Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 46 J'aime
  • 10 Commentaires

OSCAR

Chapitre 1

SM / Fétichisme
INTRODUCTIONJe hais les anniversaires, enfin pas tous, juste les miens. C’est l’occasion qu’ont mes proches de montrer leurs peu de connaissance à mon sujet, mon oncle m’offrira comme d’habitude le dernier roman pour ado à la mode ou la fille doit choisir entre la zoophilie et la nécrophilie mais n’arrive pas à se décider car les deux sont trop beau et ténébreux, oui oui, vous voyez très bien de quoi je parle ! Ce n’est pas parce que je suis jeune et que j’aime lire qu’il faut comprendre que j’aime les trucs sans aucune hargne littéraire.

Ma tante quant à elle va m’offrir le nouvelle album d’un groupe pseudo rock tout droit sorti de Vogue magazine, la même tante qui, parait-il, avait été une groupie de Guns and Roses, comme quoi on arrive à un stade ou l’ironie s’auto congratule d’avoir fait un travail si éprouvant et prend des vacances bien mérité.

Les cousins visent le cadeau sûr, une écharpe, ou une carte cadeau Fnac, je ne leurs en veut pas, je n’en veux à personne, juste que… merde oui je vais avoir 18 ans, mais toutes les filles de cette âge ne sont pas des stéréotypes! Ne pas me connaitre, ce n’est pas grave, mais d’avance décider que vu mon âge j’aime automatiquement les niaiseries et les trucs à la mode sans même essayer de me faire découvrir des choses me fait un peu rager.

Par contre mon autre oncle est super, c’est un punk, un vrai, et il est gay en plus! Il m’a offert ma première guitare à mes 12 ans, j’en fais depuis. Il m’a fait découvrir une culture entière, le rock, le punk, la pop, le rythm’n blues. C’est grâce à lui que j’ai lu mes premiers vrai livre, l’année dernière mon autre oncle m’avait offert Hunger games, oui bon, pas si mal, mais le souci c’est que mon oncle punk m’avait offert Le portrait de Dorian Grey.Je vous avoue que mes parents n’ont pas apprécié et ont crié qu’il était inconscient, que ce livre n’étaient pas à mettre dans les mains d’une ado, rien que le fait d’embêter mes parents m’a donné envie de le lire, et c’est ce que j’ai fait.Hunger Games n’avais pas une chance !

Je ne comprends pas pourquoi je ne devais pas le lire, ce livre est passionnant, certains passages que je trouvais compliqué et hop, google est mon ami, et tout ce que dit ce livre est à l’opposé de tout ce qu’on apprend partout, à la télé ou à l’école, l’apparence, la vanité, le désir d’avoir la beauté immortel… Tout ça n’a pas de sens en fait ! C’est un monde qui s’ouvre face à moi, sortir de la pensée « normal ». Et c’est génial ! Pourquoi je n’aurais pas le droit ? Mais croyez-moi, mes parents ont vraiment fait la gueule quand ils ont vu que mon argent de poche était parti en livre qu’ils jugent « inapproprié » pour mon âge, indice : je pense que le bras gauche de mon père s’engourdissais à la vue du marquis de Sade !

Au lycée je porte un masque, pas au premier degré bien sûr, un masque social, ou je me force à rire aux blagues un peu nul, ou les garçons avec des coupes improbable (surement la coupe d’un footballeur à deux rond) me demandent de sortir avec eux, je n’accepte jamais parce que… bah dans la majorité des cas, ils sont un peu idiots. Mais tous savent que je lis de la vieille littérature, tous connaissent ma playlist ou se mélange Ozzy Osbourn, Ray Charles et Beethoven, certains ont découvert et ont vraiment aimé, d’autres non, mais chacun respecte mes gouts. Oui j’ai des goûts remontant au moins à 30 ans en arrière. C’est même pas par choix, juste que ce qui a été fait à l’époque me parle et me fait ressentir une tonne de choses, ce n’est pas le plus important quand on parle de goût ? Que ça vous fasse frémir ? Sourire sans le vouloir ? Pleurer ?
Je pense que oui personnellement, l’âge importe peu dans ce qu’on ressent. La sonnerie du lycée me casse les oreilles en plein milieu de mon journal, j’écrirais plus tard.  — Jess ? ça va ?

— Oui oui, juste que… pas envie de rentrer chez moi aujourd’hui !

La voix de Jess est très aiguë comme une note de piano débutant une sonate très légère, féminine mais pas stéréotypé, on n’entend pas une adolescente, mais quelqu’un qui se transforme en femme.

— Ha oui, euh le dit pas à ta mère Jess, mais elle m’a demandé de te tenir la jambe jusqu’à 16 heures pour un anniv surprise.

— Surprise ? Mmm à part si j’ai un Alzheimer précoce, je me souviens parfaitement que je suis née aujourd’hui.

Elle pouffe de rire, comme à chaque trait d’humour de Jessica, qu’elle le fasse exprès ou non, dans les deux cas, ça reste adorable.

— Le problème c’est que j’ai équitation, j’avais carrément zappé, ça te dérange de tourner dans le coin, aller au parc ou je ne sais pas jusqu’à 16 heures ? Je suis désolée Jess.

— Ouais pas de problème, je voulais aller à la librairie de toute façon.

— Merci, je dois y aller, mais dit rien à ta mère s’il te plait, on va dire que j’étais avec toi hein ? Bisous et bon anniv !

