La réouverture des cinémas à la fin de cette pandémie a été décrétée cette semaine. Mon mari Alex et moi avons prévus d’en profiter avec une séance au Kinepolis d’Amnéville. Nous n’avons pas fait de sorties depuis tellement longtemps que ça va être une délivrance. Chacun se prépare à cette sortie comme si c’était la réception mondaine de l’année. Je choisis une jolie robe moulante noir mi-cuisse qui met en valeur mes formes sans trop faire dans le vulgaire et un chemisier noir avec le décolleté et les manches en dentelle transparente. Mon homme prend une tenue classe mais plus décontractée. Le trajet se fait avec tendresse et sensualité, des regards pleins d’envie d’une soirée en amoureux, des caresses délicates et plus coquines s’attardent tantôt très hauts sur mes cuisses et tantôt très appuyées sur son entrejambe. Une tension érotique monte avec douceur dans l’habitacle à l’abri des regards. Le parking est plein mais nous trouvons une place en bout de rangée. Avant de descendre Alex me regarde et m’embrasse avec passion et amour et c’est main dans la main que nous rejoignons la file d’attente du cinéma. Les gens portent toujours des masques ce qui fait que seuls les yeux et les regards sont visibles. Alors que nous prenons un encas pour la séance, ma main entre en contact avec celle d’un homme qui voulait saisir apparemment la même chose que moi.- Excusez-moi !- Il n’y a pas de mal !- Je vous en prie.Sortant de cette pénible pandémie, le moindre contact physique est désormais tellement improbable qu’il parait transgressif. Cependant l’assurance et le charisme de cet homme me font frissonner. Je regarde droit dans ses yeux expressifs et ce contact d’une micro seconde me rend toute chose.On se souhaite une agréable séance et je rejoins Alex à la caisse pour lui faire part de ’’l’incident’’. Celui-ci regarde l’homme discrètement et me murmure ironiquement que j’ai toujours d’aussi bon goût et qu’il est sûr que j’ai fait exprès !Le film que nous avons choisi pour ce retour au cinéma est une suite de 50 nuances de Grey. Un film sans prétention mais je n’avais pas envie de voir un des films d’action hollywoodien ou une des comédies lourdingues qu’il y avait au programme. Nous trouvons nos places dans la salle au public très clairsemé. Je m’assieds à la place H12 et mon mari en H13. En attendant le début on partage le sachet de bonbons comme des enfants gourmands ce qui nous permet de retirer temporairement le masque. Je suis toute émoustillée de ce retour à la "vie normale" comme si c’était la première fois que je venais au cinéma. Quelques spectateurs entrent encore mais ce film ne fera décidément pas le plein ! Je reconnais l’un d’eux, c’est le charmant jeune homme que j’ai croisé au snack. Il monte dans l’allée en regardant son ticket et prend la rangée H. - Permettez. Dit-il, sans doute en souriant sous son masque, avant de prendre sa place en H11. Quelle coïncidence l’a donc placé juste à côté de moi ! J’en suis toute troublée. Mon mari sourit malicieusement en mangeant une fraise tagada.Les bandes annonces commencent et je sens une ou 2 œillades discrètes. Cela me plaît et me déstabilise quelque peu. Ma main sert celle de mon homme. Le début du film est maintenant lancé sans que mon esprit ne parvienne à se concentrer sur le début de l’histoire. Je plane dans un sentiment de bien-être que je n’avais pas ressenti depuis longtemps : ce plaisir de séduire et d’être séduite par un inconnu. Mais je me reprends et ne cède pas à la tentation ce n’est pas un club libertin ici ! Ce serait inconvenant dans ce lieu pourtant objet de bien de mes fantasmes.Pourtant je l’ai déjà imaginé à de nombreuses occasions et je ressens à cette évocation une légère contraction dans mon bas-ventre. Un jambe engourdie m’incite à me remettre en place sur le siège mais lorsque mon bras prend appui sur notre accoudoir commun il entre de nouveau en contact avec celui de mon voisin. Les excuses fusent de nouveau de ma bouche mais s’interrompent bien vite devant le sourire de l’inconnu. - Cela va devenir une habitude j’ai l’impression, me dit-il à voix basse. Le rouge me monte aux joues mais la main chaude de mon homme dans la mienne me rassure. - Ce n’est pas voulu mais ne dit-on pas souvent que l’inconscient prend souvent le pas sur le conscient ? - C’est très joliment formulé et agréable à entendre venant d’une jolie femme. Puis voyant ma main occupée dans une autre il se reprend un peu décontenancé.
