je n’étais pas bien et qu’elle restait à mes côtés pour la matinée. Nous prîmes le petit-déjeuner en chambre puis partîmes rejoindre Dimitrios et Georgios dans une maison à eux. — Je vous dois des explications, dis-je au groupe, pour ce qui s’est passé hier soir. D’abord j’ai fait la bêtise de vouloir partir seule et sans équipement chercher mon carnet sur le site des fouilles.— Tu ne pouvais pas savoir, dit Dimitrios, aucune information de la présence d’agents ennemis n’avait été donnée.— Certes, mais je m’en veux.— Tu as très bien agi, dit Georgios, vraiment bien.— Bon et cette histoire de cochons ? dit Mélanie.— Cela… Cela va vous paraître dingue, mais depuis le début de cette histoire, un soir après notre première réunion en visio-conférence, Circé m’est apparue en rêve et depuis je communique avec elle dans ma tête. Elle a même pris possession de mon corps à deux reprises, hier soir étant la deuxième fois.— Bon, ok, dit Dimitrios, c’est pas banal dans notre monde cartésien et technologique, mais nous avons assisté hier à la métamorphose de deux humains en cochons… Je ne crois pas à la magie et avoue avoir du mal à y croire, mais je l’ai vu de mes yeux.— Moi aussi je l’ai vu, dit Georgios.— Moi de même, fit Mélanie.— Circé existe bel et bien, continuai-je, elle apprécie beaucoup notre travail, et de faire parler d’elle et de l’Odyssée. Elle vient de me signaler qu’elle pouvait faire durer infiniment et à notre convenance la transformation des agents ennemis en cochons.— Mon intention est de les rendre à leur pays quand nous aurons fini notre mission. Je vais envoyer un message à mon homologue ennemi pour lui dire que nous avons ses hommes et que nous lui rendrons quand le temps sera venu.— Et en attendant ? demanda Mélanie.— Mon cousin est éleveur de porcs, dit Georgios, il acceptera de les garder sous cette forme le temps que je lui demanderai. Avec interdiction de les transformer en jambon, bien sûr.— Que fait-on pour Paris ? demandai-je. ~ Je peux effacer la mémoire de tous tes compagnons, dit Circé dans ma tête. ~ Façon Men in Black ? répondis-je.~ Pardon ? Je ne comprends pas.~ Rien, juste une allusion à un film, je t’en parlerai à l’occasion. Attendons de voir la suite du débriefing. Mélanie prit la parole :
— Nous avons assisté à un acte magique, non conventionnel, dit-elle. En parler à nos chefs nous poserait à tous énormément de problèmes. Je propose que nous scellions un pacte secret et que nous n’en parlions jamais à personne.— Ça me va, dit Dimitrios,— Ok pour moi aussi, fit Georgios.— J’aime bien l’idée, rétorqua Ēléktra.— D’accord, dis-je, cela va sans dire en ce qui me concerne, étant celle qui a permis que Circé joue ce tour.— La version officielle sera la suivante, proposa Dimitrios : la nuit dernière, une inspection faite sur le site des fouilles a mis en évidence la présence d’agents ennemis ayant des intentions violentes. Ils ont été neutralisés avec brio par nous cinq et sont maintenant prisonniers des autorités grecques. Ils seront rendus à leur pays quand la mission sera achevée. Brillant, fis-je dans ma tête, on dirait du pur Jéromine ! — Ah, j’oubliais, dit Dimitrios, je signalerai à Paris le rôle déterminant que vous avez eu toutes les deux, Mélanie et Alex.— Merci Dimitrios. Nous reprîmes le travail de fouilles l’après-midi même. Le chantier fut rendu aux ouvriers quatre semaines plus tard. Nous avions préparé en même temps une publication scientifique sur cette variante de l’épisode circéen de l’Odyssée, dont les auteurs principaux étaient Daniel et Ēléktra et qui fut rapidement soumise à plusieurs revues. Mélanie me signala avant la fin de notre séjour qu’elle n’avait plus de règles. De retour à Paris, nous fûmes bien sûr débriefés par le directeur des opérations, lui confirmâmes le rapport de Dimitrios et nous reçûmes les félicitations du directeur du Service… ainsi que de l’Élysée. Une première échographie confirma que Mélanie portait bien un enfant, mais il était trop tôt pour connaître son sexe. — Alex, comment veux-tu que nous appelions notre enfant ?