Jess a un sursis avant le moment qu’elle déteste vraiment dans l’année, c’est déjà ça, 4 heure à tuer !   CHAPITRE I  Les préjugés on parfois la vie dure ! Quand on vous parle de gérant de sexshop vous imaginez immédiatement un homme graisseux au point que sa peau luise sous la lumière de la lune, de grosses paluche tellement boursouflé qu’on se prend à se demander si la dernière fois qu’il s’est branlé c’était avec l’aide d’une pince à homard, une fausse dent plaquée or qu’il gagna surement à cause d’un brossage de dent annuel et feuilletant un magasine intitulé « gros cul en chaleur spécial mère au foyer ».

Si c’est bien l’image d’un gérant de sexshop qui vous parait le plus prêt de la réalité, vous ne pouvez pas avoir plus tort que cela, enfin pour celui-ci du moins.

Lucy, la gérante,, est devant sa boutique, regardant un ciel bleu azur tout en souriant. Une belle femme, 35 ans passé, assez grande, les cheveux noirs ébène tombant jusqu’au fesses, ses yeux bleu lui donnent un regard d’aigle, même si son regard actuel n’est pas menaçant, on se doute que si un jour, elle vous regarde avec une envie de meurtre, courez, et vite !

Adossé à la porte rouge de son établissement, elle est habillé d’un jean noir, une chemise blanche entièrement fermé bombé fortement au niveau de la poitrine et des doc martins aux pieds. Elle fume une Lucky Strike, doucement, profitant non pas du repos, car son établissement est rarement visité de jour, mais de calme. 

Bizarrement sont esprit se fait une réflexion, son sexshop en journée fait peu ou prou le même nombre de client que la librairie en face. D’un coup ça l’intrigue. Son établissement n’avait même pas de panneau indiquant sexshop car 90% de sa clientèle se fait par bouche à oreille, une faible clientèle de jour est totalement normale, alors pourquoi juste en face, dans une rue plus éclairé, plus visible, un magasin si « normal » avait si peu de client ?

De loin elle aperçoit une jeune fille entrant dans la librairie, elle est trop loin pour distinguer quoi que ce soit, mais à ce moment Lucy regarde sa montre, amusée.

— Midi et demi, 3 clients, elle m’a battu.

La phrase qu’elle émet sonne grave, un peu comme une reprise peu enjouée de « i love rock’n roll » de Joan Jett, en plus d’un physique autoritaire, elle en avait la voix.

La fille ressort de la librairie, les bras ballant, la tête basse comme dans un cartoon MTV des années 90. D’un coup la gérante a l’impression que la fille la regarde, surement car elle-même la fixe avec insistance avec un sourire presque carnassier. Même en le voulant, elle ne peut pas sourire autrement. Elle l’a voit s’approcher, d’un pas tranquille et assuré, en faisant bien attention en traversant la route. Plus elle s’approche plus elle arrive à la discerner, habillé d’une jupe longue, d’un t-shirt sans aucun motif et d’un sac.  Ce n’est qu’arrivé à la porte qu’elle prend l’ampleur du physique juvénile de la fille, une petite rousse faisant au moins deux tête de moins que la gérante, très blanche de peau avec des taches de rousseur dispersé comme s’ils ne voulaient surtout pas entrer en collision.

D’après ses approximations, elle fait 1 mètre 60 62 au plus. Son corps a l’air peine formé  de son point de vu mais naturellement cambrée, elle se fait même une réflexion désobligeante sur son absence de poitrine, mais seulement dans sa tête, sinon ça aurait été blessant. « Je suis sûr que cette fille n’a pas plus de 16 ans. » Ce dit elle. Elle se trompe mais l’erreur est compréhensible.

Son grand sourire disparaît pour laisser un sourire de bien séance mais pas moins carnassier, on se demande même si on peut appeler ça un sourire de bien séance pour elle.   La petite rousse penche la tête, plissant ses yeux verrons, elle essaye de voir à travers la porte en verre rougeâtre mais n’y arrive pas.

— Il y a quoi derrière cette porte rouge ? Dit-elle innocemment, peut-être même trop innocemment.

 - Bonjour aussi!  D’un ton sec, aggravant sa voix déjà un tout petit peu masculine.

Elle penche la tête vers la gérante, très gentiment, souriant de toute ses dents et les yeux grand ouvert, jouer la candide petite fille marche tout le temps.

— Pardon madame, c’est vrai, bonjour à vous ! Puis-je savoir ce qu’il y a derrière cette porte ? 
On aurait dit une mignonne poupée ébouriffée à la voix perchée, pour le commun des mortels, pas pour Lucy, la gérante. Un sourire pareil est faux, elle le sait mais surtout elle déteste ça ! Lucy perd totalement son sourire, ses yeux deviennent vides et désabusés, elle lui rétorque avec une voix presque cassé, sèchement mais sans animosité.

— Rien qu’une gamine a besoin de savoir !

La jeune rousse aussi perd son sourire et lève un sourcil, presque de colère puis lance un rapide « ok » avant d’ouvrir la porte et d’entré rapidement. Lucy ne s’y attendais pas, elle essaie d’éteindre rapidement sa cigarette et la jette juste après avoir vu qu’elle n’était toujours pas éteinte, puis entre en urgence dans son bâtiment, mais pas par colère, elle a peur !