- Excusez-moi vous êtes accompagnée et je vous dérange. Bonne séance à vous deux. Son sourire est toujours aussi enchanteur. - Vous ne nous dérangez pas je vous rassure mais merci de votre attention et bonne séance à vous aussi. Je me retourne vers mon mari qui n’a rien manqué de notre échange. Il me murmure - Il te plait petite cochonne ? Je prends un air faussement offusqué. - Qu’est ce que tu vas imaginer sale petit pervers ! Nos lèvres se rapprochent délicatement pour un chaste baiser puis l’espace d’une seconde ma langue va chercher la sienne et glisse dessus avec une pointe de passion. Une texture légèrement rugueuse et un goût sucré inhabituel prend possession de ma bouche. Je me décroche de lui, tire la langue avec une fraise tagada dessus. Avec malice je la remets dans ma bouche, lui souris puis je viens poser ma tête sur son épaule.Le film se poursuit puis la première scène torride du film commence. Voir cela sur grand écran, entendre le couple s’ébattre dans la salle sombre en compagnie d’une multitude d’inconnus déclenche en moi un désir qui prend forme par une douce humidité au niveau de mon sexe. L’entrejambe de mon homme déforme petit à petit son pantalon et un certain appétit nait en moi. Ma main se faufile discrètement sur lui et se pose sur la bosse impudique. Tout en massant à geste lent et délicat je ne peux m’empêcher de me demander si, à quelques centimètres de moi, il n’y a pas un autre sexe qui commencerait à durcir !Je caresse le membre comprimé de mon homme, bien à l’étroit sous son pantalon. L’excitation est telle que je sens l’humidité de ma chatte augmenter dangereusement. Je croise et je décroise sans cesse mes jambes pour me calmer en serrant mes cuisses mais rien n’y fait. Je n’ose pas du tout regarder vers ma droite mais, malgré l’obscurité de la salle, il y a fort à parier que mon autre voisin peut voir ce que je fais s’il n’est pas totalement concentré sur le film. Je me dis aussi que s’il a payé sa place de cinéma pour voir un film érotique, il ne va pas s’offusquer de ce que je fais à côté de lui et pourtant secrètement je suis dévorée par le désir qu’il fasse plus que de simplement regarder. Mes émotions et mes hormones débordent et, comme l’héroïne du film, J’ai envie d’être prise dans un tourbillon de plaisir enivrant sans tabous par deux hommes. Alex est appuyé contre le dossier et profite de la caresse appuyée de ma main faisant mine d’être attentif à l’action à l’écran. Il pose sa main sur ma cuisse gauche caressant mon bas sous ma jupe. Il tourne la tête vers moi, me sourit et, par un hochement de tête, il donne un intrigant signal d’approbation qui semble s’adresser à mon voisin de droite. Deux secondes après, je sursaute légèrement quand je sens une deuxième main chaude se poser sur ma cuisse droite caressant également le bas noir qui la recouvre.D’abord je n’ose pas puis lentement je tourne ma tête pour croiser le regard de l’inconnu qui se plante dans le mien pour ne plus le lâcher. Un désir sans borne, l’excitation de l’interdit, le plaisir de ce simple toucher. Chacune de ces émotions naviguent au travers de ce contact visuel. Au vu du large sourire et d’une parcelle de lubricité dans ses yeux je me rend compte que le choix de mes bas était une très bonne chose. Il glisse sa main sur la lisière profitant à la fois de la texture érotique du tissu et de la chaleur provenant de mes cuisses