— Si c’est un garçon, je ne sais pas, si c’est une fille, je propose « Circé ».— Waouh, carrément, ça c’est une idée. Tu veux demander à la magicienne d’être sa marraine ?— Elle va adorer !— Et si c’est un garçon ?— Ce sera une fille, Mélanie, ce sera une fille. Circé, la magicienne, fut effectivement ravie d’être choisie comme marraine de cœur. La grossesse se passa très bien et Mélanie accoucha au terme d’une petite Circé qui semblait fort malicieuse déjà en tant que bébé. Mélanie proposa que nous soyons deux à l’allaiter et, contre toute attente, j’eus moi aussi une montée de lait. Quand Mélanie fut revenue de la clinique à la maison, elle se réveilla un matin avec un grand sourire et me dit : — Tu n’es plus la seule à parler à Circé désormais. Je l’ai vue en rêve.— Woaw, super ! Et ?— Elle m’a fait un cadeau, pour la naissance de la petite Circé.— Non, de quoi s’agit-il ?— D’un don, mais pour moi… Regarde ! Mélanie souleva sa nuisette pour révéler un service trois pièces flambant neuf ! — Il n’a jamais servi, me dit Mélanie, il ne demande qu’à être essayé, si bien sûr tu en as envie !— Oh Mélanie, rien ne saurait plus me faire plaisir venant de toi.— Ah, ajouta-t-elle, Circé m’a prévenue que ma semence était fertile, mais qu’elle ne pouvait engendrer que des filles. Tu ne m’avais pas tout dit à ce sujet, cachottière !— J’ai la culture du secret, Mélanie.— J’ai remarqué…— Mélanie ?— Je voudrais bien que tu sois le père de notre seconde fille…— Avec plaisir, Alexandra, avec plaisir.— Tu sais que ce sera la première fois pour moi que je vais connaître une vraie bite ?— Tu t’y habitueras, et puis tu verras c’est mieux qu’un gode, même si ça tient beaucoup moins longtemps. Et c’est ainsi que je connus ma première bite. J’eus tout de suite envie de la prendre en bouche, c’était chaud et doux. je la léchai avec délectation, embrassant tantôt la hampe puis le gland, faisant entrer le tout dans ma bouche. J’en avais la chatte toute humidifiée. Mélanie me réfréna dans mes ardeurs de suceuse car c’était à mon vagin que ce membre bien bandé était destiné. Ma chatte de femme fut bientôt emplie de l’engin qui se mit à coulisser en moi pour mon grand bonheur. Mélanie me prenait en missionnaire puis osa une levrette où sa semence finit par m’inonder la matrice. Je jouis à mon tour et m’allongeai ensuite sur le lit, le sexe de Mélanie toujours fiché en moi. Nous restâmes ainsi longtemps puis son sexe disparut. Redevenue femme à part entière, elle me demanda de la goder histoire de continuer nos ébats. Il est vrai que je pourrais avoir de nouveau mon sexe d’homme que neuf mois plus tard ! Quand je fus enceinte, Mélanie me demanda : — On l’appelle comment cette fille en devenir ?— Jéromine, bien sûr !— Évidemment, j’aurais pu m’en douter ! %%%%%%%% CINQ ANS PLUS TARD Ce soir-là, je rentrai de la fac assez crevée après avoir donné un cours de quatre heures. Mélanie était à la maison en télétravail et gardait les filles. Je poussai la porte d’entrée de l’appartement. — Mélanie, c’est moi. Je suis de retour.— Oui, Alex, je suis dans le bureau, les filles sont au salon en train de jouer. Je me dirigeai vers le salon. Circé était sur le tapis en compagnie d’un chat blanc. — Circé, ou es ta sœur ? Quel est ce chat ? De sa petite voix enfantine, Circé me répondit : — Ben là, elle est là, dit-elle en désignant le chat. Ce dernier confirma en miaulant et en me regardant. — Quoi ? — Ben oui, elle m’a dit vouloir être un chat…— Circé, tu rends tout de suite son apparence normale à ta petite sœur ! Et que ça saute !— Oui Maman. J’allai immédiatement voir Mélanie dans le bureau :— Mélanie ?— Oui, Alex ?— Je crois qu’il faut que nous ayons très très rapidement une discussion avec l’autre Circé…
FIN de la saison. (Alex et Mélanie reviendrons dans d’autres aventures)