L’intérieur du sexshop n’est pas quelque chose que n’importe qui pouvais imaginer, un grand hall rouge vif, assez minimaliste, accueillais les visiteurs, les murs sont violets, un sombre violet adoucissant la violence du parquet rouge. Au bout du hall, juste avant les escaliers recouverts de soie bordeaux, un bureau en verre. Pourquoi en verre ? Car la nuit, la maitresse des lieux est habillée d’une robe en cuir noir au dos échancré ; de face, un V se dessine partant du nombril pour remonter au-dessus de son imposante poitrine. La robe va jusqu’au genou car d’après Lucy, « pourquoi en montrer trop ? Juste un bout de peau inoffensif peut faire plus travailler l’imagination et d’avantage exciter un client que la nudité ! » et tous les clients et clientes s’accorde sur ce point, d’autre part ils ne s’accordent pas sur la façon dont la robe arrive à tenir, il n’y a pas de bretelle ni de corset, donc pas mal de théories sont avancée chaque nuit, peut être un ou deux ont trouvé, mais Lucy ne dit rien, il va falloir gagner sa réponse. Oui, le bureau en verre est là pour qu’elle se montre à tous !

— Bordel mais attend petite, tu ne peux pas entrer ici !

Elle monte les escaliers rapidement, 3 marche à la fois. Arrivé au bout, elle voit Jess en plein milieu du magasin, regardant tout autour d’elle, elle est encerclée par l’inconnu total ! Les murs ne sont pas décorés avec des affiches de films x, ni le mot sexshop en gros comme la plupart le font, les murs et le parquet sont semblable à l’entrée à la différence des marques de talon aiguille incrusté un peu partout sans pour autant rendre l’endroit éventuellement défiguré.

Du haut de ses 18 ans, Jessica voit pour la première fois des robes, des jupes, des hauts bizarre, fait d’une autre matière. Certains luisent, elle est sur et certaines que ça doit être inconfortable au possible, elle reconnaît la matière de certains habits, du cuir. Mais jamais comme ça, elle connait le cuir du blouson de son oncle, fissuré par le temps, dru au touché sentant le cigare. Pas cette robe d’un cuir fin, parfaitement tanné et avec une finition faite main. Elle renifle et sens toutes ces matières différentes l’envelopper et s’harmoniser. Elle n’a jamais été très habits, mais la nouveauté l’excite toujours, et pour elle rien de plus nouveau que ce qui l’entoure.

Elle touche, et parfois trouve la sensation très bizarre, elle ne connaît pas le latex ni le vinyle.D’un coup elle est tiré par le col du t-shirt.

— Tu n’as rien à faire la, tu sors, maintenant !

— Nope, dit-elle nonchalamment de sa voix habituellement musicale, je veux savoir ce que c’est !

La gérante s’étonne de sa voix, « elle a fait exprès de jouer la mignonne, la petite garce » puis esquisse une petit sourire presque imperceptible, elle attrape le col de Jessica et la tire vers les escaliers pour la faire partir. L’adolescente se débat et arrive à s’échapper de l’emprise de Lucy.

— Je suis majeur, j’ai le droit d’être là ! En plus c’est que des vêtements, qu’est-ce qu’il y a de si choquant ou interdit ?

Lucy s’arrête net. Voyant le petit corps frêle de Jess, elle s’imagina qu’elle était un peu moins âgée, comme quoi, même la gérante d’un sexshop se laisse avoir par ses a priori. Jess défie du regard la maîtresse des lieux, se disant « laisse-moi découvrir ».

— Tu sais quoi ? Répond calmement Lucy, D’accord, je vais t’expliquer ce que je vends.

Un sourire toujours aussi carnassier se dessine sur son visage quand elle dit ça, elle veut la choquer et lui faire peur pour Qu’elle parte ! Possible que ça soit une mauvaise idée, mais elle s’en moque, une petite leçon ne lui fera pas de mal !

— Ce que tu vois à ta droite, ce sont des habits en latex, c’est un tissu très flexible mais aussi qui colle à la peau c’est pour ça qu’il faut mettre du lubrifiant spécial ou sinon le traiter avec certains produits avant de le mettre.

— Ça doit être super inconfortable quand même, répondit la petite rousse de façon très naturel.

— Au contraire, ma chère.

Son sourire s’agrandi encore, Jessica elle-même ne pensais pas qu’un sourire pareil était humainement possible, au final elle a l’impression que quelque chose de particulier se dégage d’elle, puis elle se reprend se disant : « Non les aura c’est une vrai connerie New age!»

— Ce que tu vois à ta droite, reprend-elle, ce sont les habits en cuir fait main.

— Ça c’est cool, j’aime bien les blousons en cuir comme les rockeurs et les punks, celui de Sid Vicious est vraiment cool !

— Comment tu le connais ? s’étonna-t-elle.

— Vous n’êtes pas la seul à aimer le rock, vous savez ! Toute les générations aiment la même chose à proportion différente. Dit-elle en touchant les robes en cuir.

La gérante est étonnée par la maturité de la jeune femme, mais se reprend aussi tôt « même, elle n’a rien à faire la » se dit-elle.

— Mais le plus intéressant c’est ce qu’il y a au fond, viens avec moi.

Lucy marche lentement vers le fond de la salle, Jessica pendant ce temps continue à regarder à droite à gauche, étonné par le design de certaines créations très étrange pour elle, mais ne se rend pas compte que la plupart des vêtements sont très dénudé, elle découvre, c’est le plus important.

— Ça, montrant du plat de la main des étagères en verre, ce sont les « jouets » que je vends.

— Des jouets ? tripotant un petit objet métallique et vaguement phallique, Je ne vois pas là ! — Ce que tu tiens la, ma petite, s’appelle un plug anal, c’est pour jouer avec le trou du cul.