entrouverte et désireuse d’une exploration plus osée. Mais celle-ci n’arrive que progressivement et ça me rend dingue j’aurais envie de hurler à la salle mon désir mais je suis obligée de le contenir encore. Je m’enfonce contre le dossier et deux mains glissent lentement et inexorablement vers ma chatte qui a dû d’ores et déjà inonder le siège à l’heure qu’il est ... Tandis que ces doigts lubriques glissent le long des bordures de mon string détrempé je sens ma personnalité coquine et salope prendre le dessus et je rends la pareille au 2 mâles qui me rendent dingue. Avec dextérité je glisse sur leurs pantalons pour caresser leurs bites désormais bien dures. En leur tapotant dessus je leur donne le signal et chacun se déboutonne discrètement en jetant des regards furtifs alentours. Mes mains passent dans leurs pantalons, glissent sous leurs sous-vêtements et s’emparent avec envie de leurs membres virils durs et chauds. Les lents et puissants mouvements de mes poignets arrachent des gémissements étouffés à chacune de mes oreilles. Mais les deux pervers ne restent pas inactifs et, à peine ont-ils ouverts l’accès à leurs intimités, les voilà qui repartent à la charge. Alex commence à faire descendre le string ridicule qui protège ce qui me restait de pudeur et l’inconnu sentant cela l’aide en glissant la partie droite jusqu’à mes genoux. Les 2 hommes se regardent et, avec un signal muet, remontent en même temps leurs mains le long de mes cuisses et s’arrêtent de part et d’autre de ma chatte. Les flashs lumineux blafards du film se reflètent sur les zones de mon pubis trempées de mouille. D’un accord tacite les deux hommes se partagent le terrain de jeu ainsi ouvert à leurs explorations. Mon mari remonte le long de ma fente et dessine des cercles autour de mon clitoris enflé de désir. Puis, du plat de la main, il recouvre tout le haut de ma vulve et me branle en la frottant vivement. Mon voisin de droite, lui est parti plus bas profiter de l’humide sécrétion pour écarter de ses doigts mes petites lèvres et découvrir le petit tunnel vaginal de la salope impudique qui s’offre à lui. Il y rentre une à deux phalanges, pas plus mais il sent par mes tressaillements que par là il me tient en son pouvoir. Je respire de manière haletante et je pince mes lèvres, la tête enfoncée dans le fauteuil. J’écarte mes cuisses au maximum leur donnant plein accès à mon intimité. Mes mains se crispent un peu sur les deux bittes, les agitant de manière saccadée. Leurs membres durcissent dans mes mains et je sens la chaleur du sang qui palpite à l’intérieur.Cette double stimulation vaginale et clitoridienne me fait exploser de plaisir et des jets humides giclent de ma chatte sur les mains et les avant-bras de mes tortionnaires. J’en ai un peu honte pensant à l’équipe de nettoyage qui va tomber là-dessus ! Epuisée je m’affaisse sur mon fauteuil, mes partenaires ralentissent un peu la cadence. Je me dis que même avec les cris d’extase de l’héroïne du film qui a synchronisé sa jouissance avec la mienne, il est impossible aux spectateurs les plus proches de nous de ne pas se rendre compte de ce qu’on fait. Sans doute se caressent-ils en silence en profitant du spectacle ?Je n’en ai que faire maintenant, je veux m’occuper de cette nouvelle queue qui s’offre à moi. Lâchant la queue de mon mari, je me tourne vers l’inconnu et sans un mot je dépose un chaste baiser sur sa bouche puis je me penche en glissant sur son torse arrivant devant son sexe en érection dans ma main. Mes lèvres se posent sur son gland turgescent. Ma bouche gobe lentement cette colonne de chair lui arrachant un râle à peine retenu tellement il fût soudain. Ma langue s’enroule autour de son gland, longe sa queue ou titille son frein procurant à l’inconnu une jouissance exquise. Durant quelques minutes il profite avec délice de cette fellation offerte avec le prix de la place mais petit à petit son désir et son envie de