S’attendant à un « beurk, c’est dègeulasse » et autre, elle essaie de ne pas rire.

— Ha ouais ? Et ça fait quelque chose ou c’est juste décoratif ?

Lucy s’arrête net, son sourire se fige, sa tête commence à se remplir de question et de doute « hein ? Quoi ? Pourquoi elle prend ça aussi… Normalement ? ».

— Alors ? ça sert à quelque chose ou non ?

— Euh… ça dépend, certains sont sensible de l’anus, donc oui, ça peut leurs servir.

— Et ça c’est quoi ?

Là, Lucy se dit qu’avec ça, c’est sûr qu’elle va fuir !

— Ça, c’est un bâillon buccal, à cause de ça, tu ne peux pas fermer la bouche, ta langue ressort et tu te bave dessus, sans arrêt.

— Ça doit être intéressant à essayer ! Tout en touchant l’objet de toute part, faisant mine de l’essayer.

— Attend, rien de tout ça te gêne ? Pourquoi ?

La jeune adulte s’arrête et réfléchie.

— Des gens aiment ça non ? rétorqua-t-elle

— Euh oui, pourquoi ?

— Bah s’ils trouvent quelque chose qu’ils aiment, qu’ils sont d’accord pour le faire, c’est que ça doit être agréable, c’est ce qui compte non ? Lucy tombe presque sous le choc.

— Tu t’appel comment ?

— Jess, répondit-elle un peu absente. — Moi c’est Lucy. Jess, tu veux essayer une tenue ? 
— Sérieux ? Je peux essayer celle l’a en cuir ?

Elle pointe du doigt une tenue très simple, un minishort accompagné d’un haut sans bretelle tenant juste au niveau du buste.

— Vas-y, Jess.

Pendant que Jess se change dans l’un des vestiaires fait pour, Lucy descend et met un panneau « fermeture exceptionnel » scotché à la porte, ferme à double tour et remonte, faire connaitre ce monde à quelqu’un est important, ça demande un certain savoir faire, et la dernière des choses qu’elle apprécierais, ça serait d’être déranger.Jessica n’a pas terminé de s’habiller, Lucy décide de l’attendre sagement, assise les jambes et les bras croisé, en face du vestiaire. Le rideau se pousse, elle voit sortir une fille bien plus féminine et élancé, pendant un instant, Lucy je ne la voyait plus comme une petite ado, mais une femme.

— Attend un instant.

La gérante se lève, va la coiffer juste un peu, elle lui fait une raie au milieu ce qui fait tomber ses cheveux roux sur les coté.

— Ça te va bien, très bien même !

— Ouais mais bon, me faire belle pour me faire belle, ça n’a pas de sens, la beauté ça part vite, il ne faut pas s’y attacher !

— Ma belle, ce n’est pas à ça que cela sert, c’est pour le plaisir immédiat et aussi une leçon d’humilité.

 - Je ne comprends pas.  

Lucy prend touche le menton de Jess avec délicatesse.

— Tu as déjà entendu parler du BDSM ?

— Euh oui, c’est faire mal pour avoir du plaisir, plus on a mal, plus certains ont du plaisir.

Lucy souris de toutes ses dents.

— Pas du tout ma chérie. Le BDSM c’est un jeu de confiance, d’humilité et surtout, accepter qu’on ait aucun pouvoir sur ce qu’il se passe et l’accepter.

Lucy va se rassoir, en croisant les jambes et joignant les mains pour écouter la gérante.

— Ce n’est pas s’extasier sur ce qui est beau à tout prix, c’est s’abandonner à l’instant, et ce que tu vois n’est pas là pour spécialement rendre beau, mais à savourer le présent.

— Ok, je vois pas en fait, c’est juste des habits.

— Non, la matière fait toute la différence. Tu sais quoi ? Es ce que tu veux essayer quelque chose ? Mais tu devras me faire confiance, une complète confiance.

Jess lance un regard circonspect à la gérante, elle ne la connait absolument pas, même si bizarrement elle a l’air honnête, elle décide de rester sur ses gardes.

— Ok je vous fais confiance.

Lucy va prendre, pas loin, une tenue quasi intégrale en latex, seul la tête et les pieds ne sont pas couvert de latex couleur noir.

— Met ça, et pas de sous-vêtements sous le latex, ça laisse des marques sinon et c’est pas agréable en plus.

La jeune femme prend la tenue, hésitante, elle décide de le faire, au pire ça sera un peu inconfortable. Le rideau se tire à nouveau. Quelques minutes passent, Lucy entend le bruit du latex qui se détend, elle l’entend tirer sur l’habit pendant plusieurs minutes qui semble vraiment longue.

— Tu veux de l’aide jess ?

— Euh oui je veux bien ! Euh non je suis nue la, merde attend.

— Jess, dit-elle en rigolant, tu n’es pas la première cliente ni la dernière que j’aiderais à mettre une tenue en latex !

Quelques secondes s’écoulent sans un mot.

 - D’acc… d’accord, alors aide moi s’il te plait.

Le tutoiement de Jess lui fait plaisir, une petite marque de confiance, ça peut au final lui apporter quelque chose, l’expérience qui suivra. Elle tire le rideau. Face à elle, une femme nue, son habit en latex est accroché à ses pied, elle n’a pas réussi à mettre le reste, elle se cache la poitrine et le sexe par honte et aussi par reflexe. Depuis ses 3 ans, personne ne l’a vu nue.

— D’accord, l’essai ne peut pas commencer comme ça, je reviens.

— O… Ok, fait-elle avec un petit sourire gênée et désolée.

Lucy part quelques minutes et reviens avec un habit en latex bien plus osé, elle se déshabille complétement devant l’ado pré pubère. Jess la regarde un peu surpris et surtout avec fascination, elle fait ça sans aucune gêne. Lucy met une culotte couleur chair laissant transparaître ses poils mais cachant juste l’essentiel, mais il y a une fermeture éclair au niveau du sexe, si l’envie lui prend de jouer avec ou de laisser quelqu’un jouer avec, néanmoins la fermeture éclair est close.

Juste après elle met un haut en latex à manche longue toujours couleur chair avec un décolleté très plongeant laissant les seins de Lucy quasiment à l’air libre. Sa poitrine est assez grosse pour une femme si fine, ses tétons son petits sans pour autant avoir besoin de lunettes pour les voir, la climatisation étant à fond à cause du soleil tapant, l’air est frais, ses tétons commencent à pointer mais ça ne l’a gêne pas, elle aime et accepte son corps.

— Voilà, tu m’as vu nue, je suis à moitié nue, tu n’as plus de gêne à avoir avec moi, ma belle.

Lucy fait son sourire le plus gentil et charmeur, elle ne veut pas l’effrayer, mais elle vient de se rendre compte que ce qu’elle vient de faire est effrayant pour une femme de 18 ans ne connaissant rien à tout ça. Jess la regarde de bas en haut, étonné, elle a vu cette tenue plus tôt elle ne pensait pas que porter le résultat serait… comme ça. Elle regarde sa propre tenue.

— Je peux avoir une tenue comme la tienne ? Lucy est à la fois soulagée de pas lui avoir fait peur mais se demande si donner une tenue très sexualisé est bien moral.

— Tu as quel âge Jess ?

— 18 ans aujourd’hui, pourquoi ? Si ça te gêne, dit toi que j’en ai 18 depuis 8 mois, je vois pas ce que ça change.

La brune érotique réfléchie, « elle est déjà à moitié nue, la boutique est fermée et elle veut connaitre la sensation que cet univers procure, que faire… »

— Tu sais Lucy, j’ai lu Dorian Grey, c’était une découverte, pareil pour le marquis de Sade et Machiavel, Steinbeck. Le fait d’être curieuse m’a appris quelque chose sur moi-même, et je ne pense pas que je serais la même personne maintenant si je les avais pas découvert, et je les aient découvert de la façon la plus bizarre qui soit, par moi-même. 

D’un coup la jeune femme rigole franchement.

— Je suis passé de livre comme Les trois mousquetaires à Dorian Grey sans aucune préparation, alors… ,Jess regarde la tenue de Lucy un moment, si ça peut m’apprendre quelque chose sur moi-même, allons-y à fond non ?

Lucy reste bouche bée, étonné par le raisonnement de la jeunette.

— Ce n’est pas un livre, mais une expérience tactile et éprouvante pour la grande majorité, tu sais ? J’appelle ça un jeu mais ça ressemble plus à un saut dans le vide ! — Justement, rétorque Jessica, quand on saute dans le vide, on ne met pas juste un pied pour savoir ce que ça fait, on prend une inspiration et on saute ! Lucy ne sait pas quoi répondre à ça, son argument s’est retourné contre elle par une femme 17 ans plus jeune qu’elle, elle sent qu’elle ne veut pas faire les choses en dilettante.

— D’accord, allons-y pour du sexy !

Quelques minutes plus tard, la gérante arrive avec la nouvelle tenue.

— Mais, Lucy, c’est la même tenue que tout à l’heure.  — Non pas du tout, regarde, la tienne ne couvre pas les pieds et la tête, c’est tout, mais celle-ci en plus de tout ça a une fermeture éclair qui fait tout le corps de bas en haut et ce latex est entièrement noir transparent.  — D’acc… d’accord, aide moi à la mettre s’il te plait.

Lucy commence par l’aide à mettre les pieds, petit à petit, elle remonte, elle met les mains sur les petites hanches de la jeune femme.

— Met ta tête dans le trou puis passe les bras.

La tenue est mise, le latex moule tout le corps de Jessica, ses jambes très fines, ses hanches étroites, ses petits tétons pointés, son dos fin et musclé, de plus ce latex est vraiment transparent, en s’étirant pour s’habituer à la sensation du latex, elle écarte les jambes donnant une vue directe sur son sexe parfaitement rasé.

— Ça sert le latex quand même, dit la jeune fille, mais ça va, c’est pas désagréable.

Lucy la trouve belle dans du latex, ce n’est pas de voir son corps nue qui lui plait, mais le fait de la voir dans du latex pour la première fois, elle en devient le mélange parfait entre l’adolescente ingénue et une femme qu’elle voudrait dominer !

— Ça te dit de commencer les choses plus sérieuses ?

Lucy est impatiente, elle ne sait pas jusqu’où elle va aller. La jeune femme en latex transparent et la maitresse des lieux quasiment nue ouvrent une porte en bois qui a l’air massif, Lucy allume la lumière, dans cette salle un lit gigantesque ornée d’anneau en acier trône en plein milieu de la pièce. En regardant le plafond elle voit des anneaux métalliques accroché aux murs en pierre grise, des cordes noir et épaisses y sont accroché, tombant à côté du lit aussi rouge que le sol de la boutique. Quelques coussins sont là, rouge aussi, « elle dort la ? Un peu glauque pour y dormir quand même »

— Je ne dors pas là, ici c’est juste ma salle de jeu, personne n’entre ici à part moi.