bestialité viril prennent possession de son esprit. Il hésite encore : Osera-t-il dans ce cinéma perdre le contrôle avec cette inconnue ? Alors que la question tourne encore dans sa tête, son corps a pris lui-même sa décision et avec une poigne puissante mais sans violence il saisit à pleine main une poignée de mes cheveux roux et bouclés pour remonter ma tête tandis que son autre main glisse avec douceur et fermeté le long de mon cou. Il tourne sa tête vers Alex qui, ne sachant décider pour moi, me regarde à son tour. Un mélange d’inquiétude et de perversité me traverse. Jusqu’où vais-je aller, est-ce que je lui accord ma confiance alors qu’on ne se connait pas ? Nos regards se plantent l’un dans l’autre et avec une moue de petite chienne soumise j’ouvre grand ma bouche et je passe ma langue sur le coin de mes lèvres. Le signal est donné. Il descend ma tête le long de ma queue et avec fermeté il pousse celle-ci le plus loin possible avant de bloquer ma tête. Ma langue caresse le bas de sa hampe et lorsque qu’il pressent un hoquètement venir, Il me libère cm par cm.Alex surveille tout ça d’un regard protecteur s’assurant que je ne fais rien contre ma volonté et que j’assume pleinement cette gorge profonde. Il réitère son emprise jusqu’à ce que mon nez soit collé à son pubis. Quand je remonte, ma salive glisse sur sa queue et ses couilles pour son plus grand plaisir. Maintenant que le plus dur est fait il commence à imprimer un va et vient plus puissant et bestial. Les bruit du film parvienne à peine à camoufler les bruits de succion si érotique de sa bite qui baise ma petite bouche de salope. Mon mari, rassuré, glisse une main sous ma jupe pour reprendre ses caresses sur mon sexe qui est béant et luisant d’excitation. Des frissons avant-coureurs et une jouissance extrême grandissent en lui tandis que des spasmes puissants traversent sa verge, je sens les giclées de sa semence venir envahir ma bouche. Ma langue tourne à nouveau sur son gland produisant à chaque passage des ondes d’un plaisir inextinguible. Il relâche alors avec douceur mes cheveux et je remonte doucement ma tête. Je fais quelques aller-retours pour bien récupérer tout le sperme qui a coulé sur son pénis. C’est la bouche encore emplie de semence qu’il vient embrasser pour venir jouer avec ma langue dans un ballet sensuel. On se recule ensuite, avalant en même temps cette douce semence chaude. Je réajuste mon chemisier et essuie mes lèvres en y faisant glisser ma langue d’un air provocateur. Je me tourne maintenant vers mon mari dont le membre raidi mérite toute mon attention. Ma tête fait alors des mouvements obscènes au-dessus de mon deuxième voisin. On entend les mêmes bruits glauques de déglutition que faisait ma gorge quand elle s’est empalée sur la première bite. Alex s’accroche aux accoudoirs du fauteuil me laissant la latitude de choisir la profondeur de succion qui me convient. Penchée maintenant sur le siège gauche, ma jupe noire trop courte laisse apparaitre à la lumière du projecteur mes fesses nues que l’inconnu ne peut résister à caresser. Bientôt une seconde éjaculation vient honorer ma bouche. J’avale ce nectar que je connais bien avec délectation. L’inconnu se rhabille en murmurant un simple « merci ». Je ne connais même pas son prénom et réciproquement ! On a juste le temps de se remettre en ordre qu’un grand "The End" s’affiche sur l’écran avant que le générique de fin ne démarre et que les lumières ne se rallument. L’air totalement innocente, j’ignore les regards lubriques, méprisants ou envieux des quelques spectateurs qui regardent de notre côté. Je fais mine de regarder mes chaussures. Du coup j’aperçois un ticket de cinéma corné par terre sur ma droite avec un numéro de place : F8 ! Décidément il n’y a jamais rien à attendre du hasard, le tout est de savoir prendre sa chance ! Cette histoire a été écrite à deux mains avec Veirmani et modifiée pour publication. Bises à lui