« Elle a lu dans mes pensées ? hahaha je suis bête, ça doit être parce que je suis un peu crispée »

— Oui je me disais aussi, répondit Jess, d’accord donc c’est ici que ça se passe.

— Oui, intimité parfaite, pas de caméra, pas de fenêtre, c’est un endroit juste pour se détendre et s’amuser.

Lucy prend un tissu noir et long dans les mains.

— Plusieurs choses, tout d’abord normalement, ceux que j’amène ici m’appel maîtresse, car je suis celle qui a le contrôle sur ce qui se passe, c’est un titre aussi pour marquer la confiance qu’on se porte, mais abstient toi, c’est ta première fois, seul les habitué m’appel comme ça.  — Ça n’arrivera pas non ; dit-elle en souriant malicieusement.

— Aussi, on donne un mot de sureté, au cas où tu n’aimes pas, tu dis le mot, j’arrête de suite, dans le BDSM au final c’est toi qui a le pouvoir de tout arrêter pas moi. Donc tu veux donner quoi en mot de sureté ?

La jeune femme réfléchie un instant.

— Oscar.

— D’accord va pour Oscar, n’oublie pas, c’est une affaire de confiance mais aussi de relâchement, je vais mener le jeu, si tu peux tenir, tient, si ça ne te plait pas, mot de sureté mais garde bien en tête que je ne ferais jamais rien pour te blesser, chaque petit jeu est fait pour toi, pas contre toi, et je n’abimerais jamais un si joli minois.

Une caresse sur la joue suivi d’un petit sourire ponctue sa phrase. Jessica rougi un peu puis baisse les yeux.

— D’acc… d’accord, je garde tout ça à l’esprit, promis.

La maîtresse du donjon prend les cordes et enroule certaines parties du corps de Jess. Elle sent la corde passer sur sa poitrine. Elle ramène ses poignets sur son dos qu’elle attache, elle ne peut déjà plus bouger les mains ni les bras, elle lui repli les jambes qu’elle entour un à un d’une corde puis relis les jambes à ses poignet, ses jambes ne peuvent plus bouger non plus. Jessica est attachée, à genoux et ne peut bouger aucun de ses membres, d’un coup elle sent qu’elle n’a plus les pieds sur terre, elle est suspendu à l’horizontal au-dessus du lit, son dos ne peux que se courber. Elle n’est pas haut, elle est au niveau de la poitrine de Lucy.

— Ça tire un peu sur…

Avant de finir sa phrase, Lucy l’interrompt. — Concentre toi sur les sensations, que ça tire ou autre est important, c’est en ressentant ça qu’on prend conscience de tout et qu’on peut en prendre du plaisir, si tu sent une vrai douleur que tu n’aime pas, n’oublie pas de dire Oscar. Lucy lui met le bandeau en tissu noir sur les yeux, elle ne voit rien, ça l’inquiète un peu, elle s’est toujours fié à sa vue.

— Fait moi confiance, ça t’aidera.

Au bout de quelques instant, Jessica sent ses muscles se contracter, les yeux bandés lui permet de sentir plus de choses, sont dos s’étirer, ses bras se relâcher, ses jambes s’écarter tout seul, voir même un peu trop, ses hanches commencent à tirer, ça fait un peu mal, mais rien d’insupportable. Une caresse vient lui frôler le dos, surprise elle se cambre, ses jambes s’étire encore un peu plus brusquement, ça a piqué un peu.

— Fait moi confiance ! Dit-elle gentiment.

Une caresse sur ses jambes, ce n’est pas ses doigts, c’est un peu dur. Lucy utilise une cravache pour la caresser, la jeune et fragile jeune femme ne le sait pas, surement qu’elle ne sait pas ce qu’est une cravache. Chaque minute qui passe rend un tout petit peu plus douloureux les membres qui s’étire, mais Jess se concentre sur les caresse étonnement agréable. Ce n’est même pas sur sa peau qu’elle caresse, mais sur le latex. Oui mais… Elle ne sent presque plus le latex, juste des caresse, gentille, inoffensif et agréable. Puis la maîtresse lui donne une tape sur les fesses avec la cravache, une petite tape, puis une deuxième, une troisième un peu plus forte, Jess apprécie étrangement ces toutes petites douleur qui lui font aussi oublier qu’elle est accrochée au plafond. Ses jambes repliées sont maintenant totalement écarté. De nouveau des caresses avec ce qu’elle a deviné une sorte de fouet bizarre. Ceux-ci sont encore plus agréable et elle se surprend à lâcher des petits sons de plaisir, la cravache passe par sur son ventre remontant sur les tétons durs de Jessica, Lucy se fait la remarque « ils sont vraiment tout petit ses seins, mais très mignon » la cravache titille les tétons quelques seconde, l’adolescente gémis de plaisir.

— A priori tu es sensible ici, c’est bon à savoir.

L’outil repasse maintenant par son ventre, puis se frotte à son sexe. Jess se crispe et lâche un soupir.

Elle refrappe ses fesses avec la cravache, un tout petit peu plus fort qu’avant, elle attend… Aucun mot de sécurité… Elle peut continuer. La femme aguerrie à ce jeu lâche son outil et la caresse avec ses doigts retraçant les mêmes endroits qu’avec la cravache, passant ses doigts sur les cuisses, doucement, puis ses fesses, à ce moment elle lui lance 3 fessée rapide est plus forte qu’avant… Toujours pas de mot de sécurité.Ses doigts commencent à fureté sur son ventre, puis arrivé aux tétons, elle commence à les titillé avec deux doigts, les frottant, pinçant un tout petit peu. Pour le moment, Lucy ne se permettrait pas de laisser sa libido exploser, même si le corps frêle de la jeune femme commence à l’exciter, c’est d’abord à sa cliente qu’elle pense.

Jessica quant à elle, pour la première fois de sa vie, sens tout son corps, chaque muscle qui tire, qui fait mal mais aussi chaque zone érogène stimulé, elle sent ses cuisses chaudes, son ventre commence à avoir des nœuds, ses fesses sont chaudes au possible à cause des coups qui, sur le coup, lui on fait mal mais les rendent maintenant très sensible. Ses tétons sont LA zone qu’elle n’a jamais touchée, le fait de les frotter, pincée lui donne du plaisir, plus qu’autre part, mais tout son corps commence à se réveiller sous les doigts experts de Lucy. Ça fait maintenant 20 minutes qu’elle est attachée.

— On peut continuer Jess ?

— OUI, lança Jess de façon un peu trop enjoué, je veux dire, oui continue.

— Tu te rappel en haut, quand tu as dit que ça serait intéressant d’essayer un des jouets ?

— Oui ? L’inquiétude monte dans sa voix.

— Ouvre la bouche !

Lucy lui met l’écarteur buccale, c’est une lanière de cuir avec un trou au milieu et des écarteurs métalliques sur les coté, impossible de fermer la bouche avec ça, et ça fait en sorte que la langue sorte mais Lucy sait qu’elle comprendra si elle dit Oscar.

Lucy continue ses caresses, ses doigts parcours sont dos, du bout des doigts. Elle passe un doigt au milieu de ses fesses, elle ne se cambre plus quand elle caresse cette zone, elle décide alors de stimuler un peu son clitoris par-dessus le latex, juste le frottant, doucement, car la chatte d’une femme si jeune, il faut en prendre soin !

Le cuir neuf contre la bouche de Jess lui rappel une odeur vive et familière, elle ne peut pas voir ni toucher, l’ouïe et l’odorat lui permettent de sentir et entendre ce qu’il se passe, elle ne s’inquiète pas pour le moment. Une fessée par de nouveau, 5 tape rapide et forte, l’alternance plaisir douleur la fait gémir de nouveau. Encore 5 fessée très forte cette fois, elle a mal, ses fesses ne s’engourdissent pas à cause de sa position et du latex. Elle fait 5 petit cris atténué par l’écarteur dans sa bouche, et elle commence à baver ! Elle ne veut pas baver, c’est indigne de baver comme un chien, mais ne peut rien y faire, elle pense un instant à dire le mot de sureté, mais elle se ravise, malgré sa peur elle sait qu’elle n’a pas si mal, elle se tait. Elle fait des bruits malgré elle à cause de l’écarteur. Elle sent un casque se mettre sur ses oreilles, "elle va m’enlever ça ? Merde ! Il me reste quoi, juste sent…" A ce moment, elle se rend compte de ce que veut faire Lucy, la couper de tout sauf des sensations de son corps.

— A partir de maintenant tu ne vas plus rien entendre non plus, d’accord ?

La jeune femme acquiesce.

— Bien !

Jessica n’entend plus rien, mais ressent ses fesses probablement rouge et endolorie, elle sent les muscles du dos, des jambes et des bras tirer, ça fait mal mais c’est une douleur agréable, chaude! Mais elle sent aussi son clitoris en érection, puis elle sent le zip de ses habits se défaire juste un peu, elle a oublié qu’elle porte une combinaison en latex, c’était devenu une deuxième peau pour elle, elle s’en étonne, c’est chaud et confortable. Maintenant elle sent sa petite poitrine à l’air libre et quelque chose de mouillé, la langue de Lucy ! Elle lui lèche un tétons en pinçant et frottant l’autre, elle gémit de plaisir et se contracte, elle n’a vraiment pas l’habitude, ce n’est pas du tout un malaise, juste que cette sensation est nouvelle et très forte, c’est perturbant ! Son corps réagit tout seul à la douce langue. Elle ressent chaque goutte sortant de sa jeune chatte inexpérimenté ! La deuxième main de Lucy la caresse partout, caressant son ventre, puis l’intérieur de la cuisse, elle sent quelques gouttes de salive perlées puis tomber le long de sa langue.

La maîtresse des lieux est contente, Jess aime ça à priori. Après un dernier coup de langue, Lucy s’arrête, toujours aucun mot ne sort de la bouche de Jess, juste des sons qu’elle a entendu des centaines de fois, juste du plaisir. La dominatrice pulpeuse s’allonge simplement sous Jessica, et attend, sans faire de bruit, laissant la jeune femme apprécier ce qu’elle vie, toutes ces sensations, tout ce plaisir mêlée à un peu de douleur.  

Un torrent de sensation déferlent dans la tête de Jess.

« Mon dieu, j’ai mal, je n’ai jamais eu aussi mal mais c’est bon, MON DIEU que c’est bon !  
Mes fesses sont en feu, j’ai mal, c’est chaud, mon dos tire, mes tétons sont si dur, je… je… ma chatte, putain c’est bon, je ressens tout, je ne peux pas me toucher, je suis si excitée, j’ai mal je ne peux rien y faire, supporter la douleur, j’arrive plus à penser. J’ai la tête rempli et vide en même temps, je veux que ça s’arrête, non que ça continue encore, je ne sais pas, merde. Qu’est-ce que je fais?"

Après quelques instants, Jess se rend compte que Lucy ne la touche plus, n’entendant ni ne voyant quelque chose, la panique commence à la gagner, elle essaie de bouger puis essaie d’articuler "Oscar, oscar".A ce moment précis elle sent deux mains se poser sur ses joue puis le bout d’une langue touchant la sienne, elle sent clairement sa salive passer de sa langue à une autre.Jess se calme, elle sent le casque doucement s’éloigner de ses oreilles pendant que la langue de Lucy s’éloigne. La première chose qu’elle entend est une voix qui se veut douce.

— Je suis la, ma belle, je t’ai entendu, ne t’inquiète pas.

Le bandeau noir lui cachant la vu s’enlève petit à petit donnant à Jess une vue qu’elle n’a jamais pensée avoir un jour, une belle brune se tient allongée la, sous elle, souriante, ses yeux trahissent une bienveillance qu’elle n’aurait jamais soupçonnée au premier regard et le visage parsemé de gouttes qu’elle comprend être sa propre saliv, elle ne veut surtout pas que cette vision s’arrête.

— Je te détache.

Jess fait non de la tête, voulant graver ce moment dans ses souvenirs.Lucy lui caresse la joue du dos de la main.

— Je ne t’ai pas laissée ne serais ce qu’une seconde, jamais je ne t’aurais laissée !   

Elle s’approche du visage de la jeune femme et l’embrasse, roulant sa langue autour de la sienne, puis ouvre la bouche pour recueillir sa salive puis l’aval.

— Il n’y a rien qui puisse sortir de toi que je ne peux accepter ! C’est ça une relation maître esclave !

Lucy s’éloigne d’elle, et ouvre sa combinaison en entier, un flot de mouille collante se déverse. Elle lui enlève son écarteur buccal mais pour moment sa langue restera sorti quelques minutes, la mémoire musculaire ! Jess sourit, un sourire franc et nouveau, même pour elle.

Lucy la détache entièrement, nœud par nœud, doucement elle la pose sur le lit puis lui enlève sa tenue en latex, puis elle prend Jess dans ses bras.

— Tu as été brave ma petite, tu t’es magnifiquement débrouillé, tu es magnifique. Vraiment, je suis fière de toi.

Elle lui caresse le visage, gentiment, lui passe la main dans les cheveux. Tout en bégayant d’excitation, Jessica lui répond.

— Mer… merci… Maitresse !   Quelques instants passent, les deux femme enlacée.Lucy se lève doucement, pour ne pas brusqué Jess, puis se dirige vers la salle de bains pour lui faire couler un bain chaud, très chaud.Quelques huiles essentielles au jasmin, du parfum spécial et elle attend que la baignoire se remplisse. En retournant retourne dans la chambre et porte sa nouvelle soumise dans le bain.  Jess rentre doucement dans la baignoire, encore endolorie par cette session improvisée. S’allongeant dans l’eau chaud de tout son long, elle soupir un grand coup.

— Ça fait du bien quand ça s’arrête quand même, je me sens toute légère. — C’est tout le plaisir aussi de ces jeux, on se sent encore mieux qu’avant, plus légère, plus décontracté.  — Tout ce que tu m’as dit est vrai, pendant que ça se passait, j’arrivais à penser à rien d’autre que le présent, plus rien n’existait, je ne me posais aucune question sur l’avenir, le passé, rien, juste mes sensations !  

La jeune soumise ferme les yeux et profite du bain, ses muscles semblent renouvelés, presque une deuxième naissance, elle se sent neuve, pas comme neuve, non non, elle a l’impression d’avoir physiquement mué. Malheureusement la réalité la rattrape. Paniqué, elle sursaute.

— Il est quelle heure ? Vite !  — 15h15 ma belle, y a un problème ?  — Ouff non, je dois être chez moi dans trois quart d’heure pour ma fête d’anniversaire. Jess commence à rigoler, qui aurait cru que je recevrais ce genre de cadeau aujourd’hui ?!  — Tu fête tes 18 ans aujourd’hui, oui. Dit-elle de façon maussade. Jess se met à regarder l’eau du bain dans lequel elle est, triste, car elle sait que ce qui s’est passé était unique mais elle est sûr que c’est ce qui lui fallait, de nouvelles sensations, une perte de repère total. Elle se rend compte qu’elle a confiance en Lucy, elle ne lui avait fait aucun mal juste réveiller son corps. C’est la première fois qu’elle sent avoir confiance en quelqu’un, ce qui est bizarre, elle l’a rencontrée il y a une heure tout au plus. Cette confiance dépasse sa propre logique. — Si tu es d’accord et que tu aimes ce jeu, tu peux revenir quand tu veux.

Jessica prend la main de sa nouvelle maîtresse.

— Merci, tu ne le regretteras pas !

— Tu ne le regretteras pas qui ? Dit elle d’un ton sévère.

— Je crois qu’on est plus dans la salle de jeu, donc je ne le dirais pas, répondit Jess avec un regard malicieux et un sourire en coin.

Lucy lui donne une tape gentil sur l’arrière du crâne tout en rigolant.

— Habille toi sinon tu va être en retard!

Une heure plus tard, Jessica se retrouve chez elle, entouré par ses parents, son grand frère, sa tante et ses deux oncles. Elle ouvre son premier cadeau, sans surprise, un maxi best of des rappeurs 2015… Ils ne me connaissaient vraiment pas, mais sur le coup, je m’en fiche complètement !
Diffuse en direct !
Regarder son live